Sujet: [FINI] WINTER IS COMING ft. Killiam Sam 18 Nov 2017 - 21:07
L'heure du réveille -- dimanche. Comme à l'accoutumé, les sourcils se froncent accompagnés de marmonnements incompréhensibles et alors, après ce qui semblent des minutes, tu finis par ouvrir tes prunelles cernées, étirer tes bras endoloris et à te redresser, l'air hagard, dans le besoin immédiat de savoir s'il est là - et il est là, présent, assis sur le bureau et vos regards se croisent, vos bouches se délient dans un bonjour partagé, avant d'enchaîner sur des banalités, tandis que tu te frottes les paupières, dégageant de ta main libre les draps qui s'emmêlent.
Depuis la dispute de la semaine dernière, ton état n'allait qu'en s'arrangeant, tu arrivais parfois à faire des nuits complètes et parfois non, l'épuisement était toujours présent, combien même tes heures de sommeille s'enchaînaient et tu n'avais plus de trou de mémoire, moins de pensées dépressives et doucement, lentement, tu te sentais mieux, tu pouvais même dire parfois que tu te sentais bien. Toujours est-il que tu restais toujours légèrement distant auprès de lui, peut-être plus entreprenant, plus expressif, parfois, mais tout restais platonique physiquement et t'avais ce sentiment que ce n'était pas un problème, pas dérangeant, tu sentais qu'il restait encore peu de temps avant de te retrouver entièrement ; et aujourd'hui tu iras encore mieux qu'hier.
Tu bailles, décrochant ton regard ambre de ses belles prunelles grises, écoulant tes orbes sur la fenêtre qui te faisait face --
-- et le temps s'arrête.
— IL NEIGE ?! et tu sembles le hurler si fort, que tu en as toi-même mal aux oreilles alors que tes grands yeux, déjà trop grands, s'écarquillent sous une stupeur indéfinissable -- totalement hermétique au fil de votre conversation qui avait, pourtant, débuté normalement.
Ni une, ni deux, tu sautes sur tes pieds nus, t'élançant vers la fenêtre pour te coller à elle, ton front claquant bêtement contre la vitre alors que tu fixais, ébahis, la neige qui tombait, tombait, tombait, recouvrant entièrement d'un long manteau blanc, le paysage environnant -- et tes yeux Ezéchiel, tes yeux n'ont jamais autant brillés depuis longtemps, beaucoup, beaucoup trop longtemps, de cette excitation enfantine, dénuée de ces expériences éprouvantes ; t'es joues s'échauffes et tes lèvres n'arrivent pas à rester closes, tu te retournes subitement vers lui, émerveillé comme jamais.
— Il neige !
Comme si on ne l'avait pas comprit.
Et alors, alors, tu files comme l'éclair dans la chambre, avec cette précipitation qu'on tout les enfants, te débarrassant de ton pyjama, agrippant un haut et un bas qui ne t'appartenait peut-être pas, chopant une écharpe, un manteau, tu ne sais pas trop, prenant les premières chaussures que tu tenais sous la main, avant d'ouvrir la porte de votre chambre un peu trop rudement, t'élançant dans le bungalow sans plus attendre, courant vers la porte avant d'enfin, enfin, sortir dehors.
Le froid te mord le visage.
Et tu restes là, clignant des yeux toujours aussi bêtement, un sourire adorable se formant sur ton visage et t'as l'air si heureux Ezéchiel -- bordel, t'as l'air si heureux. Alors tu te jettes dans la poudreuse, écrasant sous tes pieds cette texture que tu aimes tant et que tu chéris comme un enfant, relevant le menton pour regarder le ciel qui t'offres cette pluie glacée et tu fermes les yeux, tu fermes les yeux, appréciant ces premiers flocons gelées de cet hiver dont tu as la chance de pouvoir profiter.
-- bordel, t'as l'air si heureux.
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Sujet: Re: [FINI] WINTER IS COMING ft. Killiam Dim 19 Nov 2017 - 11:47
Winter is coming feat. Ezéchiel Prince - date. 26 novembre
Comme tous les matins, tu as éteins le réveil à la seconde même où il a sonné, réveillé depuis plusieurs dizaines de minutes déjà. Tu as observé Ezéchiel dormir paisiblement, tu as détaillé ses traits, son visage, ses paupières, ses cils, ses lèvres... Puis tu as quitté le lit, enfilé jogging et sweat, et tu as quitté la chambre le plus silencieusement possible, partant courir. C'est quand il a commencé à neiger que tu as décidé de rentrer, appréciant le calme et le froid qui venait attaquer ton visage. Après une douche brûlante, tu es parti t'installer avec tes bouquins de cours. Ton regard vagabonde de temps en temps sur le mur en face de toi, sur les photos que tu n'as pas enlevé, au final, et qui sont toujours là, avant de te concentrer de nouveau sur tes cours.
