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Sujet: Re: First date ▬ mabigail Sam 24 Fév 2018 - 1:02
FIRST DATE
ft. madeline
- Un restaurant aux pâtes trop salées, la belle affaire, ironises-tu en écho à sa remarque d'un peu plus tôt. Décidément, que des mauvaises choses.
Lèvres retroussées, tu prends appui sur tes avant-bras qui se reposent sur le bord de la table quand elle t'interroge sur ta propre expérience avec la potion. Tu pourrais mentir. Elle n'irait pas jusqu'à regarder les dilatation de tes pupilles pour identifier tes petites prises de libertés sur ce qu'il s'est vraiment passé été ton air assuré devrait suffire à lui faire avaler la pilule. En même temps, tu te dis que ça ne te coûterai pas grand-chose de tenter. Le point problématique était finalement quelque chose d'extrêmement vague. Un parfum sucré, ça pouvait être n'importe qui, n'importe quoi, celui de ta mère, d'un crush d'ado, l'odeur d'ambiance d'une maison, d'une boutique. Tu ne prenais aucun risque en lui avouant, tout en laissant à nouveau une pointe d'ambiguïté entre les lignes. - Pas mal de souvenirs d'enfance, j'imagine. Le feu de bois de la cheminée du consulat, l'encens d'un stand du marché à Hong Kong et un parfum doux, du genre assez sucré. La tienne?
Tu ne détaches pas ton regard du siens une seconde en récitant les ingrédients. Doigts croisés sur la table, tu restes tout ce qu'il y a de plus sérieux, sans oublier de te donner l'air intéressé. La vérité, c'est que tu cherches simplement à entendre le son de sa voix, voir ses lèvres s'agiter pour suivre sans honte aucune leur mouvement qui t'envoûte à chaque fois. Néanmoins, sa coupe et son dessert arrivent avant sa réponse, mais la joie que ceci lui procure satisfait tout autant ton envie. Quand son regard s'illumine, déjà, et qu'elle contemple son assiette comme une enfant devant un cadeau de Noël.
Tu ne peux pas t'empêcher de sourire, Matthew, devant un tel comportement. La bienveillance dans tes yeux prend le dessus sur l'aspect posé que tu avais pris le soin de revêtir. A quel point peut-elle te rendre niais? Tu es loin de pouvoir l'imaginer, mais tu sais qu'elle a bien plus de pouvoir que ce que tu t'es toujours autorisé à l'admettre quand tu te retrouves à t'approcher de la fourchette qu'elle te tends sans même avoir pris le temps pour la moindre réflexion.
C'est de loin la scène la plus mielleuse de toute ton existence. Il y a quelques mois, t'aurai vomis en voyant des gens avoir cet exact comportement en public. Aujourd'hui, t'as presque l'impression de pouvoir sentir l'ocytocine et la dopamine dans ton cerveau.
Mais par-dessus tout, c'est sa confirmation un peu trop appuyée qui te réjouit. Rien a changé. Elle voit parfaitement où tu veux en venir, Abigail. Trop intelligente pour laisser passer les indices que du sèmes. C'est aussi pour ça qu'elle t'attires. Mais là, tu réalises qu'il y a une bien trop belle occasion qui se présente. Ton avis. - J'avais pensé que ça pouvait être un sérum de vérité. J'aurai du te mentir à plusieurs reprise si j'avais voulu voler ton cœur.
Tu lui adresse un clin d'œil entendu, avant de refermer ton piège. - Mais on a eu la même, et nous devons partager les même effets. Alors… toi m'as-tu menti ce soir?
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Sujet: Re: First date ▬ mabigail Jeu 19 Avr 2018 - 1:18
Ses mots t'amusent plus qu'ils ne te blessent et tu te contentes d'hausser les épaules pour y répondre. Il se perd dans ses pensées et tu te perds dans son air pensif, celui qu'il prend avant de satisfaire ta curiosité, puis de te renvoyer ta question. Tu trouves ça intéressant, de noter que sa potion n'avait absolument pas les mêmes notes que la tienne. C'est intéressant mais en même temps, ça te fait douter un peu. Quelle genre de potion serait si drôle à boire qu'elle s'accorderait aux goûts de celui qui y porterait les lèvres ? Tes mots à toi, tu les laisses se faire désirer, trop occupée à te noyer dans la douceur sucrée de ton dessert et les bulles festives de ton champagne.
