Je vous ai manqué, n'essayez pas de me contredire ♥

Il n'y a pas de mots plus détestés qui puissent sortir de mes lèvres suaves. Non, des mots impossibles, que je n'aurais cru dire un jour, ni même susurrer à vos tendres et désirables oreilles...Je vous aime ? Ne soyez pas fous.

Vous aimez est ma passion, comme mon mensonge.

Allons, allons, frappez-moi, injuriez-moi, je ne saurais que serpenter vers vous encore et encore, à me faire entendre, à vouloir mordre cette délectable chair qui est vôtre, à vous murmurer ma poésie, ma perversité, mon âme salie par ma si belle folie. Je me jette des fleurs, car vous n'en faites pas assez...Non, pas assez. Mais chut, c'est un secret entre nous, laissé dans un coin de votre esprit...Oui, j'espère ainsi ne pas me faire oublier, que d'un claquement de doigts, votre regard glisse sur ma peau, dans mes iris, car je veux vous happer.

Vous êtes le plus délectable met dans mon assiette, ne m'en veuillez pas si je vous dévore avec une lenteur voulue et adulée.

Mais, je m'éloigne du sujet, je m'éloigne de ces mots tabous, de ces quelques syllabes que je n'aurais su sortir d'entre mes lèvres reptiliennes...Oh, mais passons d'abord sur ce beau discours, car je veux vous obtenir, vous et votre attention, vous et votre curiosité. Oui, obtenir ce qui ne peut être obtenu...Vous êtes mon orgueil et ma condamnation tant rêvés ♥.

Je suis parti, quelques instants pour moi, des années pour vous. Mentirais-je ? Oui.

Cela m'a semblé des éternités durant, sans vos rires et vos larmes, vos morsures et vos baisers. Que je m'égare encore envers ces sentiments humanisés, vers vous, ma tendre blessure, mon irrévérencieuse...envie. J'aimerai vous faire entendre mon soupir, celui lorsque mon corps effleure le vôtre, lorsque je respire votre odeur, lorsque je m'installe dans mon fauteuil, ô...Celui du soulagement. Oui, je suis là, et je vous murmure ces mots tabous, entre mes dents affamées, de mon sifflement saurien.

Je suis désolé.

Mon absence a été bien longue dans mon âme. Trop longue. Je me crois bien effrayé que vous m'ayez oublié, que vous m'ayez tourné le dos, que je ne sois bien moins qu'un souvenir en vos mémoires. Mes chers et tendres...

Rassurez-moi.

Rassurez l'enfoiré qui est parti de son propre gré, qu'il pensait quelques jours, des jours devenus semaines, un temps presque irréalisable à mes yeux, injurieux. Mes paupières se plissent, agacement succinct. Je m'agace de toutes ces émotions, et je souris. Vous me faites sentir vivant...Oui, je suis désolé d'avoir disparu de vos rêves, et vos cauchemars, de vos désirs inassouvis. Ô...Vous pouvez l'avouer mes chers et tendres.

Vous rêvez de moi chaque nuit.

Frappez-moi si j'ai tort, mais je saurais que j'ai raison. L'enfoiré que je suis a su écouter sa propre envie de revenir en la posant comme votre désir de me voir arriver, effleurer cette poignée, le bois de cette entrée...Sourire imperceptible. Je suis désolé de cette absence, de t'avoir laisser, Blaze, ma tendre, ô, tu auras beau dire, je t'ai manqué. Je saurais t'obtenir de nouveau, te faire sombrer dans ma noirceur, récupérer tes lèvres et ton corps, tes rêves et tes obsessions.

Tu ne peux te débarrasser de moi, je ne le souhaite pas, comme tu ne le veux pas.

Mes chers et tendres, Â-ly-ssa, belle exotique, je saurais me faire pardonner, je saurais effleurer tes cheveux d'une telle façon...Oui, le défi est si dur, mais je t'aurais, je t'ai toujours. Pardonnez-moi.

Mes chers et tendres, Crystal, votre inconnu revient, il saura éviter votre toucher pour ne se révéler, oui, je saurais vous obtenir sans vous effleurer. Un challenge, un murmure, une rougeur sur vos joues. Prin-cesse, je ne suis prince mais bien le monstre qui garde votre tour, qui se réveille de son ignoble hibernation, ses griffes dans la pierre de votre prison. Pardonnez-moi.

Mes chers et tendres, Evangelyne, ma réponse à votre lettre arrivera, elle a mis bien du temps et je ne peux poser la faute sur Firfisle, hélas...Quoique...Je suis bien connard, je devrais me laisser aller à cette idée. Pardonnez-moi.

Il y a tant de chers et tendres, si je vous citais, je m'arracherai le cœur, je me rendrais humain. Vous m'aimez enfoiré, et non amoureux. Oui, vous m'aimez, autant que vous me détestez, autant que vous m'hypnotisez. Mon absence s'est faite bien longue. Comment me faire pardonner ? Peut-être en vous effleurant de mes doigts, peut-être en vous mentant...Peut-être en vous dévorant. Mon activité ne reprend pas autant qu'avant, mais je suis là, vivant, présent, à vos malheurs, à vos rêves les plus onctueux. Sir Hallvaror, mes chers et tendres, j'espère vous avoir manqué, autant que vous avez hanté mes pensées les plus taboues, autant que je prie pour ne pas avoir été laissé dans l'oubli.

Quant à toi, ma chère et tendre Sara, toi la douleur incarnée, petite fraîcheur désabusée, sauvageonne coupable de la plus sadique des innocences...Tu n'aimeras pas ce sourire sur mes lèvres, ni ce ricanement sifflant sortant de ma gorge. Je t'ai entendu, et ma réflexion, l'idée même que je suis, se focalise sur toi. Sa-ra...Ne t'en fais pas, ma plume saura ravir un lien des plus ignobles, écœurants et parfaits à tes côtés, à tel point que tu voudras corps et âme me rejeter...Ô, Pardonne-moi.

Mes chers et tendres, il n'y a que quelques mots à dire, quelques susurrements à vos oreilles. Oui, mon message est des plus particuliers, pourtant je suis la particularité même...Vous vous en convaincrez. Vous me haïrez, vous ricanerez peut-être devant tant de confiance et d'égocentrisme, mais en attendant...Mes chers et tendres...J'ai eu ce que je voulais depuis le début, le début de ces mots, de ces idées, de ce fléau, ce que nous tous ne supposions.

J'ai obtenu toute votre attention.

Mes chers et tendres, qu'ai-je à dire d'autres ? J'ai fais mes excuses, aussi ignobles et mensongères soient-elles. Alors, seulement quelques mots, trois. Quatre syllabes s'extirpant avec désir et satisfaction de mes lèvres, suintant de mes iris envieuses, faisant frissonner mes écailles.

I'm coming back.