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Sujet: Vladimir I. Holmes & Chan W. Xiang Ven 11 Déc 2015 - 19:11
Vous avez été embarqué par ces gens étranges qui se disent cupidons, et, visiblement, téléporté. Vous avez le réflexe de regarder autour de vous - et force est de constater que vous n'êtes pas seul.
(Le lieu où vous avez été téléporté est dans la description du sujet)
Vous pouvez RP à votre convenance à la suite de ce sujet : il n'y a aucun ordre et aucune restriction, vous vous organisez comme vous le désirez.
Pseudo du joueur : Narratroll Autre(s) compte(s) ? : Casimir le héros, Merlin l'emmerdeur, Hamlet le relou ( RIP Vlad & Faust. ) Personnage sur l'avatar : Oreki Houtarou @ Hyouka, Alex Lawther IRL
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Sujet: Re: Vladimir I. Holmes & Chan W. Xiang Jeu 24 Déc 2015 - 12:22
I've never seen a smile that can light the room like yours
Le bal de fin d'année était toujours un moment agréable. Enfin, il paraît hein. Moi, l'idée de me retrouver avec des centaines d'autres individus coincé dans une seule et même salle, ça me donne plus envie de soupirer et rester sous la couette qu'autre chose. Sauf si c'est un concert et que l'obscurité ambiante me sauve de la vision insupportable qu'est celle de mes congénères. Mais nous sommes là pour parler de l'autre abruti, alors cessons-là le hors sujet. ( Je pense pouvoir tenir un paragraphe, grand maximum. )
Le bal, donc ! Il permettait de se relâcher un peu et de faire la fête sans tenir compte des différentes tensions ayant pour source la guerre des classes. un moment de relaxation plus que bien venu pour apaiser les esprits, surtout avec l'actualité récente de l'établissement. Là où ça coince, c'est que cette fois le brave Vladimir ne pourrait pas participer aux festivités et ce pour une raison assez triste : l'esprit trop accaparé par le foutoir actuel qu'est devenu Prismver, il n'avait pas porté la moindre attention à la date. Vous l'aurez compris : pratiquement toutes les filles susceptibles de l'accompagner étaient, au choix, soit déjà prises ( Non, pas de cette façon, bande de dégueulasses. ), soit indisponibles pour une raison x ou y. Du genre retourner voir la famille pour les fêtes.
Oui, moi aussi je trouve cette idée ridicule, surtout que merde, le bal, ça sert surtout à POUVOIR ENFIN SE FAIRE CELUI OU CELLE NOUS FAISANT BAVER DEPUIS DES MOIS !!!! Non mais oh, faut pas me la faire à moi ! L'ambiance Disney avec une touche de Hally Potta, si c'est pas pour installer une ambiance romantique propice aux amourettes, ça sert à quoi ? Hein ? HEIN ? Ne faites pas les innocents, je sais comment vous êtes, OKAY LES DÉPRAVÉS ?!
[...]
Mes excuses, la fatigue, le manque, tout ça. On en était à Vlad qui se retrouve seul pour le bal comme un gros loser. La honte quoi. Mais heureusement, il lui restait une alternative : rejoindre les rangs du staff afin d'assurer le bon déroulement de la fête. Ni une ni deux, nous nous retrouvons donc avec un paysan devenu serveur. Je ne sais pas vraiment comment prendre ce fait. Je penche entre compatir à sa détresse ou me foutre de lui. Quoi qu'il en soit, à défaut de profiter de la soirée, il avait au moins pu y participer.
Il ne s'attendait cependant pas à se retrouver débordé au point de ne pas avoir une seule minute pour lui. Sérieusement, lui qui espérait pouvoir discuter rapidement avec ses connaissances et, allez, soyons fous, profiter d'au moins une danse avec l'une des rares filles qu'il arrive à approcher sans que sa timidité ne prenne le dessus, et beh niet, rien de tout ça, dans l'cul la balayette. Que ce soit courir partout afin de servir les élèves, partir remplir son plateau vide afin de ne jamais être à court ou renseigner les couples sur une direction à prendre pour se rendre à tel lieu, voir même fournir le titre d'une chanson passant durant la soirée, tout semblait contre lui pour qu'il puisse flâner une ou deux minutes.