Après tout, tu attends aussi une autre réponse. Celle-ci, tu la reçois alors que tu as la bouche remplie de dessert et tu dois faire attention à ne pas montrer que tu as failli t'étouffer en l'entendant. C'est surprenant, comme réponse. Mais cette surprise amène aussi quelque chose de différent. De l'amertume ? Un peu. Une sorte de déception lancinante, épicée d'une pointe de doute. Et si il se moquait aussi de toi ? Tu n'en es pas sûre. Il ment peut-être. Tu étais trop concentrée sur ton dessert. Tu essaies de repenser à ses mots que tu as entendu sans vraiment faire attention, à ses gestes que tu n'as pas vu. Mais c'est trop compliqué, alors tu décides qu'il doit être honnête.
Que c'est ironique, d'ailleurs. Mais donc... donc...
Quitte, donc.
Un sourire amer se dessine sur tes lèvres encrées de bordeaux violine. Te voilà dans de beaux draps. Tu repenses rapidement à toutes les choses ambigües que tu as prononcé et intérieurement tu ris jaune. Ah ça oui, tu es mal barrée. Sourire fixé de surface alors que dans ta tête, c'est l'anarchie. La panique te fait réfléchir à toute allure. Que dire ? Que faire ? Comment répondre à cette question qui te met au pied du mur ? Au final, tu trouves. C'est facile. S'il y a quelqu'un à qui tu as menti ce soir, c'est plus à toi-même qu'à lui, alors autant jouer son jeu. C'est facile, oui, plus facile d'agir comme ça. Tu reprends une gorgée de bulles alcoolisées et opine du chef avec une moue joyeuse. Pourvu que l'alcool t'aide sur cette pente glissante.
▬ En voilà une théorie intéressante ! Je dois avouer ne pas t'avoir menti, moi non plus.
Sauf à l'instant peut-être ?
▬ Tu penses que c'est vraiment ça ? Je m'étais dit que Loïs avait peut-être juste créé une potion ridiculement inefficace, mais il est vrai que ta proposition fait sens...
Tu te reconcentres sur ton dessert, Madeline, parce que tu ne sais plus quoi dire et que tu ne sais même pas si tu as prononcé les bons mots. Le sucre excite tes sens et tu finis ta coupe de champagne d'un coup, le regard pétillant. Finalement, la cuillère dans ta main touche le fond du récipient de ton dessert et tu soupires. Espérant que ce soupir ne sonnait pas trop désespéré mais plus comme un soupir de soulagement, tu te redresses un peu en rajustant le col de dentelle noire autour de ta silhouette filigrane. Tes jambes fines battent un peu sous la table et tu t'amuses à toucher celles de Matthew, a essayer d'entremêler les deux pour "le taquiner" et te distraire.
▬ On y va, maintenant que j'ai fini ? Sauf si tu as quelque chose d'autre à me dire, je suis prête à quitter ce restaurant et faire un tour avant de rentrer. Très honnêtement, l'atmosphère ici commence à me lasser...
Tu finis ta phrase ainsi, avec une mine boudeuse de petite fille. Allez, avoue-le que tu veux juste t'éloigner des autres personnes pour ne rester qu'avec lui. Après tout...
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Sujet: Re: First date ▬ mabigail Jeu 19 Avr 2018 - 2:34
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Voir son sourire se figer de la sorte te réjouit d'une certaine manière. Tu as tapé dans le mile, et c'est plutôt rassurant. Elle vérifie chacun de ses mots, chaque détail, tu le vois dans le moindre mouvement de ses pupilles. Amusant. Elle persiste, pourtant. Et tu sais très bien qu'elle n'a pas été honnête avec toi. Son sac sur la chaise quand elle était parti "se maquiller". Mais tu choisi de te taire pour l'instant. Tu hoches la tête, ton menton reposant dans la paume de ta main. Tu retiens un sourire amusé et garde l'expression concernée que tu avais en lançant ton hypothèse. C'est bien plus amusant comme ça.
