Sujet: L'envers du miroir [Pv Hadès] Mer 18 Oct 2017 - 21:58
Grown upHadès & ColombeAttaquer de front n’est pas la solution. Foncer tête baissé sans connaitre l’ennemie non plus. C’est pourtant les solutions que tu as si souvent fait pour imposer ton jugement, ta façon de voir le monde, tes doutes, tes colères, tes grognements, tout ce que tu exprimes simplement. Seulement, cela à ses limites. Ses faiblesses. D’horribles faiblesses qui t’ont été souligné de la manière la plus brutal qui soit. Enfin non, quelque part ça aurait pu être pire. L’idée te fait trembler, te fait peur, mais tu sais aussi quel est tellement réelle.
L’important n’est donc plus d’attaquer. Ni d’imposer. Tu ne peux plus de toute manière. Enfin si, mais tu ne veux plus.
Alors, là, devant la porte du bungalow tu la fixe en te demandait encore une fois si c’est une bonne idée d’être là. Est-ce que tu aurais dû envoyer un LSM pour demander un rendez-vous ? Le faire maintenant serait stupide. Kit ne voudra pas faire un aller-retour aussi court. Il a bien compris que tu étais capable de te débrouiller avec les messages sur des courtes distances. Cela t’apporterais presque un soupir, mais ça révélerais aussi ta présence devant cette porte si quelqu’un passe devant au même moment.
C’est stupide. Cela fait une bonne demi-heure que tu es devant, là, les bras ballant, à fixer la porte, en te demandant si tu dois frapper ou non. Est-ce que c’est le bon choix ? Et si tu te plante comme avec Amelia il va se passer quoi ? T’aurais dû prévenir quelqu’un de ton projet ? Qu’est-ce que ça changera de faire ça ?
Seulement, se poser mille et une questions, ça, ne change rien. Absolument rien du tout, ni pour toi, ni pour le temps qui passe, sans en avoir rien à faire de tes états d’âme inutile. Tu attrapes une feuille vierge de ton calepin et écris de façon le plus appliqué possible, comme pour étiré encore un peu cette attente. Pour donner une chance de tourner les talons si entre temps quelque chose, comme la fin du mon par exemple, arrive.
Seulement le message n’est pas si long que ça, ni compliqué. Tu ne t’y es même pas repris à plusieurs fois pour savoir quoi mettre dessus et le retranscrire. Cela fait tout de même un temps assez long que le fixage de la porte t’a laissé une chance d’y réfléchir.
Tu frappes à la porte. Enfin. Doucement. Comme si tu avais peur de te faire entendre. Alors qu’au final tu souhaites simplement être plus calme, plus doux, plus posé, plus réfléchis, plus confiant, plus trop de truc pour un simple toquage de porte.
Pas certain du tout d’être entendu tu réfléchis de faire entrer ton mot autrement. Pour le moment tu attends, dans l’espoir qu’on t’entende tout de même. La feuille mise devant toi pour que ce qui est écris dessus soit parfaitement lisible en ouvrant sur toi et ta tenue beaucoup trop large.