Pour un peu, il regrettait presque son travail à la ferme familiale, pourtant beaucoup plus épuisant sur le plan physique. Au moins il aurait appris quelque chose sur lui ce soir-là : un travail lui demandant de ne jamais relâché son attention et de sourire malgré la fatigue mentale n'était vraiment pas fait pour lui. Du moins dans son état actuel. Il n'y a à vrai dire rien de surprenant à vous révéler que plus que tout, ce qui lui pompait le plus d'énergie n'était pas ce travail de serveur mais bel et bien le mélange puant de lassitude et de haine lui rongeant l'esprit depuis quelques mois. Et cette saloperie avait de plus la mauvaise idée d'empirer.
Au point que celui que l'on désigne comme LE hippie de Prismver avait maintenant quelques craquages à son actif : dispute violente pour trois fois rien, commentaires ultra sarcastiques de sa part et enfin, passage à tabac d'un pauvre homme ayant osé le bousculer sans s'excuser. Hein ? Quoi ? vous voulez voir ça irp ? Oui bah non, on a pas l'temps ici m'sieur dame. Et surtout, votre bon Naratroll a un peu beaucoup la flemme de rédiger ce qu'il avait en tête mais n'a pas pu réaliser parce que absence de x mois tout ça. Conclusion : vous faites avec et vous arrêtez de faire chier. Non mais ces lecteurs imaginaires, je vous jure, tous des emmerdeurs.
C'est avec tout cela en tête que nous retrouvons Vladimir, épuisé après avoir donné de son être pendant une bonne partie de la soirée. Il avait terminé son service et tout portait à croire que le Bal n’allait pas tarder à se conclure. Le Green Ranger lâcha un long soupir et s'étira. Si cette soirée allait laisser un souvenir impérissable à l'intégralité de ceux ayant répondu à l'invitation, le sien était bon pour se résumer par un cinglant " C'était l'enfer. La pire soirée de ma vie. ". Notre Gallois aux yeux verts n'avait plus qu'une seule envie : se vautrer dans son lit et dormir toute la journée durant afin de s'en remettre.
Mais sur le chemin le ramenant à son lit bien aimé, quelqu'un ou quelque chose jugea que non, au diable la fatigue et le mental dans les chaussettes, ce soir Vladimir aurait droit à un After. C'est donc sans trop comprendre que notre protagoniste se retrouva soudainement téléporté dans ce qu'il reconnaissait être... La salle illusoire. Surpris, il lâcha une phrase résumant parfaitement la situation et que je vous laisse en découvrir en version originale, parce que nous sommes des élitistes ici, Môsieur :
- What the actual fucking fuck?
Simple, efficace. C'est vrai quoi, kékecé les histoires là hé ? C'n'importe quoi j'vous dis, moi d'mon temps ça ne se s'rait pas passé comme ça ! La surprise était telle qu'il ne remarqua la présence d'une autre personne que quelques secondes plus tard, le temps que ses yeux balayent la pièce à 360°. Vladimir cligna des yeux, l'air complétement perdu. il pencha ensuite la tête sur le côté, une expression traduisant toute sa perplexité arborant sa face de cadavre demandant le repos éternel.
- Chan ? Qu'est-ce qu'tu fiches là, t'pas censé être au bal ? Plissant des yeux, il ajouta : 'Fin, la bonne question, c'plutôt de savoir c'qu'on fiche tous les deux dans c'te salle.
Soudain, son esprit embrouillé vint lui coller une baffe. il tilta.
- C'quand même pas un coup d'ces Cupidons ? 'Tain, c'pas qu'une rumeur ces conneries ?!