Ton regard essayes de ne pas se faire trop insistant pendant que tu l'observe terminer son dessert, mais c'est finalement le contact de sa jambe contre le coton de ton pantalon qui finit par te distraire. Tu essayes de ne rien faire transparaitre, mais ce simple contact a finalement raison de ton expression de glace. Tu ne peux t'empêcher d'humidifier ta lèvre inférieur, cachant ce réflexe avec un rictus amusé. - On y va, maintenant que j'ai fini?
Cette échappatoire sonne presque comme une provocation à laquelle tu n'es pas sûr de devoir répondre. Tu ne laisses pas s'échapper le moindre mot, te contentant de hausser les épaules et de replier tes jambes loin des siennes. Si c'est comme ça qu'elle veut le jouer.
- Sauf si tu as quelque chose d'autre à me dire, je suis prête à quitter ce restaurent et faire un tour avant de rentrer. Très honnêtement, l'atmosphère ici commence à me lasser. - C'est pas comme si tu avais le choix de l'honnêteté, n'est-ce pas?
Ton ton peut sembler froid. Probablement es-tu un peu vexé de sa dernière remarque, mais le fait est que tu préfères couper court. Sans plus de formalité, tu demandes l'addition et règle la note d'un geste détaché avant de te lever. - Ne restons pas ici plus longtemps. Peut-être préfèrerais-tu rentrer si la soirée est si lassante?
Tu essayes de la pousser dans ses retranchement, voir ce qu'elle est prête à admettre pour cacher ses mensonges. Alors tu choisi de prendre le risque, avec cette expression nonchalante, sans même poser ton regard sur la rouquine. - Après tout, il n'y a pas grand-chose à faire ici, si le champagne t'ennui, je n'imagine pas ce que risque de donner une discussion dans le froid, sur un pont qui n'a rien de particulier.
Tu lui ouvres tout de même la porte, ne manquant pas l'occasion de son passage devant toi pour accompagner son mouvent vers l'extérieur. La différence de température est perceptible, et tu ne t'attendais pas à ce qu'il fasse aussi froid que ce que tu le décrivais. Ah, si tu avais pu prévoir ceci, peut-être que tu n'aurai pas pris cette décision.
Mais après tout, toi aussi, tu peux jouer le jeu de la potion, non?
- Bien que… bien que je dois admettre que ça m'ennuierait de gâcher cette occasion.
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Sujet: Re: First date ▬ mabigail Jeu 26 Avr 2018 - 21:01
Cette fois-ci ses mots te blessent, profondément. Tu soupires en te rendant compte d'à quel point il arrive à te toucher, d'à quel point il peut facilement jouer avec ton coeur. Sensible, Madeline, trop sensible, hypersensible, giga sensible Madeline. Une vague d'émotions te frappe sans que tu ne puisses d'abord mettre un nom sur celle qui prédomine, puis enfin tu la trouves. Agacée. Petit à petit, son comportement commençait à t'énerver et tu doutais graduellement de son intelligence. Stupide ! C'était stupide ! Gonflée d'orgueil jolie rouquine toi et ton coeur à vif ce soir aviez trop souffert. Pas un mot pour lui, pas un regard pour son visage, il était trop con pour ça. C'était même pas ce que tu voulais dire. Tu ne le regardes pas parce que t'as peur que ton coeur se déchire, sors du restaurant sans porter la moindre attention au montant qu'il règle. Ne commente pas la porte qu'il t'ouvre. Un nouveau soupire s'échappe de tes lèvres pour traduire ton énervement.
