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Sujet: First date ▬ mabigail Mar 17 Oct 2017 - 22:09
Makes me laugh, you are such a joker Sick when you joke but cruel to be kind Love you best when you are savage and bitter
Quelques jours s'étaient écoulés depuis cette soirée fatidique. Malgré l'alcool, ton cerveau n'avait pas pu oublier les évènements de ce soir-là et, même si tu avais un peu honte, tout s'était bien fini et tu avais fini par décider d'assumer. Quelques jours s'étaient écoulés, oui, et en ce vendredi soir de septembre, le temps était venu pour Matthew de tenir sa parole. Tu avais tenu ta langue au sujet des évènements de cette fameuse soirée et, suite à cela, il te devait un dîner au restaurant. Vous vous étiez ensemble décidés pour un charmant petit établissement du quartier ancien et, à ta sortie des cours, tu n'avais pas perdu une seule seconde pour commencer à te préparer.
L'eau chaude attisa quelques moments tes sens, et tu t'enveloppas toute entière du parfum sucré de ton savon. Décidant de laisser tes cheveux détachés, tu les bouclas à peine pour qu'ils tombent sur tes épaules en ondulations lâches et boucles souples. Tu ne savais pas vraiment quoi attendre de cette soirée, quoi espérer de l'issue qu'elle aurait, elle qui n'avait ni le nom de rencard ni l'allure et la forme d'un simple dîner entre amis ou colocataires. Cependant, ce n'est pas d'avoir la folie des grandeurs qui t'effrayait, et une petite voix t'avait murmuré à l'oreille de plutôt considérer la première option, ce que ton égo avait approuvé.
Un peu de subtilité ne te ferait pas de mal, pensas-tu. Les cils gainés de noir waterproof, les lèvres habillées de bordeaux violacé longue durée, un voile de poudre transparente sur le visage et rosée sur les joues, tu avais également disposé quelques gouttes d'essence sucrée au creux de ton cou et de tes bras. Evidemment, tu avais décidé d'enfiler une robe et non n'importe quel short ou jupe à l'importance bien insignifiante à côté de celle de la soirée. Oui, cette soirée comptait pour toi. Mentir éhontément à ce sujet serait bien peu efficace, tant tes efforts trahissaient la chose, mais tu refusais de l'admettre à voix haute. Une sorte de reste d'orgueil, de moins en moins épais, une carapace tissée autour de toi qui se fissurait avec le temps et te bâillonnait.
La robe que tu avais choisie était noire, toute de dentelle faite. Pourvue de manches courtes, elle remontait sur ta poitrine en col cheminée et enserrait tendrement ton cou pâle. Au niveau de la taille, elle était resserrée, et partait en volants légers jusqu'à la moitié de tes cuisses pâles environ. La dentelle noire sur ton corps délicat soulignait tes courbes. Tes jambes, elles, étaient parées d'une paire de bottes, presque des cuissardes, d'un noir absolu, souples et douces, qui montaient jusqu'au-dessus de tes genoux. Elles avaient des talons, hauts de presque une dizaine de centimètres, qui te hissaient quasiment à la même hauteur que celle dont s'élevait le blond qui serait ton partenaire pour la soirée. Une paire de diamants scintillants étaient suspendus à tes oreilles, et à ton poignet droit tintait une fine chaîne argentée.
Tu avais fini ta tenue en glissant sur tes épaules l'étole pourpre que tu avais reçue de la part de l'une de tes précieuses amies. Un dernier regard à ton allure générale, dans ce nouveau miroir puisque le tien s'était brisé lors de la dernière soirée que vous aviez passé ensemble, et tu passes la porte de ta chambre. Quelques pas, tu esquisses, avant de rejoindre la porte en bois de ton colocataire préféré, y toquant un, deux, trois petits coups bien caractéristiques.
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Sujet: Re: First date ▬ mabigail Mer 18 Oct 2017 - 13:58
FIRST DATE
ft. madeline
Ça faisait plusieurs jours que l'incident du passage d'Abigail était passé, et ta colocataire avait bel et bien rempli sa part du marché. C'était donc à ton tours de remplir la tienne. La première étape passait par la sélection de l'endroit où tu allais amener la rouquine. Prismver était un endroit assez touristique et les restaurants ne manquaient pas dans le village. Néanmoins, votre choix avait fini par se porter sur un petit établissement du quartier ancien dont les plats raffinés et l'ambiance guindée faisait toute la réputation. Pas étonnant donc, pour y trainer quelqu'un comme Madeline.
Ça t'empêchait pas de ressentir un peu d'appréhension à l'idée de ce rendez-vous. Ton visage n'en montrait peut-être rien, Matthew, mais t'appréhender un peu la façon dont elle allait interpréter l'évènement. T'étais pas trop du genre à inviter une fille à un dîner romantique et t'étais pas tout à fait sûr de la raison pour laquelle t'avais fait cette proposition un peu risquée à la jeune femme. Un dîner ou un rendez-vous. Dans les deux cas, tu arrivais à tes fins sans avoir le fardeau de proposer un vrai rencard. Tu l'admettrai pas publiquement, mais c'était pourtant exactement ce que tu avais en tête depuis le début.
T'étais irrémédiablement attiré par cette fille, et pas qu'à cause de son physique avantageux. Ce que t'avais su apercevoir chez elle et qu'elle t'avais dévoiler l'autre soir, sa fragilité, ses doutes, t'avais envie d'en savoir plus sur elle. T'avais eu du mal à te l'admettre à toi-même, mais elle te plaisait. Tu passais bien trop de temps à te poser des questions sur le sens de ses mots ce soir-là pour pouvoir le nier et t'avais dû reconnaître que c'était la seule explication rationnelle à ton comportement qui l'était de moins en moins. Alors tant qu'à faire, t'avais bien l'intention de faire les choses bien.
Habillé d'un costume bleu marine assorti à une chemise blanche à fines rayures verticales et une cravate foncée, t'avais presque le look de M. Kingsley dans ses grands jours, bien que cela ne change finalement qu'assez peu de tes tenues habituelles. Les plus attentifs auront remarqué la pince à cravate et le mouchoir, peut-être. Cheveux en arrière, main dans les poches, tu jettes un dernier coup d'œil à ton reflet quand le tapotement des doigts de ton invités sur la porte de ta chambre parvient à tes oreilles.
T'ouvres en arrangeant une dernières fois tes boutons de manchettes et tu dois avouer ne pas être déçu de ce qui se présente sous tes yeux. Madeline, toute de noir vêtue, parée d'une élégante robe en dentelle et de longues bottes à talon la ramenant presque à ta hauteur. Tu esquissa un sourire flatté par tant de soin dans sa toilette avant de passer le pas de la porte de ta chambre. - Quand tu veux.
Tu prends les devants, passant un instant le bout de tes doigts sur sa hanche pour l'entraîner avec toi vers l'extérieur avant de remettre ta main dans ta poche. T'ouvres la porte à la demoiselle avant de t'engager à ton tours dans la fraicheur de ce début de soirée de la fin septembre. Tu songes un instant à quel point vous semblez un peu trop habillés pour un simple repas entre amis, mais ça ne fait que t'arracher un vague sourire satisfait.
- Ca sort les belles robes et les grandes bottes pour un resto', hein? C'est pas un peu trop? Je voudrais pas rendre ton cavalier pour le bal jaloux.
Tu camouffle ta question de façon plus ou moins habile, mais ça te permet de lancer un conversation qui pourrait durer jusqu'à votre arrivée au point de rendez-vous, tout en t'informant discrètement sur ce qu'elle avait prévu pour l'évènement de l'année.
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Sujet: Re: First date ▬ mabigail Mar 7 Nov 2017 - 0:08
(( first date ▬ mabigail ))
Poupée mannequin dans sa robe du soir, au teint de porcelaine et à la fragilité toute égale. Habillée pour faire tourner les têtes, mais la tienne est sur le point d'exploser. Tu restes calme, pour le moment. Matthew porte un costume qui lui va à merveille, et tu mets un instant à te rendre compte d'à quel point ça te fait plaisir de le voir. Oh, pas exactement de le voir : Tu le vois au quotidien. Plutôt, de le voir pour aller dîner quelque part. Ensemble. En tête à tête. Un moment tu l'observes, détaille sa tenue, et ne peux t'empêcher de penser que cela aurait été marrant d'avoir porté des tenues complètement assorties.
Une seconde après ses mots tu frémis, mais cette fois contrairement à la dernière, ses doigts ne te font pas l'effet d'une brûlure au troisième degré. Tu lui emboîtes le pas, le remerciant calmement de t'avoir ouvert la porte, et réprime un frisson lorsque l'air t'enveloppe, resserrant ton étole autour de toi. Sa question et sa réplique te prennent au dépourvu, et la première réaction que tu exprimes est un éclat de rire sincère. Une moue amusée se dessine sur ton visage, et tu prends un air songeur pour le maintenir dans le suspens avant de répondre, légèrement moqueuse.
▬ Ne t'inquiète pas pour ma tenue, tu restes mon plus bel accessoire ce soir. Tu marques une pause, avant de reprendre plus sérieusement. Sinon... ce n'est pas trop, non. Ce n'est jamais trop enfin. Je ne vais tout de même pas me priver de me faire jolie pour des principes futiles d'occasions si ? Je n'ai pas la folie des grandeurs.
Tu éludes un peu sa dernière phrase, cependant. Le bal... Oh, bien évidemment, cette année encore comme toutes depuis ton arrivée, tu comptes y participer. Tu as même déjà une idée précise de ce à quoi ta robe va ressembler. Mais pour ce qui est de ton cavalier... Tu repenses un instant au bal précédent, à Hamlet, à ta fin de soirée avec Aisha sur la plage, et tu réprimes une grimace. Le bal avait été un fiasco. Oh au fond tu l'as cherché, tu sais, quelle idée saugrenue d'inviter le E à venir avec toi !
