Sujet: [FINI] what's up ? [pv: killiam bae] Lun 15 Mai 2017 - 20:12
WHAT'S UP BAE ???
Une moue boudeuse déformait les traits de mon visage alors que mon regard aux cils trop longs s’écoulait sur les fenêtres des couloirs que je parcourait d’un pas trainant ; laissant mes vieilles converses d’un pourpre criard rafler le sol par dépit et indignation. Un soupire vint mourir au fond de ma gorge en voyant Seven apparaître par l’une des fenêtres ouvertes. Je m’approchais en trottinant avant de la prendre vivement dans l’une de mes mains pour la foutre élégamment dans la capuche de mon sweat, sans plus d’hésitation. Les sourcils froncés, je regardais à travers la vitre quelque chose qui m’avait interpellé et il ne suffit que de quelques secondes pour que mon regard s’éclaire enfin et qu’un sourire s’épanouisse sur mes lèvres.
Dévalant les escaliers quatre à quatre je déboulais dehors comme un boulet de canon alors que je m’élançais vers mon but avec précipitation, m’élançant dans les jardins familier du campus. Après 5 minutes de courses, j’arrivais enfin à destination et c’est en ralentissant le pas que je hélait la source de toute mes préoccupations.
killiam ! je t’ai enfin trouvé ! ...tu révises ??? fis-je en avisant les cahiers qui entourait le garçon alors que je m’approchais.
Assis sur l'herbe, semblant perdu dans ses pensées, il avisa mon arrivée en levant la tête vers moi, plongeant ses prunelles grises dans l'ambre pâle des miennes.
mmh..tu aurais pu répondre, ça fait dix ans que je te cherche... rajoutais-je en m’asseyant à ses côtés sans lui demander son autorisation.
Je le regardais à travers les cils, le sourire un peu trop grand et les joues légèrement rougissantes ; comme le ferait n'importe quelle midinette devant l'amour de sa vie - comportement que j'aimais exacerber avec des manières sur-jouées. Soudainement, mon air changea à nouveau alors que je posais théâtralement une main devant ma bouche, ne cachant pas le moins du monde mon rictus.
hehe, tu sais qu'on dit que si on se déclare dans ce jardin, on vivra un amour qui durera looooooongtemps... dois-je y voir un message ?? ah ! au fait - bien qu'il n'y ai aucun rapport - je voulais te montrer un truc ! m'exclamais-je en sortant mon téléphone de ma poche, débordant de strass, de paillettes et d'autocollant collés n'importe comment.
regarde ! regarde ! j'ai trouvé une appli qui nous montrais la gueule de nos enfants en fusionnant la photos de nos visages !! m'exclamais-je avec une expression béate alors qu'au fond de moi, j'espérais bien le faire flipper un bon coup avec des trips chelou. Lui tendant l'écran pour qu'il puisse juger par lui-même ; je gloussais de contentement et, après un temps, je me réappropriais mon téléphone avant de le poser sur l'herbe, à mes côtés.
mignon, hein ?
et le vent soufflait une nouvelle fois ; une nouvelle brise.
et c'est avec un sourire tranquille que je t'observais comme si ce n'était qu'une broutille alors qu'au plus profond de moi j'espérais te faire réagir - que cela te plaise ou pas
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Sujet: Re: [FINI] what's up ? [pv: killiam bae] Lun 15 Mai 2017 - 23:16
What's up babe ?
feat. Ezéchiel Prince
Tu avais reçu les deux messages d'Ezéchiel avec trop peu de temps entre les deux pour ta propre sécurité. Les messages étaient beaucoup trop peu espacés pour que tu saches que tu allais survivre aujourd'hui. Alors tu avais fuis. Oui, tu avais fuis comme un lâche, te cachant à l'extérieur, sous un arbre pour réviser tranquillement en espérant très fort qu'il ne te cherchait pas vraiment partout en faisant le tour du campus. Tu l'en savais capable, pourtant. Vraiment. Et c'était quelque chose qui t'énervait, et en même temps, quelque chose qui t'impressionnait un peu ; c'était impressionnant de savoir ce qu'il pouvait faire juste pour t'emmerder un peu. Toi, ta flemme t'aurait sûrement rattrapé avant que l'idée ne germe dans ton esprit.
Ton prénom te fait sursauter sans que tu ne t'en rendes compte, même avec les écouteurs dans les oreilles et tu laisses échapper un léger soupir. Pourquoi moi ? songes-tu sans vraiment t'en rendre compte. Tu as du être un sacré connard dans un autre vie. Tu sais que tu as perdu la partie. Tu aurais du fuir au moment même où tu as entendu ton prénom passer la barrière de ses lèvres. Ou tu aurais du t'enfermer dans ta chambre : mais il fait trop beau pour s'enfermer aujourd'hui. Il s'installe devant toi, lâchant que tu aurais pu lui répondre.
— J'avais envie d'être tranquille. C'est pas quelque chose que je peux être avec toi dans les parages, lâches-tu en soupirant, coupant ta musique et t'appuyant sur le tronc de l'arbre.
Il reprend la parole et tu lui lances un regard noir. A vrai dire, tu ne sais pas vraiment s'il est sérieux ou s'il joue un jeu un peu bizarre. Dans le premier cas, c'est flippant, dans le deuxième... non, dans les deux cas, c'est flippant, et chiant, et lourd, et énervant. Tu es persuadé qu'il prend un malin plaisir à t'emmerder. Le regard que tu jettes à son téléphone un peu trop plein de strass pour toi est septique.
Pourquoi moi ? Ah, une question sans réponse, encore.
Il te met le téléphone devant le nez et tu observes vos enfants imaginaires, tu ne peux t'empêcher de lâcher tes paroles dans un rire après qu'il ait récupéré son téléphone :
— Dieu merci, il me ressemble plus que ce qu'il ne te ressemble. Le pauvre gosse, sinon. Tout ce côté mignon vient de moi.
Tu ris un peu avant de laisser tomber ton regard sur tes bouquins pour reprendre tes révisions. Sait-on jamais, avec de la chance, il partira de lui-même, ou restera tranquille. Après quelques secondes les yeux plongés dans ton bouquin, tu relèves la tête :
— C'était ça le truc méga urgent que tu devais me montrer ?
Il faudrait que tu lui rappelles la définition de urgent, parce que le jour où il aura vraiment quelque chose d'urgent, tu ne le croiras sûrement pas. Et c'est un peu con, mais finalement, t'y tiens à Ezéchiel, et ça te ferait chier de rater un truc vraiment urgent s'il avait besoin de toi, juste parce que tu évites ses excentricités.
HRP : l'image c'est Killiam, quand il était encore blond, qui tente de faire le mort pour éviter Ezéchiel. Des bisous tout plein d'amour et plein de tendresse ♥
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Sujet: Re: [FINI] what's up ? [pv: killiam bae] Mar 16 Mai 2017 - 0:02
WHAT'S UP BAE ???