« Bonjour, J’aimerais parler à Hadès, s’il vous plait. Est-ce possible de le faire ? Si vous n’êtes pas lui, savez où je pourrais le trouver ? Merci d’avance »
Sujet: Re: L'envers du miroir [Pv Hadès] Jeu 19 Oct 2017 - 20:46
Un léger craquement suit ton premier pas sur le sol bordélique de ton misérable lieu de vie et tu ne prêtes que le semblant d’un regard à la victime de ton inattention avant de te reporter sur ton téléphone. Tout fraichement levé, c’est d’une main distraite que tu t’attaques au rangement de ta chambre tout en lisant les nouveautés de l’île au travers de l’intranet. Certains élèves postent des commentaires intéressants malgré la masse de ridicule qui circule en ligne et tu as rapidement fait le tri pour te tenir au courant des dernières nouveautés. Visiblement, les S ont repris du poil de la bête mais ce n’est pas une situation qui te semble dangereuse depuis que tu as mis en péril la vengeance du Ranker. Tu es hors d’atteinte, tu le sais - et ta neutralité est devenu ton excuse pour échapper à tout conflit, tout en restant sincère. Cette nouvelle position a étonné la plupart des gens et plutôt que de chercher à démentir les rumeurs au sujet de la mort du Démon Rouge, tu préférais les assumer. Ce surnom ne te va plus. Il reste des vestiges de cette méchanceté, du sadisme profond envers la maltraitance de certaines personnes qui le méritaient - mais au-delà de ce faible plaisir, rien ne justifiait tes actions. Du moins, rien qui ne surpasse ta flemme et ton attrait tout nouveau pour le quotidien de l’école. Il t’avait fallu plusieurs années pour enfin apprendre à apprécier quelque chose d’une telle simplicité mais tu ne regrettais pas le chemin parcouru jusque là. Tu avais essayé des choses, emmagasiné de l’expérience - et sans conteste, c’est la situation actuelle qui te plaisait le plus. Le retour d’Aurora, par exemple, démontrait la franchise de tes sentiments à l’égard de cette école - et maintenant qu’elle annonçait sa venue, il te semblait naturel de ranger ta demeure. Tu t’en souciais, tu le savais. C’était différent d’Isalynn qui te connaissait dans ton entièreté - il y avait la volonté de conserver ce lien avec elle, malgré vos différences et tu devais faire des efforts pour ça. Quelque part, tu savais que ce sentiment était encore plus présent lorsque tu en venais à Aisha. Tu étais forcé d’admettre que votre échange t’avait bien plus touché que tu n’arrivais à le comprendre. Il y avait quelque chose, une empathie unique et une bouffée de satisfaction vis-à-vis de ce qui en résultait.
En cette période, tu étais de si bonne humeur que même les venues successives des deux Kenneth n’avaient pas pu te plomber le moral - celle de l’aîné t’apparaissant comme une évidence si romanesque qu’elle en devenait presque irréelle. Lorsqu’on voyait les gens d’un tout autre angle, sous le joug d’une humanité unique, le monde ressemblait davantage à une gigantesque farce - un jeu raté, un conte à la morale vide de sens. Les choses changeaient pour toi et ressemblaient à ce qu’elles devaient être depuis le début : lumière allumée, une chambre en travaux et deux gros sacs poubelles pleins sur les côtés, le troisième, encore ouvert, attendant sagement d’être rempli des quelques rares déchets qui trainaient encore. La propreté était l’unique problème : tu avais toujours rangé tes affaires, et après un peu de nettoyage, tout semblait comme neuf. Tu posais ton portable et te contentais d’une douche rapide au terme de laquelle tu vis Niké t’attendre sagement sur le lit, papier en main. Aisha.
Une première pensée presque réflexe que tu chassais et comme pour te punir de cette impétuosité, tu terminais de t’habiller - t-shirt noir uni surplombé d’une veste POKI et un pantalon de sport noir, qui réalisait actuellement son usage habituel - avant de t’autoriser à lire le message. Un LMS d’insultes. Ça faisait longtemps et tu le laissais tomber dans le sac poubelle et ouvris la porte dans l’espoir de voir le destinataire. C’était trop beau, évidemment, et le vide du salon ne te surprit pas. De toute façon, tu devais jeter tes sacs - mais lorsque tu fis volte-face, quelqu’un frappa à la porte. Tu hésitais une seconde à répondre mais finis par te diriger vers la porte et fis face à une jeune fille au visage patient. Elle tenait quelque chose à la main - une demande préparée, et depuis un petit moment à en juger par la couleur du texte. Était-elle muette ? Probablement, même s’il y avait toujours une chance que ce ne soit pas le cas. Quand bien même, elle était là pour toi alors que tu ne la connaissais pas - et comme dans un désir de faire valoir tes efforts ménagers, tu lui fis signe d’avancer non seulement dans le salon mais désignais également ta chambre dont la porte était encore entrouverte. Ce n’était pas tous les jours que Hadès Stone procédait au ménage et il fallait que le monde sache ! Que valaient les efforts sans récompense ou simple reconnaissance ?