Tu veux pas faire un esclandre dans le restaurant, t'es pas ce genre de fille, toi t'es le genre de plume qui se laisse porter par le vent et souffler trop rapidement. Consciente à 100% que t'es pas mieux que lui ni sur le point de vue de l'honnêteté ni sur quoi d'autres, tu lui as balancé des piques et prends la décision égoïste de te vexer des siennes. Madeline tu sais, ça fait plusieurs fois qu'il attrape tes mots ((tu te demandes si il les écoute même)) pour les tordre et te faire dire l'exact inverse de ta phrase originelle. Tu ne sais plus ce qu'il cherche, toi que chaque mot pousse un peu plus dans le brouillard, alors tu le laisses finir. Te finir, briser ton coeur ce soir trop fragile et en morceaux, sa dernière phrase te fait éclater de rire par son ridicule, celui que tu partages dans toute sa splendeur. C'était con d'avoir accepté ce rendez-vous de toute façon mais...
C'était ça hein ? Tu penses à toute vitesse Madeline et commences à comprendre qu'il savait autant que toi sur votre première boisson de la soirée, qu'il savait que tu avais raison sur la potion. L'amour, l'amour est un poison que tu n'assumes pas et apparemment lui non plus, vous êtes bien complémentaires sur le sujet, tiens. Tu sais plus quoi dire jolie fille, t'as plus la force de répliquer et de te battre. Ton coeur, lui, continue d'enfoncer ses pics mielleux dans ta chaire et l'amour se transforme en pour de bon ce soir, en tristesse. Le froid gèle tes os mais tu t'esclaffes bruyamment dans la nuit, devant celui qu'il installe entre vous depuis un moment déjà. Tout est glacial, jusqu'à la voix peinée avec laquelle tu lui réponds faiblement.
▬ Tu te moques de moi... ?
Et alors tu marques une pause, parce que t'as plus envie de jouer Madeline, tu sais pas si l'alcool influe sur ton état mais t'as trop mal pour restée si proche de lui. Tu t'éloignes du restaurant, de quelques pas et tu détournes le regard pour que ton visage puisse prendre des couleurs de mélancolie. Les pensées qui te bouleversent et se bouleversent dans ta tête, elles, elles remuent tellement que tu en as le tournis. Lentement tu te rends compte que c'est vers le pensionnat que tu t'es instinctivement mise à marcher. Peut-être que c'est mieux comme ça, après tout. Tu dois te retenir de pleurer, encore ((une fois mais pas deux ma belle, pas devant lui)) et tu penses trop pour être encore en forme pour le reste de la soirée. Alors, tu te blottis dans ton étole pour éviter de grelotter et après une dernière phrase, laisse tes talons claquer sur le sol, alors que chacun de tes pas te ramène un peu plus vers le bungalow.
▬ ... Avec tes mensonges et tes remarques, t'as déjà ruiné la soirée Matthew.
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Sujet: Re: First date ▬ mabigail Ven 27 Avr 2018 - 0:59
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L'ambiance s'accorde au froid de l'hiver, comme à son tours refroidit par le vent du Nord. T'as été trop loin, t'as fait des erreurs, et tu ne peux t'empêcher de regretter tes mots alors que tu avances, le regard fixé vers les étoiles, en direction du pensionnat. Après tes déclarations, difficile de faire machine arrière. T'espérais… T'espérais qu'elle morde à l'hameçon, qu'elle te dise qu'elle voulait y aller quand même. T'espérai que la potion la fasse aller dans ton sens, mais même la magie de la sorcière de l'île ne semblait pas suffire pour adoucir le cœur de celle dont tu t'étais épris. T'avançais, la tête en l'air, main dans les poches, avec une certaine mélancholie peu banale dans ta démarche quand tu remarqua finalement qu'il manquait quelque chose. Le bruit de ses pas. Ton talon claque une dernière fois sur le pavage de la vieille ville avant que tu ne t'arrêtes, mais sa voix prend le relai.
- Tu te moques de moi…?