Puis tu entends du mouvement sur le lit, alors tu relèves la tête, te tournes vers lui et tu lui souris quand vos regards se rencontrent. Vous parlez quelques instants, et tu vas pour te lever et le rejoindre dans le lit quand il hurle soudain qu'il neige, et tu en sursautes tellement son état semble changer du tout au tout. Tu l'observes courir jusqu'à la fenêtre et se coller contre la vitre, et tu vois ses grands yeux s'écarquiller d'émerveillement, un peu comme Haku, qui est dans la même position qu'Ezéchiel, et sur le coup, ça te fait légèrement pouffer.
— Il neige !
Et tu ris un peu plus. Oui, il neige, et il semble redevenir un gosse innocent, tendre, émerveillé de la plus pure des choses. Et tu n'as pas le temps de réellement répondre que le voici en train de se mettre à la recherche de vêtements chauds avant de quitter la chambre sans que tu ne puisses vraiment le retenir. Tu as un moment où tu ne bouges pas, sans vraiment trop savoir quoi faire avant de te rhabiller à ton tour, enfilant écharpe et gant, ainsi qu'un gros pull. Tu attrapes le bonnet gris clair dans ta commode et tu sors, le rejoignant sous la neige.
Tu restes là, à deux trois mètres de lui, l'observant, détaillant son visage qui te semble si heureux, si tendre, si doux, si joyeux de cet instant de bonheur pur. Puis tu te rapproches de lui après quelques minutes à le contempler, lui enfilant sur la tête le bonnet gris en souriant.
— Garde ça sur la tête, je veux pas que t'attrapes froid.
Et ton cœur se réchauffe à son sourire, à son regard si heureux. Et tu sais Killiam, pendant un instant, tu oublies tout le reste, tout ce qu'il s'est passé, comme si la neige venait effacer de son blanc immaculé tous les erreurs, toutes les douleurs.
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Sujet: Re: [FINI] WINTER IS COMING ft. Killiam Dim 19 Nov 2017 - 16:24
Tu sens sa présence bien plus encore que tu l'entends arriver et tu te retournes vers lui, toujours avec cet air béat qui ne veut pas se déloger de tes traits et alors, alors tu le regardes, tu le regardes comme si tu essayais de lui faire passer par ton regard, tout ce bonheur soudain, cet émerveillement excessif, cette joie pure et tu es sûr, tu es certains que ça l’atteins -- et ça te rends affreusement heureux, Ezéchiel.
Il s'avance finalement et tu as l'irrépressible envie de te jeter dans ses bras ; tu te contiens toutefois et il vient t’affubler d'un bonnet qui semble être le sien - et c'est à peine si la moitié des vêtements que tu portes sur les épaules ne lui appartient pas ; mais t'as toujours aimé ça, porter ses affaires, comme s'ils étaient plus chauds, plus doux et plus confortables, parce qu'il porte son odeur que tu aimes tant et que, au fond, il y a ce côté d'appartenance que tu as toujours adoré revendiquer.
— Garde ça sur la tête, je veux pas que t'attrapes froid.
Le bonheur laisse place à la tendresse face à ses paroles et cette attention toute particulière qu'il a envers toi, ça te refile toujours des papillons au creux du ventre, cet intérêt et cette inquiétude qu'il t'offre en permanence ; tu as envie de lui rendre la pareil au centuple, malgré ta brusquerie et ta négligence habituelle et cette attention, tu la portes en ce moment à sa main endommagée dont tu aimerais effacer les blessures de quelques baisers et caresses - au lieu de ça, tu en prends soin comme tu peux, à la place de lui, qui semble ne pas y apporter de l'importance, à ton plus grand dam.
— Promis, papa ! accentua-t-il dans un très fort accents anglais, la taquinerie aux bords des lèvres avant de, finalement, venir t'enlacer fortement et soudainement, fermant les yeux alors que sa prise dans ton dos se faisait plus forte ; cette embrassade vient de nulle part, seulement alimentée par ce besoin de contact alors qu'il rayonnait -- heureux.
— Il neige ! marmonna-t-il pour la énième fois contre ton pull alors qu'il semblait ne toujours pas en revenir.
T'as l'air d'un enfant Ezéchiel, seulement obnubilé par l'eau glacée et cette ambiance hivernale ; t'es épuisé, éreinté, fatigué, mais qu'importe, il neige ! Ton état semble virer au second plan et ces semaines de calme, de tranquillité, de distance mesurée et réfléchie, semble voler en éclat avec la force de deux trois flocons -- t'as toujours adorée cette période de l'année, tout les ans à Prismver, dès qu'il neigeait, il semblait impossible de te tenir et à toi les heures et les heures à faire des batailles de neige, des bonhommes plus ou moins réussit, à courir partout, à te glacer le sang jusqu'à rendre tes joues rouges et les doigts bleu, à toi les rhumes à répétitions ; tout semblait sans aucune importance tant qu'on te laissait le loisir de t'amuser dehors.