"Bonjour, c’est moi, bienvenue dans ma chambre joliment rangé, j’espère que tu apprécies le décor."
Tu avais fait un maigre détour par le frigo dans le salon et tu lui tendis une canette de Minute Maid orange. Après tout, tant qu’à agir dans l’excès, autant le faire jusqu’au bout - et tu lui désignais tour à tour les différents endroits où s’asseoir, aka le fauteuil devant ton bureau ou le lit tout juste fait.
"Je t’écoute, mets-toi à l’aise et écris-moi tout."
ft. colombe •• octobre
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Sujet: Re: L'envers du miroir [Pv Hadès] Mar 24 Oct 2017 - 10:05
Grown upHadès & ColombeCe n’est pas du tout à ce à quoi tu t’attendais. Vraiment pas. C’est tellement loin même. Tu t’attends à être avec une personne qui te ferais avoir envie de te pisser dessus rien qu’en parlant. Qui allait te laisser sur le pas de la porte ou ta la claquer simplement au nez en lisant ton message. Tu avais même préparé un putain de plan de fuite au cas où. Seulement, rien n’est comme tu le croyais, il n’est pas ce que tu penses et ce simple fait t’arrache un sourire. Une sorte de boule dans ton ventre est partit et le pas beaucoup plus léger tu entres.
Il y a encore une grande méfiance en toi, car il a été un S tout de même. Assez puissant pour que le Ranker le laisse plus ou moins en paix actuellement, mais ça n’enlève rien à son passé. La partie optimiste de toi veux voir sa rédemption, enfin plutôt le fait qu’il se soit calmer et décidé de ne plus faire partie de ce groupe. Mieux dit ainsi. Regarder le verre à moitié plein. Toujours. Même si en toi tu grogne contre le monde entier, il te faut voir ça de façon plus positive pour avancer. Ce que tu penses du monde ne vas pas le faire bouger, alors que tes espoirs et actions peut-être un peu plus.
Tes yeux font le tour de sa chambre qu’il se vante d’avoir ranger. N’ayant aucune idée de la charge de travail que ça a demandé à la base pour en arriver à ce résultat-là tu ne sais pas trop comment réagir. Est-ce que tu dois être fier de lui ? Dire quelque chose ? L’écrire ? Il attend un compliment de ta part ? Est-ce que c’est ainsi que les gens font pour avoir un compliment gratuit sur leur travail ? Pourquoi le dire ainsi ? Est-ce que c’est pour dire qu’il dégagera ton cadavre proprement si tu décides de faire un pas de travers ? C’est du coup une menace ? Pourquoi on ferait une menace en utilisant le fait d’avoir ranger sa chambre ? Il cherche un moyen que même si on fouille dans ta mémoire personne ne sache qu’il ta menacé tout de même ? Mais est-ce que c’en est une au moins de menace ? Pourquoi te faire rentrer si c’est pour te menacer avec sa chambre ensuite ?
Tu le regardes, il t’indique le fauteuil ou le lit et une part de toi se demande si c’est toi qui dois choisir l’endroit où tu vas te faire manger. Ou faire disparaitre. Peut-être autre chose. Là tu es une gosse à l’imagination beaucoup trop débordante pour ton propre bien et ne pas pouvoir laisser sortir à voix hautes tes inepties ne les fait que grandir encore et encore en toi sans rien pouvoir y faire. Tu ouvres la bouche instinctivement pour tenter de les faire sortir, mais les mots se bloquent dans ta gorge et seul un couinement de souris plaintive en sort. Aussi tôt tu refermes ta bouche et te dirige vers le lit pour t’assoir et attraper un nouveau papier pour communiquer. Ton incapacité à produire un son t’agace prodigieusement.