Le paysan lâcha un long râle sentant bon le ras-le-bol et se laissa tomber à terre.Nooon, raté toute la partie marrante de la soirée ne suffisait pas, être lessivé ne suffisait pas, il fallait maintenant qu'il se retrouve pris pour cible dans la farce d'une bande de débilos. Vladimir n'était vraisemblablement pas d'humeur à subir une blague se mettant en travers du matelas salvateur. Ses yeux se concentrèrent de nouveau sur Chan. Il l'avait aperçu de loin durant son service mais n'avait au final pas pu l'approcher, la foule ayant la capacité de former un mur étrangement compact lorsque vous désirez rejoindre quelqu'un. Et bien sûr, une fois arrivé, le quelqu'un en question n'est plus là. Avoir la poisse est tout un art, vous savez ?
- 'Scusez l'ton peu enjoué. Jouer l'serveur m'a complètement flingué. J'dois pas être bien beau à voir contrairement à vous, Lady Xiang.
Car oui, la jolie chinoise était plus charmante encore qu'à son habitude. Une jolie robe lavande mettait en avant son élégance, ses cheveux étaient impeccablement coiffé et un maquillage léger mais enjolivant son faciès - déjà loin d'être repoussant - apportait la touche finale. En face, le Gallois était beaucoup moins mis en valeur. Certes, son costume 3 pièces était à la base plutôt classe, mais une fois qu'il eut fini de gambader partout, il se se gêna pas pour casser toute l'illusion. Veston et gilet étaient ouverts, la chemise se retrouvait extirpée du pantalon, la cravate était desserrée et les cheveux en vrac. Le brun ressemblait davantage à un jeune homme sortant d'un mariage arrosé qu'à un jeune éphèbe élégant et sûr de lui. Il n'hésita d'ailleurs pas la moindre seconde à évoquer cette différence de standing.
- T'penses que les Cupidons sont fans d'La belle et l'Clochard ? Il marqua un temps, tentant tant bien que mal de masquer son irritabilité sous un sourire enfantin. Si c'est l'cas, j'redoute d'avance la scène des spaghettis : c'dangereux pour les fringues, c'genre de paaas-ta.
Pas sûr que le jeu d'acteur soit parfait, mais il aura au moins essayé. Et c'est déjà bien. Sur ce, j'me prépare d'avance à devoir contenir mon phrasé si romantique pour coller à la niaiserie qui frappe à nos portes. souhaitez-moi bon courage, amis ( *Tousse* ) lecteurs.
Sujet: Re: Vladimir I. Holmes & Chan W. Xiang Jeu 21 Jan 2016 - 21:13
Alone together ▬ Vladimir
Chan venait de passer une bonne soirée. Une très bonne soirée, même.
La demoiselle n'avait pas pour habitude de participer aux fêtes. Les pistes de danse, les bars, cela n'attirait pas particulièrement la petite Chinoise ; mais le bal de Noël avait ce quelque chose de différent, cette petite touche de magie propre à la période des fêtes qui l'attirait tout particulièrement. Et c'était son colocataire, Herbert, qui l'avait invitée à cette soirée. Le genre de garçon gentil, excentrique, drôle et assez guimauve, comme elle — un bon ami quoi. Le genre de personne avec qui elle ne pouvait passer qu'une bonne soirée. Et cela avait été le cas. Même si un léger sentiment de regret les poursuivait tous les deux.
Si celui de Herbert concernait Sonera, celui de Chan concernait Vladimir.
Ce fut assez difficile de refuser la proposition du paysan, il fallait l'avouer. D'une part parce qu'il faisait partie de ses meilleurs amis, et d'une autre parce qu'il ne pourrait pas participer aux festivités. Ou du moins, pas en tant qu'invité — car elle l'avait vu au loin, avec des habits de serveur. Bien qu'il eût dit qu'elle n'avait pas à s'excuser, c'était un peu difficile de ne pas culpabiliser devant cette situation ; là où n'importe qui aurait pu rire en voyant le pauvre Gallois jouer le serveur comme ça toute la soirée, Chan en riait beaucoup moins.