Tu relèves le visage, le menton sur son torse :
— Fait attention à ta main, hein ? et son inquiétude est réelle, avant qu'il ne puisse retenir ce même sourire qui ne le quittait pas, poussant sur ses pieds pour te claquer un baiser sur les lèvres, avant de te lâcher, se détournant bien vite, courant un peu devant lui et il ressemblait à si méprendre à un gamin de trois ans et demi ; se baissant finalement pour attraper de la poudreuse dans les mains - et ses doigts endurent le froid brusquement mais il semble s'en foutre royalement, tassant la neige jusqu'à former une boule plus ou moins ronde avant de se retourner violemment vers toi, te jetant cette dernière dans ta direction --
-- le rire aux bouts des lèvres.
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Sujet: Re: [FINI] WINTER IS COMING ft. Killiam Dim 19 Nov 2017 - 16:42
Winter is coming feat. Ezéchiel Prince - date. 26 novembre
Tu grimaces à ses deux petits mots, à ce Papa qui semble résonner dans le froid et tu lui jettes un faux regard noir avant qu'il ne vienne se blottir contre toi. Tes bras l'enserrent et un rire t'échappe quand il répète qu'il neige. Si tu n'as pas compris, c'est qu'il te manque un cerveau, à force !
— Oui il neige. C'est bien Ezéchiel.
Et tu lui lances un clin d’œil, pour le taquiner, pour l'embêter, pour poursuivre cette petite taquinerie tendre. Vous restez un moment l'un contre l'autre et tu profites de cette étreinte, ton regard allant et venant sur la neige qui commençait à recouvrir sûrement les alentours. Et c'est beau, Killiam. C'est beau ce moment, ce moment de tendresse, ce moment de douceur, ce moment où tout semblait disparaître pour ne laisser plus que vous, vous et seulement vous. C'est beau, ce moment Killiam, et tu aimerais qu'il dure longtemps.
— Fait attention à ta main, hein ?
Et sa voix te tire de tes pensées tendre alors que tu baisses les yeux vers lui, tes paupières papillonnant alors qu'un flocon vient se poser au creux d'une paupière et tu hoches doucement la tête, plus pour le rassurer qu'autre chose.
— Oui, t'inquiète pas, je fais attention.
Tu n'y fais pas attention. Disons que tu évites de taper avec et tu évites le club de boxe pendant un moment, tu évites de trop jouer, aussi, pour ne pas forcer sur tes doigts, et tu écris plus doucement en cours. Mais c'est déjà pas mal pour toi, habituellement, tu aurais recommencé guitare et boxe sans faire attention, tu ne fias attention que pour Ezéchiel, finalement. Il se redresse, soudain, se mettant sur la pointe des pieds pour atteindre tes lèvres et tu fermes les yeux instinctivement, appréciant ce chaste baiser à sa juste valeur. Ils n'étaient pas si rare, vos baisers, très chaste, mais de moins en moins rare ; c'était toujours lui qu'il les initiait, parce que tu avais toujours un peu peur de le forcer, toujours cette peur de l'obliger alors qu'il n'en avait ni envie ni besoin, alors tu le laissais toujours initier la chose, mais chaque baiser... ô chaque baiser était apprécié.
Il t'abandonne ensuite, partant sautiller ici et là et tu enfonces tes mains dans tes poches, le regardant faire en souriant. Parce que tu ne sais pas trop quoi faire, tu n'as jamais réellement apprécier la neige : c'est froid, ça rentre dans les vêtements, et en plus d'être froid, c'est mouillé. Alors tu n'as jamais vraiment apprécié la neige, tu n'as jamais vraiment aimé ça, c'est plus l'ambiance que tu aimes, ce tout cotonneux, cette atmosphère calme et paisible. Tu te perds dans tes pensées quand tu sursautes alors qu'une boule de neige vient s'infiltrer dans ton cou alors que tu lâches un cri de surprise.
Ton regard se lève vers Ezéchiel qui rit et tu t'abaisses immédiatement pour faire une boule de neige bien compacte et la lui lancer. Elle touche son torse et déjà, tu te rabaisses pour en créer une deuxième.
— Si tu veux la guerre, tu l'auras !
Et déjà, tu lui en lances une deuxième sans qu'il n'ait le temps de riposter.