L'espace d'un instant tu veux lui raconter ta mésaventure, mais tu sais qu'il ne ferait que se moquer de toi et de tes mauvais choix de vie. De plus, une petite chaleur dans ton cœur te dit que tu n'as pas envie de parler ou de penser à lui ce soir. Relever la mésentente des deux jeunes hommes serait aussi pertinent que de noter la teinte rouge d'une fraise, alors tu n'as pas très envie d'évoquer le sujet et de risquer de déjà plomber l'ambiance d'une soirée qui a pourtant bien commencé. Alors tu t'offres le luxe de reprendre ton intonation moqueuse et la double d'un petit sourire en coin.
▬ Quant au bal, pour ce qui est de mon cavalier, ne t'inquiète pas. Je sais qu'il en meurt d'envie, mais Matthew ne m'a pas encore invitée.
Tu poursuis ensuite un peu la conversation en le questionnant sur ses bals avant qu'il ne parte de Prismver pour ensuite y revenir, et vos échanges vous occupent suffisamment pour que vous arriviez au quartier ancien avant même de vous en rendre compte. C'est d'ailleurs en repérant un éclat brillant sur le côté de la rue que tu reconcentres ton attention sur le paysage autour de toi. Tu intimes à Matthew de s'arrêter une seconde et noue mollement l'étole autour de ta taille en nœud lâche afin qu'elle ne t'occupe pas les mains.
En quelques pas, tu atteins l'objet que tu attrapes doucement. Sous la lumière d'un lampadaire et de la lune, tu reconnais que le verre poli sous tes doigts est celui d'une fiole. Elle contient un liquide un peu particulier, de couleur claire, légèrement opaque. Un instant tu prends cela pour du lait, avant de lui trouver un petit reflet arc-en-ciel et doré à la lumière, et tu t'interroges. Faisant quelques pas de retour vers Matthew, fiole brandie, et un sourire illumine ton visage.
▬ Regarde ce que je viens de trouver. Tu penses que c'est genre, une potion ? Je suis sûre que tu n'oseras pas la boire. Je suis prête à parier.
Mais tu n'attends pas sa réaction pour ouvrir la fiole. Tu t'attends à une odeur ignoble, de moisi ou tu ne sais quoi. Un truc absolument dégoûtant. Cependant, tu es très surprise. Tu notes d'abord une note de caramel, puis une odeur de vanille, et des effluves de champagne. Intriguée, tu réagis spontanément et porte la boisson à tes lèvres. La consistance n'est pas désagréable non plus, et une douce chaleur emplit ta gorge. Tu t'arrêtes à environ la moitié de la boisson, et tend la fiole à Matthew avec des yeux grand ouverts, le fixant.
▬ … Tu dois goûter ça. C'est genre, délicieux ! Je suis super étonnée. Je bougerais pas tant que tu n'auras pas terminé cette fiole.
Tes yeux restent sur son visage, alors que tu plantes ta posture droite, prête à ne pas bouger et à tenir ta parole. Ils vagabondent un peu, et tu sens soudain quelque chose de bizarre. Il n'a pas changé, il est toujours le même, à première vue. Mais... Tiens, avait-il toujours eu ces paillettes dorées dans les yeux, cette finesse dans les traits, ces cheveux soyeux qui appelaient ta main à les toucher ?
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Sujet: Re: First date ▬ mabigail Mer 8 Nov 2017 - 9:27
FIRST DATE
ft. madeline
Tu supportes pas le son de ta voix privée de sa confidence. Bien que la différence ne soit que peu perceptible, ça t'empêche pas de détester ce sentiment d'impuissance face aux évènements, que les choses échappent à ton contrôle, et t'as l'impression que c'est exactement ce qui est en train de se passer. Elle est là, pourtant, Madeline, à te transpercer d'un regard moqueur, dévoilant dans un sourire malicieux tout le plaisir qu'elle avait de lire entre tes mots ta part de faiblesse. Mais c'est surtout sa deuxième déclaration qui te bouleverse.
C'est à ton tour de fendre ton visage crispé d'un rire fébrile. Touché. Tes iris fuient les siennes tandis que tu cale nerveusement le bout de ta langue contre ta canine affutée. Bouche légèrement entrouverte, tu sembles sur le point de laisser fuser une remarque, sans que le moindre mot ne sorte de ta bouche. On t'as appris à ne pas parler la bouche pleine, et t'es trop occupé à ravaler la fierté. T'es d'ailleurs pas tout à fait sûr du comportement à adopter à cette question. Jouer à son jeu de sarcasme, ou te montrer franc avec elle lui proposer de l'accompagner à l'évènement? Et si ce n'est pas amusant de te voir te poser tant de question sur la meilleure façon d'inviter une fille au bal, Matthew, je ne sais pas ce qui l'est. Tu joues plus au playboy désabusé, tu fais plus ton petit jeu de séducteur. - Eh bien j'espère que Matthew aura assez de présence d'esprit de te proposer d'être ton cavalier avant que quelqu'un d'autre ne t'accapare pour la soirée.
Tu laisses un court silence s'immiscer dans la conversation, le temps de sonder sa réaction sur son visage. Puis, adoptant une moue surprise, tu passes ton index sur ton oreille avant de reprendre. - Oh? On me souffle dans l'oreillette qu'il accepterai peut-être de dépanner une rouquine sans cavalier si elle était dans le besoin.
Votre petit jeu hypocrite un petit moment encore, jusqu'à ce que tu finisse par, "Bien…" soupiré, lui faire une révérence abusivement cérémonieuse, mimant d'un geste ample le soulèvement d'un chapeau invisible. Sans pour autant arrêter ton pas, tu fais ta demande, les yeux rivés sur le pavage de la grande place que vous traversez dans le silence de ce début de soirée. - Mademoiselle Davis, me feriez-vous l'honneur d'être ma cavalière pour le bal?
Tu relèves la tête, le regard pétillant, sourire charmeur et cœur battant secrètement un poil plus vite dans ta poitrine. Depuis le temps que la discussion traîne autour du pot, tu connais déjà sa réponse, mais t'as tout de même ce soupçon d'incertitude qui coule dans tes veines.
Alors que vous approchez à grand pas du restaurant après un peu plus de déblatérations futiles sur les précédentes fêtes de Noël, Madeline s'éloigne, anéantissant tes rapprochements successifs lors de votre marche. Sur le bord de la route, elle se baisse, approchant son joli minois de ce qui te semble à première vue être une ordure comme les autres. Ce n'est qu'en te rapprochant de la canadienne que tu remarques qu'il s'agit en fait d'une fiole contenant un étrange liquide. Un clignement d'yeux surpris plus tard, tu réalises de quoi il s'agit. Les fameuses potions magiques. Elles sont plutôt rares, à vrai dire, mais leurs effets sont tels que les quelques personnes en ayant ramassé ont suffi à faire la réputation de ces breuvages mystérieux.
- Regarde ce que je viens de trouver. Tu penses que c'est genre, une potion ? - Tu ne devrais pas touche-
- Je suis sûre que tu n'oseras pas la boire. Je suis prête à parier.
Tant pis pour ton discours moralisateur, parce que ton esprit de compétition à prit le dessus. Tu lèves un sourcil, sourire en coin accroché sur tes lèvres. Tu t'abaisse au niveau de la rouquine, observant plus en détail l'étrange récipient entre ses doigts. L'odeur qui s'en dégage est particulière, une sorte de mélange de bois fumant, d'encens qui te rappellent étrangement la petite voyante de Hong Kong et une note sucrée… une odeur douce sur laquelle tu n'arrives pas à mettre de nom. Et plus tu l'inspire, ce délicieux parfum, plus la tentation de s'abreuver de cet étrange mélange s'emparait de toi. Tu lorgnais sur ta camarade avec un œil envieux, alors qu'elle portait lentement le goulot à ses lèvres rosées. Tu réalises finalement que ton regard est un peu trop insistant alors que tu te surprend à détailler la courbure de son cou quand la potion s'y déverse. Damn. Et si tu te trouves déjà un peu trop fleur-bleue, Matthew, attends de voir ce que te réserve le poison qu'elle te tend, la si jolie Madeline et ses longs cils battants.
Le flacon entre les doigts, tu humes une dernière fois son arôme si particulière avant de terminer d'une traite son contenu. Trop tard pour penser à en garder une partie pour analyser son contenu au spectrophotomètre du labo de chimie. Tu dois reconnaître être agréablement surpris par la saveur du mélange. - Je dois reconnaître que … ce n'est pas mauvais pour une bouteille abandonnée dans un coin de rue.
Ton regard cherche alors celui de ta cavalière alors que tu défais ton regard de la petite fiole. Quelque chose ne va pas. Tu ne saurais dire quoi, tu ne saurais dire pourquoi, mais tu te sens carrément mal. Ton sang ne fait qu'un tour, t'as l'impression de perdre tes moyens. Il y a seulement quelque chose… d'irrationnellement différent dans son visage, dans l'éclat de ses iris argentées, la façon dont elle te regarde, dans le rayonnement de sa chevelure soyeuse. T'ouvres confusément la bouche, comme pour dire quelque chose, puis tu te ravises.
- Bon, tu as eu ce que tu voulais, allons-y. On va finir par être en retard.
