les feuilles qu'on foule un train qui roule la vie s'écoule ft. ezéchiel
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Sujet: les feuilles qu'on foule un train qui roule la vie s'écoule ft. ezéchiel Ven 24 Nov 2017 - 12:05
f
aut-il dire (ou bien écrire) conter ou chanter les rares jours de paix (en ces heures) si agitées ? est-ce vraiment la peine de décrire les temps où rien ne se passe où la vie simplement se tasse s'étire se prélasse quand les silhouettes s'enlacent et jamais ne se lassent ? alors que l'on pourrait simplement profiter (plus que de penser à l'avenir) savourer le moment présent et le chérir.
(et moi) je pense qu'il serait bon parfois de s'adonner à l'absence, à l'indifférence. quand tout gronde et grogne quand le monde s'indigne et se cogne, il est parfois plus agréable de se plaire à feindre le dédaignable (ce bonheur) qui n'est jamais vraiment atteignable.
(et toi) elle te trouve si rayonnant si fabuleux et si grand dans ta petitesse, dans ton éclat merveilleux qu'elle prend plaisir à venir te cueillir, à chercher de ses doigts ton poignet pour que vous puissiez vous envoler. s'envoler c'est si grand comme mot, elle a compris qu'il fallait sûrement être deux pour déployer des ailes et avec ton nom (ezéchiel) tu sembles tout trouvé pour narguer l'éternel. elle a ce malin désir à arborer un si grand (si faux) sourire juste pour te faire un peu plaisir.
(tu vois) elle n'a jamais eu peur de partir mais quand elle est sur la route avec toi tout a l'air de se r a l e n t i r
(elle peut) apprécier les rires qui naissent dans le creux de ta gorge et se meurent sur la douceur de tes lèvres. avec toi, elle a l'impression de pouvoir se tenir plus haut que l'espace, d'être apposée sur un trône (à tes côtés) de pouvoir tout conquérir, tout dominer. elle se sent reine si ce n'est impératrice (en oublierait presque tant à son corps que sur son cœur les cicatrices) en entendant tes si douces paroles salvatrices. elle n'a pas d'hésitation à mélanger ses phalanges aux tiennes (elle a besoin de te sentir à côté plus que de le savoir) j'espère que tu pourras le lui pardonner. elle a des étoiles malicieuses perdues dans ses sombres nébuleuses qui admirent les vitrines, déjà quelques sacs dans la main. elle a l'air si vivante, si éblouissante (au dessus) si loin si haut, presque angélique malgré le noir de sa chevelure. (il fait) froid il fait beau, le monde pourrait sembler être en renouveau (à vos pieds) sous vos envies sous vos maux.
▬ les chaussures, c'est fait. maintenant tu veux qu'on aille voir quoi ? le maquillage ? les vêtements ? on pourrait aller mater un film sinon ?
peu importe ce que tu lui répondras elle finira sûrement par acquiescer même si elle fait mine de gronder (sûrement) est-elle un peu faible à tes envies. mais c'est pas grave car ce n'est qu'un jour (sans importance) où vous pouvez vous laisser aller (au paraître) et à l'effervescence.
Sujet: Re: les feuilles qu'on foule un train qui roule la vie s'écoule ft. ezéchiel Lun 27 Nov 2017 - 2:44
( début septembre ) v
pretty eyes but a mouth full of lies
good bye reality
— Les chaussures, c'est fait. Maintenant tu veux qu'on aille voir quoi ? Le maquillage ? les vêtements ? On pourrait aller mater un film sinon ?
Un rire qui s'échappe et ça ressemble à une jolie mélodie dont les notes accordées par tes soins, dérapent, glissent et se disloquent ; éclat qui dure une seconde, une demi seconde, un instant, un moment -- une infinité, à tout casser.
i m p l o s e r
— Pourquoi choisir, on a touuuuute la journée devant nous, autant tout faire à la fois ! On peut commencer par le maquillage, genre, j'suis sûr que tu pourras me conseiller...
e x p l o s e r
Et tu l'entraînes, tu l'entraînes dans ce rythme à deux temps, dans ce mélange un peu étrange, entre deux enfants qui ne le sont pas vraiment, entre deux adolescents qui espèrent voir plus grand ; et tu l'entraînes, tu l'entraînes par le bras, rire aux commissures des lèvres, sourire aux fond des prunelles -- et qu'elle est belle ((oh)) qu'elle est belle, avec son teint de porcelaine, avec ses longs, si longs cheveux dont l'encre s'écoule de ses yeux - ah - qu'elle est belle, elle à tes côtés, toi à ses côtés, elle que tu aimes, comme tu aimes les bonbons sucrés et la chaleur de l'été ;; c'est si délicieusement vous, ce joli vous un peu doux.
T'es heureux Ezéchiel ; doucement, lentement, tu te remets de sa disparation, de sa perte et maintenant, maintenant, t'es juste heureux ; alors, alors, sous ce joli soleil, sous ces sacs d'un bras à l'autre, sous ses vêtements qui vous vont et cette complicité si belle, vous profitez de cette journée comme les autres, comme toute les autres, loin de ce vacarme incessant, de ces cris à l'agoni, de cette terreur à faire peur ; juste vous, dehors, sous un chaud soleil d'après-midi.
