Escapade ft. Gowan

Escapade

ft. Gowan

T’avais eu une journée pourtant normale, d’ici là. T’avais eu cours toute la journée, remis ta composition dans ton cours de littérature, t’avais vu tes potes et ton copain même. T’aurais jamais pu prévoir ce qui allait se passer, évidemment. T’es rentrée vers 18h, t’as fait quelques devoirs, puis t’as pris ta douche. Qui ne dure jamais bien longtemps, ceci dit. Avec Ezio t’avais réussi à prendre le contrôle de ton don mais t’aimais pas le contact de l’eau pour autant. Donc tu sors en moins de 5 minutes, te sèche et t’habille rapidement. Tu retournes dans ta chambre et t’allonges sur ton lit, te disant que tu pourrais bien lire un peu pour te détendre. T’agrippe un livre, mais une mèche un peu trop mouillée fait glisser quelques gouttes d’eau sur ton front à ce moment. T’as horreur de cette sensation, alors t’essaie d’utiliser ton pouvoir pour éloigner les gouttes de ta peau et les projeter ailleurs, aimant bien sentir la nouvelle maîtrise de ton don. Sauf que rien ne bouge.

Contrariée, tu fronces les sourcils, ce qui fait tomber l’eau dans ton œil droit. Grognant, tu l’essuies avec le bas de ton haut. T’as déjà reperdu le contrôle de ton pouvoir? Tu pensais être en mesure de te débrouiller maintenant pourtant, et tu y arrivais très bien ce matin, alors pourquoi maintenant ça déconne?
Tu te lèves et t’approches de ta bouteille d’eau que t’as laissée sur ton bureau, tentant de soulever mentalement une sphère d’eau à l’intérieur du contenant transparent. Sans succès. Là, c’est pas normal.

Tu sors rapidement de ta chambre et toque à celle de Gowan. Le jeune homme avait toujours été là pour toi, et le connaissant tu savais qu’il t’aiderait à y voir plus clair.

▬ Gowiiiie ! Bouge tes fesses, on sort prendre l’air, faut que j’te dise un truc !

Il ne prend pas trop de temps à sortir, alors tu prends son bras comme si c’était la chose la plus normale à faire et l’amène à l’extérieur avec toi, direction loin-du-bungalow.
Tu savais pas vraiment si tu devais te réjouir ou non de la situation. T’avais bossé dur pour être enfin capable de maîtriser ton don, et le perdre comme ça sans raison ça te faisait flipper. T’avais réussi à avoir un contrôle sur ce qui te faisait le plus peur au monde. Et te revoilà sans défense à présent.

▬ J’sais pas ce qui se passe, ce matin j’pouvais utiliser mon pouvoir sans problème et là ça fonctionne plus… J’ai plus moyen de contrôler c’qui me fout la trouille tous les jours de ma vie, j’comprends pas où j’ai merdé.

Définitivement, t’angoissais. La prochaine étape, c’est qu’un tsunami va frapper Prismver et tous vous engloutir. Ouais, non, t’exagère pas du tout.

©Allýson

Ça ne va pas. Il y a un détail qui cloche. Un grain de sable dans l’engrenage. Quelque chose qui a complétement changé aujourd’hui. Tu as le doigt dessus, le mot sur le bout de la langue, c’est là tu le sais, mais pourtant ça ne vient pas. Comme s’il manquait l’étincelle pour allumer le feu de la compréhension. Ce n’est pas quelque chose de grave, ça empêche pas de vivre, mais c’est là tout de même. Il y a cette chose qui ne va pas et pourtant t’arrive pas à l’expliquer vraiment. Pourtant ça semble si évident que ça ne veut pas venir dans ton esprit.

La journée c’est pourtant bien passé. Rien de vraiment surprenant, en fait ça ressemblait beaucoup à une journée complétement normal d’avant de connaitre la magie. Comme s’il manquait quelque chose à un certain moment, comme si certain n’avait pas le gout aujourd’hui de laisser cours à leur pouvoir. Ça clochait et pourtant ton impression constante que quelque chose n’allait pas se renforçait sans que rien n’indique qu’il y avait un vrai souci autour de toi. Tu as même voulu brêler un buisson en pensant qu’il était peut-être responsable de toute cette merde qui t’horripile avant de simplement lui briser une branche frustré de ne pas voir ce qui n’allait pas.