Glaciale, et sans remord. Tel un coup de poignard, ses mots s'enfoncent dans ton cœur, pique amère que tu as du mal à avaler. T'as foiré. Tes muscles se rigidifient, et un instant, tu restes immobile, trop lâche pour lui faire face. Pour faire face à tes actions. Pour faire face à tes sentiments. Parce que tu sais qu'au-delà du sort de Loïs, au-delà de ce qui a été provoqué en toi ce soir, t'avais déjà cette attirance pour elle. Tu la trouvait pas juste jolie. T'avais pas juste envie de la mettre dans ton lit (t'en avais bien eu l'occasion). Il y avait quelque chose chez elle, un truc qui te rendait faible, faible à son moindre sourire, à sa moindre volonté. Vas-y, Matthew, soit clair. T'es amoureux. T'es amoureux, et tu l'a blessé, tu t'y es pris comme un putain d'imbécile. Assumes. Assumes que t'as foiré.
Pas un mot, pas le moindre son pour atténuer l'escalade de tension entre vous. Une légère rotation de ton cou, qui se tourne dans sa direction. Un signe qui lui indique juste de continuer, à vrai dire, parce que la rouquine ne rentre toujours pas dans ton champ de vision à ce stade, pas plus qu'elle ne peut voir ton expression tourmentée. T'as foiré, et elle te ne rappelle bien, sans prendre de gants. Tes prunelles roulent dans sa direction. Toujours trop loin. Est-ce que tu dois lui répondre? Probablement n'attend-t-elle pas d'explication. Tu pourrais te contenter de hausser les épaules et reprendre ta marche. Après tout, c'était quoi, ce repas? Sans cette putain de fiole…
- Je l'ai ruinée, hein?
Tu tournes les talons, te décidant finalement à la regarder droit dans les yeux. Un aveugle remarquerait l'irritation sur ton visage. Mâchoires serrées, sourcils froncés, un rictus frustré dessiné sur tes lèvres pincées. Le battement dans tes tempes t'empêche de penser. T'es frustré Matthew, parce que rien ne s'est déroulé selon tes plans. T'avais tout prévu, putain, et sans cette saloperie de philtre, tu sais que ça se serait passé sans le moindre incident.
- Rappelle-moi qui a pensé que ça serait une bonne idée de prendre cette potion, hein?
Tu t'approches, près. Parce que y a aussi de la potion qui parles, Matthew. Parce qu'elle te contrôle, après tout. Parce que tout aussi énervé que tu sois, chacun des atomes de ton corps cherchent à entrer en contact avec les siens. Ca te tue de ne pas savoir, de pas avoir moyen de savoir si c'est la potion qui parle pour elle ou pas. Qu'est-ce qu'elle veut, elle, indépendamment du charme? Tu sais ce que tu veux, toi. T'as envie de ses lèvres, de prendre son visage entre tes doigts, t'as envie d'arrêter cette putain de tragi-comédie absurde. Tu sais pas gérer les sentiments, pas plus que t'en a l'habitude.
- J'ai peut-être pas été des plus honnête ce soir, mais je ne t'ai pas menti droit dans les yeux, de mon côté. Ne t'amuses pas à prétendre que je suis le seule en faute.
Yeux dans les yeux, du haut de ses talons, Madeline rivalise plutôt avec ton mètre quatre-vingt-six. Et d'ici, tu peux pas manquer l'éclat de ses iris océan.
- Tu t'énerves à cause du philtre, mais dans le fond, tu n'attendais rien de plus que la conséquence d'un paris, hein?
Tu baisses les yeux. Fait attention sur quel pente tu t'aventures, Matthew, tu risques de ne pas t'en remettre. Une longue expiration s'échappe de tes narines. T'en a marre de cette situation, c'est insensé.
- Parce que tu sais quoi? J'en attendais plus. Avant la potion, avant toutes ces conneries. J'étais sincère quand je t'ai dit que je voulais que tu sois ma cavalière. Quand j'ai dit que je regrettais que tu puisses pas quitter Prism pour un week-end, que je voulais pas rater une chance de prolonger la soirée.