Alors que j'avais fait abstraction de sa réponse - eeeh, comment ça il pouvait pas être tranquille avec moi ?! - son rire et les mots qui suivirent me rembrunir, me tirant une moue disgracieuse en le regardant s'esclaffer comme pas permis.
pardon ?! j'te ferais dire qu'il a mes yeux, déjà, sachant que mes prunelles font partis d'une des huit merveilles du monde, tu vas baisser d'un ton okay ?! m'exclamais-je bêtement et pourtant totalement sérieux dans mes propos - m'enfin, semblerait qu'il en avait rien à foutre, puisqu'il continuait à rire.
mais tu ne t'offusquas pas appréciant seulement l'éclat car, pour une fois il ne te rejetait pas
Grommelant, je marmonnait des trucs incompréhensibles avant de me laisser tomber en arrière sur l'herbe, pour pouvoir faire face au ciel bleu dénué de nuage, avant de sentir un truc contre ma nuque - ...?
merde ?! fis-je en me redressant pour attraper dans ma capuche le lézard tout applatit - rip in peppéroni, Seven - avant de la relâcher dans la nature alors qu'elle fuyait en hyper vitesse style Beyblade Metal Fusion.
c'était ça le truc méga urgent que tu devais me montrer ? questionna-t-il pendant ce temps-là.
mh ? je me retournais vers lui alors que je remettais ma capuche en place et j'hochais distraitement la tête pour confirmer sa question, avant de me mettre en tailleur pour le regarder plus franchement.
yep ! pourquoi tu dis ça sur ce ton ? je te ferais dire qu'on parle un peu de notre avenir, c'est pas rien ! faut se préparer psychologiquement en avance, non ? imagine il avait eu une sale gueule, ça aurait été T-E-R-R-I-B-L-E mais heureusement, grâce à mes gênes et un peu au tien, faut avouer, on a évité la catastrophe...prends ça comme une sorte d'échographie ? dis-je avec un grand sourire en battant des cils sans pouvoir me retenir de rire doucement.
Jovial, je laissait mon regard se balader ici ou là et, ne lui laissant pas le temps de répondre, j'enchaînais immédiatement :
tu travailles encore la litté ? tu as encore du mal...?? mmmh pourtant joy est une très bonne prof... marmonnais-je, songeur, avant que mes yeux ne s'éclairent, je pourrais t'aider aussi si tu veux ! je suis très bon tu sais, c'est ma spécialité ! poursuivais-je d'une façon théâtralement conquérante avant de reposer mes deux orbes ambrés sur sa personne.
et promis ! aucun attouchement sur élève ! finis-je par dire en fermant les yeux sur un ton professoral avant de rire aux éclats.
il n'y a pas à dire, c'était une très belle après-midi.
avec toute tes manières et tes fausses manies princière tu oublies un peu trop souvent qui tu es vraiment -
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Sujet: Re: [FINI] what's up ? [pv: killiam bae] Mar 16 Mai 2017 - 0:25
What's up babe ?
feat. Ezéchiel Prince
C'est une avalanche de mots que tu te prends dans la gueule. Littéralement. Comme si tu avais dis quelque chose d'horrible. Comme si parler d'enfants imaginaires que vous n'aurez jamais été urgent et important. Tu ouvres la bouche pour lui dire de se taire, mais tu n'arrives pas à en placer une et tu te contentes de soupirer et de t'affaler un peu plus contre l'arbre : tu as perdu la partie au moment même où il t'a vu Killiam, accepte le, ce sera plus facile pour fuir ensuite.
Ton cerveau semble se déconnecter un instant, mettre en sourdine sa voix : une capacité que tu avais vite créée et apprise pour ta santé mentale. Ah oui, la fuite. Tu jettes un regard sur ta droite. Le couloir n'est pas si loin que ça, tu peux l'atteindre en quelques pas, si tu commences à ranger tes affaires petit à petit, il ne s'en rendra peut-être pas compte et tu pourras te faufiler dans les couloirs et slalomer entre les élèves. Peut-être qu'en moins de cinq minutes tu l'auras semé, maintenant que tes cheveux sont redevenus « normaux », tu te caches mieux dans la foule. Ce serait pas plus mal de pouvoir devenir un caméléon, c'est un pouvoir vachement plus pratique que le tien qui...
— … attouchement sur élève ! — Hein ?
De quoi est-ce qu'il parle ? Quel est le sujet ? Que dois-tu dire ? Ne dis pas oui, et ne dis pas non. Ne dis rien. Tu te contentes de le regarder un instant, tente de deviner ce qu'il a bien pu te dire pendant ton moment d'absence et tu ouvres la bouche pour acquiescer, mais tu es très loin d'être sûr que ce soit une bonne idée. Pourquoi parlerait-il d'attouchement sur élève d'un coup, alors que vous parliez, qu'il parlait d'enfants imaginaires et inexistants et impossibles à avoir. Réfléchis deux minutes, Killiam, deux petites minutes.
… la carte de l'honnêteté est toujours la meilleure.
— Pardon j'étais ailleurs. A penser à une fille bien plus mignonne que toi. Tu disais ?
C'est un peu méchant, mais tu dis ça sur le ton de la taquinerie. Tu as un léger sourire aux lèvres, les yeux rieurs, soudain, et ta voix est bien plus légère que tout à l'heure. C'est une façon un peu bizarre de t'excuser, de lui dire que tu joues un peu le jeu... parce que finalement Killiam, si tu n'appréciais pas ça, tu serais déjà parti, n'est-ce pas ? Tu aurais déjà imposé les limites et tu serais sûrement déjà dans ta chambre. Et pourtant tu es toujours là, assis contre cet arbre avec Ezéchiel en face de toi, sans que tu ne le repousses, sans que tu l'empêches de s'approcher de toi, alors qu'il y a de ça quelques temps, il ne serait pas entré dans ton espace vital sans que tu ne te crispes.
HRP : ♥
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Sujet: Re: [FINI] what's up ? [pv: killiam bae] Mar 16 Mai 2017 - 15:08
WHAT'S UP BAE ???
Et c'est un air un peu perdu avec un vague hochement de tête qui fini par me répondre. Je haussais gracieusement un sourcil alors que mes yeux se rétrécissaient en le jaugeant du regard, absolument pas dupe sur le fait qu'il n'avait rien capté.
Ok. J'étais vexé. L'ignorance était un truc insupportable pour n'importe qui et aussi surtout pour moi mais quand il finit par me lâcher sa dernière phrase sous forme de question, je ne pu que grincer des dents avant de prendre mon visage en coupe, les coudes sur mes genoux en le fusillant du regard.
quand je l'aurais défiguré, on verra si elle est toujours aussi mignonne. marmonnais-je à moi-même, de telle façon que je n'étais pas sûr qu'il ai véritablement entendu un traite mot de ce que je venait de dire.
J'étais très sérieux.
J'inspirais avant de soupirer à en faire pleurer un ange. L'observant de façon désabusée alors que je commençais à me demander s'il méritait le temps que je lui octroyait.
Bon. Ok. C'est moi qui lui courrait après, donc je n'avais qu'à en prendre à moi-même et puis, j'y étais vraiment attaché à Killiam. Je sais pas trop pourquoi. Je sais pas trop comment. Mais dans ma tête, cela avait été une évidence à notre rencontre et il fallait avouer que notre relation était distrayante. Mais bordel, les efforts - les efforts ! - j'en produisais vraiment - oui, oui ! - et pourtant, j'me faisais toujours recale ; mais c'est p't'être ça qu'est amusant.