Elle n'avait même pas pu le saluer, ni même le croiser. Enfin ! Dans l'ensemble, cela avait été un très beau bal où elle s'était bien amusée. Du moins, elle pensait que c'était terminé. Il fallait avouer qu'elle ne s'y attendait pas vraiment ; elle croyait vraiment que les Cupidons n'étaient qu'une rumeur destinée à amuser la galerie. Mais en inspectant les murs de la salle où elle venait d'atterrir, elle reconnut bien assez vite la salle illusoire. Une salle où elle adorait passer ses journées — surtout dans le passé, l'époque où elle s'ouvrait peu aux autres et où la magie captivait toute son attention.
Pour une surprise, c'était une surprise. Tandis que ses yeux bridés parcouraient les lieux, un sourire nostalgique vint illuminer son visage. Décidément, rien n'a changé. Toujours cette même atmosphère magique et fascinante régnant comme au premier jour. Toujours cette étrangeté qui l'émerveillait, bien qu'elle ne fût pas d'humeur à se concentrer à la magie à l'instant — focalisée sur le bal de Prismver. Il fallait dire que la fête n'était pas encore terminée, apparemment — puisque les Cupidons l'avait prolongée, mais en privé. Enlevée, pour se retrouver avec quelqu'un d'autre, au hasard. Une idée qui enthousiasmait sa curiosité ; alors elle se retourna pour voir qui le sort avait amené dans la salle illusoire.
Enfin, quand elle vit de qui il s'agissait, elle se demanda s'il s'agissait vraiment d'un hasard.
En toute honnêteté, elle n'aurait jamais imaginé qu'elle se retrouverait avec Vladimir dans ce contexte-là ; cela semblait beaucoup trop improbable pour ne serait-ce l'espérer. Mais dans un sens, cela ne lui déplaisait pas — bien au contraire. Et cela se voyait, d'ailleurs, à sa mine devenant d'un coup plus réjouie, un peu plus souriante qu'elle ne l'était déjà. À l'inverse, le jeune serveur paraissait épuisé et complètement au bout du rouleau.
— Chan ? Qu'est-ce qu'tu fiches là, t'pas censée être au bal ? 'Fin, la bonne question, c'plutôt de savoir c'qu'on fiche tous les deux dans c'te salle. Il lui fallut un instant de réflexion pour continuer. C'quand même pas un coup d'ces Cupidons ? 'Tain, c'pas qu'une rumeur ces conneries ?! s'écria-t-il.
Ce fut comme un léger choc. Le ton qu'employa le jeune homme eut l'effet de partiellement effacer son sourire enjoué ; puis une légère tristesse vint prendre la relève. Elle qui, de son côté, se réjouissait de le voir, était déçue que ce ne fût finalement pas réciproque. Elle le vit soupirer longuement, probablement d'agacement, avant de se laisser tomber sur le sol. Quant à elle, elle se tenait toujours devant lui sans bouger d'un millimètre. Ignorant comment combler ce silence gênant, elle le laissa perdurer en fixant le A du regard, le visage neutre. Chan ne savait pas quoi répondre, ni même s'il était approprié de répondre dans cette situation.
— 'Scusez l'ton peu enjoué. Jouer l'serveur m'a complètement flingué. J'dois pas être bien beau à voir contrairement à vous, Lady Xiang. poursuivit-il.
Maintenant qu'elle y pensait, il était vrai qu'elle n'avait pas réfléchi à la quantité de travail qu'il avait dû fournir ; bien qu'elle travaillât également en tant que serveuse au Thousand Sunny — sauf durant la période où la ville était interdite d'accès —, jamais son emploi de serveuse ne l'avait réellement épuisée. Jamais elle n'avait dû fournir autant d'efforts que Vladimir ce jour-ci — il n'y avait qu'à se focaliser sur l'état de ses vêtements pour s'en rendre compte.
