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 THE MIND

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Anonymous
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MessageSujet: THE MIND   THE MIND 1400359500-clockSam 27 Fév 2016 - 18:05
THE MIND
Il était submergé par la noirceur du remord. La haine. Le passé le tiraillait de l'intérieur, ces événements s'effondraient en gravât comme une avalanche dévastatrice. Il sentait son corps trembler, les os de ses dents grinçaient et son cerveau, lui, était sur le point d'exploser.
Il n'y avait de douleur pire que celle que l'on pouvait éprouver mentalement. Ses muscles chauds par l'effort et usés par la fatigue, en comparaison, n'étaient rien d'autre que contingents. Il se donnait âme et corps à sa passion, néanmoins c'était comme si elle le détruisait de l'intérieur, ne laissant rien que de l'incertitude, un goût amer.
Il revoyait successivement les actions du match datant du mois dernier. Quand bien même le temps s'était écoulé depuis, il ne pouvait pas rester sur cette défaite personnelle. Si bien que des mots simples mais tranchants comme des fines lames aiguisées le transperçaient, ne laissant de lui que tristesse. Suis-je fait pour ce sport ?...
Son amour de la balle orange le rendait aveugle, qu'est-ce qu'il perdait à côté ? Rien, puisqu'il n'avait rien à perdre si ce n'était la vie. Et ça n'avait pourtant pas l'honneur de marcher. Cette bonne volonté, cette détermination de feu, cet appétit vorace de réussir, ça ne le menait donc nulle part, succédé de toutes ces concessions et toutes ces douleurs ?
Il en avait bien l'impression. Les regards dubitatifs, les chuchotements douteux, les attentes grandes comme le monde, le capharnaüm autour et lui, au beau milieu de cet océan d'épines dans lequel il se débattait pour ne pas sombrer...

PUTAIN !! Il châtia d'un coup sec et bourrin le sol du pied, avec une telle force qu'on l'aurait cru s'ébranler. Qu'est-ce qui va pas chez moi, où est-ce que je me foire ?! Continuait-il sur sa lancée, la tête bercée entre ses deux énormes mains.

Il était affalé de tout son long, transpirant et éreinté sur une balançoire en piteuse état. Son gabarit couvert d'un survêtement de sport discret tout juste sortit du placard forçait les chaînes à vaciller d'avant en arrière sans repère, alors qu'il se morfondait, au bord d'un ruisseau de larmes de colère.
Son mp3 tombé en panne, il se retrouvait seul avec lui-même, comme à son habitude. Le silence le bouffait lentement.  
Extirpé de ses draps les muscles encore endoloris par sa session d'hier, il n'avait guère soufflé mot depuis ce matin et s'était contenté de déjeuner légèrement avant d'entreprendre sa course quotidienne dès 5 heures au matin. Après quoi il fourra ballon, chaussures et gourdes dans un gros sac, s'étant approprié le gymnase pour une paire d'heures où il avait travaillé son shoot extérieur comme son dribble.
Il était froissé de chez froissé, aussi bien physiquement que psychologiquement.
On lui avait fait la remarque que son jeu était trop perfectionniste, qu'il n'était pas assez incisif alors qu'il se démenait pour la victoire. Remarque après remarque après remarque. Encore et encore, il subissait, il endurait, mais continuait d'avancer sans la perception d'une once de lumière. C'était donc ça, le courage ?
Les gravillons à ses pieds crépitaient lorsque la pluie s'organisa tout autour, accompagné d'un vent violent qui giflait son visage brûlant et contrarié. Il n'avait pas ou plus la force de se lever pour se mettre à l'abri, et se contenta de couvrir sa touffe écarlate d'une capuche et se balançant mollement, comme pour amenuiser ses blessures au cœur.
Sous son poids, la balançoire se brisa, l'expulsant contre le sol mouillé. Les gouttelettes couvrant son visage en rivière, il s'entendait souffler, non-étonné par sa malchance :

Manquait plus que ça...

Des bruits de pas se distinguaient, plus loin. Ils brisaient l'harmonie naturelle et se rapprochaient de lui, des jambes fines et féminines...
©Gau
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Anonymous
InvitéInvité
MessageSujet: Re: THE MIND   THE MIND 1400359500-clockLun 7 Mar 2016 - 22:25

{{« play an other game
ft. chandler


musique.