Et machinalement, tu lui tend la main. Tu t'es à peine rendu compte de ton geste, ou tout du moins, quand tu l'a réalisé, il était trop tard, résultant en un court échange de regard confus entre vous. Tu convertis maladroitement ce mouvement en une tape sur son dos pour la pousser à avancer, avant de ramener tes cheveux de cette même main en arrière avec un soupire nerveux. La soirée va être longue.
Heureusement, le restaurent n'est plus qu'à quelques pas. Arrivés devant son enseigne, tu te hâte de rejoindre l'entrée pour tenir la porte à ton invitée.
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Sujet: Re: First date ▬ mabigail Mer 10 Jan 2018 - 23:03
(( first date ▬ mabigail ))
Amusée, Madeline. Par sa réaction, par cette demande qu'il te fait, cette demande si prévisible depuis sa question précédente. Par le papier avec lequel il l'emballe, aussi. Il y met les formes, pas comme on pourrait le penser de façon générale, mais parfaitement correspondant à la façon dont on l'aurait vu venir de sa part. Ni lui ni toi n'avez jamais su demander clairement les choses qui vous tiennent vraiment à cœur, semblerait-il, alors dans un sens, qu'il s'y prenne maladroitement prouve qu'il est sincère, et ça te fait plaisir.
Tu feins un instant la surprise, puis c'est une mine faussement hésitante se dessine sur ton visage. Un instant, un tout petit instant, tu hésites, et au final tu ne te sens pas capable de résister. C'est surtout pour dédramatiser la situation, avoue-le. Tu plonges tes yeux dans ceux de Matthew, un air soudain grave, et te mords la lèvre. De loin, ça pourrait sembler comme un réflexe de gêne et en vérité, ça t'empêche d'éclater de rire.
▬ Hm... Je suis désolée... je n'en ai pas très envie je crois. Tu sais, avec le dernier bal, je préfère rester loin de tout ça... je refuse.
Blague cruelle Madeline, atrocement cruelle, plus que tu ne pourrais le penser à vrai dire. Mais tu ne tiens pas longtemps ta moquerie, peut-être parce que tu as trop envie d'accepter au fond de toi. Ton visage se réchauffe d'un sourire chaleureux ; rapidement, tu éclates de rire et lui touche le front du bout de l'index.
▬ M'enfin, si tu fais cette tête, j'imagine que je n'ai pas le choix hm ? Allez, d'accord, j'accepte. Si ça te fait tant plaisir que ça, après tout...
Vilaine petite menteuse, tu n'attendais que ça au fond de toi. Le bal de Noël est toujours un événement grandiose, et Matthew semble être un bon accessoire partenaire pour cette soirée. Et tu en es encore plus sûre après avoir ingurgité cet étrange liquide. La lumière qui illumine doucement sa silhouette sublime des traits que tu n'avais jamais vraiment pris le temps de voir en lui auparavant. Tu te surprends en pleine contemplation lorsqu'il t'indique la voie du restaurant, et t'y engouffres après l'avoir remercié pour la porte tenue.
Il fait bien meilleur à l'intérieur. Tu dénoues calmement l'étole de ta taille pour la poser sur la chaise se trouvant devant la table que l'on vous indique. Prenant place, tu remercies le membre du personnel qui vous apporte les menus et plonge immédiatement le nez dedans. Une technique de fuite bien peu efficace, pour éviter de ravir tes yeux sur l'allure du blond et manquer de te faire surprendre en plein acte. Avec un petit soupir, tu tires un peu sur ton col, et te décide à lever une seconde le regard pour l'observer.
C'est dans une incompréhension totale que tu te rends compte que ton cœur bat très fort, ce soir. Tu sens les flammes laper impitoyablement tes joues, et la main de Matthew sur la table t'attire terriblement. La tienne se crispe derrière le menu, mais d'un coup, tu décides de te lancer. Il faut avouer que tu ne peux te retenir de déglutir avant, cependant. Tes doigts tapotent lentement le bois de la table, et saisissent doucement la paume de ton... colocataire ? Peut-être un peu plus que ça ce soir ?
Tu te rends rapidement compte de l'étrangeté de la situation cependant, et fait mine de lancer ce contact pour vouloir lui montrer quelque chose. Retournant le menu dans son sens, tapotant doucement des ongles de ton autre main sur l'objet, tu tentes un petit sourire que tu veux confiant, sans grand succès.
▬ J'hésite un peu... quelque chose à me suggérer ?
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Sujet: Re: First date ▬ mabigail Jeu 11 Jan 2018 - 13:27
FIRST DATE
ft. madeline
T'annonces ta réservation en entrant, avec un certaine autorité qui fait partie du reflet de la tension qui s'accroit en toi. C'est qu'un resto, pourtant. T'as jamais craint un simple rencart comme celui-là et tu te refuses à te dire qu'une simple amourette puisse te rendre aussi émotionnel. Tu serres les dents, parce que si tu ne peux plus faire confiance en ton propre jugement, t'as peur de tout faire rater. Un instant, ce n'est même plus l'affaire du rendez-vous en soit, mais de ta simple petite réputation. Une angoisse qui monte lentement en toi. C'est pas ton genre de perdre ta bien-aimée confiance, Matthew. Dans la poche de ton costume, tu peux pas t'empêcher d'agiter tes doigts dans une danse maladroite.
T'essayes d'en laisser le moins paraître, évitant soigneusement de poser ton regard embrumé par la potion sur la jeune femme qui t'accompagnes. Ton inquiétude a caché son visage sous le masque de ton sourire enjôleur, mais à travers les minces fenêtres de ta façade, la lueur particulière de tes iris ce soir en dit long sur ce qui t'agites à l'intérieur.
Tu prends place face à Madeline, les mains posées sur la nappe immaculée en attendant qu'on vous fasse parvenir le menu. Tu repenses à sa réponse pour le bal, à l'ascenseur émotionnel, à la façon dont ton visage s'est crispé quelques secondes quand elle a fait mine de refuser et à la demi-douzaine d'arguments qui t'étaient venues à l'esprit pour la convaincre alors que ton égo te chuchotait de hausser les épaules et de dire que tu ne faisais ça que pour lui faire plaisir. Un faible soupire s'échappe de ta bouche quand finalement le serveur te tend la carte. Tu serais incapable de dire s'il s'agit d'un soulagement à l'idée de pouvoir d'échapper de tes pensées ou d'une forme d'exaspération à ton propre comportement. Ca t'aurai fait chier, au fond, de rater l'occasion. T'aurai probablement même fini par t'en vouloir d'avoir abandonné par fierté si la rouquine s'en était arrêté à sa petite provocation. Tu te voyais tout à fait finir par devoir trouver un nouveau moyen de mettre le sujet sur le tapis le mois suivant pour arriver à la convaincre de t'y accompagner. "Pathétique".
Absorbé par tes pensées, le regard perdu dans le vide entre toi et la carte, t'avais pas vu la main d'Abigail se glisser jusqu'à la tienne. Le contact agit comme une décharge qui te parcouru d'une seule traite. Tes yeux s'animèrent tout à coup, perçant la canadienne d'un air confus, oubliant un instant tes manœuvres pour éviter de se poser sur elle. Trop tard.
Tu peux pas t'empêcher de suivre chaque mouvement de ses lèvres quand elle prend la parole, plus que le son de sa voix qui te parvient comme un écho nébuleux dans la calme agitation du restaurant. Elle était pas seulement jolie, ce soir. Le soin qu'elle avait mis dans sa toilette était un atout supplémentaire à son physique déjà avantageux dont tu avais à présent du mal à te détacher.
Mais sa main était toujours sur la tienne, et ton léger tremblement te le rappela sèchement. Comme une pierre à laquelle te raccrocher, tu t'es focalisée là-dessus, et surtout sur le fait de retenir de mêler tes doigts aux siens, de caresse sa peau du bout de tes ongles…
T'as pris une inspiration confuse pour lui répondre, te demandant une seconde ce que tu pourrais bien lui proposer, n'ayant toi-même toujours pas porté ton regard jusqu'aux caractères qui recouvrait le papier entre tes mains.
- Oui, bien sûr.
Non, en fait. Mais en voulant faire bonne figure, t'avais aussi pris la décision de merder. Tes prunelles cherchèrent à la hâte une ligne sur laquelle se poser, et finirent par atterrir sur…
- Les linguines aux champignon noir et magret de canard semblent être un bon choix à marier avec un Bordeau, ou un risotto aux gambas si tu préfères partir sur un blanc.
T'avais littéralement lu les deux premières lignes qui t'avaient attiré l'œil, mélangeant vaguement le tout avec tes connaissances sur le mariage des vins, mais probablement que ta colocataire aurait pu remarquer ton manque de conviction dans ton expression. Tu déglutit silencieusement, conscient que ton jeu était mauvais.
- Mais je t'avoue que je ne viens pas souvent, alors je suis loin de connaître les spécialités du chef.
Joli pirouette, mais elle serait peut-être plus crédible si t'étais pas en train de te gratter le cou, comme chaque fois que tu fais preuve d'incertitude. Tu jettes un œil aux tables voisines, évitant de te confronter à son jugement. Les clients semblent bien plus naturels que tu ne te montres en sa compagnie et quelques seconde, tu te dis que t'aimerais bien être à leur place, à assumer pleinement que tu flirtais avec elle, qu'elle te plaisait, plus que de justifier ton rencard par un pari perdu entre colocataires.
Tu te dégages de tes pensées et des visages de ces inconnus qui vous entourent pour canaliser à nouveau ton attention sur Madeline. Tu prends des risques Matthew, et pour une fois, tu préfères entendre les cris désespérés de ton cœur à la voix sereine de ta raison. Et lentement, tu laisses glisser ton pouce contre le sien, laissant ton index, ton majeur puis le reste de tes doigts s'insérer entre les siens. Ton cœur s'emballe, Matthew, mais qui sait où te mènera la soirée, alors autant saisir l'occasion.