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Sujet: Re: First date ▬ mabigail Mer 2 Mai 2018 - 23:51
Les sens aiguisés, Madeline, tu te concentres sur le froid qui t'enveloppe. Borée souffle dans ton cou, agite tes cheveux de feu et sur ton visage, il te fait cligner des yeux. Matthew, lui, tu ne sais plus quoi lui dire. Pour être honnête, tu dois admettre que tu as l'impression de marcher sur des œufs depuis déjà un petit moment et ça t'agace. Tu sais que tu l'aimes bien, au fond, même un peu plus que ça, mais cette vilaine potion vous rendait la tâche compliquée. Chez toi, mêlée à un peu de vin et un peu de champagne, elle s'était épaissie en poison dans tes veines. Vous êtes tous les deux trop énervés pour continuer la soirée, pas vrai ? Tu ne te vois vraiment pas retirer le moindre de tes mots, t'excuser ou quelque chose comme ça. L'amour rend aveugle, mais l'orgueil t'as rendue sourde ce soir. Tes doigts sont attaqués par le froid, tu les remues et serre la dentelle noire de ta robe pour les réveiller un petit peu.
Tu as envie de poser ton index sur les lèvres du blond. Tu ne veux pas l'écouter, tu ne veux pas l'entendre, parler ou soupirer. Désinvolture que tu feintes, regardant le ciel d'encre en te pinçant les lèvres, faisant mine de l'ignorer, qu'il t'ennuie. Que s'il t'ennuie. Que ses mots ne sont que du bruit. Mais il est près, de plus en plus près et bientôt il est trop, beaucoup trop près de toi. C'est vrai, tu sais, sans cette potion, peut-être que tout ce serait passé différemment. Curiosité lancinante, t'aurais aimé savoir ce qu'il se serait passé sans elle, mais doute que tu en aurais appris autant. Un pas de recul, que tu esquisses alors qu'il s'avance encore. Le regard figé sur les nuages du ciel à la recherche d'étoiles, Madeline, tu fuis celles que tu vois flamboyer dans ses yeux au milieu de ces étincelles de colère qui crépitent dans l'émeraude. Les lèvres pincées, encore, serrées, tu te refuses à dire le moindre mot.
Parler ? Pour dire quoi, après tout ? Reconnaître tes torts n'est pas une option, pas une option que tu aies envie d'envisager en tout cas. Lui, de son côté, continue ses accusations assassines. Honnêteté, qu'il évoque, mensonges, dont tu as, il est vrai, d'avantage fait usage que lui ce soir. Résignée à lui accorder un regard, tu regrettes immédiatement. Un soupir s'échappe de tes lèvres, qu'il doit croire emplit de lassitude mais dont tu sais qu'il exprime une sorte de déception. Tout aurait définitivement pu se passer bien mieux que le résultat que tu te retrouves à observer. Dans le froid, tu reconnais une odeur de pluie et tu sais très bien qu'un torrent aussi bien figuratif que littéral s'apprête à tomber. Lèvres teintées, pas encore attaquées par le temps et la nourriture – bon investissement que ce rouge à lèvres – tu les mordilles d'un air pensif. Mais il prononce des mots de trop, qui te font bondir à l'intérieur.
▬ Tu-
La déferlante de mots s'abat sur toi avec les premières gouttes de l'averse, plus légère que ce à quoi tu t'attendais en matière d'eau, plus dure que ce à quoi tu t'attendais en matière de phrases. La première chose à laquelle tu penses, c'est à quel point il va être compliqué de rentrer avec ce temps, si il serait possible de se réconcilier rapidement avec lui pour récupérer sa veste. Et puis tu prends conscience de la douleur lancinante qui vient de vriller la pompe à sang dans ta poitrine. Ton regard est passé du ciel aux pavés trempés qui scintillent sous la lumière des lampadaires à proximité de vous. Spectacle pitoyable, pitoyablement dramatique, de deux idiots sous la pluie, si bête qu'ils semblent nés de la précédente. Tu recules une fois de plus, sans détourner ton regard de sa direction, lentement et attentivement, pour ne pas tomber. Tu recules en direction du pensionnat, pas à pas. Pas, non, tu ne peux pas laisser ça finir comme ça. Ta voix est plus rêche qu'elle ne l'avait été précédemment, tu sais tes mots douloureux.