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Sujet: Re: [FINI] WINTER IS COMING ft. Killiam Dim 19 Nov 2017 - 17:31
Tu vises juste et ton rire se répercute dans le paysage glacée, à la limite du fou rire qui t'empêche alors d'esquiver quand il vint à répliquer, tant tu te concentres à extérioriser ce trop plein de bonheur ; et alors qu'il parle, il t'envoie une nouvelle boule de neige qui vint frapper ton écharpe, atteignant presque ton visage alors que les lèvres entrouvertes, tu te retrouves à en avoir dans la bouche -- tu lâches un ewwww de dégoût avant de te baisser bien vite pour ramasser ce qu'il te faut pour contre-attaquer, avant de courir sur le côté pour esquiver au passage une nouvelle attaque de sa part ; puis tu lances ton fardeau qui vient atteindre son dos - et puis, puis tu ris encore, ce qui te faudra une nouvelle douche froide sur l'épaule.
C'est une bataille de longue haleine qui débute dans l'incompréhension totale alors que vos mouvements s'enchaînent et que la neige vole d'un côté à un autre, sous les rires et les mots faussement menaçant ; et à mesure que ça dure, tu t'avances de plus en plus vers lui jusqu'à lui sauter dessus dans un énième câlin et peut-être, peut-être que tu fus trop brusque, trop violent dans ton rapprochement, puisque tu l'amenas à faire quelque pas en arrière ; redressant le visage vers lui, de la même façon qu'il y a de ça quelques minutes et vous étiez à présent trempée, peut-être frigorifié, rougit par le froid mais toi, toi, tu t'en foutais royalement, t'étais heureux et dans ton élément ; rien ne pouvait gâcher ce moment.
— Attrapé ! et dans ta bouche, ça sonnait comme un gagné ! arbitraire.
((ah)) - et le temps s'arrête quand tes prunelles trouvent les siennes, ta phrase lâchée sur l'instant et tu le détailles, les joues rouges, la respiration difficile, des flocons s'accrochant sur chacune de ses mèches décolorés, le nez frigorifié et ton cœur s'emballe précipitamment alors que tu dois surement te trouver dans le même état que lui -- mais il est si beau, si magnifique, si sublime, que tu en perds le fil de tes pensées, alors que tes entrailles se tortillent et que ton souffle s'entremêle ; il y a cet instant où tu sembles tout simplement hypnotisé par celui qui partage ta vie, par celui que tu aimes, par celui qui est tien -- parce qu'il t'appartient Ezéchiel, il t'appartient et c'est quelque chose que rien ni personne n'a le droit de contredire.
— Tuviensaubalavecmoi ? sors-tu subitement si vite, trop vite, à tel point que tu as toi-même du mal à te comprendre toi-même, de ces mots accrochés, collés, dont tu n'as pas une seule seconde réfléchis, des mots qui ont échappés à ta conscience - mais qui, au fond, étaient toujours là, latent ; parce que Noël approchait et avec ça, le bal de Noël qui se déroulaient chaque année à Prismver et c'est quelque chose que tu n'avais pas oublié, pas oublié malgré tout ça, malgré tes tracas, parce que ça faisait des jours que tu cherchais comment aborder le sujet de la meilleure des façons -- et ça sortait comme ça, subitement, contre ta volonté, dans ce bonheur mêlé à cette joie intense que vous partagiez.
-- t'en prends conscience et tes joues s'échauffent, elles te brûlent d'une intensité nouvelle.
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Sujet: Re: [FINI] WINTER IS COMING ft. Killiam Dim 19 Nov 2017 - 17:52
Winter is coming feat. Ezéchiel Prince - date. 26 novembre
Et peut-être que ce bonheur est trop intense, parce que tu ris à chaque boule de neige que tu reçois, parce que tu ris si fort que tu en as du mal à respirer, parce que tu ris tellement, Killiam, que tu en as mal aux joues. Tu es si heureux en ce moment même Killiam, que tu aimerais que cet instant dure une éternité ou deux. Et les boules de neiges vont et viennent, se rencontrent, touchent un bras, une épaule, un torse, une jambe, retrouvent la neige de temps en temps, jusqu'à ce qu'il te saute dans les bras, si fort, si brusquement, avec tellement de puissance que tu en recules de quelque pas, et tu ris, tu ris tellement alors que tes bras l'entourent.
— Tricheur... marmonnes-tu avant de le serrer un peu plus contre toi.
Tu trembles un peu à cause du froid, à cause de la neige qui a assez mouillé tes vêtements pour que tu sentes le froid sur ton corps et tes doigts glacés malgré les gants que tu as enlevé au bout d'un moment viennent passer dans ses cheveux, les rejetant en arrière, dégageant ainsi son visage des quelques mèches humides qui collaient à son front et enlevant par la même occasion le bonnet que tu gardes entre tes doigts glacés.
Il est si beau, Ezéchiel. Tu l'aimes tellement, Ezéchiel. Il est tout ton être, Ezéchiel.