T'as cette impression, cette impression qu'avec elle, tu pourrais faire un peu n'importe quoi, que tu pourrais accentuer cette comédie qui n'en est pas vraiment une, ces personnages que vous avez créées qui au final, sont les véritables entités -- et qu'importe, qu'importe, t'as un peu l'impression d'être une princesse entourée de bien d'autres princesse ; entre Joy, Abigail, Alaskka et Désirée, t'es un peu trop choyé, un peu trop aimé, un peu trop adoré -- et que tu les aimes, que tu les adores, que tu les adules ; et qu'elles sont belles - t'as un peu cette envie, de toujours les voir sourires, de toujours les voir rires, de toujours les voir t'attendrir.
Parce qu'elles t'attendrissent ; toi qui prône la violence des mots et le langage sans détour, toi qui aime te montrer distant, méchant, parfois violent, toi qui claque la langue sans en démordre et qui pointe du doigt ce qui dérange -- et elles, elles, elles te transforment, elles rayonnent tellement, d'un si joli soleil, d'un soleil brûlant et incandescent et tu ne peux que sourire, rire, chérir, tu ne peux que t’entraîner dans ce joli excès - qui finalement, définit ce que tu es.
— Putain, j'oublie toujours que c'est toujours aussi cher, pour vous de vous repeindre la gueule... Eh ! Comment il est trop beau ce lipstick, jor, il t'irait trop bien ???
Et peut-être, peut-être que Désirée désir être Désirée -- peut-être que ces rayons sont trop grands, trop forts, trop puissant ; mais qu'importe, qu'importe, ça te réchauffe tellement le cœur, le palpitant, battant, battant, battant le temps, la cadence, le rythme ; douce et terrible chaleur.
— T'en penses quoi ??
-- et tu te retournes vers elle ;
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Sujet: Re: les feuilles qu'on foule un train qui roule la vie s'écoule ft. ezéchiel Lun 27 Nov 2017 - 19:16
les feuilles qu'on foule un train qui roule
la vie s'écoule
(il) rit et je crois que je tombe un peu amoureuse - je pourrais m’abreuver tant et tant et à jamais de ces échos qui passent ses lippes (viennent caresser mon palpitant) le font battre un peu plus fort qu'avant (le sortent de son état indifférent) ezé je crois que si je devais choisir quelqu'un dont il faut tenir la main (j'aimerais bien) que ça soit toi ; que tu deviennes un peu mien.
(mais) ce ne sont pas ce genre de sentiments (de ceux que possèdent les adultes, les grands) parce qu'ils sont un peu trop changeants ; un peu trop déroutants non (vois-tu, ezéchiel) si elle t'apprécie, si elle en venait à t'aimer (ce serait si pur) qu'elle ne penserait jamais à t'embrasser peut-être juste venir enrouler ses bras à ton cou, te chérir doucement ; c'est ce genre d'amitié qu'elle attend. seulement, elle ne sait plus vraiment, ezé
si c'est toi qu'elle rêve d'apprécier ou le seul sentiment de se sentir et savoir a i m é e
peut-être qu'elle ne t'aime pas tant qu'elle le prétend (sous son masque que tu aimes tant où il fait bon vivre et où elle se plaît à mourir) peut-être que ce qu'elle aime c'est juste cette attention que tu lui portes ce regard qui la suit qui l'admire et la sublime (car elle ne vit de ce que tu vois dans son reflet) même si elle pourrait bien en crever.
peut-être que cette valse que vous dansez n'est menée que par son égo torturé qui ne cesse d'être piétiné (et c'est si doux de vaquer au rythme de la martyre) elle se demande parfois tu sais comment tu réagirais en te retournant parce qu'elle sait, ezé, que tu es comme les autres (et que tu ne la verras pas partir).
(tu vois) même quand tu la portes comme une brise que tu l'éclaires d'un soleil si vif qu'elle en brûle (elle culpabilise) autant qu'elle t'adule. (bien sûr) qu'elle pourra te conseiller si tu savais le nombre d'heures (d'années) qu'elle a passé à tester chercher comprendre juste pour trouver le moyen d'être la plus belle (de couvrir la saleté)
— laisse moi faire, j'te trouverai tout c'qu'il te faut mon beau (clin d'oeil, sourire en coin, actrice à point) et t'as intérêt à me laisser te maquiller plus tard, je serais même tentée de te fringuer avec mes jupes et de te montrer à killiam comme ça. je suis sûre qu'il adorerait.
(je) ne te dis pas que sûrement je devrai me retenir de rire (et que je finirai par le faire) peut-être même à en pleurer et que je me moquerai (entre ami on se taquine parfois aussi) je me contente de te sourire de cet air légèrement agaçant que je maîtrise si bien
à ta remarque elle hausse les épaules (sûrement oublies-tu, ezé) que parmi tous ses problèmes ne se compte pas la pauvreté. elle a de l'argent à n'en plus savoir quoi faire quand bien même n'est-elle pas pourrie gâtée, elle a largement (trop) pour une simple ado.
— c'est pas si cher que ça, ici, comparé à certaines boutiques que j'ai vu à paris.
(tu) te retournes vers elle et elle ne peut s'en empêcher (laisser un sourire plus doux échapper) alors qu'elle se rapproche, prend l'exemplaire à disposition pour essuyer et se met devant la glace (l'applique) de ses mains expertes et te regarde
— verdict ?
(ses) yeux vagabondent quelques secondes sur les autres produits, prenant un rose bien marqué en te souriant de cet air taquin qui te prévient (rien de bon ne t'attend)
— ezé, à ton tour d'essayer.
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Sujet: Re: les feuilles qu'on foule un train qui roule la vie s'écoule ft. ezéchiel
les feuilles qu'on foule un train qui roule la vie s'écoule ft. ezéchiel