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Sujet: Re: First date ▬ mabigail Jeu 8 Fév 2018 - 20:40
(( first date ▬ mabigail ))
C'est ridicule, tu sais, patibulaire et pitoyable. Tout Prismver s'esclafferait s'il vous voyait ainsi. Matthew et Madeline, dans un restaurant, face à face, se comportant comme une bande de puceaux. Même les feuilletons que les ménagères de plus de 50 ans regardent le mercredi après-midi ne sont pas aussi niais que la scène qui se déroule actuellement et fait chavirer vos cœurs. Alors qu'elle est... ridicule. Regardez-vous, vous tenir la main. Le carton du menu en tremblerait presque. Tu pourrais le brûler du regard, ce menu. La vérité, c'est que tu ne veux pas en détacher tes yeux. Tu préfères ne pas vouloir cesser de regarder le menu, plutôt que de ne pas pouvoir cesser de regarder le joli blond qui te fait face.
Tu aimerais au fond de toi, prétendre que tout cela ne t'atteins pas. C'est pour ça que tu joues la carte de la moquerie et peut-être que tu sais déjà que tu n'es pas la seule dans ce cas. Peut-être seulement. Tu as un instant envie de retirer ta main, d'éclater de rire et de lui dire qu'il rêve s'il pense pouvoir tenter un truc aussi romantico-niais avec toi. Tu as envie de lui dire que ton cœur n'est pour personne et que son côté mielleux est assez prononcé pour te donner matière à rire jusqu'à ta mort. Tu as envie, au fond de toi, de prétendre qu'il est le seul dans ce cas-là.
Mais malgré toi, la chaleur commença à t'envahir. Ses doigts mêlé aux tiens... cet enchevêtrement de phalanges te sembla pareil à un brasier, dont une flamme impétueuse commença à surgir. Comme une flambée d'étincelles, tu la sentis porteuse d'un sentiment que tu peinais à admettre. Lentement, ce feu cruel lapa ta silhouette, et laissa ta peau laiteuse rougir à son passage. Peu à peu, cette chaleur calcina tes barrières, faisant fondre, bouillir, s'évaporer cette glace qui s'était élevée en gangue autour de ton cœur, bijou n'attendant que d'être dérobé. Alors, tu décidas d'agir avant que ses contours ne commencent à roussir.
Tu te mordis brièvement la lèvre et brisas le contact, un peu à contre-cœur tu dois bien l'avouer. Ta main s'extirpa pour venir camoufler une petite quinte de toux à peine émulée et sa jumelle vint à nouveau tirer doucement sur le tissu autour de ton cou. Tu acquiesças un peu maladroitement, dans le vide, parfaitement consciente de ta teinte cramoisie, et te redressas peut-être un peu trop vite sur tes pieds, laissant la chaise s'écarter à cause de ton mouvement. Les deux paumes posées à plat sur la table, tu esquissas alors un sourire charmant, mais un peu forcé.
▬ Il fait vraiment chaud ici hein ? Les linguines me paraissent être un bon choix. Tu veux bien commander ça pour moi si je ne suis pas revenue d'ici l'arrivée du serveur ? J'ai besoin de me rafraîchir un peu et de me repoudrer, tu sais, trucs de gonzesses. Je reviens... haha.
Et tu disparus en un clin d'œil, priant de tout ton cœur pour qu'il ne remarque pas que la panique de la préparation du rendez-vous t'avait fait oublié de prendre ta pochette et que donc ainsi, tu n'avais rien avec quoi te repoudrer. Histoire de quand même donner un peu de consistance à ton mensonge. Tu te réfugias dans les toilettes des femmes, faisant face à un miroir de taille respectable, et lâcha un long soupir, laissant un filet d'eau froide ruisseler sur tes mains. Tu en glissas un peu contre ta nuque et tes joues, et fut bien contente d'avoir pensé au maquillage waterproof.
L'une des portes s'ouvrit rapidement, et tu vis une femme d'un âge plutôt mûr. Même en ne l'observant que grâce au miroir, vos regards se croisèrent, et tu tournas légèrement la tête comme si de rien n'était. Tu perçus un petit rire amusé, qui attira ton attention en sa direction une fois encore. Un sourire mesquin habillait ses lèvres et une voix teintée de moquerie mais aussi, un peu, de compassion, te parvint.
▬ Dur rendez-vous ?
Elle lisait en toi comme dans un livre ouvert. Cela t'agaça.
▬ Qui sait ?
▬ Oh, je vois. Et bien... vous savez mademoiselle, vous semblez fort apprêtée. Ce serait dommage de gâcher tous les efforts que vous avez fait pour votre amoureux à passer votre soirée ici.
▬ … Je ne suis pas amoureuse.
▬ Bien sûr, bien sûr. Allez, filez.
Un grognement sortit de ta gorge, et tu obéis un peu malgré toi, après t'être correctement redressée devant le miroir. Le dos droit, Madeline, le menton haut. Un sourire. Un pas, deux pas, trois pas, plus. Rapidement, alors que ta démarche regagnait de la confiance, tu retournas à ta place. Mais à nouveau, en reposant le regard sur ton "colocataire" une vague de trouble te frappa. Amoureuse. Pff. Vraiment ? Tu n'es pas le genre de fille à t'amouracher si facilement. L'amour est un jeu pour les enfants que tu as laissé tomber il y a déjà quelques années, un mensonge des contes de fées. Un mirage. Plus éphémère que la neige qui tombe dans le sud.
Mais alors, quel est le nom de ce sentiment qui brûle en toi tout sens rationnel pour te laisser à l'état de poupée mielleuse ?
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Sujet: Re: First date ▬ mabigail Mer 14 Fév 2018 - 23:30
FIRST DATE
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Qu'importe à quel point tu la dévisage, son regard, lui, ne daigne se poser sur toi. Tu déteste ce manque d'attention, cette ignorance totale, cette désinvolture dans son comportement. Un instant, tu en viens même à douter. Un mot qui ne fait pourtant pas partie de ton vocabulaire. Peut-être que tu n'aurai pas dû. Pas avec elle. Evidement. Tu aurais dû te douter que ce genre de niaiserie ne fonctionnerai pas. Pourtant. Pourtant elle n'enlève pas sa main, et ses doigts restent entre les tiens, réchauffant lentement ta peau à mesure que le temps s'écoulait.
Tu vas pour prendre la parole, Matthew, mais Abigail te coupe l'herbe sous le pied. Elle t'échappes, littéralement, et sans que tu n'ait le temps de la retenir, elle a déjà fait glisser sa paume le long de la nappe, et s'est enfuit en deux toussotements et une excuse. Tu restes perplexe quelques secondes, idiot que tu es, pas tout à fait sûr d'avoir compris ce qu'il venait de se passer. Tes iris verdoyantes la suivent jusqu'à ce qu'elle disparaisse au fond de la salle, intriguées, avant de se poser sur ta main qui n'a pas bougé de sa position initiale. Idiot. Tu la ranges sous la table avec un soupire irrité. Les femmes, penses-tu, sont bien complexes. Tu aurais juré qu'elle avait rougi, pourtant, mais l'idée qu'elle prenne la fuite comme elle venait de le faire te semblait être un plutôt mauvais signe.
Tu te calles contre le dossier de ta chaise, jambes croisées, le visage habillé d'une expression nerveuse alors que tu scrutes d'un regard noir les gens qui t'entourent. C'est désagréable, cette situation d'attente. Le retour du serveur t'apporte donc une distraction de courte durée. Tu annonces les linguines au magret de canard, ton spezzatino di manzo que tu as choisi d'un coup d'œil désintéressé au menu et un bordeau.
En revanche, c'est ton bref détournement du regard vers la chaise de la demoiselle qui te donna finalement une indication qui valait la peine d'être relevée. Son sac était resté là. Pas de petite beauté, donc, mais plus un instant de panique qu'une fuite réfléchie. Si la rouquine n'avait simplement pas aimé le contact, elle aurait pris le temps de trouver une bonne excuse avant de partir tranquillement se débarrasser des éventuelles germes que votre contact si répugnant à ses yeux aurait déposé sur elle à grand coup de gel hydroalcoolique. Or, ce n'était pas le cas. Si c'était bien ton geste qui était la cause de son départ, c'était un départ précipité probablement lié à de l'embarras… Et cela rendait le tableau un peu moins mauvais.
Mais déjà, la silhouette fine de ta colocataire réapparaissait au-dessus de toi. Sourire aux lèvres, tu la regarde prendre place tout en reprenant appui sur tes avant-bras, bien ancré sur la table qui vous sépare. Tes paupières se plisse légèrement, tu réajuste tes lunettes sur ton nez d'un geste curieux, puis finalement, tu te lances. - Tu aurais pu t'épargner le dérangement, tu étais déjà tout aussi ravissante un peu plus tôt.
Tu te penches un peu plus en avant, approchant ton visage du siens avec une mine tout aussi intriguée. Ce que tu cherches, pourtant, ce n'est les traces de son repoudrage, mais sa réaction alors que tu t'approches volontairement bien trop près de ce qui est socialement acceptable, dans la limite de ce que la présence du meuble te le permet. - Non, vraiment, je ne vois rien… finis-tu par chuchoter avant de retourner brusquement à ta place. Ah, et j'ai passé la commande.