Sa voix atteint tes oreilles trop vite, et tu n'en comprends pas un mot, trop absorbé par la contemplation de son visage, alors tes paupières papillonnent et tu lui demandes avec surprise :
— Quoi ?
Parce que tu n'as pas compris un traître mot de ce qu'il a dit. Parce qu'il a parlé trop vite, parce que tu étais trop concentré sur ce visage, sur ces lèvres que tu veux terriblement embrassées, sur ce besoin intense que tu as de le presser contre toi et de déposer tes lèvres sur les siennes, de les embrasser, les mordiller, les suçoter ; cette envie que tu as de laisser vos langues jouer ensemble, de laisser tes doigts se faufiler sous ses vêtements et... tu chasses les pensées qui te viennent en tête et tu reprends :
— Pardon j'ai pas compris j'étais... j'étais en train de te regarder.
Le contempler, comme s'il était l’œuvre d'art la plus belle, la plus douce, la plus tendre, la plus magnifique que tu n'es jamais vu et que tu ne puisses jamais voir.
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Sujet: Re: [FINI] WINTER IS COMING ft. Killiam Mar 21 Nov 2017 - 15:54
Les couleurs se mélangent à celles provoquées par le froid, alors que le sang te monte au visage et tes paupières se ferment sous la caresse de ses doigts qui dégagent ton front et ils sont gelés ces doigts, comparé à ton visage, ils sont gelés et t'as ce besoin irrépressible de les réchauffer, de lui apporter cette chaleur presque gênante qui ne semble pas vouloir se déloger, tout particulièrement aux niveaux de tes deux joues - et ça t'en ferait presque mal.
— Quoi ? et il semble véritablement surpris.
T'as envie de t'enterrer, Ezéchiel.
Pourtant, pourtant, tu ne devrais pas être gêné, tu ne devrais pas être gêné à l'idée de l'inviter, toi, qui te jetais toujours dans le tas, qui n'avais ni honte ni gêne, tu te retrouvais, maintenant, là, à stresser comme un idiot, pour un bal de rien du tout - et pourtant, pourtant, cette distance que vous avez créé l'un envers l'autre pour vous retrouver vous-même, cette distance là, semble te transporter des mois en arrière et t'as pas vraiment peur, non, non, t'as pas vraiment peur, mais t'as les entrailles qui s'entremêlent et le palpitant qui se précipite toujours vite, toujours très vite, toujours trop vite.
Tu sors de ta transe alors que lui-même semble un peu perdu dans des pensées qui lui appartiennent, tu vas pour ouvrir la bouche et peut-être, peut-être te rétracter, peut-être que l'idée était débile, peut-être était-ce trop tôt pour penser à ça, alors que décembre n'était même pas là, alors que vous sortiez tout juste de ces méandres dans lesquelles vous vous dépêtrez ; sauf qu'il ne t'en laisse pas le temps.
— Pardon j'ai pas compris j'étais... j'étais en train de te regarder.
Et il te regarde, il te regarde et tu te mords la lèvre alors que tu n'as peut-être jamais été aussi gêné de toute ta vie ; t'es plus qu'écarlate, t'as l'impression que ton visage est un brasier tout entier et que ton corps brûle, brûle tel un feu de forêt - t'as pourtant jamais été embarrassé avec lui ou tout du moins, pas autant dans les rares moments où ça arrivait ; tu fais tout à l'envers Ezéchiel, dans cette relation.
Tu ouvres la bouche, la referme et fuis peut-être un peu son regard avant de le retrouver bien vite, t'as cette impression que les rôles se sont brusquement inversés et ça te fait tout drôle ; puis tu te reprends, inspire, expire, relève une main pour prendre celle qui te retiens tes cheveux et cherchant l'autre qui tient les gants, celle abîmée, bleuie, violacée et ton inquiétude remonte d'un coup, brusquement, alors que tu amènes ces deux mains face à tes lèvres, soufflants dessus et cherchant à y apporter de la chaleur alors que tes propres mains sont bien trop froide pour le réchauffer -- puis tu l'observes plus franchement.
— Tu voudrais venir au bal de Noël avec moi...?
-- et tu viens embrasser cette main qui t'as aimé.
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Sujet: Re: [FINI] WINTER IS COMING ft. Killiam Mar 21 Nov 2017 - 16:15
Winter is coming feat. Ezéchiel Prince - date. 26 novembre
Tu assimiles la rougeur de ses joues et de son visage au froid, parce que c'est forcément le froid qui rend son visage si rouge, parce qu'Ezéchiel n'est que très rarement gêné de quelque chose. Pourtant, il ne te répond pas immédiatement, ne se répète pas, et tu as envie d'ouvrir la bouche et de le presser, parce que tu ne veux pas qu'il hésite à te dire quelque chose, tu ne veux pas qu'il hésite à te demander des choses, mais pourtant, tu te retiens. Alors tu restes là, à l'observer détourner le regard, te fuir un peu, finalement, et tu retires doucement les mains de son visage.