M'armant de toute ma patience - c'est à dire, très peu - je lançais un regard à ses cours avant de reprendre sur un air goguenard :
toi. être nul. littérature. aide en plus. avec joy. moi. proposer. aide. fis-je plus fort en parlant de façon hachée et découpée comme si je parlais à un demeuré ou à un petit enfant un peu trop con. toi. comprendre. moi ?
Je finis pas attraper une des feuilles qui trainait sur l'un des cahiers, plus pour la forme que pour vraiment y jeter un coup d'œil, alors que je reprenais un temps soi peu mon sérieux.
je ne comprends pas comment tu peux galérer dans cette matière, c'est très simple si tu connais l'œuvre sur le bout des doigts... c'est ta manière de procéder qui doit laisser à désirer...t'es un B oui ou non ? chuchotais-je amusé.
Je le regardais à nouveau avec un petit sourire plus naturel qu'auparavant, avant de pencher la tête, toute ma bonne humeur retrouvée. Evidemment que je savais qu'il préférait être ailleurs à présent qu'avec moi et surement avait-il déjà élaboré cinq à six demi douzaine de plans pour s'échapper discrétos - fait pas genre Killi, ton regard ne trompe pas - de mes griffes. Mais moi, j'appréciais sa compagnie, sa simplicité, son aura et sa présence. Il y a quelque chose de reposant chez-lui qu'il n'y a pas forcément chez les autres personnes que je côtoie qui sont souvent tout feu tout flamme ; un peu comme moi. Etre avec Killiam, c'est comme prendre une pause dans sa vie, respirer un bol d'air frais avant de replonger dans la folie de cette école - et ça faisait un bien fou. Alors je ne voulais pas le lâcher ou le laisser s'échapper, si je dois le garder, je comptais bien m'y prendre par tout les moyens, même en ayant l'air d'une grosse sangsue un peu relou - sans comprendre que l'idée même, pour n'importe qui d'autre, avait un petit arrière goût malsain.
- un sourire ((un rictus))
alors ? cette fois-ci, j'ai toute ton attention ?
le diable sourit et me prend la main et facilement on oubli, qu'il est vilain
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Sujet: Re: [FINI] what's up ? [pv: killiam bae] Mar 16 Mai 2017 - 16:10
What's up babe ?
feat. Ezéchiel Prince
Tu l'as vexé, tu le sais, tu le vois, et tu es un peu désolé. Il change sa position et tu te redresses un peu, abandonnant ton dossier pour t'approcher un peu de lui. Non pas que tu as besoin de t'excuser, finalement, c'est lui qui venait te faire chier après tout, mais tu te sens un peu mal quand même. Peut-être à cause du fait que tu l'appréciais vraiment et que c'était plus un jeu qu'autre chose, ce flirt un peu bizarre. Tu décryptes plus que tu ne comprends ses mots et tu soupires légèrement. Ce n'est pas une bonne idée, tout ça, tu as l'impression que tu vas tomber dans un gouffre sans fond sans en connaître la véritable raison. Lui donner un peu plus de ce que tu es, c'est lui donner une possibilité de t'enfoncer... ? Ta langue vient humidifier tes lèvres un peu sèches et tu te racles la gorge alors qu'il soupire à son tour.
— Toi. être nul. littérature. aide en plus. avec joy. moi. proposer. aide. toi. comprendre. moi ?
Tes sourcils se froncent et tu lui lances un regard noir qui ne fait que s'accentuer quand il reprend la parole, observant tes notes de cours et tes fiches recopiées. Et le voilà qu'il tape sur ta fierté et tu te redresses un peu plus, soudain blessé dans ton ego. Oui, tu étais en B, oui, tes notes étaient bonnes, oui, le contrôle de ton don l'était aussi, oui, tu avais un égo un peu surdimensionné quand il s'agissait de ta capacité à bosser... et il le sait très bien, il le sait très bien et ça te fait chier, qu'il le sache. Ça te fait chier qu'il sache où appuyer pour te faire réagir. Tu es si facilement lisible, Killiam, comme un livre ouvert : c'est vexant, d'être facilement compris.
— Alors ? cette fois-ci, j'ai toute ton attention ? — C'est pas comme si j'avais le choix de toutes façons, marmonnes-tu en récupérant la feuille qu'il a dans les mains.
Tu es vexé, alors tu es sur la défensive. Comme un gosse. Vraiment Killiam, c'était bien trop facile de toucher ta fierté, de te secouer dans tous les sens et de te faire faire ce qu'on avait envie. Ou du moins, c'était bien trop facile pour lui. Peut-être lui donnes-tu trop la possibilité de le faire ? Peut-être devrais-tu arrêter de donner la possibilité aux autres de te vexer, de t'emmerder, de te toucher, physiquement comme mentalement.
Tu mets un peu de l'ordre dans tes cours pour qu'il puisse y comprendre quelque chose s'il voulait vraiment t'aider au lieu de t'emmerder et tu rabats tes jambes en tailleur, appuyant ta joue dans la paume de ta main, ton coude contre ton genou.
— T'as pas mieux à faire que m'aider à réviser ? Genre, réviser toi-même ? Ou aller voir je sais pas qui ?
Il traînait toujours avec un nombre incalculable de personnes, il avait sûrement mieux à faire que de traîner avec toi, surtout en pleines révisions. C'est pas comme si t'étais en train de jouer de la guitare, ou en train de danser à une soirée quelconque... tu aimerais éviter de le croiser à une soirée quelconque où tu as beaucoup trop d'alcool dans le sang pour pouvoir l'envoyer péter. Tu soupires légèrement de nouveau. Tu as envie d'une cigarette.
— Enfin j'sais pas, c'pas comme si j't'apportais quoique ce soit finalement.
Tu hausses les épaules et lui tends un fin paquet de feuilles : ta dissertation à rendre pour dans deux semaines, et tu étais totalement perdu, ton sujet te semblait incompréhensible. Tu étais vraiment nul pour écrire du blabla sur du blabla, juste pour tartiner des pages et des pages. L'un de tes plus grands défauts étaient de « ne pas assez expliciter les choses ». Expliciter mon cul. Un chien c'est un chien, un rideau blanc c'est un rideau blanc, y a pas grand chose d'autre à dire dessus.
— Tiens, si tu veux jouer au prof.
Et finalement, tu lui laisses la possibilité de t'emmerder Killiam. Tu tends vraiment le bâton pour te faire battre.
HRP : ♥
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Sujet: Re: [FINI] what's up ? [pv: killiam bae] Mar 16 Mai 2017 - 17:13
WHAT'S UP BAE ???
Il n'est pas bien compliqué de lire en Killiam. En plus d'être un véritable livre ouvert, c'est comme s'il nous montrait de lui-même où regarder et c'est cela qui devait me plaire chez-lui. Les autres personnes sont siiiii compliquées ; pleines de faux semblant ou de réflexions qui me dépassent totalement. Au moins, avec lui, je sais à quoi me tenir et c'est carrément rafraichissant. Je l'ai vexé. Je le sais. Et c'est un juste retour au chose. Je n'essaie pas d'être particulièrement gentil avec Killiam - ou de l'être avec n'importe qui d'autre - je rends et donne ce que l'ont m'offre. Il m'a vexé. Je le vexe. Fallait pas chercher, dude - et c'est sans surprise que j'encaisse sa raillerie, sans pouvoir m'empêcher de lever les yeux au ciel.