— T'penses que les Cupidons sont fans d'La belle et l'Clochard ? Si c'est l'cas, j'redoute d'avance la scène des spaghettis : c'dangereux pour les fringues, c'genre de paaas-ta. termina-t-il en essayant de cacher son irritation.
Pouffant discrètement de rire, Chan s'avança tranquillement vers lui.
— Qui sait ? Elle se tut un instant, continuant d'avancer, avant de poursuivre. Mais bon, je ne pense pas qu'on aura à jouer cette scène si ça peut te rassurer — pour tes vêtements. rajouta-t-elle avec un bref sourire moqueur.
Elle se stoppa lorsqu'elle se trouva à proximité de lui, à quelques dizaines de centimètres seulement. Elle se pencha un peu au-dessus de lui, retrouvant son sourire habituel.
— Et ne t'inquiète pas pour ton costume non plus. Elle soupira longuement. Je t'ai aperçu de loin durant la soirée, quelquefois seulement ; mais tu avais l'air bien occupé ces quelquefois.
Son regard devint plus compatissant, presque désolé. Naturellement, certains de ses souvenirs firent surface — elle se remémora les jours où, en tant que serveuse, elle souhaitait simplement rejoindre les clients sur un canapé pour elle aussi feuilleter un manga. Oh, bien sûr, ce n'était pas grand-chose à côté du pauvre paysan, mais Chan cherchait éperdument à compatir avec Vladimir qui semblait à bout, ou du moins, à se persuader qu'elle devait vraiment le laisser partir. Bien que cela signifiât passer à côté d'une occasion d'être en sa compagnie.
— Ça a dû être épuisant, n'est-ce pas ? Et pas franchement joyeux avec ça... Sa voix diminuait légèrement en volume. Hum... je sais que tu m'avais dit de ne pas culpabiliser. Mais... Mais bon, je pense quand même avoir une part de responsabilité dans la mauvaise soirée que tu as passée. N'est-ce pas ? Elle marqua un bref instant. Et pour ça, désolée... s'excusa-t-elle d'une voix douce.
Elle accompagna ses excuses par une simple courbette à la méthode japonaise, pas trop exagérée, les deux mains jointes devant elle. Quelques secondes après avoir maintenu sa position, elle se redressa enfin, tendant une main vers Vladimir.
— Tu veux rentrer ? La salle illusoire est plus proche des dortoirs que ne l'était le bal. Et je vois bien que tu es au bout du rouleau. Donc si tu veux t'en aller, je comprendrai — de mon côté, le bal est terminé. Pause. Sauf si tu veux rester bien sûr ? ajouta-t-elle avec une pointe d'espérance se sentant à travers son sourire.
Oui, elle comprendrait. Mais à vrai dire, elle espérait qu'il choisît tout de même la seconde option.
* * *
24 décembre ▬ Prépare-toi pour la niaiserie 8) Sinon je mettrai en spoiler la tenue de mademoiselle quand j'aurais l'accès à mon ordinateur
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Sujet: Re: Vladimir I. Holmes & Chan W. Xiang Ven 22 Jan 2016 - 4:18
We could stay young forever
Vladimir ne semblait vraisemblablement pas très doué ce soir. Regardez comme Chan semblait heureuse de le voir, mince quoi. Et lui, comme un gros glandu, qu'est-ce qu'il fiche ? Il râle, il soupire et trouve même le moyen d'envoyer un message sentant bon le rejet. Certes, il avait pour lui l'excuse de la fatigue et de l'humeur s'amusant à faire des tours de grand huit, mais il y avait des limites à ruiner soi-même ses chances. Bon sang. Après, qui sait, peut-être que la bonne humeur de la chinoise allait finir par atteindre le paysan et lui rendre sa joie de vivre ? Ce ne serait pas un mal.