Parce que finalement, c'est peut-être ce contact que tu as instauré qui le gêne.
Mais il attrape cette main que tu vas retirer, attrape l'autre, aussi, et tu te mords légèrement la lèvre inférieure sans comprendre ; parce que tu ne comprends pas, Killiam, tu ne comprends pas ce soudain revirement de situation, tu ne comprends pas ce calme, cette façon d'être comparé à quelques minutes plus tôt. Mais tu restes là, et tu l'écoutes attentivement, tu fais attention à chacun de ses gestes, à chacune de ses mimiques jusqu'à ce qu'il couvre tes mains des siennes, souffles dessus pour les réchauffer et tu souris légèrement avant que son regard accroche le tien.
— Tu voudrais venir au bal de Noël avec moi...?
Et tu tombes encore plus amoureux.
Un léger rire traverse la barrière de tes lèvres et c'est à ton tour d'apporter ses mains à tes lèvres, mais tu ne les embrasses pas, tu ne déposes pas de baiser, tu te contentes de souffler dessus, pour les réchauffer et tu le regardes, avec tout cet amour, Killiam :
— Je voudrais y aller avec personne d'autre.
Parce que tu avais toujours évité le bal de Noël depuis ton arrivée ici, parce que tu n'y avais jamais vraiment mis les pieds plus de quelques minutes, bien mieux dans ta chambre avec un bouquin ou passer la soirée avec Théa à mater une série ou deux. Mais depuis que t'étais avec Ezéchiel, le bal de Noël semblait être une évidence. Tu ris alors légèrement en le taquinant :
— Tu pensais que j'allais refuser ?
Il n'avait même pas besoin de le demander, ça sonnait comme une évidence, c'était obligatoire, ça coulait de source. C'était lui ou personne d'autre. Ça serait toujours lui ou personne d'autre.
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Sujet: Re: [FINI] WINTER IS COMING ft. Killiam Lun 27 Nov 2017 - 3:25
((il rit )) -- Et c'est si beau et si doux, et c'est si splendide et si magnifique et t'en as le coeur aux bords des lèvres tellement, tellement c'est tellement trop - de le voir rire, brièvement, un instant, une seconde, des millièmes de secondes qui te paraissent tellement courtes et pourtant, pourtant, qui traîne dans cette infinité de bonheur que vous avez créez de vos petits mains ; et qu'importe la distance, qu'importe les conséquences, ce bonheur est à vous et rien n'y changera ; rien ne l'altérera.
Le geste qui suit semble insignifiant et pourtant, pourtant, la chaleur sur tes doigts t'électrise, rend tes joues peut-être un peu trop rouge, toujours plus rouge et cela, jusqu'à la racine des cheveux ; parce que ce n'est rien, absolument rien et pourtant, pourtant, dans cette absence, dans cette distance, tu sais quel est l'importance de ce geste, de ces gestes qu'il ne faisait plus ; mais parfois, comme dans ces moments là ((a)) -- tandis que toi, tu ne t'en privais pas, comme si l'avoir sous tes doigts, permettait d'être sûr, certain, qu'il était avec toi.
Et finalement, il te répond, il te répond et t'en frisonne peut-être un peu, non pas parce que tu es soulagé, mais peut-être parce que, tout simplement, tu es heureux ? -- oui, tu es heureux à cet instant, Ezéchiel et lui aussi est heureux ; juste là, maintenant, pour toi, pour lui, pour vous.
Il rit à nouveau -- et qu'il est beau.
— Tu pensais que j'allais refuser ?
Et tu fais la moue, un peu, beaucoup, pas trop, tu fais la moue de cette moue un peu fausse, un peu gênée, celle que tu arbores généralement quand tu ne veux pas avouer quelque chose ; mais au fond, tu sais très bien qu'il n'allait pas refuser - et puis quoi, encore ? T'avais juste, eu, peut-être, un peu peur, de le bousculer, de lui faire penser à l'avenir alors que vous stagniez dans le présent ; douloureusement -- mais peut-être que, pour lui aussi, penser au futur lui fait réaliser, que ce n'est qu'une passe, que ce jour arrivera, où vous vous retrouveriez comme il se doit.
— Pfff ! Quoi ? Non ! Jamais ! Qui me refuserai quoique ce soit, de toute façon, alors toi, pfff ! et ça sort comme ça, comme si tu le pensais vraiment, regardant ailleurs avec ce sérieux presque convainquant avant que ton sourire ne puisse être retenu, témoignant de l'ironie et de la dérision dont tu faisais preuve.