Je le regarde ranger ses dossiers sans dire un mot, la tête légèrement penchée, un peu rieur face à son comportement bien plus proche du mien qu'il ne pourrait même le penser. J'étais, je l'avoue, un peu déçu. Je voulais réellement l'aider si j'en avais la possibilité. Je n'avais pas proposé cette idée dans le vent mais je n'allais pas forcer encore plus la proposition ; au risque de le faire fuir.
(un soupire)
t'as pas mieux à faire que m'aider à réviser ? genre réviser toi même ? ou aller voir je sais pas qui ?
Je le regarde attentivement, relevant mon sourcil si caractéristique qui semble lui dire un "t'es sérieux mec ? alloooo" avant de m'esclaffer légèrement, relevant la tête de mes mains pour pouvoir reprendre la parole ; mais il fut plus rapide que moi.
enfin j'sais pas, c'pas comme si j't'apportais quoi que ce soit finalement.
Puis avant même que je n'ai le temps de répondre, il finit par me tendre des feuilles avant de me lâcher quelque chose comme quoi, au final, j'pouvais bien venir l'aider si j'en avais si envie que ça.
Les sourcils plus que froncés, je lui arrache ses documents des mains sans briser le contact visuel et, après l'avoir fusiller du regard bien comme il faut, je vint frapper son épaule - oui parce que sa tête c'est l'Everest frère - avec ces mêmes feuilles ; le visage toujours aussi critique, en sachant que l'attaque ne lui avait surement rien fait.
heeeein ?! alors déjà, j'te ferais dire que MOI je n'ai pas besoin de réviser et que NON je n'ai pas besoin d'aller voir quelqu'un d'autre actuellement. j'ai pas le droit d'avoir envie de passer du temps avec toi ? et tu m'apportes beaucoup, okay ?! j'aime être avec toi, donc, s'il-te-plaît, ferme ta gueule, ça m'évitera de sortir des phrases horriblement gay. grommelais-je.
Bien sûr que je révisais. Bien sûr que je niais. Bien sûr que je criais sur tout les toits que j'avais seulement du talent et rien que du talent. Et bien sûr qu'il m'avait énervé. Bon. Pas trop. Pas vraiment. Mais un peu quand même. J'aime bien dramatiser. Finalement je me détendais, toujours en lui lançant une œillade lasse par tant de bêtise ; comme si moi, je ne pouvais apprécier sa présence à sa juste valeur, simplement parce que... j'étais moi.
ne te dévalorise pas. tu es la personne la plus reposante que je connaisse, c'est plus simple de te parler, c'est agréable. et puis...
Je me rembrunis, laissant mon regard se poser sur la dissertation prévue pour bientôt, avant de poursuivre dans un grommellement proche du chuchotement :
... on est amis non...?
Oui. Bon. C'était peut-être moi qui l'avait décidé ça. Mais c'est sans importance. Je me retournais à nouveau vers lui pour observer ses yeux gris clair avec mes deux orbes trop grandes avant de lui offrir une petite moue inquiète - quoi ? évidemment que les yeux de chiots ça marche dans 89% des cas et évidemment que j'utilise cette capacité sans vergogne. Mais sans vraiment comprendre pourquoi, je finis pas rire doucement ; amusé.
ou amant ~ ?
((parce qu'au final, j'avais p't'être peur qu'il me dise non.))
Je ne compris qu'après, que je n'étais pas véritablement enjoué et que ma phrase semblait légèrement forcée, mais je ne m'y attardait pas et en évitant son regard, je revenait aux papiers qui trônaient dans mes mains, alors que, sans un mot, je plongeais dans la lecture du document et de ses annotations.
m'y intéressant vraiment.
il se fait plus mauvais qu'il n'y paraît, son seul défaut et de n'être pas parfait
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Sujet: Re: [FINI] what's up ? [pv: killiam bae] Mar 16 Mai 2017 - 18:08
What's up babe ?
feat. Ezéchiel Prince
Okay, tu n'aurais pas du lui donner tes feuilles si c'était pour qu'il te frappe avec. Sérieusement quoi. T'as juste envie de partir et de te caler ailleurs : loin de lui, avec tes écouteurs, le calme, et le soleil. Voilà, quelque chose du genre, ce serait pas mal, et ce serait calme. Tu le regardes en attendant quelque chose, faisant abstraction de son regard noir : tu as l'impression que ça ne lui va pas, que c'est quelque chose qui ne va pas avec la personnalité qu'il te lance au visage H24 sans interruption. Tu l'écoutes avec plus d'attention qu'il n'y paraît, parce qu'il te semble bien sérieux tout à coup et que c'est quelque chose de perturbant. Tu ne connais pas Ezéchiel sérieux, il ne t'avait jamais montré ce genre de visage, il ne t'avait jamais montré qu'il pouvait être autre chose qu'une sorte d'adolescente diva à strass et à paillettes à hurler à tout va.
— J'aime être avec toi, donc, s'il-te-plaît, ferme ta gueule, ça m'évitera de sortir des phrases horriblement gay. — Tu fais horriblement gay, réponds-tu en te redressant, ta main quittant ta joue pour se poser sur ton genou.
Tu l'observes un peu, puis il reprend et tes joues rosissent. Tu rougis, Killiam. Tu rougis quand il te dit que tu es la personne la plus reposante qu'il connaisse, tu rougis quand il te dit que c'est simple de te parler, que c'est agréable, et tu te racles la gorge, détournes le regard pour te concentrer sur ce mur imposant du campus. Tu te racles la gorge, humidifies tes lèvres, comme tout le temps quand tu es stressé, ou gêné, et tu le regardes de nouveau.
Oui. Oui vous étiez amis. Vous l'êtes. C'est une amitié un peu bizarre, il faut le constater, il faut l'accepter... mais tu l'acceptes dans ta bulle, tu ne l'envoies pas chier à longueur de journée, et tu lui dis pas d'aller se faire foutre comme tu pourrais le faire avec une grande majorité. Tu pourrais lui dire que t'as pas envie de le voir, que t'es pas d'humeur, mais il t'apporte quelque chose comme tu sembles lui apporter quelque chose et puis, ce serait surtout faux de lui dire que t'as pas envie de le voir, que t'es pas d'humeur... enfin, en majorité, des fois, tu n'avais vraiment pas envie, mais ce n'était pas que lui, c'était tout le monde en général. Derrière cette drague un peu merdique, y'a quelque chose d'autre en fin de compte.
— … ou amant ?
Tu lèves les yeux au ciel avant de plonger de nouveau ton regard dans le sien :
— Évidemment, je me disais que ça faisait longtemps que t'avais pas sorti de conneries.