C'est le moment que choisi le serveur pour te présenter la bouteille. Sans grande formalité, tu remua la liche qu'on te servit et acquiesçais rapidement pour retrouver au plus vite un peu d'intimité. Tu étais toi-même effaré par ta dépendance à sa présence depuis ce début de soirée. Chaque détail de sa personne, jusqu'à son odeur légèrement sucrée te…
Son odeur… sucrée… Un instant, tu penses à la petite fiole de tout à l'heure. Tu as ton verre sur le bout des lèvres quand ton mouvement se fige. Comment n'y as-tu pas pensé plus tôt. Tu reposes ton vin avec une pointe de froideur. C'est le pire des scénarii pour toi. Une bonne soirée, peut-être mais au final, t'auras probablement jamais l'information que tu cherchais en l'invitant ici ce soir : est-ce que tu lui plait? Si ton intuition est correcte, ce que tu pensais être l'une des potions de Loïs altèrerait son jugement dans tous les cas. Exit ta possible déclaration en fin de soirée si t'estimais que ton petit jeu avait suffisamment bien marché. Et ne t'imagine même pas essayer de retenter le même coup avant un moment sans que ça paraisse curieux. - Tu le trouves comment? Le vin, je veux dire. Mieux que le truc de tout à l'heure l'imagine?
Tu termines avec un rire amusé, rattrapant ton passage un peu trop sérieux que tu imagines avoir transparu sur tes traits tirés. Mais ta comédie n'a pas à durer trop longtemps car vos plats sont finalement présentés devant vous. Tu leur adresse un regard intéressé et repose finalement tes prunelles sur la jeune femme. - Bon appétit, alors.
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Sujet: Re: First date ▬ mabigail Dim 18 Fév 2018 - 21:59
Évidemment qu'il a remarqué que tu n'avais pas emporté de quoi te repoudrer avec toi dans ta petite fuite. Ce n'est pas un idiot après tout, il ne te ferait pas cet effet si c'était le cas. Tu caches ton embarras derrière un sourire amusé, et remue dramatiquement la tête. Ce sourire, comme un masque, ne te quitte pas ; ton intention de regagner un peu de ta contenance est claire et elle guide tes pas sans laisser place à la moindre faille sur ce chemin vers ton but. Même la soudaine proximité qu'il s'amuse à créer entre vous ne perturbe pas ton sourire de sphinx. Allez, Madeline, hors de question de le laisser te prendre au dépourvu comme ça une fois de plus. Tu es celle qui mène la danse, toi et toi seule, et ce n'est pas parce que ton cavalier de ce soir a de l'audace que tu lui laisseras l'honneur de mener la main. Un léger soupir t'échappe, faussement déçu, et tu inclines ta tête vers la droite alors que tes lèvres esquissent une petite moue.
▬ Ah, les hommes... incapables de remarquer ce genre de petits changements... Tu sais, Hamlet lui il a un sens de l'observation suffisant pour remarquer ce genre de choses... Mais bon, j'imagine qu'on a pas la même proximité, pas vrai ? M'enfin... merci pour la commande, en tout cas.
Que tu es vilaine, Abigail, que tu es provocatrice. Parler d'un autre garçon lors d'un rencard, check. Plus que trois points à remplir sur ta to-do list d'un rendez-vous infernal. Tu tires mollement sur ton col, et prend un air ennuyé. Nonchalance, arrogance, Madeline, lorsque tu détournes le regard pour observer les clients pour éprouver une fausse teinte de désintéressement envers ton colocataire. Quoi d'autre après tout ? Vous ne faites que partager le même toit, la belle affaire. Tu as déjà partagé ton lit avec plus jolis garçons que lui. Qu'est-ce que tu pourrais voir d'autre d'intéressant chez quelqu'un ? L'amour n'est qu'une convention pratique pour les affaires d'argent, un sentiment éphémère qui n'en vaut pas la peine. Un lien qui semble si fort mais si risible, que l'on peut briser entièrement en une fraction de secondes. Alors tu ne te laisseras pas à avoir, tu ne te laisseras plus avoir. Quelle arnaque. Mais rapidement, le vin arrive et met fin à tes pérégrinations. Portant le verre à tes lèvres, tu opinas doucement avant de sourire.
▬ Pas mal. Pas le meilleur, assurément, mais pas mauvais non plus.
Dis Madeline, tu parles du vin hein ? Peut-être qu'il deviendra meilleur avec le plat, comme Matthew a dit qu'ils devraient bien se marier. D'ailleurs, le plat arrive devant toi, et tu lui rends sa politesse. Bon appétit, voilà encore une formule bien convenue, bien classique. Les conventions sociales sont ta deuxième nature. Tu n'as pas posé tes coudes sur la table, pas croisé tes jambes sagement alignées sous la table, pas laissé le moindre évènement ternir l'aspect lissé du repas. Enfin, s'esquiver comme tu l'as fait n'est pas très poli, mais tu étais obligée. Tu ne pouvais pas continuer à lui faire face. Pas continuer à faire face aux battements effrénés de ton coeur étrangement faible ce soir. Du bout de la fourchette, tu piques le magret, et t'amuses à le couper en utilisant ton couteau sans même l'effleurer. Rapidement, un petit morceau est découpé, et tu laisses ton couteau trancher le reste de la pièce de canard, pour la goûter. Bien cuite, tu dois l'avouer, et plutôt savoureuse. Les pâtes te font plaisir. Enfin de vraies pâtes, pas ces immondes choses sèches que l'on trouve au magasin. Les champignons ont un petit arrière-goût amer qui leur donne du caractère.
L'amertume donne du caractère aux choses, pas vrai Madeline ? Et pourtant, tu as les papilles assez exigeantes pour savoir que sans la douceur des pâtes et le goût du magret, l'amertume unique de ces champignons ne te serait pas agréable. C'est partout pareil, tout le temps, et tu le sais très bien. Alors, afin de contrebalancer l'amertume dont tu viens de faire preuve à l'égard de Matthew, ton cher et tendre Matthew, tu décides de nuancer le tout un petit peu. C'est le meilleur moyen de faire en sorte que cette soirée ne finisse pas complètement gâchée après tout, pas vrai ?
▬ C'est tout de même un repas bien agréable, la nourriture n'est pas trop mal. J'imagine que c'est sympathique de manger ailleurs que dans le bungalow de temps en temps, et sans les autres aussi... Hé Matthew, tu veux faire quoi après ? J'ai pas envie de revoir leurs têtes tout de suite je crois. Je suis bien là, bizarrement. C'est probablement à cause de, tu sais... Le cadre du restaurant, hmm...
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Sujet: Re: First date ▬ mabigail Dim 18 Fév 2018 - 23:53
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Frustration sur frustration, Matthew, les problèmes sembles arriver par deux ce soir. De ce qui semblait se dessiner en un rencard facile, la situation avait tout à coup dérapé et l'ambiance avait pris cet étrange revirement un peu trop tendu en un simple battement de cil. Tu sirote sans grand intérêt le contenu de ton verre, la mine renfrognée, prenant une note amer quand elle mentionne son filleul. Tu poses lentement le pieds sur la nappe immaculé, dans un geste qui tente en vain de masquer sa froideur. Mais tout dégage la jalousie chez toi, du léger soulèvement de tes sourcils à l'abaissement de tes paupières en passant par le pincement involontaire de tes lèvres. Tu ne peux nier l'état de frustration que cette remarque t'a insufflé. Tu sens ton estomac se nouer, laissant derrière lui une sensation de dégoût à la simple vue de ton plat dans lequel tu te forces à grignoter.
- Serait-ce une proposition? Préfères-tu répondre sans prendre la peine de cacher ton ressentiment.
Tu ne prends pas le temps de chercher à faire la conversation comme elle le fait, parce que t'as déjà l'impression de perdre ton temps à ce diner. Un nouveau soupire s'échappe de ta bouche en songeant à l'énergie que tu as dépensé pour ce rendez-vous qui finalement semble condamné à être sans issu. Entre ta quasi-certitude que le bon déroulement du début de soirée n'était dû qu'à la potion trouvée sur le chemin du resto et sa pique qui a touché là où ça fait mal, t'es pas d'humeur à répondre à son futile commentaire sur le vin.
Ca t'énerves, putain, parce que tu devrais être capable de t'assurer que ce genre de soirée se passe bien pour toi. C'est pourtant pas bien compliqué. Madeline, quoi. Ca te fait chier de reconnaître que le jeu est plus complexe que ce à quoi tu t'attendais. T'as presque envie de laisser tomber cette petite comédie, et te contenter d'être avec elle aussi le connard que tu sais si bien simuler avec d'autres. Au moins, avec cet état d'esprit, tout deviendrait beaucoup plus simple. Madeline dans ton lit, ça s'était fait sans même que tu ne cherches à l'y amener. Pourquoi est-ce que tu t'embête à jouer au romantique, Matthew? C'est pas ton genre. Et soyons honnête, t'es probablement loin d'être le meilleur à ça. T'as pas l'expérience du gars attentionné qui offre des roses et des "je t'aime". Et ça se voit. Regarde-la, à accorder à son plat bien plus d'intérêt que ce qu'elle n'en t'a donné depuis que vous êtes passés à table. Regardes-toi, surtout, à ne pas avoir touché à ton assiette à force de la dévorer du regard.
Tu te décides finalement à manger à ton tours, puis-ce que c'est ce que la situation attends. Autant ne pas gâcher la nourriture, puis-ce que l'issu de la soirée, elle, est déjà tombée à l'eau. Parce qu'au fond, tu sais que tu peux pas juste te contenter de prendre ce que tu as à prendre avec elle, et elle te l'a bien fait remarquer la dernière fois. T'as pas simplement envie d'ajouter sa jolie petite bouille à ton tableau de conquête, et que tu sais que si tu commences par cette étape, tu passeras jamais à la suivante. Elle et toi, vous êtes trop similaire pour que, comme toi, elle considère de simples plan cul comme de potentiels partenaires.