Au final t’avais fini comme une loque sur ton lit à tourner encore et encore dans le vent, enfin dans tes draps comme un demeuré bien heure sans trouver ce qui n’allait toujours pas, pourtant ça semblait putain d’évident, mais non rien ne venait. Tu avais même pensé à aller voir ta sœur si elle avait une idée de son coté, mais tu ne voulais pas l’inquiété pour rien, beaucoup trop gentille et peureuse elle frôlerait peut-être la crise cardiaque et les cours de premier secours n’avait pas forcément été quelque chose que tu avais suivi. Dommage ça aurai été dommage.

Ça toque à ta chambre et déjà tu es debout sur tes pieds, complétement emmêler dans ta couverture, mais debout tout de même pour entendre clairement la voix de Joy à travers la porte. Sa voix n’est pas pleine de vie comme quand elle s’amuse d’habitude dehors, comme quand vous êtes deux gosses jouant à cap ou pas cap dans les bois. Ça n’a rien à voir et tu grinces les dents espérant et souhaitant que ça soit un problème sans importance qui la fasse avoir cette voix, un problème qu’il résoudra rapidement. Il ira frapper ce qui ne vas pas, réparera ce qui est briser, consolera si besoin, mais tout ira bien. Alors il se presse et sort rapidement de sa chambre sans faire attendre parce qu’elle a besoin de lui et que lui est déjà prêt pour le combat du siècle ou au moins de la journée pour ne pas faire dans le dramatique.

Elle te prend le bras et tu fronce les sourcils, ça cloche toujours ce truc que tu as sur le bout de la langue et Joy aussi n’est pas comme toujours jour. Pourquoi garde-t-elle des gouttes d’eau sur elle ? Allait-elle si mal que ça ne lui était pas venus à l’idée de les repousser ? Ce n’était définitivement pas normal, alors tu suis, sage, protecteur, prêt à la ramasser au moindre pas car c’est des sourire qui doivent fleurir ses lèvres et pas cette expression qu’elle a actuellement sur le visage. Tu l’écoutes parler et enfin tu viens de trouver ce qui te chiffonne depuis tout à l’heure. Tu n’as plus de ruban dans ton champ de visions. Pas le temps de s’occuper plus de cela, tu as mieux à faire. Tes bras se tendent et attrapent délicatement pour la serrer contre toi.

Dans tes bras tu cherches à la protéger de ses craintes, de lui offrir un bout de réconfort, de trouver les bons mots pour elle car il le faut. T’as jamais été doué avec les long discours poignant ou qui remonte le moral. Etre sérieux ça ne te colle pas bien à la peau. Doucement tu lui embrasse le front comme un embrasse celui d’un enfant qu’on réconforte et tu écartes un peu ton étreinte pour la regarder dans les yeux.

« Hey, respire petit soleil. Regarde tout vas bien se passer. Ce n’est pas de ta faute, t’as rien fait de mal, j’en suis certain. T’es trop badass pour cela. »

Tu lui offre un sourire magnifique avant de fermer les yeux et te concentrer à fond, comme quand tu veux voir absolument des liens, ça marche tout le temps, tu en vois toujours dans ce genre de cas, là, pas forcément ce que tu souhaites, mais toujours plus que ce qui devrait toujours être dans le fond de ta vision et qui sont au abonné absent.

« Je teste un truc. Parce que je crois que ça merde de mon côté aussi. Puis tu sais, contre l’eau, je serais ton chevalier. Non, ton dragon plutôt en fait, chevalier ça ira mieux à ton mec. Tu le visualise là tout de suite avec une armure toute en fer et qui est trop lourde pour qu’il bouge ? »

Tu rouvres doucement les yeux et ta vus est toujours vide de lien qui flotte autour de toi. Tu soupir de soulagement, car ça signifie que le problème ne viens pas de Joy et c’est mieux, c’est rassurant.