Tes yeux rivé sur le papier tu écris rapidement. Ton pied gauche battant la mesure de ton énervement. Seulement écrire te fait du bien, et au milieu du deuxième mot tu calme le mouvement de ton pied, prends une forte inspiration et écrit plus sereinement. S’énervé maintenant n’apportera rien de bon pour la suite. Vraiment rien du tout. Il a été cool pour le moment. Alors oublie le fait de lui demander si le rangement de sa chambre est une menace et fini ta phrase autrement. Doucement tu termines et lui tends ton papier en guettant toujours un peu la porte du coin de l’œil si jamais il fallait fuir. Regarder où avoir du papier sous la main en plus du tien cas de merde aussi. Prudence constante ou vigilance, tu t’en fiches là.
« Est-ce que votre rangement de chambre est une exception rare ? Le lit est bien fait, c’est confortable. Merci.
Je viens pour comprendre les motivations des S et demander à une personne qui en a fait partit me semblait plus ou moins intelligent pour ne pas foncer dans le mur.
Est-ce qu’il y a un moyen de prendre contact avec le Ranker pour voir pour une trêve dans son jeu ?
Parce qu’avoir une guerre à subir à la fois c’est déjà pas mal. Pourquoi être parti ? Çà n’est pas dangereux ou compliquer pour vous ? »
Tu es une enfant qui veut comprendre le monde des grands quelque part. Qui veux voir comment les S sont de l’intérieur, autrement qu’avec cette fille aux cristaux. Non, elle tu veux la sortir de ce machin pour lui faire payer autrement la perte de ta voix et de ton pouvoir. Elle tu veux trouver un moyen de la rendre humaine, ça c’est un autre combat que celui de la paix dans le monde. 2981 12289 0
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Sujet: Re: L'envers du miroir [Pv Hadès] Mar 31 Oct 2017 - 21:20
Ce n'est pas dans les habitudes de ton lézard de te déranger deux fois en peu de temps, étant donné qu'elle connait si bien ton caractère, mais devant l'urgence de sa démarche et le fait qu'elle porte un message, tu te permets d'interrompre ta discussion avec Colombe d'un geste poli. Tu détournes le regard quelques instants pour défaire le morceau de papier du dos de ton lézard et en lire le contenu. Le papier vient de l'administration et t'informe de quelques nouveautés récentes qui viennent de tomber. Il te faut quelques instants pour digérer l'information qui te prend à la gorge et te serre l'estomac - un sentiment que tu n'as que jamais, ou rarement éprouvé. Ta bonne humeur vacille et tu as une seconde d'hésitation, le visage impassible comme toujours parce que c'est ainsi que tu te forces à être - et tu réalises combien il serait injuste de te comporter différemment maintenant. Tu as ouvert le message en dépit des circonstances alors il serait injuste de couper court à cette discussion par sa faute.
Tu souffles doucement, reprends ton calme et ce même ton amical qui te caractérise désormais, bien qu'exempte de cette bonne humeur à présent qu'elle en a perdu le sens. Hécate ne viendra pas. Elle est partie de l'école sans te prévenir, sûrement qu'elle avait à faire - et tu n'en sauras pas la raison avant un moment. Il faudra que tu ailles la voir de nouveau ou que tu t'informes auprès de Warren, mais d'ici là, tu devras faire sans explication. C'est frustrant parce que tu n'aimes pas remettre la résolution des problèmes à plus tard mais en un sens, c'est ce que tu as toujours fait. Ce n'est que récemment que tu as résolu l'intrigue de ton propre esprit, de ce nœud d'illusions et de mensonges qui s'est dessiné au milieu de tes souvenirs jusqu'à les remodeler. Tu as toujours vécu dans le mensonge alors tu es encore capable de le faire, ne serait-ce qu'un peu. Tu as toujours été ainsi et la conscience de cette vérité ne change rien, et l'honnêteté attendra parce que tu as besoin de pouvoir rester qui tu es le temps de comprendre.