Par chance, le sarcasme de Vladimir avait semble-t-il fait mouche, la jolie B ne pouvant s'empêcher de pouffer aux dires du Gallois. Elle se rapprocha doucement, ce qui aurait pu faire monter en flèche le stress du A il y a encore quelques mois. Bizarrement, entendre Chan lui rétorquer qu'ils n'auraient probablement pas à jouer la fameuse scène de La Belle et le Clochard lui déplaisait presque : après tout, c'était une sorte de baiser made in Disney qui concluait la chose, non ? C'est alors que l'idée d'embrasser son amie lui parvint. Vladimir fronça les sourcils : il devait vraiment être crevé pour penser à ça. Chan est son amie, depuis quand on pense à ses potes dans des situations pareilles ? Ouais, je sais, c'est beau le déni. Mais la chinoise n'aidait pas vraiment, à se pencher au-dessus de lui avec son sourire lumineux. Vladimir sentait une pointe de gêne monter. Le débat faisait rage dans son esprit fatigué.
* 'Tain. Depuis quand Chan me met mal à l'aise ? Tu débloques complétement mon pauv' Vlad. ... Après faut dire qu'elle est jolie ce s- non. non non non non non. Non. Chan est ton amie mec. A-MIE. ... Elle disait quoi déjà ?*
Le Gallois se concentra sur les dires de l'asiatique, avec ce sentiment que beaucoup ressente lorsqu'ils se rendent compte qu'ils n'ont rien suivi du livre qu'ils lisent à force de trop penser. Problème : il ne pouvait pas rembobiner le temps ou revenir quelques pages en arrière. Dammit. C'était quoi ce regard d'ailleurs ? elle semblait différente. Avait-elle capté qu'il n'avait rien suivi de la conversation ?
- Ça a dû être épuisant, n'est-ce pas ? Et pas franchement joyeux avec ça...
Ouf. Elle devait penser qu'il était juste crevé, Bien. Il avait donc encore ses chances. Deux secondes. Ses chances de quoi ? Bon dieu que Vladimir voulait se coller une gifle pour remettre ses idées à sa place. Elle semble vouloir te soutenir, concentre-toi un peu sombre crétin.
- Hum... je sais que tu m'avais dit de ne pas culpabiliser. Mais... Mais bon, je pense quand même avoir une part de responsabilité dans la mauvaise soirée que tu as passée. N'est-ce pas ?
Le Gallois pencha la tête sur le côté. Qu'est-ce qu'elle racontait ? Jamais il n'avait pensé que c'était la faute de qui que ce soit si ce n'est la sienne. Elle n'avait pas à s'excu-
- Et pour ça, désolée...
Mais. Elle le fait exprès ! Hein ? Non mais voilà qu'elle fait la courbette maintenant ! Qui m'a collé ces deux troufions pour ce rp ? Moi et ma comparse ? Zut. Je peux résigner le contrat siouplé ? non ? Chiotte. Bien, on va faire avec. À cela, Vladimir ne savait pas vraiment quoi répondre. Il risquait de la vexer et de l'enfoncer en rejetant ses excuses, non ? En tout cas ça la rendait vraiment mignonne, ça il en était sûr. Oui. Il se faisait même la réflexion qu'elle était à tomber.
* MAIS PUTAIN QU'EST-CE QUI CLOCHE CHEZ TOI ?! C'EST CHAN MEC, CHAN !!!! TA POTO, LIMITE TA BRO ! ON BAVE PAS SUR SES AM- kékelfiche ? *
Celle faisant planter le système interne du pauvre Gallois lui tendait maintenant la main. Je suis convaincu que dans un autre contexte, le public aurait imaginé que Chan était une brave femme donnant quelques piécettes à ce détritus de Holmes.