-- t'es une gamine, Ezéchiel
InvitéInvité
Sujet: Re: [FINI] WINTER IS COMING ft. Killiam Mer 29 Nov 2017 - 23:02
Winter is coming feat. Ezéchiel Prince - date. 26 novembre
T'as le cœur qui tambourine, l'estomac qui fait des loopings, et t'as l'impression que vous vous retrouviez un instant ; t'as l'impression qu'il y a ce vous qui se reconstruit, qui s'écrit, qui existe vraiment, ce n'est plus un mythe, une légende, quelque chose qui était chimérique, insaisissable. Non, ce vous, il est bien là, présent, à jamais.
— Pfff ! Quoi ? Non ! Jamais ! Qui me refuserai quoique ce soit, de toute façon, alors toi, pfff !
Il fait la moue, boude, sourit, et tu souris également. Y'a toute cette joie, soudain, qui te prend aux tripes et ça te rend heureux. Ça te rend heureux de le savoir heureux, ça te rend heureux de savoir qu'il pense à Noël comme si vous alliez sortir, plaisanter, aller au bal, ensemble, et non pas rester enfermés dans votre chambre. Ça te fait du bien, de penser à ce après, de penser que vous n'alliez pas rester dans cette stagnation de votre état, qu'il allait avancer, que t'allais avancer aussi, et qu'ensemble, vous avancerez un peu plus loin, et peut-être même un peu plus vite.
— Tu dis ça, mais t'as quand même flippé que je refuse.
Tu lâches ses mains pour tapoter le bout de son nez avant de reculer légèrement.
— J'y suis jamais allé, en vrai, ça m'a jamais intéressé avant.
Et tu lui souris doucement, tendrement, avec tout cet amour que tu lui portes ; et tu le regardes Killiam, comme s'il était, la seule merveille du monde.
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Sujet: Re: [FINI] WINTER IS COMING ft. Killiam Ven 1 Déc 2017 - 23:29
Regard vers le ciel comme si ce qu'il disait n'était que baliverne, alors que ton sourire trahit cette idée que -- oui, c'est vrai, tu as raison ; mais tu n'aimes pas trop ça, lui donner raison, ou plutôt, tu aimes le contredire juste pour le taquiner, c'est pas ton truc de flipper et de stresser, enfin, si, bien sûr, t'es plus angoissé qu'il y paraît, mais t'aime pas quand on te le fait remarquer - t'es chiant, Ezéchiel.
Il te tapote le bout du nez et tu clignes des paupières, bêtement ; c'est enfantin, mignon et il reprend un peu ses distances que tu lui offres allègrement - tu lui donnes toujours de l'espace, lui te donne suffisamment de place quand tu as le besoin de l'avoir sous tes doigts - c'est comme un accord tacite, convenu, silencieux.
Puis, puis il parle (( — J'y suis jamais allé, en vrai, ça m'a jamais intéressé avant. )) et il te regarder - ah - il te regarde, d'une telle façon que tu aurais pu en rougir si tu te concentrais là dessus ; mais déjà, déjà tes pensées s'envolent, ton attention se fixe sur ses mots, ses paroles qui sont toujours capitales pour toi et tu ne fais pas attention à ses prunelles qui disent tant -- mais, bien sûr, bien sûr que tu l'as remarqué, mais quand t'es heureux Ezéchiel, t'arrives pas à contempler, t'arrives à peine à regarder, t'as besoin de parler, parler, t'émerveiller, parler encore et encore, pointer du doigt ça et ça, puis ça encore - (donc) tes deux orbes s'agrandissent, alors que tes poings s'abattent vers le sol dans un geste inutile alors que ton sourire fait écho au sien.
— QUOI ? Tu rigoles ! Le bal c'est beaucoup trop bien ! Il y a toujours masse de monde et tout le monde est heureux, tout ça, y a un banquet énooooooorme, genre il rigole pas sur la bouffe, la moitié des gens y vont pour ça. J'ai jamais loupé un bal, même si généralement j'y suis plus allé avec des potes qu'autres choses... donc c'était toujours le bordel mais bon... l'année dernière, j'ai proposé à Narcisse d'y aller en robe et si tu l'avais vu... avec ses p'tites bouclettes ((rire incontrôlé)) On étaient magnifiques ! On a pris plein de photos ! et puis, puis, t'as l'air un peu essoufflé, comme si tu venais de parler sans t'interrompre, sans respirer et la fatigue reprend le dessus, alors qu'un mal de crâne immense te vrille l’occipital -- tu ne te sens pas bien ; mais tu fais comme si ; parce que le moment est trop beau pour être gâché par cette foutue maladie.