Tu as besoin de rester le même, ce juge neutre, inaccessible. Tu as besoin de rester celui sur qui elle aimerait compter et en cet instant, tu bénis ce papier, le fait qu'elle soit muet, égoïstement, et tu relis les mots que tu aurais oublié s'ils n'étaient que paroles, tu relis ces mots qui semblent sans importance mais qui ne le sont pas pour elle et tu te sens de nouveau concerné alors que ton esprit se baladait plus tôt, tu te concentres de nouveau sur elle, sur ses mots, sur cette façon polie mais prudente de s'introduire et tu es intrigué. Tu te penches légèrement en avant, la détailles des yeux - le mensonge est une évidence en terme de langage corporel mais c'est bien plus difficile à décerner à l'écrit. Faute d'une conclusion assurée, tu relis une nouvelle fois le papier et le pose sur ton bureau avant de t'asseoir sur la chaise que tu fais pivoter face à elle.
"Le Ranker est inaccessible et même si tu le trouvais, il ne serait pas très diplomate. Je peux voir de la détermination dans tes yeux alors je suis à peu près certain que tu n'es pas étrangère à ce genre de traitements, mais quoi que tu aies vécu, je peux affirmer qu'il est capable de pire encore."
Ce n'est pas pour rien qu'il surplombe l'école, comme un maître absolu et incontesté, depuis des années. Ce n'est pas pour rien que les pires phénomènes de l'école sont à sa bonne - même si, de ton point de vue, les pires ne sont pas chez les dorés. Ce n'est pas pour rien que tu ne l'as pas recherché jusque là, parce que tu n'es pas certain d'être prêt pour lire. Tu sais que tu peux vaincre, en un sens. Tu es fort, invincible à ta façon et avec un peu de réflexion, mais tu ignores tout de lui - et lancer un affrontement dans un manque total d'information serait entre l'irrespect et la folie. Tu es assez intelligent pour choisir tes batailles et même si les S n'ont plus l'éclat qu'ils avaient auparavant, le Ranker lui, n'a pas changé - et derrière les légendes, il y a toujours un fond de vérité. Derrière cette réputation, il y a quelque chose, une force incompréhensible qui a fait de lui ce qu'il est maintenant.
"De plus, ton argument est invalide. Le Ranker était là avant toutes les guerres et s'il devait en débattre, je suis à peu près certain que c'est ce qu'il te dirait, dans la situation où il daignerait débattre."
Et tu le comprends, en un sens. Tu ne veux pas le défendre, ni l'attaquer à vrai dire - tu te contentes de porter un regard neutre sur une situation qui te semble bien trop chaotique pour espérer y faire quelque chose. Ton plan te revient en tête et l'espace d'une seconde, tu considères l'idée de le mettre en place. Mais non, tu attendras. Tu attendras Leann et les Colombe, tu attendras que les choses s'améliorent ou qu'elles empirent suffisamment pour que cette idée devienne l'unique alternative.
"Il y a deux personnes en contact avec le Ranker : Black Sheep et Amelia Remington. Nous n'en savons pas davantage que toi sur lui."
C'est clair et précis. Le ton de ta voix a légèrement durci non pas par colère mais pour souligner le sérieux de ta phrase - il n'y a pas de débat à effectuer, c'est la réalité des choses et sa maigre volonté n'y pourra rien. Pour autant, par respect pour sa démarche, tu te décides à aller plus loin dans ta réponse - tu penses, de toute façon, qu'elle ne pourra pas braver les obstacles qui s'opposeront à elle. Elle n'est qu'une frêle fille, muette et polie, et les S ne se laisseront pas attendrir, mais qui sait ? Il ne faut pas sous-estimer les gens et tu le sais mieux que personne, surtout étant donné ton physique tout aussi pitoyable.