Mais il le fuit, ton regard. Il le fuit et tu n'aimes pas ça. Tu fronces les sourcils alors qu'il se concentre sur tes notes, sur ta dissertation raturée partout, avec des flèches, des idées, des mots entourés, soulignés, barrés et autres. Tu te mords la lèvre, le détaillant. Tu n'avais jamais pris le temps de le détailler, de l'observer : tu prenais surtout le temps de le fuir. Et finalement, y avait pas grand chose à fuir. Ta main vient frotter ta nuque, emmêlant un peu les mèches de tes cheveux et tu attends. Mais tu n'es pas très bon pour attendre, tu n'es pas très bon à côté des gens en silence, tu n'es pas très bon pour tout ça : tu meubles les conversations, disparais ensuite, mais tu ne restes pas dans un silence, car tu ne peux pas contrôler le silence, tu ne peux pas en changer l'ambiance.
Sauf avec Théa. Mais Théa est ton autre toi, c'est différent.
Tu passes de nouveau ta langue sur tes lèvres. Allez, fais des efforts Killiam, il en fait, lui, il t'aide, il se tape ton écriture de merde et ta dissertation pourrie, alors fais un petit effort. Tu changes de place, bouges pour être plus à côté de lui et non plus en face et tu marmonnes, un peu gêné, parce que t'es pas doué avec les mots, parce que c'est pas ton truc tout ça, mais que t'as l'impression de l'avoir blessé et que tu n'aimes pas ça :
— J'aime bien, aussi. Et maintenant j'ai dis mon truc horriblement gay, t'as dis le tien, on est quitte.
Voilà. Et c'est mieux comme ça. Tu récupères tes cours qui peuvent t'aider sur la dissertation interminable et tu te replonges dedans, ne le regardant plus.
HRP : je les aime beaucoup tous les deux en vrai
InvitéInvité
Sujet: Re: [FINI] what's up ? [pv: killiam bae] Mar 16 Mai 2017 - 19:29
WHAT'S UP BAE ???
j'aime bien, aussi. et maintenant j'ai dis mon truc horriblement gay, t'as dit le tien, on est quitte.
Et cette phrase sortie de nulle part me fit relever la tête pour le regarder plus en détails ; légèrement surpris. La proximité soudaine me déstabilisa un instant, perdu dans mes réflexions je ne l'avais pas sentit se rapprocher mais c'est un rire qui finit par éclore au fond de ma gorge. Un rire clair, juste et simplement heureux de sa réponse où teintait quelques vibrations du soulagement.
tu me dis ça d'une telle façon ! tu en aurais presque la voix fluette, je vais rougir ! riais-je, amusé.
La vérité, c'était qu'il venait de m'enlever un poids considérable. Oui. Killiam était important pour moi, au même titre que mes autres amis, au même titre qu'aux Basters et quoique je fasse, je suis particulièrement possessif envers mon entourage. Ne pas savoir ce qu'il en est d'une relation, me stress énormément, il faut que les choses soient claires, sinon, j'ai cette impression de marcher sur des œufs. Evidemment, c'est moi qui ait imposé notre relation à Killiam mais au bout du compte, j'espérais autre chose que le faire un peu trop chier en trainant un peu trop dans ses pattes.
Je n'avais pas l'habitude de le voir s'ouvrir à moi et ces mots si singulier dans sa bouche, ne pouvait que me faire plaisir. Evidemment qu'on étaient amis et évidemment qu'après ça, je n'allais plus le lâcher et que je lui ressortirais cette phrase une autre fois, encore et encore - et ce n'était peut-être pas correct.
Je lui lançais un coup de coude avant de lui offrir un sourire un peu trop rayonnant pour le commun des mortels, puis je reposait à nouveau mon regard sur son travail qui reposait toujours entre mes mains.
c'est tout dégueulasse. lâchais-je simplement. Non pas pour l'enfoncer, mais tout simplement pour établir un fait, sans avoir conscience d'être un peu rude dans le choix de mes mots. Tout était fouillis, nébuleux, désordonnés, il y avait des couleurs de partout, des ratures, sans parler des fautes et de son écriture - un vrai foutoir, à ce demander comment il s'y retrouvait.
mais t'inquiète ! je vais t'aider. claironnais-je en m'emparant de feuilles vierges, d'un stylo et d'un marqueur. Je finis par m'affaisser pour prendre des notes sur la copie blanche qui reposait sur un livre en guise de support, bien positionnée sur l'une de mes cuisses ; inscrivant des aides, des mémo et lui rappelant la méthodologie.
Je repris la parole, pour briser le silence :
sinon, pour en revenir à ce que tu disais, je ne fais pas gay. je porte pas encore de débardeur et je ne parle pas de mes règles à longueur de journée, à ce que je sache. j'aime juste... les trucs qui brillent. les trucs fluff. marmonnais-je.
Je surlignais des mots.
oui, bon, c'est un peu gay mais au pire... ew... ça doit être étrange d'avoir ses règles non ? fis-je finalement en changeant radicalement de sujet, redressant la tête sans réellement te regarder, me parlant plus à moi-même qu'au bout du compte. Je laissais un temps passer, m'imaginant la chose sur moi-même et plein d'autre scénarios farfelus et/ou gores, avant de reposer mes prunelles sur sa personne. Concluant mes réflexions par un joli ewww... doublée d'une mimique comique, avant de repartir dans mes annotations.
mmh... t'expliques pas assez. c'est ça qui te porte préjudice. là, ici, je suis sûr que tu pourrais mettre plein d'autre exemple qu'on peut trouver dans le bouquin, tu survoles un peu trop. il faut que tu creuses plus le sujet, même si c'est chiant... ça, par contre, c'est bien ! je n'ai pas lu le livre mais l'argumentation, d'un point de vue extérieur est intéressante.
Bon. Ok. C'était sûrement la première fois que je montrais cette facette de moi au garçon mais bon, à part un gars pas plus haut que son nombril en chaleur et remplis d'extravagance, il ne connaît pas bien grand chose de moi - sachant que c'est loin d'être représentatif de la personne que je suis. Tout en sachant pertinemment que je ne le connaissait pas lui-même aussi bien que je le croyait - ou le souhaitait.
Alors, ouais, bon. Bonjour, c'est Ezéchiel, on recommence ?
i'm not a villain. i'm just a boy.
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Sujet: Re: [FINI] what's up ? [pv: killiam bae] Mar 16 Mai 2017 - 20:40
What's up babe ?
feat. Ezéchiel Prince
Qu'il rougisse, tu t'en foutais un peu. Au moins, il redevenait un peu plus lui-même.
— T'y habitues pas trop, t'es quand même chiant sur les bords, marmonnes-tu un peu.
Plus pour toi que pour lui, finalement. Parce que tu n'as pas forcément envie qu'il reparte dans ses pensées sombres, ou dans cette idée de tu ne savais quoi de bizarre. Un Ezéchiel qui ne crie pas aux licornes et qui n'est pas plein de strasses et de paillettes, c'est un Ezéchiel bizarre, et déjà que tu n'arrivais pas à contenir un Ezéchiel normal... alors un bizarre, tu en aurais eu pour des heures et des heures de compréhension. Pire que ta dissertation.
— C'est tout dégueulasse.