Mais elle, elle semble se contenter de se jouer de toi. Regardes, comme elle passe de la pique désobligeante au discours volontairement obscur dans ses intentions. Tu serres les dents, Matthew, parce qu'aussi minable que ça te paraisse de l'admettre t'es incapable de comprendre ses intentions, de lire les petites lignes dans l'ambiguïté de ses propos. Tu poses tes couverts dans ton assiette encore en bonne partie pleine et t'adosses avec raideur sur contre le dossier de ta chaise. T'es encore consumé par la jalousie de ses dernières paroles. Vous rajouterez bien un peu de sel.
- Eh bien, si tu tiens tant à éviter le bungalow et tes colocataires, tu peux très bien aller rendre visite à Hamlet. Comme ça, tes retouches de maquillages n'auront pas été vaines et il pourra te décoincer un peu, t'as tout l'air d'en avoir besoin ce soir.
Tu soutiens son regard avec un regard loin de plaisanter avant d'avaler une gorgée de vin supplémentaire. Tu crains. Vraiment. Rien qu'en entendant tes propres propos, tu sais que t'es allé trop loin. Pourtant, tu gardes ton masque insensible, glacial, et détourne lassement le regard. La langue contre ta canine, tu laisses un court silence s'installer pendant que ton cerveau essaye de prendre une décision sur le comportement à adopter.
- Désolé.
Désolé. Une partie de toi lèves les yeux au ciel avec désobligeance, jugeant d'un œil exaspéré la faiblesse de cette réponse. Toi, Matthew, désolé! C'est pas parce que tu te sens merdeux que t'évites ses prunelles d'argent, mais parce que tu n'assumes pas ton propre comportement trop… trop gentil, trop niais à ton goût. Ton index droit tape sur ta cuisse un rythme effréné, probablement celui des pensées qui se bouscules dans ta tête, se contrant l'une l'autre sans qu'aucun avis ne prenne le dessus.
- Mais puis-ce que c'est uniquement l'ambiance à l'italienne du restaurant qui te plait tant, une balade du côté du pont des soupirs à la sauce prismver pourrait te convenir. C'est loin d'être Venise, mais on fait avec ce qu'on a, hein.
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Sujet: Re: First date ▬ mabigail Ven 23 Fév 2018 - 0:26
Il semblerait bien que tes mots aient touché le point sensible que tu visais, et un instant, dans un élan de fierté, cela te fait sourire sans honte. Après tout, ça fonctionne toujours, ces piques. C'est rassurant pour toi. Non, rien n'a changé du tout. Vous êtes toujours bien les colocataires taquins, mesquins, piquants, épicés, joueurs, peut-être même un peu cruels sur les bords, que vous étiez depuis votre rencontre. Une part de toi semble regretter cette constatation que tu te fais à toi-même, mais c'est aussi la part qui te chuchotait à l'oreille que ton cœur battait plus fort depuis un petit moment, et cette part ci, tu n'avais pas vraiment envie de l'écouter. Surtout pas ce soir. Tu sais, Madeline, c'est un peu fatiguant des fois, que tu fasses autant ta tsundere, alors que tout le monde a grillé depuis 30 ans que tu voulais lui sauter dessus.
Platoniquement.
Et que la potion d'amour n'avait pas grand-chose à faire avec le cœur de ce que tu ressentais, au final.
Après tout, si tu n'éprouvais rien pour lui, il ne serait qu'un autre visage dans la foule, et qu'on casse du sucre sur ton dos à cause de ta réputation sulfureuse, tu en avais pris l'habitude. Oui, tout ça ne te touchait plus, plus le moindre du monde, parce qu'après tout, la vie est trop stupide pour que tu perdes ton temps à t'occuper de ceux qui ont une vie si ennuyeuse que regarder la tienne constitue le moment le plus trépidant de leurs pauvres journées mornes. Le statut le plus important que tu pouvais penser à leur donner était celui de fan. Alors pourquoi ? Pourquoi est-ce que ton sourire n'a duré qu'un instant, avant de se retrouver noyer sous la vague d'émotions négatives que l'état de Matthew te fait ressentir ?
Ton regard se fige sur lui, comme si la réponse allait apparaître en lettres dorées sur ses contours. Comme si, tel un hologramme projeté par ses lunettes, tu allais voir des mots flotter dans l'air pour te donner la marche à suivre. Tu rêves bien sûr. Enfin pas exactement, mais ce n'est pas loin. La tension dans l'air est clairement palpable, et elle a tout de cauchemardesque. Un soupir discret s'enfuit loin de tes lèvres où tu le retenais prisonnier depuis déjà quelques longues dizaines de secondes. Il part, avec un mot, soufflé à voix basse et accompagné d'une moue laissant bien deviner ton avis sur le mauvais goût de la remarque du blond.
▬ Non.
Court, net et précis. "Non" qu'elle a dit, la petite rouquine. Tu ne trouves rien d'autre à dire, et perdre tes mots t'agace un peu, mais tu as peur, pour une fois, peur que la situation se dégrade encore plus. Mentalement, tu prends une pelle et te prépare à creuser, parce que tu sens que si tu dis le moindre mot, tu vas t'enfoncer. Alors tu reprends ta contemplation silencieuse, mais observe ton plat cette fois, imitant Matthew machinalement. Tu piques la nourriture du bout de ta fourchette, celle que tes couverts avaient achevé de couper seuls, avec l'aide d'un petit soupçon de magie aussi. Un instant tu te rappelles lorsque tu avais utilisé des couverts pour menotter ton rendez-vous de ce soir, et te surprends à penser que tu utilises quand même souvent ta magie sur des couverts. Une myriade de clichés sur les femmes et la cuisine t'envahit, mais ces pensées accessoires sont balayées par une nouvelle prise de parole, alors qu'une voix masculine résonne à tes oreilles.
Le son ne poignarde pas tes tympans, mais les mots poignardent ton cœur.
Tu poses tes couverts d'un coup, un peu brusquement peut-être, et le bruit de métal n'arrive qu'une seconde ou deux avant qu'il ne s'excuse. Tu ne vois pas vraiment quoi dire d'autre, mais il reparle à nouveau, assez rapidement pour que le blanc qui s'installe ne soit pas trop pesant. Il essaie de balayer ce qu'il vient de se passer, rebondit sur ta question initiale, reprend quelque chose. Tu pourrais tout simplement faire comme si tu n'avais rien entendu, mais ça serait trop simple. Tu pourrais aussi t'énerver, t'agacer, visiblement du moins car, pour l'intériorisation, trop tard pour revenir en arrière. Mais ça lui ferait trop plaisir, pas vrai ? Alors tu as un petit rire, et tu acquiesces, avant de répondre à sa proposition, d'un ton très calme.
Un peu trop calme, peut-être.
▬ On fait avec, oui. C'est vrai que ce n'est pas exactement comme l'Italie, ici. Tu sais, j'y suis déjà allée avec mes parents, et je crois que l'on avait dû manger un plat de pâtes délicieuses dans un restaurant chic. Mais dans mes souvenirs, le repas avait un goût beaucoup moins salé. Rigolo, non ?
Un sourire que tu ne peux retenir, alors que tu te moques ouvertement de lui, de façon plus gentillette cette fois.
▬ Je me rappelle très bien de Venise. Mes parents étaient ravis. C'était à l'époque où on avait fait un petit voyage dans toute l'Europe, et ils avaient trouvé cette ville encore plus romantique que Paris. J'aimerais bien faire une balade romantique en tête à tête avec l'élu de mon cœur à Venise un jour, moi aussi. Pas toi ?
C'est un gros indice que tu laisses là devant son nez, Madeline. On dirait que toute ta fibre sentimentale s'est infusée dans tes mots, pour juste une phrase, et qu'elle a disparu ensuite. Tu n'oses plus prononcer le moindre mot, et reprend la lente dégustation de ton repas. Le feu te brûle à nouveau les joues, mais tu ne saurais pas dire si c'est à cause de la honte d'une telle niaiserie ou à cause d'une sorte de bonheur honnête.
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Sujet: Re: First date ▬ mabigail Ven 23 Fév 2018 - 20:57
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ft. madeline
Son expression passablement agacée face à ta pique te rassure, au fond, malgré la tension qu'elle créé sur son passage. Et derrière ton excuse qui s'enchaine presque aussi tôt, on pourrait remarquer ce soulagement sous la forme d'une légère arcure sur tes lèvres pincées.
A la suite de ton invitation un peu bancale, pas très alléchante non plus d'ailleurs, tu préfères faire mine de t'intéresser à ton plat. T'es pas tout à fait sûr de vouloir voir sa réaction. Soyons honnête, aller sur le pont de l'île, réputé pour être le rendez-vous des gens venant de se séparer, c'est pas tout à fait le romantisme à la vénitienne. Elle aurait des raisons de rire, la rouquine, mais à ta grande surprise, elle reste dans un registre bien plus calme. Un peu d'ironie qui s'en dégage, bien sûr, mais tu ne relèves pas, parce que tu sais qu'elle est méritée, bien que tu ne puisse pas vraiment faire bien mieux dans le cadre d'un diner supposé informel pour tâter le terrain à Prismver. T'aurai probablement pu trouver mieux à Berlin ou Hong Kong, à Londres aussi que tu avais visité si souvent lors des déplacements professionnel de ton père, mais sur cette île, le choix restait limité.