« Mon pouvoir est en vacances. Le tiens à peut-être eu envie d’aller voir le Sahara, perso je mise pour les Caraïbe ou Las Vegas pour le mien. Il y a un type avec annulation qui a dû avoir un détraquage de son don. Ça va aller ? Maintenant qu’on est dehors tu veux que je te montre un nid que j’ai trouvé hier pour remplir tes poumons d’air ? T’es pas cap de monter dans l’arbre avec moi. »

Tu lui souris simplement, tout ira bien, tu ne te prends pas la tête et tu tentes de changer les idées à Joy. Ça t’aide à ne pas penser à ton pouvoir qui viens de se casser et que même s’il n’est pas le plus classe du monde, c’est le tiens et tu y tiens fortement mine de rien.

Escapade

ft. Gowan

Tu sens ses bras t’envelopper doucement et il te vient naturellement le réflexe de poser ta tête contre son épaule et de fermer les yeux, laissant ton stress évacuer lentement. Dans tous les cas, au moins, tu pouvais compter sur lui et sur tes amis. Et ça, c’est tout ce qu’il te fallait pour être rassurée. Ses lèvres se posent sur ton front, et t’as enfin l’impression d’avoir un grand frère proche de toi capable de prendre ta défense en cas de besoin. Comme il te repousse légèrement pour que vous puissiez vous regarder dans les yeux, tu éloignes légèrement ton corps aussi pour être plus confortable. Ses paroles mettent un baume sur ton cœur, et tu ne peux pas t’empêcher de rire lorsqu’il dit que t’es trop badass pour être responsable de ce désastre. En même temps, il a vraiment raison, tu peux pas avoir tout perdu comme ça à cause d’une gaffe. Et puis, quelle gaffe ? T’as rien fait de plus qu’à l’habitude pourtant.

Tu le laisses se concentrer comme il te le demande, mais tu peux pas t’empêcher d’éclater de rire lorsqu’il te fait imaginer Colton en armure. T’as un pincement au cœur, quelque part, qu’il soit pas Gowan en ce moment, mais tu te promets d’aller le voir par la suite. Et puis, l’imaginer en chevalier servant, ça t’a remis le sourire sur les lèvres, il serait définitivement mignon avec une armure. Bon, dans les faits il croulerait peut-être comme n’importe quel autre mec qui porterait une vraie armure de chevalier, mais quand même, l’effort aurait valu la peine.

Tu retiens pas un soupir de soulagement quand Gowan avoue avoir perdu son pouvoir lui-aussi. Mais son explication tient la route, c’est vrai qu’un détraquage de don serait plausible, alors rien de grave. Ton pouvoir reviendra de lui-même lorsque le problème disparaîtra pour ce pauvre élève avec un don d’annulation.
Comme si rien n’était arrivé, tes yeux se remettent à pétiller lorsqu’il parle de te montrer un nid dans un arbre. Ça sent le cap pas cap. Et comme de fait, il lance son défi quelques instants seulement après. Tes lèvres s’étirent en un large sourire joueur alors que tu réfléchis à tes options. Clairement, il te fallait monter dans cet arbre.

▬ Ça va aller oui, c’est déjà bien de savoir que j’suis pas la seule dans ce merdier. Mais montre-moi l’arbre où tu as trouvé ce nid, que j’grimpe en haut avant toi.

Des gamins, c’est vraiment ce que vous êtes. Tu te concentres désormais à trouver une technique pour monter dans l’arbre le plus rapidement possible. Habituellement, Gowan te dépasse toujours en vitesse, mais aujourd’hui tu veux gagner. Toutefois, y a toujours cette petite voix dans ta tête qui se demande si Colton va bien. Si la perte des pouvoirs touche tout le monde, ton copain aussi est visé. Et Colt’ sans pouvoir… T’espère qu’il le prendra bien.
Cette petite perte de focus n’aura duré que quelques secondes, mais tu savais qu’elle reviendrait en force plus tard, lorsque tu seras seule et en route pour voir ton petit ami. Mais pour l’instant, tu lâches prise pour Gowan.

▬ Me laisse pas de chance ce coup-ci, j’veux gagner franc jeu hein !