"Les motivations de chacun sont différentes. Je ne connais pas tous les S mais si tu recherches des informations précises, il va falloir préciser tes questions. Il existe le risque que je révèle tes intentions à la personne concernée, mais je crois que tu n'as pas le choix."
Tu pourrais lui dire que tu es neutre, mais ce serait trop facile. Si elle veut aller plus loin, elle doit être prête à risquer des choses.
ft. colombe •• octobre
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Sujet: Re: L'envers du miroir [Pv Hadès] Mar 7 Nov 2017 - 5:49
Grown upHadès & ColombeSon attitude a changé. Enfin son humeur plutôt. Seulement, tu n’as pas idée du pourquoi. Le nez sur ta feuille de papier, tu n’as pas fait spécialement attention à lui, même si tu te doutes que la présence de son lézard y soit pour quelque chose. Cela te brûle le bout de la langue de savoir, parce qu’il y a une curiosité mal placé en toi. Ainsi que le fait que tu aimerais bien évidemment que ce qui lui a fait perdre sa bonne humeur visiblement ne soit pas regrettable pour toi. Heureusement, les mots restent encore une fois bloquer dans ta gorge. Ils sont mieux là-bas. Tu t’en rends compte après coup et prends un légèrement inspiration de soulagement de n’avoir rien dit au final.
Hadès commence à te répondre et toute ton attention se porte sur ses mots. Il ne te faut rien manquer, réfléchir à eux, savoir quoi y répondre avec pertinence. Sans ressembler à une enfant qui souhaite s’attaquer à beaucoup plus fort pour lui. Même si c’est ce que tu es. Cela te donne un frisson dans le dos d’y penser, mais n’entache en rien ta volonté d’agir. Ça sera dure, tu en es conscient, mais dur ne signifie pas complétement impossible. Quoi que le défi que tu te donnes y ressemble grandement. Seulement, ne rien faire, c’est accepter la merde dans laquelle tout le monde s’enlise et ça il en est hors de question.
Il est temps d’arrêter de simplement regarder le monde tourner sans rien faire. Tu ne vas le faire se retourner, aller dans l’autre sens. Tu n’es pas naïve à ce point. Pas encore. Il y a pourtant tellement à faire pour ne pas simplement le regarder et subir ce qu’il impose en grognant. Armé, de ton crayon et de ta feuille, tu comptes bien lui le faire comprendre. Il y a une volonté en toi de lui faire comprendre ton point de vue qui dépasse une certaine logique. Pas la tienne de logique, celle des gens raisonnable.
« Je me doute bien que s’il est capable de garder en laisses tous ses S, qu’importe ce que l’un d’entre eux, qu’il soit seul ou en groupe, est pus faire ce n’est rien comparé à sa puissance et ce qu’il fera lui. Sinon les S seraient simplement stupides. Ils sont loin de l’être malheureusement. »
Un bout de papier après l’autre, tu veux organiser tes idées et ne pas tout mettre sur le même. C’est ta manière de te laisser un temps de réflexion supplémentaire avant d’écrire tes mots et savoir comment agir pour la suite des évènements. Il ne te faut oublier à qui tu parles, ni que chacun de tes mots pourraient avoir des conséquences terrible pour toi ensuite. Ta main tremble légèrement avant d’écrire ton nouveau message. Tu fixes ta main avant de prendre une forte inspiration, voir ta feuille trembler elle aussi peut tout se calmer. La peur n’évite pas le danger, il est temps d’avancer, allé Cole, écris.
« Je connais les risques. Tout comme, je sais que rien ne reste jamais secret pour toujours ici. Un jour ou l’autre, nos actions remontent toujours à la surface.
Même s’il était là avant cette guerre, est-ce qu’il ne gagnerait pas en liberté d’action de voir une partie de ses conséquences loin d’ici ?