Oh tu ne peux qu'acquiescer. Tu avais écris toutes les idées qui te passaient par la tête, ne faisant pas abstraction des choses qui pouvaient être hors sujet ou non : sait-on jamais, ça pouvait toujours servir en ouverture ou en simple constat quelque part dans une partie. Il lâche qu'il va t'aider et tu hoches la tête sans répondre, il n'y a pas grand chose à dire. Alors tu te contentes de relire de nouveau tes cours en attendant ses remarques. Il ne se passe que quelques minutes avant qu'il reprenne la parole et tu l'écoutes se justifier d'une oreille. Un rire t'échappe et tu réponds au tac-au-tac sans y réfléchir :
— Pardon pardon, j'aurais du dire : tu es gay. Et dieu merci tu parles pas de tes règles inexistantes.
Tu n'entendais pas Théa parler des siennes, alors entendre parler des siennes qui n'existent pas comme vos enfants imaginaires... non merci, tu t'en passeras fortement. Tu vas pour répondre quelque chose, mais il te coupe avant que tu ne puisses dire quoique ce soit. Cet air sérieux est revenu sur son visage et il semble bizarrement plus détendu. Tu te rapproches un peu pour te pencher sur tes notes et sur les siennes, écoutant attentivement ses conseils et ses remarques. Tu hoches la tête, grimaces et marmonnes, les joues gonflées comme un gosse :
— Nan mais c'est chiant. J'vais pas dire huit cent fois la même chose, au bout d'un moment c'est lourd.
Tu détestais la littérature pour ça. A se demander pourquoi tu avais pris cette matière en option, finalement. Faudrait peut-être que tu demandes si c'était possible de changer ? Quoique, abandonner n'était pas trop ton genre, trop fier pour ça. Abandonner, c'était pas pour toi, c'était pas un mot qui était dans ton vocabulaire.
— Comme t'entendre parler à longueur de journée par exemple, lâches-tu en récupérant ses notes sans le regarder, avant de lui jeter un regard et de lui sourire : Je t'emmerde, te vexe pas.
Tu emmêles ses cheveux, pour l'emmerder, pour lui faire comprendre que c'est pas vraiment trop vrai – un peu quand même – et tu retournes de nouveau sur ses notes, sur les tiennes et tu prends une feuille vierge pour recopier tout ça. C'était plus simple pour toi d'apprendre soit en écoutant, soit en écrivant.
— Et du coup, t'as prévu quoi toi pour l'année prochaine ? Tu quittes Prismver ou tu restes ?
Tu restes un instant sur le recopiage des notes et des conseils avant de relever la tête vers lui pour le détailler ; tu cales ton visage contre la paume de ta main et tes yeux gris cherchent les siens, les trouvent et tu lui souris doucement. Théa et toi étiez resté d'un commun d'accord, même si elle était plus encline à rester que toi : tu ne voyais pas de raison de partir, et elle, elle semblait en voir. Alors vous étiez resté. Oh, tu aurais pu partir, certes, mais être séparé d'elle est encore loin d'être à ta portée. Cela le sera sûrement jamais même. Votre vie aurait été bien plus calme sans Prismver au milieu.
Mais bon, de l'autre côté, tu n'aurais pas eu Ezéchiel pour t'emmerder.
HRP : je ne sais plus quoi dire
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Sujet: Re: [FINI] what's up ? [pv: killiam bae] Mar 16 Mai 2017 - 21:31
WHAT'S UP BAE ???
Il reprends les feuilles non sans me lancer une nouvelle pique. Pique à laquelle je lui rendit par une moue mi dubitative mi boudeuse. J'allais répliquer mais il me coupa l'herbe sous le pied en me décoiffant les cheveux dans un geste d'affectif. Ah non. Mais j'suis désolé. CA c'est typiquement le geste affectif par excellence des bad boy dans les séries américaines genre en mode - t mon bro, bro. J'suis pas fou non plus. Curieusement, ça me fit plus plaisir que je l'aurais cru mais je finis tout de même par lever les yeux au ciel avant de le regarder d'une façon consternée mais aussi entendue.
bien sûûûr qu'il faut que tu le dises huit cent fois et évidemment que ça doit être lourd ! tu dois en gerber dans toute ta copie, c'est d'la branlette intellectuelle mon pote alors tg et écrit - et j'me vexe pas ! fis-je en passant ma main dans mes cheveux en essayant vaguement de les recoiffer tout en le regardant se mettre au travaille.
et aussi, je ne suis pas gay ! j'aime aussi les seins... boudais-je juste pour la forme alors que je prenais le bouquin sur lequel traitait la disserte, le tripotant des deux mains avant de l'ouvrir à une page au hasard, pour commencer à lire en attendant que l'autre glandu ait fini de recopier et de prendre note ce que je lui avait écrit.
et du coup, t'as prévu quoi toi pour l'année prochaine ? tu quittes prismver ou tu restes ?
mh ? répondis-je distraitement en sortant de ma lecture. mmmh non, non, je reste ! on s'amuse beaucoup trop ici ~ ricanais-je en le regardant avant de hausser les épaules, pour répondre plus sérieusement : j'me plais ici. j'ai pas à partir. j'vais essayer d'entrer en A l'année pro, on verra bien.
J'allais pas m'épancher plus sur le sujet. Prismer, c'était un peau beaucoup une partie de ma vie depuis le temps que j'y créchais alors, partir, juste comme ça. Inconcevable. Certes, il y avait plein de problème et la guerre perdurait malgré la création de PUMA mais personnellement, ça ne me faisait pas grand chose. Cette agitation m'amusait et j'en jouais autant que je le pouvais. Alors partir ? Non, non, non.
Je me perdais légèrement dans mes pensées, reprenant cet air un peu stone qui me caractérisais généralement quand je vaguais sans but dans les couloirs. J'humectais mes lèvres et finit par revenir au présent en le regardant, reprenant mon air enjoué et pétillant que je réservais toujours tout particulièrement à cet interlocuteur. Parce qu'il a beau dire, je n'agissais comme ça qu'en sa présence.
et toi ? tu comptes partir ? tu te le permettrais pas hein ?! laisser ta femme et tes futurs enfants derrière toi, ça serais abominable. continuais-je avec un air théâtralement tragique et excessivement exagéré.
Même si, au final, j'espérais qu'il resterait.
à se demander avec qui vraiment tu te montres réellement sans faux-semblant
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Sujet: Re: [FINI] what's up ? [pv: killiam bae] Mar 16 Mai 2017 - 21:51
What's up babe ?
feat. Ezéchiel Prince
Il boude et réplique et toi, tu esquisses un sourire. Sa phrase te fait un peur te perdre dans tes pensées pendant que tu recopies ses notes. Tu ne t'étais jamais vraiment posé la question de ce que tu aimais et de ce que tu n'aimais pas, ton regard n'était pas attiré par grand chose. Peut-être que ça ne t'intéressait tout simplement pas pour le moment ? Mh. Tu chasses cette idée un peu farfelue de ton esprit et tu écoutes la réponse à ta question, le regardant toujours en train de triturer ton livre qui semble l'intéresser pas mal. Tu pourrais le lui laisser un jour ou deux, s'il le voulait.
— Mmmh non, non, je reste ! On s'amuse beaucoup trop ici. Il s'arrête un instant, reprend plus sérieusement : J'me plais ici. j'ai pas à partir. j'vais essayer d'entrer en A l'année pro, on verra bien. — Bon courage pour les révisions.