Tu ne relèves donc pas, docile petite chose que tu es ce soir, et ça l'incite à parler plus. A se confier, raconter quelques souvenirs de voyages. La discussion reprendrait donc un ton tout à fait banal si ce n'était pour cette dernière phrase. Ecoutez-vous, un peu, quand vous parlez. Vous pensez encore tromper qui que ça soit? A ce stades, ce n'est plus des signaux de fumée que vous vous envoyez, mais c'est la lumière éblouissante d'un phare en pleine mer que vous tentez en vain de dissimuler. Tu sais pertinemment qu'il n'y a aucun moyen de faire semblant de ne pas comprendre cette remarque. Mais tu es aussi quasi certain de l'influence de la potion dans leur élaboration, et que demain, quand tout reviendrait à la normal, tu aurais l'air bien bête si tu venais à tomber dans la niaiserie la tête baissée.
Tu dessines alors un petit rictus amusé sur ton visage qui se relèves finalement de l'assiette à présent bien entamée. Tu sais que c'est l'option la plus raisonnable au vu de la situation, Matthew, même si tu regrettes fortement de devoir emprunter cette voie. T'as juste envie de vider ton sac, de tout lui dire parce que finalement ça serait plus simple, que vu ses propos, tu n'as pas à craindre le rejet, que tu pourrais tout mettre sur le compte de la potion toi aussi. Mais hey, tu sais comment ça se passerait si tu faisais ça. Cette soirée deviendrait juste un souvenir gênant et les sentiments qui aurait pu être découvert lors de ce moment serait enterrées dans une vieux tiroir et libellés comme illusoires et rien ne dépasserait le stade de la comédie que se serait jouée dans ce restaurant italien. - Ah? Parce que tu as un cœur? Pire que ça, toi, Madeline Abigail Davis, tu t'imagines dans une relation romantico-niaise à Venise avec l' "élu de ton cœur"? Incroyable.
Ton visage affiche cette moue amusée alors que tu t'adosse à nouveau contre le dossier de ta chaise pour observer ton invitée d'un angle un peu plus large. C'est pas très gentil, Matthew. Mais ça semble t'amuser de ruiner toute opportunité romantique qui se présente à toi. Dommage que tu ne saches pas que ces paroles sont authentiques et honnête. Certes, il faut reconnaître que ce genre de propos sont rare dans la bouche de ta colocataire, mais c'est ton problème, ça.
- N'empêche. Rien ne m'empêcherai d'y aller, en théorie. Les rare avantages de la cravate, tout ça. C'est bien triste que tu ne puisse pas quitter le territoire, toi.
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Sujet: Re: First date ▬ mabigail Ven 23 Fév 2018 - 21:37
Les piques se suivent, avec une légèreté toute nouvelle dans l'ambiance de cette soirée. Tu as décidé de te promettre ne plus prendre au sérieux ces mots mensongers pour aujourd'hui. Oui, tu préfères vraiment finir ton repas avant qu'il ne refroidisse à cause de l'ambiance glaciale d'il y a quelques dizaines de secondes. Un instant, tu penses à ta gourmandise. Certes, ce n'est pas tous les jours que tu vas au restaurant avec quelqu'un en ce moment, mais est-ce que prendre un dessert serait une bonne idée ? Pourquoi pas quelque chose comme un tiramisu à la fraise ?
Tu essaies de peser le pour et le contre, de penser à la douceur du dessert, mais il n'y a qu'une image qui tambourine contre tes tempes. Ta main sur la sienne, partager le goût sucré du fruit, veux-tu goûter mon dessert ? La niaiserie qui refait soudainement face te pousse à mordre ta lèvre inférieure, un geste que tu dissimules quelque peu en glissant ton poignet devant tes lèvres avant de prétendre une petite quinte de toux.
Qui pourrait être aussi interprétée comme l'expression d'une certaine gêne, pas un super choix.
L'assiette se vide comme le sablier.
Peut-être que tu pourrais l'embrasser, pour lui faire goûter ton dessert ?
Il te répond, moqueur, et l'espace d'un instant ça te blesse un peu. Puis, tu te souviens de ta promesse à toi-même, et tu éclates de rire.
▬ C'est vrai, je devrais déjà trouver un cœur avant d'en chercher l'élu. Et puis vu que tu essaies de me le voler, ça te rendra la tâche plus facile comme ça. Je peux comprendre, je veux dire, je suis une jeune femme extraordinaire après tout.
Sourire carnassier de petite lionne fière d'elle, écho à sa moue amusée de vilain garnement. Mais il a pas tort tu sais, normalement, les sentiments et le romantisme c'est pas trop ton truc. Tu hausses un peu les épaules après avoir fini de parler, et croise tes mains. Un peu de familiarité, tu te rapproches de la table et laisse ton menton reposer sur tes mains placées en coupe. Là, comme pour percer son âme, tu plonges ton regard dans le sien, et fixe ses pupilles. Tu cherches, dans les iris, les paillettes dorées que tu avais remarqué un peu plus tôt dans la soirée, et reprend une gorgée de vin. Mieux que le truc dans la bouteille un peu plus tôt hein... Meh. C'est bizarre d'ailleurs. Cette chose, c'était une potion pas vrai ? Une potion de Loïs. Mais pourtant tu n'as pas véritablement eu d'effet, si ? Si ?
Il a raison. Lui, il peut y aller quand il veut à Venise. Mais si vendre ton âme et le prune de ta cravate est le prix à payer pour voyager, tu n'es pas sûre de vouloir y consentir. Tu souris, cependant, et incline légèrement ta tête sur le côté. Tiens, dans ce qu'il vient de dire. Il y a... quelque chose qui ne va pas exactement. Est-ce que c'est juste ton imagination ? Tu te fais des films, ma petite Madeline ? Pas de barrières ce soir, demande-lui directement.
▬ Triste ? Pourquoi, tu voulais m'y emmener ? C'est vrai que ça pourrait être mieux que le pont... Mais bon. Si je dois rejoindre PUMA pour partir en voyage... Tu sais. Je n'ai pas envie. Mais j'imagine que c'est bien, tu peux te taper toutes les filles que tu veux sans avoir à les ramener au bungalow, comme ça. Un peu comme les marins, haha.
Les marins, qui profitent d'être loin de leur épouse laissée dans leur ville d'origine, pour s'amuser avec des demoiselles au-delà des mers. Un sous-entendu ?
▬ Contentons-nous d'ici pour le moment. Hé, j'ai vraiment envie de sucre.
Ton estomac te frappe lorsque tu avales le dernier morceau de nourriture de ton assiette. Tu te tournes un peu, observes autour de toi. Tes yeux azurés scrutent les environs, et ils repèrent l'allure d'un serveur. Lorsque ce dernier passe près de vous, tu l'interromps et lui demande ton fameux tiramisu à la fraise, en plus d'une bouteille de champagne.
▬ Il fait froid dehors, et je ne sais pas si ta chaleur légendaire saura me réchauffer. Laisse-moi m'enivrer encore un peu. Tu sais, le vin est bon, mais je crois que je préférais cette chose dans la petite bouteille. Toi aussi, tu as repéré le goût du champagne ? Oh, mais je me demande si elle avait le même goût pour toi. Dis-moi Matthew, pour toi, elle avait quel goût cette potion ?
Regarde-toi. Tu as un peu peur de sortir, pas vrai ?
Après tout, lorsque vous serez sortis, vous irez sur le pont.
Pseudo du joueur : Meriveri Autre(s) compte(s) ? : Leann /Liling / Hank Personnage sur l'avatar : Ronald Knox (Kuroshitsuji II)
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Sujet: Re: First date ▬ mabigail Ven 23 Fév 2018 - 23:25
FIRST DATE
ft. madeline
Touché. T'es d'ailleurs plutôt surpris qu'elle n'ait pas amené ce sujet sur le terrain un peu plus tôt. T'as pas été particulièrement fin, disons-le. De la façon dont tu lui as proposé cette invitation la semaine dernière à ce diner tout à fait mielleux en passant par ta demande pour le bal, t'as globalement été plutôt franc sur tes intention tout évitant de vraiment prononcer les mots qui fâchent. Un comportement un peu équivoque, donc, qui finalement n'est pas si loin de celui de la rouquine qui t'accompagne. Vous faites la paire, ça va sans dire.
Sa deuxième remarque, elle, dégage un petit quelque chose de critique, plus différente de vos échanges de niaiseries. Et son analyse de ton vocabulaire te met légèrement mal à l'aise. Tu ne t'étais pas rendu compte de tes mots, de cette possible interprétation qui était pourtant terriblement juste. Putain, oui, t'avais envie de l'amener à Venise, de traverser les canaux de la cité avec elle, de découvrir l'architecture italienne, de profiter d'un week-end en tête-à-tête dans un décor beaucoup trop mignon, pour une fois. Peut-être était-ce la potion qui parlait en cet instant, mais l'idée, même sans le charme de la Sorcière, restait la même : c'était le genre de fille avec qui tu pouvais t'imaginer une relation sérieuse et à long terme où ce genre de voyage serait une possibilité.