Tu lui prends la main gentiment et lui sourit avec sincérité, tentant de le rassurer. T’auras toujours cette frayeur de l’eau, mais au moins Gowan et Colton seront là pour te supporter. Alors tu peux enfin jouer l’esprit tranquille, et battre à plate couture ton ami sur son propre terrain.

©Allýson

Ça avait suffi. C’était mieux ainsi. Pour le moment ça irais comme explication. Plus tard tout cela te semblerais peut-être stupide, trop simpliste, trop puissant aussi pour qu’un seul élève puisse faire cela, mais pour le moment ton explication à calmer Joy et pour toi te convient. C’est le plus important. Il n’y a aucun besoin de se prendre la tête, surtout avec elle. Vous n’aviez pas besoin de cela, son sourire et ses yeux qui reprenne vie son pour toi la plus belle des récompense Gowan, comme si tu venais de lui décrocher la Lune avec succès. Cette impression d’être un bon grand frère quelque part.

Sa main qui prend la tienne te donne envie de la prendre dans tes bras, de la mettre sur ton dos pour servir de canasson et l’emporter à destination, faire le gosse simplement. Alors oui tu l’écouteras, tu ne lui feras aucun cadeau pour cette course au sommet, mais c’est parce que tu crois en elle. En sa capacité à te battre un jour, à se dépasser juste par le fait de jouer. Pourquoi ne pas le faire ? Après tout tu as envie, elle est là, vous jouer et ce n’est pas comme si ça serais la première fois que tu agis de la sorte avec elle.

« Je te conduis princesse et t’aura aucun traitement de faveur. Monte. »

Tu lui tourne le dos et fléchit un peu les genoux pour lui permettre de monter plus facilement. Pourtant comme un con t’a fait des acrobaties pour continuer à lui tenir la main dans ce mouvement, parce que c’est comme une contrainte en plus. Comme un piquant dans le reste. Un plus qui t’amuse et espéré l’amusera aussi. Tu es con pour ça, mais ce n’est pas grave ça t’amuse. Ta sœur te fera certainement les gros yeux plus tard quand tu lui raconteras, mais ce n’est pas maintenant alors il n’y a aucun soucis. Il faudra tout de même aller la voir pour savoir si elle aussi des soucis avec son pouvoir ou non. Plus tard.

« T’as tout de même pas peur de moi en canasson j’espère ? Avoue que je suis un superbe étalon, j’ai tout ce qu’il faut pour en tout cas. »

C’est bof comme discours, c’est même carrément bas de plafond, mais tu le sais et l’assume parfaitement. Puis ce n’est pas comme si tu la draguais Joy, un temps tu aurais pu, mais ce n’est pas vous ça, c’est trop de merde pour vous, trop toxique, puis elle a un mec, tu as tes propres opinions sur le couple, vous êtes tellement mieux comme amis. C’est tellement plus une évidence. L’important là c’est votre jeu et ce nid que tu veux lui montrer.

« C’est un nid de corneille mantelée qu’on vas voir. »

Tu ne sais pas si elle voit ce que c’est, tu ne sais pas si elle se souvient d’une des fois où tu en as parlé, qu’importe, vous allez les voir dans tous les cas.

« Enfin c’est ce qu’on verra si tu parviens à monter sans tomber. »

La pique est gratuite et gentille, simplement pour booster un peu le jeu en attendant qu’elle monte sur ton dos. Avoir une simili compétition t’amuse d’avance, tu en es presque à faire une liste de ce que tu vas parier ou non. Deux paquet de bonbon et une bouteille de bière certainement, de toute façon, pour le moment t’a pas vraiment autre chose à parier.

Escapade

ft. Gowan

Tu l’observes se pencher pour te faire monter sur son dos et ça te fait étirer ton sourire, tout simplement. Il t’aurait offert un diadème en plastique qu’il aurait eu le même effet. T’en ris même un peu, parce que bon, il a réussi à garder ta main dans la sienne malgré l’inconfort de la position et la difficulté de changer de posture avec cette contrainte. Alors ouais, chapeau, tu dois au moins le récompenser d’un rire.
Tu te donnes un faible élan, n’en nécessitant pas vraiment un grand, pour monter sur son dos d’un coup, sans lâcher sa main encore une fois. T’aime à quel point tout est naturel avec lui, sans ambiguïté. N’importe qui pourrait croire que vous êtes un couple à cet instant, mais vous savez pertinemment tous les deux qu’il n’en est rien. Et c’est le truc génial de votre amitié. Parce que vous restez proches et exploitez un max votre relation sans jamais vous poser de questions quant à une arrière-pensée déplacée, parce que ce serait impossible entre vous.