C'est sincère. Tu craches déjà assez à rester en B avec tes notes, les révisions te prenaient le plus clair de ton temps quand tu ne faisais pas de la musique, alors entrer en A ? Tu tenais à avoir une vie et pas rester enfermer dans la bibliothèque ou dans ta chambre. Puis bon, en majorité, les A sont bien trop péteux pour toi. Tu t'intégrerais mal dans une classe où tu ne penses pas avoir ta place. A vrai dire, il y a eu un moment où tu pensais arrêter de bosser autant, où tu pensais que tu pouvais te concentrer un peu plus sur ta musique, un peu moins sur tes cours, quitte à descendre d'une classe, voire même de deux, mais ta fierté et ton ego t'ont empêché de le faire. Et puis, qu'est-ce que tu ferais de toutes tes heures de libres ? A part le club de boxe et ta guitare, mh ? Pas grand chose finalement.
Tu reprends la copie de ses notes et bordel il a écrit un pavé en dix minutes alors que tu as galéré comme une merde pendant trois heures pour écrire trois pages. Quelle injustice. Tu relèves la tête quand il prend la parole et tu hausses les épaules.
Tu ne sais pas. Tu ne sais pas si tu restes ou si tu pars l'année prochaine. Tout dépendra de Théa, tout dépend toujours d'elle, de toutes façons.
— Mh, je sais pas. Ça dépendra je pense. Pour le moment, je pense qu'on reste.
Le on s'est incrusté automatiquement, parce que quand tu parles de toi et de tes projets, il y a forcément Théa à l'intérieur. Tu te reprends, corriges :
— J'ai aucune raison de rester, mais j'ai aucune raison de partir non plus... du coup, autant rester là. Ça a beau être la merde, on est plutôt bien ici. Puis bon, tu rajoutes en le regardant, riant, un peu moqueur sur les bords : Qui c'est que tu ferais chier si j'étais pas là ? Tu survirais pas à mon absence et j'aurais ta mort sur la conscience. Je suis cruel non plus.
Si tu pars, Prismver te manquera vraiment, terriblement. Mais tu n'es pas indépendant, bien au contraire. Tu es dépendant d'elle et il n'est pas question que tu fasses ta vie ou ne serait-ce que des projets de vie sans elle. Peut-être faudrait-il arrêter d'y penser, peut-être faudrait-il devenir un peu moins dépendant. Mais pour le moment, tu mets ça de côté.
— Et du coup, quelle spécialisation ? Littérature ?
Ne parlons pas de toi, Killiam, c'est pas comme si tu aimais vraiment ça, de toutes façons.
HRP : kiss sur ta fesse gauche
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Sujet: Re: [FINI] what's up ? [pv: killiam bae] Mar 16 Mai 2017 - 22:31
WHAT'S UP BAE ???
[passage en il]
Il ne dit rien et se plaît à se taire, t'écoutant attentivement même s'il semble ailleurs, comme à son habitude et, il finit par secouer négativement la tête, niant le présupposé que tu venais d'énoncer.
tu rigoles ? je déteste la littérature. et c'est avec un sourire complice qu'il finit par hausser les épaules, se donnant un air nonchalant qu'on tout les adolescents de son âge.
aucune idée. je n'y ai pas encore réfléchis. j'aime juste m'améliorer même si je suis loin - très loin - de passer ma vie à bosser. je ne pense pas réussir à passer, je vais juste essayer mais... merci ~ si je réussis, je te dédierais ma cravate violette ♥ reprit-il en posant sa main sur sa poitrine dans une posture caricaturée de la bonté.
Il finit par poser ses deux orbes ambrés dans l'acier que formait les tiennes, laissant transparaître un sourire délicat encore mué par cette façade lisse et parfaite de l'enfant excellent, légèrement excentrique et un peu trop doux - car il y avait cette distance, toujours aussi présente. Une distance qui, sans savoir qui l'instaurait - une part de vous deux, sûrement - empêchait ton épanouissement dans votre relation ; et une part de la sienne, tout compte fait.
après tout, vous ne vous connaissiez pas vraiment.
alors tu exagères et tu forces tout en gardant ces airs délicats bien loin de ces faux airs de diva bien loin de cet adolescent féroce
Théa. Théa. Théa. finit-il par chantonner légèrement, doucement, les yeux posés sur le ciel et l'air un peu rêveur. Il ne fit pas plus de commentaire, c'était juste une constatation. Il s'avait l'importance de ta sœur dans ta propre vie et il ne la jugeait pas, ce demandant simplement s'il n'était pas mieux, un jour, de te décrocher un peu d'elle pour commencer à réfléchir par toi-même.
En ordre général, il aurait lâcher les mots, il aurait dit le fond de sa pensée mais pour une fois, exceptionnellement, il se retint de dire quoique ce soit. Peut-être qu'il n'en voyait pas l'intérêt ? Peut-être qu'il ne voulait pas s'avancer ? Il n'aurait pas su si cela t'aurait blessé ou t'aurait indifféré mais - pour cette si singulière fois - il ne fit rien et reposa simplement un regard plus doux et légèrement désabusée sur ta petite personne. C'était étrange, ça aurait pu être déplacé mais à cet instant, dans le calme de cette chaude journée, il avait juste envie de profiter du moment. Même si les non-dits persistaient. Même si vous n'étiez pas vraiment vous-même. Vous vous octroyez tout de même cet instant volé avant de vous l'approprier.
aaah ~ non, ma vie sans toi, je ne peux même pas y penser ! j'ai besoin de mon sempaï pour respirer ! répondit-il finalement après ce court instant de sérénité, d'une voix fluette et enfantine qui collait parfaitement à ce qu'il semblait être.
Sans trop y penser, son attention fut capté par l'instrument de musique qui trônait à ses côtés, légèrement à l'écart des cours et des devoirs et, réellement intéressés, il se positionna plus confortablement en tailleur, ne lâchant pas l'instrument des yeux, l'air jovial et enjoué ; avec un brin d'espièglerie en ce remémorant d'un souvenir qui lui revenait en mémoire.
oh ~ tu l'as amené ! tu continues à composer ? je t'ai écouté en salle de musique la dernière fois mais t'étais trop pris dedans pour m'avoir remarqué, j'ai trouvé ça vachement cool ! lâcha-t-il ensuite, précipitamment.
oublie tout et profite ici et là, c'est à cet instant que tu seras vraiment toi
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Sujet: Re: [FINI] what's up ? [pv: killiam bae] Mar 16 Mai 2017 - 23:18
What's up babe ?
feat. Ezéchiel Prince
Tu hausses les sourcils surpris. Comment ça il déteste la littérature ? Tu jettes un regard sur les feuilles sur tes genoux avant de le regarder de nouveau. Il détestait pas ça, mais il t'aidait quand même avec ? Tu marques dans un coin de ton cerveau qu'il faut quand même que tu le remercies avant de l'écouter continuer. Tu hoches doucement la tête. Tu comprends le principe de vouloir s'améliorer, mais ne pas faire que bosser de sa vie. Tu le comprends vu que tu es pareil sur ce point là. Un rire t'échappe, encore, et tu lui réponds :
— Tu pourras garder ta cravate violette, cette couleur me va pas au teint.