Les militaires par exemple ou le fait qu’on soit bloqué sur cette île sans avoir d’impact sur le monde. D’être de simples animaux en cache attendant les décisions de personnes qui ne comprennent nos pouvoirs encore moins qu’une personne qui vient tout juste de découvrir le sien.
Est-ce que vouloir parlementer avec lui est plus stupide que de vouloir faire entendre raison à la Vice ? Je ne pense pas, il est celui avec le plus de pouvoir sur cette île, même si ça fait mal à l’admettre, du coup ne pas parlementer avec lui est stupide. Vouloir oublier qu’il est un des problèmes dans l’engrenage aussi. Ne pas connaître sa position claire dans cette guerre tout autant.
C’est peut-être un simple nouveau terrain de jeu pour lui, mais dans ce cas je préféré le savoir par moi-même, car il l’aura confirmé, même s’il faut passer par Black Sheep pour le savoir.
Mais s’il y a un infime espoir de trêve, même si ça parait stupide, je veux le saisir et oser lui demander. »
Il y a une certaine détermination en toi en écrivant cela. Ça te prend aux tripes. Foncer en avant est peut-être, certainement une mauvaise idée, tu le sais, mais tu te dois le faire. Parce que tu te dois de savoir et que tu ne veux pas croire que rien n’est possible. Alors que tu lui donnes ce papier-là, tu écris à la vas vite un dernier, beaucoup plus confiant sur la suite à venir.
« Pour ma question, c’est très simple alors. Pourquoi toi, tu es parti ? Pourquoi avoir rejoint de base ? Qu’est-ce que les S apportent en plus ? Quelles sont les conséquences quand on commence à mettre les pieds dedans ? »
Tu n’as pas peur de ce qui pourra arriver, mais tu préfères savoir. C’est bien pour cela que tu es là à la base, savoir. Tu retires instinctivement sur ton haut pour couvrir le haut de tes mains tout en le fixant. Attentif à la moindre action qui va se dérouler, au moindre de ses mots. 2981 12289 0
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Sujet: Re: L'envers du miroir [Pv Hadès] Jeu 9 Nov 2017 - 23:44
C'est idiot. Stupide. Utopique. Tu l'observes d'un œil torve, las, incompréhensible. Tu observes sans comprendre et sans juger et surtout, sans rien laisser paraître parce que tu n'as plus aucun rôle. Tu n'as plus aucun opinion, aucun parti à prendre. Tu es neutre, juge, et tu restes le même, impassible à ses yeux, ce Démon qui n'a plus de couleur mais dont la dangerosité n'est plus à prouver. Tu n'es pas un ami avec lequel elle pourra t'aider, contant ses exploits et ses croyances idiotes, tu n'es pas quelqu'un à convaincre, quelqu'un auprès de qui débattre. Le problème des gens, c'est qu'ils ont du mal à saisir la place des autres dans une situation. Quelqu'un qui propose son soutien fera souvent les frais de la colère des personnes concernées. Quelqu'un qui veut calmer la situation fera face aux mêmes problèmes, alors que ces intervenants, neutres, à l'écart, cette place que tu désirais occuper. Tu relis le papier à plusieurs reprises pour être certain de bien comprendre les choses et ce dialogue te paraît bien plus difficile, elle te semble en décalage et pas seulement parce que sa voix ne parvient pas à tes oreilles.
Elle te semble loin d'ici, enfermée dans une logique bien trop idéaliste pour que tu ne veuilles même essayer de la saisir. Alors tu restes silencieux, l'observant. Tu restes silencieux, laissant le temps passer en réfléchissant doucement pour ne pas dire de bêtise. Tu ne veux pas la vexer, non pas que tu t'inquiètes de ses états d'âme mais parce que tu ne veux pas perdre ton temps à t'expliquer. De tout, c'est ce que tu détestes le plus. De tout, c'est la stupidité qui t'irrite et coupe court à tes réflexions, ta sympathie, cette neutralité que tu t'efforces de garder. Tu détestes ça Hadès, alors tu es prêt à faire des efforts. Pour toi, non pas pour elle. Pour toi, parce que tu veux rester à l'écart de tout ça.