Tu t’agrippes à son épaule de ta main de libre et enroule tes jambes autour de sa taille pour plus de stabilité. Ta tête se dépose sur son épaule, avec naturel, et tes yeux explorent le paysage face à vous avec curiosité.

▬ J’devrais faire de « princesse » mon surnom officiel. J’suis une vraie princesse.

Tu dis ça à la blague bien sûr. Bien que ces temps-ci, t’es tellement choyée que tu pourrais effectivement dire que tu es une princesse.
T’ébouriffe les cheveux de Gowan lorsqu’il se compare à un étalon, en pouffant évidemment parce que t’as eu une image mentale d’un cheval avec sa tête et que c’était vraiment trop marrant.

▬ Habituellement les étalons ont plus de crinière, mais c’vrai que t’es pas mal.

Tu te permettrais pas ce genre de commentaire avec n’importe qui, t’as le luxe d’avoir un ami qui ne le prendrait pas mal et qui sait de surcroit que tu ne dis pas ça pour le draguer. T’as un copain après tout, et Gowan respecte ça.
Tu plisses les yeux lorsqu’il te dévoile enfin l’oiseau que vous allez visiter. La corneille mantelée… Tu sais qu’il t’en a déjà parlé avant. Tu creuses un peu dans ta mémoire pour mettre le doigt sur l’information qui venait avec le nom. Mais t’es pas douée avec la mémorisation, alors t’es pas certaine de ce qu’il t’a réellement dit.

▬ T’avais pas dit l’autre fois que les femelles corneilles mantelées se font nourrir par le mâle durant toute la couvée et que c’est presque ça pour les humains aussi vu qu’une femme enceinte envoie souvent son mari chercher des trucs à manger au lieu de le faire elle-même ? Ou je confonds ?

T’es pas certaine si c’est clair aussi. Mais au pire il rira et tu riras aussi et ce sera fini. Pas besoin de vous compliquer la vie avec ça.
Tu lui assènes une gentille pichenette sur l’épaule à défaut de pouvoir lui envoyer ton pied sur le tibia. T’es pas violente, tu agis de manière taquine comme tu ne peux pas lui répondre en lui prouvant le contraire dans l’immédiat, alors il ne devrait pas avoir mal. T’as pas mis de force dans l’acte non plus, alors il ne sera pas incommodé par la pichenette quand viendra le moment de vous affronter.

▬ Au fait, le gagnant a quoi cette fois-ci ? Que je me motive avec mon futur butin, tu vois.

Le tout dit avec malice, pour le piquer à ton tour. Il devra s’attendre à avoir de la compétition pour vrai cette fois.

©Allýson

Jeu d’enfant, vous deux simplement. Ta princesse monte sur ton dos et ti ça t’amuse d’avance d’être son destrier, quelque part dans ton esprit tu te demandes si tu ne pourrais pas embêter son copain avec cela simplement pour s’amuser. Seulement pour s’amuser, il faudra tout de même faire attention si tu fais cela. Même si vérifier qu’il est sincère avec elle est ton but final, tu ne souhaites pas pour autant mettre du grabuge dans leur relation. Ce la jouer fine ou tellement lourd qu’il comprenne que ce n’est qu’un jeu. Dans tous les cas se renseigner et ne pas blesser Joy pour un amusement provisoire. Là ce n’est pas l’important, tu n’es pas le dragon face au chevalier en armure, mais la monture d’une princesse, ne mélange pas tout, pas maintenant en tout cas.

Une fois que ses jambes enroulées autour de ta taille, tes bras, tout de suite après, stabilisent ses jambes et servent d’assurance pour ne pas chuter pour elle. T’a confiance en elle pour ne pas tomber malgré votre jeux, mais c’est plus fort que toi. Il faut que tu la protège Joy, comme si elle était ta petite sœur. C’est un peu ça en plus. Un peu. Un peu beaucoup. Tes yeux se lèvent pour regarder les alentour avec un franc sourire aux lèvres et la fait légèrement rebondir sur ton dos comme pour vérifier qu’elle est bien accrocher.