Peut-être que t'as juste passé l'âge de passer d'un lit à un autre, aussi, ou que t'es plus intéressé par l'image du cavaleur qui es pourtant si fortement imprégné à toi. Tu reposes lentement tes couverts après avoir terminé ton assiette, essuie calmement ta bouche avant d'y amener ton verre de vin, méditant quelques secondes sur ses propos. Ça te touches, au final, que ça soit ce qu'elle imagine, alors que tu t'es donné tant de mal pour que tout le monde voit ce reflet de toi-même. C'est contradictoire, vraiment, mais avec tout ce qui s'est échangé ce soir, tu t'étais dit qu'elle avait peut-être entrevu que tu ne cherchais pas que des relations volages et sans attaches. Elle s'était pourtant bien amusé à le remarquer juste avant, non? Voler son cœur, hein? Ca serait si simple avec le filtre de Loïs. - Si c'est ce que tu y verrais comme point positif, soupires-tu avec un haussement d'épaule résigné avant de ravaler une gorgée d'alcool. Mais je dois reconnaître qu'un permis de voyage seul n'est qu'une faible compensation pour avoir à abandonner le violet, tu n'as pas tort. Encore une fois, on fait avec ce qu'on a.
De toute façon, tu es résigné depuis un moment au fait que tu ne te déferait pas de l'engagement de ton père avant, au mieux, la fin de ton cycle universitaire sur l'île. Et tu n'avais pas grande manœuvre pour te rebeller sans attirer de problème à ta famille. Pendant que la jeune femme prenait commande sous ton regard rêveur, tu ne pouvais t'empêcher de songer que le point le plus positif de cette histoire de PUMA restait encore que ça t'ai donné l'occasion de la rencontrer. Une pensée trop romantique même pour un esprit sous influence, te rétorquas-tu à toi-même en faisant disparaître cette ânerie de ton cerveau avec un toussotement incertain. - On sait où l'alcool te mène, Abigail.
Tu termines ta remarque avec un haussement de sourcil entendu, et tu te retiens de rebondir sur un moyen sûr de la réchauffer. L'allusion est suffisante comme ceci pour ne pas en rajouter une couche. Tu poses tes doigts sur le pieds de ton verre à présent vide que tu fais légèrement tourner entre tes index. - L'odeur m'a plus marqué que son goût, à vrai dire, justement parce que ça ne semblait pas tout à fait comestible. Pas de champagne dans ma … fiole donc.
Tu retiens le mot potion pour éviter d'attirer trop son attention sur le potentiel effet de ce que vous avez ingurgité. Il ne s'est rien passé, au fond. Rien de magique. Pas à ses yeux. Si elle s'en rend compte maintenant… Non. Non, ça ne devrait rien changer, pourtant. Ca serait mieux, même, non? Retour à son véritable comportement, ou tout du moins elle serait capable de se rendre compte par elle-même de ce qui est l'effet de la potion ou pas, tu serai ce qu'elle pense honnêtement de toi sans le voile de la préparation de Loïs… alors pourquoi est-ce que tu espères tant qu'elle ne se rende compte de rien? Au fond, tu le sais très bien. Y a toujours ce petit quelque chose qui a envie de profiter de la situation. Une part malhonnête de toi qui se dit que ce n'est qu'un baiser de volé, que ce n'est pas le premier, et probablement pas le dernier. Qu'elle serait consentante sur le coup, que toi aussi tu pourrai blâmer le tout sur la potion, que pourquoi ne pas prendre ce qui se présente si facilement.
Ces pensées t'accaparent, elles prennent de plus en plus de place. Oui, après tout, pourquoi pas? Tu te bats mentalement depuis un moment déjà pour ne pas lui sauter dessus. Tu la dévores du regard depuis des heures, t'attends que l'occasion de l'aider à remettre son manteau pour poser tes mains sur ses hanches, pour approcher ton visage du siens, et tu sais que dès que cette table ne serait plus là pour vous séparer, tu épierait la moindre occasion pour saisir son menton, pour poser tes lèvres contre les siennes, pour enivrer un instant de son parfum, de sa chaleur, profiter de sa proximité pour enfin caresser sa peau à nouveau.
L'évocation mentale de cet instant suffit à accélérer ta respiration, ce qui te fait revenir à toi rapidement. Tu sais que tu ne dois pas. Tu as déjà calculer les issus possibles à ce comportement. Sur le long terme, ce n'est pas le plus avantageux. Pourtant, ses lèvres continuent de t'appeler et ton regard est incapable de se détacher de leur mouvement. - D'ailleurs, elle n'a pas eu d'effet, si?
Tu te coupes l'herbe sous le pied. Une part de toi te souffle de faire oublier cette remarque en ajoutant en ajoutant un avis mitigé sur les capacité de Loïs ou sur l'aspect peu fiable des rumeurs sur ses potions, mais t'as décidé de jouer carte sur table ce soir. Le serveur profites de ce moment pour débarrasser vos assiettes et amener le désert de la demoiselle avec sa coupe de champagne.
La fin du dîner approche, Matthew, et celle de la soirée avec elle. Il ne te restes plus beaucoup de temps.
Pseudo du joueur : Ùine Autre(s) compte(s) ? : Malice D. Rammstein & A. Ivy Robin Personnage sur l'avatar : Asuka - Evangelion / IRL : Madeline Ford & Sophie Turner
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Sujet: Re: First date ▬ mabigail Sam 24 Fév 2018 - 0:13
Tu perds un peu de tes bonnes manières au profit de la proximité. Ton coude bouge un peu afin de soutenir cette tête que tu inclines, et ta seconde main s'amuse avec les mèches de feu qui tombent sur tes épaules. Tu n'avais pas décroché ton regard de lui. Tu n'avais pas voulu décrocher ton regard de lui, que dis-je, tu n'avais pas pu. Détaillant chaque contour de son visage, de ses mains lorsqu'il pose ses couverts après avoir terminé de consommer son repas. Tu as envie de lui poser plein de questions, de lui parler toute la nuit à vrai dire.
Dis Matthew, est-ce que c'était bon ?
Sa voix résonne sous la chape osseuse de ton crâne, s'y réverbère. Tu sais que cette cravate noire est une blague, une sale blague idiote. Tu sais qu'il y a toutes ces choses qui se murmurent aux quatre coins du pensionnat, ces rumeurs, ces réponses préfabriquées à des questions rhétoriques. Tu sais que tes pouvoirs risquent de te rendre la vie plus difficile à l'avenir, qu'ils sont la cause de cet emprisonnement idiot, sur cette île idiote, mais à ce moment précis, ça n'a pas d'importance. Question de mobilité. Tu sais que si ce mensonge, cette illusion de liberté a été offerte à Matthew, c'est l'emprisonnement qui est son ombre qui t'importe le plus.
Dis Matthew, tu es heureux d'être revenu ?
Un sourire idiot, lorsqu'il évoque l'effet que trop d'alcool inflige à ton corps frêle et à ta conscience qui alors s'embrume. Il est bien placé pour le savoir, après tout il a bien pris soin de toi parfois, lorsque tu pousses un peu trop sur la boisson. Oui, on sait où l'alcool te mène, Abigail, on sait très bien. Dans la chambre d'un garçon, par exemple. Dans l'enceinte d'un restaurant italien, aussi. Ne t'inquiète pas Matthew, elle sait très bien ce que l'alcool a fait pour elle, ma petite Madeline, et elle aime trop le champagne pour s'en passer de toute façon.
▬ Je sais où l'alcool me mène oui, me voilà au restaurant à cause de l'alcool.
Un sourire amusé alors qu'il reprend. Ses mots éclairent un peu plus une pensée que tu avais depuis quelques temps déjà. Bien sûr, tu ne t'en es pas rendue compte tout de suite, et tu sais très bien pourquoi tu ne t'en es pas rendue compte tout de suite, de l'effet de cette potion. L'odeur hein ? Tu es prise de curiosité. Tu as envie de tout savoir sur le blond, à vrai dire. Mais tu ne peux pas lui avouer bien sûr, ce serait idiot d'échouer si vite. Oh, mais tu as déjà perdu, c'est vrai.
Dis Matthew,
▬ Elle avait quelle odeur cette fiole pour toi ?
C'était une potion, impossible de s'y tromper. Mais elle n'avait eu aucun effet. Tu ne t'étais pas changée en boursouflet. Tu n'avais pas changé de sexe. Tu n'avais pas eu de mal à mentir, oh ça non, et tu n'avais pas été transie de froid non plus. Dans ta tête, tu passas rapidement en revue tous les effets connus que tu connaissais à ces potions. Alors tu devais bien te rendre à l'évidence. Cette potion n'avait aucun effet. Elle n'avait pas eu le moindre effet sur votre état ce soir, après tout. Pas vrai ? Tu sais que j'ai raison.
Ton dessert arrive, et tes yeux s'illuminent sur la coupe remplie de liquide scintillant qui l'accompagne. Avec un petit couinement excité, tu t'en empares et la porte à tes lèvres. Ah, que tu aimes cette sensation. Les petites bulles picotent tes lèvres et tes papilles, et te rappellent cette sensation que tu as ressentie en début de soirée. Oui, c'est vrai. Le tiramisu est joliment présenté, dans une coupe transparente où ses jolies couches sont bien distinguables et avec une jolie fraise bien rouge sur le dessus. Tu piques le fruit du bout de ta fourchette à dessert, et l'approche de Matthew, le regard pétillant.
Tu ressembles à une enfant, à ce moment précis, toute excitée de savourer sa petite sucrerie. Peut-être que c'est parce que ce que tu ressens est aussi enfantin ?
▬ Je crois bien que oui. Je dois me rendre à l'évidence, cette potion n'a absolument pas changé la moindre chose. Aucun élément de mon apparence. Mais rien mentalement non plus. Non vraiment j'ai beau chercher, je ne vois pas quel effet elle a pu avoir. Je me sentais déjà exactement comme ça avant de l'avoir bue. Et toi, tu as ressentis quelque chose ?
C'est idiot, et enfantin oui.
Mais tu as raison.
Si lui aussi il...
Tu pouffes de rire en reprenant la dégustation de ton dessert, pour t'occuper les mains et oublier cet aveu déguisé.