"Je les ai rejoint pour la même raison qui me pousse à accepter notre entrevue, pour m'occuper. Je suis un cas plutôt à part."
Tu hausses les épaules. Silence, confiance, agacement. Et par-dessus tout, les responsabilités que tu as endossé.
"Tu n'as pas à me convaincre. Je t'ai donné les informations dont tu avais besoin, ça s'arrête là. Je ne crois pas à tes discours idéalistes. À ce niveau, ce n'est pas de l'information, c'est un avertissement."
Parce qu'elle semble encore trop affectée pour réfléchir correctement. Parce qu'elle est touchée, parce qu'elle est concernée. Parce que les dorés ne flancheront pas devant la bonté.
ft. colombe •• octobre
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Sujet: Re: L'envers du miroir [Pv Hadès] Mar 14 Nov 2017 - 15:06
Grown upHadès & ColombeCe n’est pas un combat pour toi. Tu as le cœur trop tendre. Ce n’est pas un monde pour toi tout cela. Pourquoi vouloir aller à t’attaquer à plus fort que toi ? Pourquoi vouloir croire au genre humain ainsi ? Qu’est-ce que ça t’apporte d’être aussi optimiste sur l’avenir ? L’être à petite dose, c’est une chose. L’être à petite dose, c’est une chose. Baisse les bras et laisse ce combat à d’autres. Avec plus de force, de chance, de poids. Ne reste pas là. Ne laisse pas les mots d’Hadès te donner encore plus envie de te battre. Cole ce n’est pas pour toi tout cela, tu le sais pourtant.
Baisse les bras et laisse ce combat à d’autres. Parce que tu ne veux pas baisser les bras. Fuir ne sert à rien et que voir toujours les autres se sacrifier ou agir sans interagir toi-même sur le monde commence à bien faire. C’est ce sourire un peu désabusé qu’on a en regardant un enfant te dire une vérité générale, celle que tout le monde sais, mais qu’on ne veut tout de même pas écouter. On sait qu’il a raison, on lui sourit pour cela, mais on s’en tamponne complétement le coquillard.
Pourtant, tu lui souris un peu.Doucement, avec un certain détachement de tout cela, tu reprends encore une fois une page blanche pour continuer de discuter avec lui. C’est un filtre que tu commences à te faire quelque part, c’en est presque rassurant de le savoir ici pour toi d’ailleurs.
« Je n’ai jamais eu la prétention de te convaincre toi.
Je voulais comprendre pourquoi les avoir rejoindre. Même si ta justification me laisse encore dans le flou.
Comme je ne souhaite pas le convaincre, mais marchander avec lui.
Merci pour ton aide et ton avertissement. »
Simple et concis cette fois. Parce que tu as remarqué qu’il ne répondait pas à tout. Chaque bout de page t’agace un peu plus sur ton mutisme, mais en même t’aide à poser tes iodées et plus y réfléchir que quand tu laisses les mots sortir de ta bouche sans filtre. Mieux vaut en mettre moins pour le coup. Pourtant cela te demander de lui demander en quoi l’ennuie peut te pousser à agir comme ce que font les S. Est-ce que la violence donne tellement un sentiment de puissance ? Inconsciemment, tu commences à plier une nouvelle feuille alors que tu fais voler celle où tu as écrit à lui. Utiliser ton pouvoir t’occupe assez l’esprit pour ne pas réellement réfléchir à tout cela. Tu commences une grenouille alors que tes yeux se posent sur son ordinateur. Cela serait plus simple d’utiliser la technologique pour t’exprimer. La simplicité ce n’est pas pour toi. 2981 12289 0