« Tu devrais même faire déposer ce mot seulement pour toi, tu es trop classe pour le partager avec le reste du monde. »

Ses doigts donnent encore plus de fougue dans tes mèches. Fougue est tellement plus stylé que complétement en vrac et rebiffant dans tous les sens. C’est fou comme un simple mot peut changer une vision des choses. Un léger rire le prends à la gorge quand il l’entend critique sa longueur de cheveux et il se permet de secouer un peu la tête comme s’il cherchait vainement à se rebiffer, mais sans vraiment de volonté.

« Un fidèle destrier unique en son genre pour une personne unique. Puis ce n’est pas comme si j’avais vraiment le titre de propriété pour mes cheveux. »

Ce n’est pas toi qui en choisi la couleur, ni la longueur ou encore moins comment il faudrait les mettre en ordre. Non, ça c’est le boulot de Moira. Chacun son rôle. Même pour quelque chose qui devrait être sien il préfère en laisser le pouvoir à sa sœur. C’est mieux ainsi, ça la rassure un peu. Doucement tu te mets en route du coup la ballotant tranquillement vers la destination choisi, pas qu’un sprint ne te plairait pas, mais ça serait lui donner un avantage pour la grimper dans l’arbre après si tu t’épuise tout de suite. Elle ne veut pas d’avantage donner gracieusement, un combat à la loyal, c’est ce qu’il a promis.

« Tu confonds, il me semble, là ce sont des oiseaux qui bougent pour se nourrir pendant la couver. Je ne sais pas si je te l’ai dit, mais il y a les autruches où c’est que le mal qui couve et d’autre espèce ou c’est en fait des nids pour plusieurs femelles et elles se relaient pour garder tout le petit monde au chaud et se nourrir. J’ai vus quatre œufs la dernière fois. Je suis pas certain qu’ils soient là depuis assez longtemps pour les voir éclore, mais la femelle est classe à voir, il faudra simplement aussi qu’on ne monte pas juste à côté du nid pour pas qu’elle nous attaque ou que le mâle rapplique pour nous chasser. »

En attendant dans ton esprit tu recherches quel oiseaux est comme ce qu’elle a décrit et là ça te pose un colle. Il doit bien en avoir, tu sais qu’il y en a, mais c’est le trou noir et ton livre sur les oiseaux est resté dans la chambre en plus. C’est les plantes autour de vous qui doivent te perturber, tu le sais que trop bien, c’est toujours de leur faute à ses stupides trucs vert. Tes pas grandissent un peu et finalement tu pars en petite foulé tout de même car ça ne t’épuise pas tant que ça. Tu ris simplement de ta bêtise et aussi de sa pichenette.

« Deux paquets de bonbon et une bière. C’est tout ce qui me reste de pariable, sinon, si tu préfères, je t’offre le droit de me donner un ordre ou gage, selon ce que tu préfères, que je serais obligé d’accepter de faire, quel qu’il soit. Merci de ne pas me tuer tout de même. Et toi qu’est-ce que tu paris de ton coté ? »

Vous allez vers un arbre assez massif, au branche ronde et stable, où s’accroche n’est en fait pas des plus compliquer. Il est grand, mais la progression ne demande que un peu d’habitude, ce que vous avez à force un peu tous les deux. Tu sprintes d’un coup vers l’arbre avant de te stopper tout aussi brusquement devant et de rire un peu.

« Nous voilà à destination. Tu vois la branche sur la droite, là-haut, juste là ? »

Tu lâche une de tes mains qui retiennent ses jambes pour lui indiquer plus ou moins distinctement ce que tu décris.

« Bha, c’est là qu’on vas. Allez maintenant in descends de selles et on finit d’établir le pari avant qu’on voit qui de nous deux montera le plus rapidement. »

Le jeux est grisant et permet si facilement ce qui est tout de même toujours le nœud du problème du jour. Il n’y a plus de problème, là, juste un jeu d’enfant.