Un silence vous entoure et tu en profites pour terminer de recopier ses notes. Tu ranges ensuite les feuilles volantes dans ta pochette que tu fous dans ton sac avant de te laisser tomber, le dos dans l'herbe. Et tu fermes les yeux. Le prénom de ta sœur glisse sur ses lèvres et tu t'empêches de le regarder, tu lui jeter un regard un peu interrogateur. Tu sais ce que les gens pensent en général, sur Théa, sur toi, surtout. Car finalement, c'est toi qui est dépendant d'elle, elle, elle ne l'est pas, elle ne l'est plus, ou si elle l'est, elle l'est moins. Tu sais que ta dépendance est vue comme malsaine, que votre relation semble mauvaise, mais ce n'est pas le cas, tu as toujours vécu comme ça, il n'y a rien à comprendre, rien à changer. Ce n'est pas vous qui avez choisi d'être comme ça. Des fois, tu te disais que ce serait forcément plus simple si tu n'étais pas si accroché à elle, qu'elle n'était pas tant accroché à toi, mais tu ne regrettes pour rien au monde la relation que vous aviez. Quitte à être dépendant d'elle et à ne jamais pouvoir vivre seul.
Alors, quand le prénom de ta sœur résonne trois fois dans le silence, tu te contentes de ne rien dire, de ne pas relever la tête vers lui, et tu ne fais qu'observer le ciel bleu et les nuages blancs qui le traversent. Sa voix vient de nouveau briser le silence et tu esquisses un sourire.
— Aaah ~ non, ma vie sans toi, je ne peux même pas y penser ! j'ai besoin de mon sempaï pour respirer ! — Ah oui, je me doute, je suis ta bouffée d'oxygène dans ce monde de brute.
Tu n'as pas trop le temps de reprendre, de continuer, qu'une exclamation te sort de ta contemplation et tu te redresses sur tes coudes.
— Tu continues à composer ? Je t'ai écouté en salle de musique la dernière fois mais t'étais trop pris dedans pour m'avoir remarqué, j'ai trouvé ça vachement cool ! — Tu... qu... hein ?
Oh oui, Killiam, très intelligible tout ça. Tu t'assois de nouveau en tailleur, le regardes, ouvres la bouche, la refermes ; l'ouvres de nouveau pour la refermer encore, comme un poisson hors de l'eau, puis tes pensées semblent enfin s'organiser pour que tu puisses lui demander :
— Comment ça, tu m'as écouté ?
Ezéchiel était loin, très loin, d'être très discret au niveau sonore comme au niveau visuel, alors comment diable tu avais pu ne pas le remarquer s'il t'avait écouté jouer dans la salle de musique ? Tu fais abstraction du compliment, parce que tu n'es pas vraiment sûr que ça en soit un sur ta façon de jouer ou sur le fait que tu étais tellement absorbé par ta musique tu ne l'as même pas remarqué... quoique, Ezéchiel te complimentant sur le fait que tu ne l'aies pas remarqué est quelque chose d'assez surprenant et surtout très paradoxal.
— Faudrait que t'arrêtes de stalker les gens tu sais.
Tu frottes ta nuque de ta main droite et humidifies tes lèvres. Ça te gêne un peu, à vrai dire. Tu n'aimes pas jouer devant les autres, c'est rare que ça se fasse, sauf quand tu as un peu – beaucoup – d'alcool dans le sang ou que tu es en cours. Tu ne joues que pour toi, rien que pour toi, et pour Théa aussi. Alors ça te gênait beaucoup que les autres puissent t'entendre et t'écouter sans que tu ne t'en rendes compte. Parce que si Ezéchiel, avec sa discrétion frôlant l'inexistence avait pu rester pas loin de toi à t'écouter, alors n'importe qui avait pu le faire.
Alors soit, tu acceptais plus ou moins que Ezéchiel t'ait écouté... mais les autres ? Fallait pas pousser le bouchon trop loin non plus.
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Sujet: Re: [FINI] what's up ? [pv: killiam bae] Mar 16 Mai 2017 - 23:51
WHAT'S UP BAE ???
Il finit par rire aux éclats, plus amusé qu'autre chose avant de te regarder avec des yeux pétillants - là, à cet instant, il se sentait bien. Ta réaction avait quelque chose de hilarant et de quelque peu innocent à ses yeux - il ne pouvait que s'en réjouir.
je ne stalk que toi, ne t'en fait pas...~ et puis, en vérité, je passais par-là. tu étais tellement dans ton monde que je n'ai pas osé intervenir mais... la prochaine fois, si tu ne veux pas être écouté, ferme la porte au lieu de la laisser légèrement entrebâillé, mh ? en tout cas, tu devrais jouer plus souvent, tu te débrouilles archi bien. poursuivit-il sérieusement sans perdre de sa jovialité.
Il ne mentait pas. Bien qu'il ne soit pas très doué en musique il savait apprécier quelque chose de juste et durant ce laps de temps où il avait écouté à ton insu, avant de s'éclipser sans un mot pour ne pas te déranger, il s'était lui-même sentit transporté. C'était quelque chose que tu faisais pour toi, pour personne d'autre, pas pour un tiers, pas pour Théa, pas pour lui et c'est peut-être à cet instant qu'il avait fini par comprendre qui tu étais réellement ; sans pour autant comprendre pourquoi tu cachais cette partie de toi.
Parce que tu la cachais n'est-ce pas ? Derrière ta sœur, sans l'avouer.
Sur cette dernière pensée, il finit par se remettre debout, s'étirant comme un chat et baillant sans retenue. Il baissa les yeux pour te regarder et un nouveau sourire fleurit sur ses lèvres en te détaillant plus longuement.
bon, c'est pas tout ça mais je vais te laisser, je crois que je t'ai assez accaparé pour la journée et faut que tu finisses ça. eeeeeh c'est pas que j'ai pas envie de rester plus longtemps avec toi, mon brun mais mon ascension en A ne se fera pas toute seule alors... bonne chance pour la dissért'. lâcha-t-il avec une pointe d'ironie.
Non. Clairement non. Ce n'était pas réellement la relation que tu entretenais avec Théa qui le minait, ce n'est pas ces rumeurs qu'il avait entendu sur vous qui le dérangeait, non. Clairement non. C'était simplement le fait qu'il était déçu de ne pas savoir qui tu étais réellement à cause de ce comportement et non pas à cause de cette relation. Il ne portait pas la faute sur Théa.
Il portait la faute sur toi.
Mais aujourd'hui, ce n'était pas l'heure. Aujourd'hui était une belle journée sans nuage qui se devait d'être vécue sans accrochage et c'est surement pour cela, que malgré ses habitudes et son tempérament, il s'était tu pour ne pas briser cet instant. Il le dirait. Un jour. Il le regrettera. Surement. Mais aujourd'hui, ce n'était pas l'heure.
Il ne savait pas trop où tout cela aller mener, il ne savait pas trop comment tout cela aller évoluer mais pour le moment, il préférait s'éclipser derrière de faux arguments pour te laisser respirer et, peut-être, surtout, parce qu'en vérité, il ne voulait pas t'embêter plus qu'il ne l'avait fait.
si tu galères, tu sais où me trouver ~ on se retrouve un de ces quatre au détour d'un couloir ~ ♥ termina-t-il par un baiser envolé en claquant sa main sur ces lèvres pour te l'envoyer.