▬ Tu te souviens de ce que tu avais dit ? Un restaurant ou un rencard. C'était un rencard que tu voulais dans tous les cas, pas vrai ? Sans te préoccuper de savoir si j'étais intéressée. Peut-être que je le suis, peut-être que non. Je ne veux plus parler de ça ce soir. Mettons fin à cette blague, d'accord ? Cesse donc de te ridiculiser, Matthew. On en reparlera peut-être plus tard...
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Sujet: Re: First date ▬ mabigail Jeu 3 Mai 2018 - 1:00
FIRST DATE
ft. madeline
Première pluie, Matthew, t'as pas vu un tel niveau de cliché depuis un moment. Comme si l'atmosphère n'était pas assez pesante. Soupire agacé qui s'échappe de ta bouche, parce qu'il ne manquait plus que ça pour pourrir cette soirée déjà dramatique. Si tout c'était passé comme prévu, t'aurai pu lui donner ta veste avant que vous ne partiez au pas de course trouver un abris où trouver refuge pour vous lamenter de devoir annuler le passage au pont. Alors t'aurai pu parler des étoiles, de Vega, à l'extrême Ouest du ciel anglais, Cassiopée, la Grande Ourse ou Persée que t'avais si longtemps observé en Astronomie.
Mais c'est de ta faute, Matthew, qu'importe à quel point t'essaye de te convaincre du contraire. T'aurai pas du lancer le sujet de la potion alors que tu savais pertinemment quels en étaient les effets. Surtout si tu ne comptais toi-même pas l'assumer. La taquinerie de trop, et regarde où ça te mène. Madeline et ses yeux océans plongés dans la nuit, portant tout le dédain du monde. Et quand son regard te transperce, il te glace, bien plus encore que les gouttes qui se sont si rapidement multipliées. Elle recule, la rouquine, s'approchant de la lumière froide du réverbère qui met en lumière le ridicule de votre situation. Tu ne cherches même pas à la suivre, à vrai dire. Pourtant, chacun de ses pas te blesse, tout comme chaque mot qu'elle prononce vient se planter dans ton cœur - et ton égo - comme des flèches bien aiguisées.
C'est vrai. Tu voulais un rencard, et tu n'as pas vraiment cherché à t'en cacher. T'avais promis un resto chic, tenue correcte exigée pour t'assurer qu'elle voit où tu veux en venir sans jamais avoir à prononcer le mot. Pour t'éviter l'embarras, il faut dire, parce que proposer un rendez-vous à Madeline Abigail Davis et sa réputation sulfureuse n'est probablement pas la chose la plus aisée. Quel lâche. Tu l'as bien mérité.
Tu relèves pas, Matthew, parce que t'en a assez fait pour aujourd'hui, mais ça t'énerve qu'elle te sous-entende que tu n'as pas pris en compte ses sentiments une seconde avant de lui proposer. T'as fait que ça, l'écouter, la calmer, analyser ses moindre mots, sa situation. T'as jamais fait ça pour personne et le résultat est de loin le pire que t'ai jamais observé. Soirée de merde.
Ton cœur s'emballe, sous le coup du regret ou de la colère, tu ne saurais dire. T'as peur que ton moindre mot rajoute encore de l'huile sur le feu, alors tu te contentes d'hocher la tête, mâchoire serrée. Une blague qui a trop duré, tu ne pourrais être plus d'accord. Finis donc cette mascarade.
- Qu'importe.
Tu tournes les talons dans un mouvement froid et désintéressé. Pourtant, au fond, tu trembles, animé par un sentiment dont tu ignorais jusque-là l'existence. Mélange de regret et de rage, contre toi-même. Tu te diriges vers le centre-ville, pas lent et régulier. Tu ne vas probablement pas rentrer ce soir, car tu sais que sa simple présence dans la chambre voisine suffira à te remettre dans cet état de doute insupportable. Tu trouvera bien de la compagnie au Remains pour la nuit. Mais à quelques mètre à peine, sans te retourner, tu ne peux t'empêcher de te préoccuper de ses intérêts.
- Et si le bal t'intéresse pas, te sent pas obligée de venir.