Soupire frustré qui s’échappe de tes lèvres ; colère qui t’assaille le ventre alors que tu sens l’impuissance s’abattre sur tes épaules. Tu la rejettes du mieux que tu peux, cherchant une solution, en vain. Vous alliez perdre. Le goût de la défaite ne s’était pas fait sentir sur ta langue depuis longtemps, et tu ne tenais pas à te souvenir de sa saveur. Gagner était devenu une simple modalité pour toi, et tu préférais qu’il en soit ainsi. Jusqu’à ta mort.

Tu t’adosses à un tronc d’arbre, la clope dans le bec,  à te creuser les méninges.  Ça ne relevait plus de l’amusement, cette histoire, c’était autre chose. Un besoin irrépressible d’écraser les autres, de montrer qu’une fois de plus tu avais choisi le bon côté. Que tu avais eu raison. Et ce n’est pas avec l’équipe de bras cassé qu’on t’avait donné que vous alliez faire quelque chose. Tes yeux divaguent sur le toit du gymnase ; et tu repenses à toutes ces filles qui s’étaient rejointes, placées sous la tutelle de Chrissy, espérant former une équipe de basketball digne de ce nom. Connerie. Tu te demandais pourquoi tu avais accepté la proposition de la blonde – après tout, si tu avais toujours particulièrement apprécié ce sport tu n’avais jamais été spécialement douée. Et apparemment, c’était le cas de pratiquement toutes tes partenaires.
Et c’était impossible, tout simplement impossible que tu te rabaisses à quelque chose d’aussi bas, d’aussi médiocre, qu’un vulgaire titre de club qui n’avait aucune dorure. Tu n’avais rien contre tes coéquipières, mais il était clair que chacune d’entre vous devait renforcer son jeu personnel pour que votre cohésion d’équipe soit meilleure encore.

Pas le temps d’allumer ta cigarette que tu sens quelques gouttes d’eau s’écraser sur ton crâne, sans même crier gare. Tu relèves les yeux vers le ciel, inspectant les nuages aussi noirs que ton esprit qui s’enchevêtrent maintenant dans le ciel, déversant leur tristesse. Tu grognes, une fois de plus, poussant plusieurs jurons. Tu n’aimes pas l’eau, tu ne l’as jamais vraiment aimée depuis l'obtention de ton don. Peut-être était-ce dû à l’électricité qui affluait ton corps, rendant son contact particulièrement horripilant. Pourtant, avant, tu aimais bien l’odeur de ces vulgaires gouttes d’eau sur la terre fraîche et les pousses vertes des végétaux alentours. Ça avait bien changé.

Bruit sourd suivi d’une plainte sauvage qui fendent l’air, plus vite même que les coups de vents qui commencent à te fouetter le visage. Tu hausses un sourcil, amusée, reconnaissant parfaitement cette voix. Tu diriges vers la source de ce bruit, commençant peu à peu à t’habituer à l’eau qui colle tes mèches sur ton visage, ta clope toujours entre tes lèvres rouges qui jurent avec l’ambiance sombre de cette après-midi. C’est sans surprise que t découvres le gigantesque corps de Chandler, le cul au sol, l’air aussi misérable qu’un petit oisillon abandonné par sa mère. Léger sourire qui se dessine sur tes lèvres, alors que tu ne cesses d’avancer, te plantant face au rouquin.

— Bah putain, si j’avais su que tomber sur ta gueule de roux me ferait autant pitié, j’aurai passé mon chemin.

Dure, sans aucun tact, fille au cœur de pierre qui n’hésite pas à balancer ce qu’elle pense aux yeux de ceux qui croise son chemin – aujourd’hui c’est au tour de Chandler qui semble réellement être dans un piteux état. T’aurais pu avoir de la peine pour lui, mais t’en ressentais pas une once. T’aimes pas les gens qui s’effondrent comme ça à la vue de tous, qui se laissent submerger par leurs sentiments – alors que finalement tu ne vaux pas mieux que lui, à conserver toute ta colère dans ton petit corps de garce effarouchée, qui explose comme de la dynamite le moment venu. Tu ne trompes personne, June. Tu le fixes, toujours ce sourire satisfait de parfaite petite conne plaqué sur le visage, les mains sur les hanches, mâchouillant le filtre de ta cigarette entre tes dents de pimbêche.

— Je suis déçue. Mais remarque, ça ne m’étonne même plus. Moi qui croyais que tu valais un peu mieux que le reste de ce pensionnat, je te trouve le cul au sol à pleurer comme un gosse ayant perdu sa maman.

Réellement décidée à foutre sa merde, une fois de plus.




(c) S I A L



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