- Tu veux rentrer ? La salle illusoire est plus proche des dortoirs que ne l'était le bal. Et je vois bien que tu es au bout du rouleau. Donc si tu veux t'en aller, je comprendrai — de mon côté, le bal est terminé. Pause. Sauf si tu veux rester bien sûr ?
Oh la pute. Elle le tenait. Sérieusement, il pouvait faire quoi maintenant, hein ? Dire qu'il veut pioncer, qu'il sen tape de ses excuses et se barrer comme le dernier des connards ? Tout ça en face de ce sourire à damner les saints ? Come on. Il fallait être Faust pour se comporter comme ça, pas Vlad. Le jeune brun roula des yeux, un sourire mesquin se dessinant sur ses traits fatigués.
- Chan, Chan, Chaaan, ma p'tite Chan. comment veux-tu que j't'abandonne comme l'dernier des glandus après tout c'discours ?
Il lui saisit le bras et, malicieux, tira la journaliste vers lui à la palce de s'aider de sa main tendue pour se relever. Un soupçon d'amusement pointant en lui en entendant la chinoise lâcher un petit cri de surprise et, littéralement, lui tomber dessus. Pour peu que Vladimir eut été un séducteur, il l'aurait alors plaqué au sol pour lui rouler la pelle de sa vie. Mais non, c'est pas le genre de la maison Holmes. Peut-être plus tard, quand une paire de couilles lui aura poussée. À la place, le paysan tapota le crâne de Chan, qui était donc contre lui. il se laissa tomber sur le dos et ferma les yeux, toujours au bout du rouleau.
- J'suis trop crevé pour bouger d'là mam'zelle, alors vous s'rez mon otage pour la fin d'la soirée. Si vous avez des plaintes, z'êtes invité à les adresser à ma mère.
* ... Mais qu'est-ce que tu fiches Vlad ? le paysan rouvrit ses yeux et les dirigea vers le sommet du crâne de sa prisonnière. ... J'vais d'voir réviser ma définition d'l'amitié. Aaaaah... Et dire que j'fais la morale à Warrou pour qu'il prenne les d'vants avec sa blonde. De qui j'me moque ? *
Le Green Ranger ne dit rien de plus pendant plusieurs dizaines de secondes et se contenta de caresser machinalement le crâne de sa captive. Il fixait le plafond de la salle et ne pensa plus à rien, son esprit semblant accusé le coup de de ces dernières heures de travail.
- T'sais, j'ten veux pas d'avoir décliné l'offre, c'pas ta faute, alors t'prends pas la tête avec c't'histoire... Il referma les yeux et soupira en donnant deux petites tapes sur les cheveux de Chan. J'ai juste été trop lent, y a pas à chercher plus loin.
Sur ces mots, il se redressa légèrement et adressa un sourire timide à Chan. Il était toujours vidé de son énergie, mais ces quelques secondes de calme et la présence de l'asiatique avaient réussies à atténuer son exaspération. Vladimir regarda alors avec plus de concentration les alentours. Une idée lui vint.
- Hey Chan, c'est la salle illusoire, hein ...? Question rhétorique, bien sûr. Il poursuivit. Donc suffit que j'gribouille quequ'chose pour qu'ça d'vienne réel... Alors si j'dessine c'te foutue salle de bal et son orchestre... On pourrait... T'sais... Faire comme si t'étais v'nue avec moi. Et... Hum. Dan... Danser ensemble ? Ou un truc de c'genre. S'tu veux.
Ai-je vraiment besoin de préciser que durant tout ce discours, il regardait ailleurs et qu'il était bien content de l'obscurité des lieux pour camoufler son visage aussi rose que l'cul d'un cochon ?
- Mais si tu préfères, j'te garde en otage et j'm'endors, hé. T'auras qu'à trouver une bonne excuse quand qulqu'un viendra nous réveiller, j'te fais confiance.
Non, vous ne délirez pas, Vladimir vient vraiment de proposer à une fille de dormir avec lui. Sacré nom d'une pipe, c'est que ça grandit vite ces bestioles.