— Mais du coup... ça sera la première fois que j'y vais de façon, enfin, de façon sérieuse avec l'homme de ma vie. et tu fais une moue, une moue avant de détourner le regard, faussement gêné, la voix un peu joueuse cependant ; mais dans le fond, dans le fond, c'était vrai, tu y étais allé avec des amis, parfois avec des rencards ; et peut-être que c'était de là que venais l’appréhension ; parce que t'avais tellement, tellement hâte d'y être Ezéchiel.
-- et ça te fait un mal de chien.
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Sujet: Re: [FINI] WINTER IS COMING ft. Killiam Ven 1 Déc 2017 - 23:56
❝ Winter is coming
La surprise se lit sur son visage, l'étire et tu laisses échapper un léger rire alors que sa voix vibre si fort, qu'elle résonne presque dans l'espace clair et silencieux, là où il n'y a que vous, là où personne ne vient vous voir. Et il te raconte, il te raconte qu'il n'a jamais loupé un bal, alors que toi, tu n'y as jamais mis les pieds. Il te dit qu'il y allait avec des amis, et il te parle de Narcisse, et de la robe, et pendant un instant, tu imagines Laurent et toi, au bal. Vous seriez sûrement parti au bout d'une heure, les mains dans les poches... Et tu décides de ne pas y penser, tu ne veux pas penser à Laurent. Non, tu ne veux penser qu'à Ezéchiel qui rit, qu'à Ezéchiel qui te raconte, qu'à Ezéchiel qui se stoppe, d'un coup, essoufflé.
Et peut-être que tu fais un pas en avant, inquiet de cette soudaine coupure, de ce soudain silence qui prend possession de lui. Et l'inquiétude disparaît brusquement, soudainement, quand il ouvre la bouche de nouveau et que sa voix arrive à tes oreilles :
— Mais du coup... ça sera la première fois que j'y vais de façon, enfin, de façon sérieuse avec l'homme de ma vie.
Tu rougis vivement, et tu as chaud d'un coup, malgré le froid ambiant, malgré les flocons qui viennent recouvrir le sol et tes vêtements, et tes yeux attrapent la silhouette d'un arbre, plus loin, alors que tu te racles la gorge sans y songer. Parce que oui, c'était vrai, et tu y croyais aussi, vraiment ; mais vous n'en parliez pas, vous ne le disiez jamais, un peu comme si c'était secret, un peu comme si ça ne devait pas être dit, un peu comme si votre rêve était trop enfantin, trop pur, trop innocent.
Tu te racles de nouveau la gorge, humidifies tes lèvres de ta langue avant de passer une main sur ta nuque, la frottant légèrement. T'as le cœur qui bat si fort, si fort tellement fort. Pourquoi bat-il si fort ? Y'a aucune raison pour qu'il batte si fort... A part peut-être cette impression de le retrouver un peu plus tous les jours, de l'avoir de plus en plus présent, de moins en moins absent.
— Ça me fait plaisir, vraiment.
Ça te rend heureux, même. Heureux de savoir qu'il pense la même chose que toi, heureux de savoir que cet amour brusque, violent, puissant, si tendre, soit partagé, espéré. Et t'es heureux d'être cet alter-ego, cette personne qui compte autant pour lui, parce qu'il compte tellement, tellement pour toi, Killiam. Tu le regardes un instant, lui souris avant de détourner le regard :
— Tu veux rentrer ? J'pourrais te faire un chocolat chaud, si tu veux.
Juste pour profiter encore un peu de cette tendresse, de cet amour tendre, de cette douceur éphémère.
26
novembre
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Sujet: Re: [FINI] WINTER IS COMING ft. Killiam Sam 2 Déc 2017 - 0:28
Il ne te répond pas immédiatement ; et ça traîne, ça traîne et la réponse ne vient pas - alors, étonné, tu te retournes vers lui et son air te perturbe un peu, avant que la tendresse n'allège tes traits tandis que tu le regardes, avec ce petit sourire, ce petit sourire qui voulait dire -- je t'aime.
Il était l'homme de ta vie, tu le pensais, tu le disais - voilà tout, tu n'en étais pas gêné de le dire et de le redire ; et à n'en pas douter, quand tu étais avec tes amis, tu devais le chantonner -- parce que t'es heureux, avec lui, tout simplement.
— Ça me fait plaisir, vraiment.
— Je sais... -- et il te regarde, sourit, détourne et tu le regardes, sourit, détourne à ton tour.
— Tu veux rentrer ? J'pourrais te faire un chocolat chaud, si tu veux.
— Mmmmh, okay.
Et c'était simple, pas de mot en plus, pas de mot en trop, t'étais soudainement trop fatigué et juste heureux dans ce bonheur simplet, alors, alors vous rentrez, un pas devant l'autre, dans le but de rentrer au chaud, de vous réchauffer, de parler, vous reposer, vous aimer, de continuer cette journée qui ne faisait que commencer --
-- et vous marchez, sans que vos doigts ne se frôlent.