Rail Fantôme, le train n'est plus... [Pv: Mateo]

Invité**Invité**

Journée banale, temps banale, sortie banale... Encore une fois, tu as refusé de rejoindre tes camarades de la Classe D. La plupart sont désespérants, ils ne sont pas particulièrement idiot, mais ne se donnent pas les moyens d'apprendre, ce qui te met hors de toi. Il y a aussi le fait, que la plupart ne prennent même plus la peine de venir, tout comme toi, mais pour des raisons différentes. Qu'y a t-il de si intéressant à faire la fête dans un brouhaha, avec de la viande saoule et drogués ? Vraiment... Bref, plutôt que de les juger, tu préfères sortir aider en ville ou vagabonder et te poser avec un livre dans un coin. Aujourd'hui, tu n'avais pas envie de travailler, ayant déjà aidé bénévolement tout le reste de la semaine, alors tu décidas de te promener.
Tu ne portais rien de particulier, par soucis de praticité, tu laissas ton uniforme, s'y ajouta uniquement une montre, pour toujours garder le timing. Après une petite réflexion, bien que très brève, tu décidas de rejoindre la gare. Le train ne passait pas aujourd'hui, en faisant le lieu le plus calme et le plus approprié pour la lecture. Ajouté à cela, le cadre était correct, ce n'était pas insalubre et cela n'avait pas l'air trop moderne, de quoi rentrer plus facilement dans son livre moyenâgeux. Il ne te fallut uniquement vingt-sept minutes pour y parvenir, il était précisément 9:27AM sur la montre.
Tu squattas alors un banc extérieur de la gare, celui-ci posé à l'ombre du soleil, pour ne pas étouffer par la chaleur. Tu observas tout autour de toi, pour savoir si quelqu'un pouvait venir te déranger et après un laps de temps, tu confirmas la tranquillité du lieu et tu te plongeas dans ton bouquin.

Si aujourd'hui tu essayais de te cacher, c'est qu'il y a une bonne raison. En effet, tu ne voulais pas que quelqu'un d'autre te vois autrement que dans ton univers de délinquants. Tu n'avais surtout pas envie qu'on te ré-estime. Après tout, le fait d'être un délinquant te permettait d'être plutôt tranquille les rares fois où tu pointais ton nez au pensionnat. Après tu savais que tu n'arriverais pas à toujours te cacher derrière ton masque et puis ce n'étais pas le but. Tu as pus rencontré depuis des personnes agréables comme Sonera et Alexanne qui vivent et gardent ton secret.
Tu as toujours aimés comme les autres, les plaisirs les plus simples de la vie comme danser et lire. D'ailleurs si l'on devait se concentrer sur la lecture, on pourrait ajouter que tes livres préférés sont plus souvent des livres de Fantasy ou des Thrillers. Si tu en avais le don, tu en aurais peut-être fait ta vie, mais ça c'est secret défense. C'est un petit rêve qui n'a aucune chance de se réaliser, parce que tu n'as pas envie d'y mettre d'effort. A la place, tu préfères essayer de voyager un maximum et de découvrir le monde. Pour toi :
« La connaissance s'apprend en découvrant les richesses du monde et non pas assis sur une chaise. »

Invité**Invité**

Rail Fantôme, le train n'est plus...

Ce matin, j'ouvre les yeux assez tôt. Un des voisins dans les bungalows a eu la bonne idée de faire un maximum de bruit à son réveil, sympa ! Du coup il est 8h30 et je me retrouve debout. Qu'est-ce que je pourrais bien faire ? Le temps dehors n'est pas forcément motivant, mais rien de catastrophique. On peut dire que c'est une journée tout ce qu'il y a de plus banal.

Je traîne les pieds dehors, il doit être un peu moins de 9h. Où ai-je envie d'aller ? Pas vraiment envie de croiser du monde aujourd'hui. Je repense à Anarchy et cette simple remémoration me donne envie de m'isoler. Je marche sans but, en attendant de trouver l'inspiration ultime. Les gens marchent en groupes ou seuls, ils parlent fort ou se murent dans leur silence. Je n'ai rien moi, juste mes écouteurs vissés sur les oreilles. Ska-p, ça c'est du bon son. Ça me rappelle chez moi, le soleil, la chaleur, les potes, les voyages.

Je tourne la tête sur la droite et je trouve alors mon refuge : la gare. Aucun train à l'horizon pour la journée, et donc personne dans le coin. Tant mieux, je vais pouvoir me poser un moment, souffler, et peut-être essayer de trouver un moyen de plaire à Anarchy sans mon pouvoir. Ce doit bien être possible ! Même un petit bout de femme mystérieux comme elle doit avoir une faille.

J'ôte mes écouteurs pour me repaître du silence. Du moins, je pensais que j'entendrais le silence. Mais au lieu de ça, j'entends une voix qui s'élève. Une voix ? Je cherche à en trouver la source, et ça ne mets pas longtemps : un garçon est posté là, un peu plus loin.

"La connaissance s'apprend en découvrant les richesses du monde et non pas assis sur une chaise."

Hum ok, il lui prend quoi à ce mec ? Sur le fond, je suis d'accord avec ce qu'il dit, mais je me demande bien pourquoi il parle tout seul. Je m'avance un peu et je me rends compte qu'il est en train de lire. Pour lui signaler ma présence, je me racle la gorge avant de prendre la parole.

- Excuse-moi, je dérange peut-être ?

HRP : Désolé du retard (et puis c'est pas top) ! Et prends le temps pour la réponse, remets-toi bien ♥

Invité**Invité**

Rail Fantôme, le train n'est plus... [Pv: Mateo]

Tu entendis que l'on venait d’entamer la discussion. Tu levas donc les yeux pour déterminer qui ou quoi se trouvait auprès de toi.
Excuse-moi, je dérange peut-être ?

Tes yeux te décrient un homme semblait-il plus jeune que tu ne l'étais, du moins à première vue. Cependant, tu n'y portas pas plus d'importance que cela et tu n'essayas donc pas de modifier ton comportement vis à vis de cela. Tu te redressas et fermas ton livre, avisant de paraître grossier ainsi installé. C'est donc sans perdre de temps que tu lui offris une réponse.
« Non. Mon livre peut m'attendre encore un certain temps. »

Une réponse ferme et honnête. Ce n'était pas le temps qui te manquait, tu pourrais donc reprendre tes activités un peu plus tard. Tu ne savais pas tellement comment te positionner face à la personne qui venait de s'intéresser à ton cas. Te connaissait-elle sous ton jour de délinquant ? Qu'attendait-elle de toi ? Il est donc courant pour la plupart des gens de prendre instinctivement une personnalité qui émane de son vrai fond. C'est pourquoi, tu avais réagit de manière courtoise en premier lieu. Tu n'avais pour le moment aucune raison de devenir malpoli et de jouer de ta personnalité fictive. Fictive ? L'était-elle encore vraiment ? Tu t'étais fais des connaissances et des amitiés sous ce jour, pourrais-tu les abandonner en même temps que tu oublierais ton toi délinquant ? Ne serait-il pas plus simple de dire aujourd'hui que tu mènes une double vie ? Quand bien même... Si tu avais à choisir ? Laquelle serait l'élue ? Une troisième né d'un mélange ? Difficile à concevoir...

« Il ne me semble pas t'avoir déjà rencontrer, tu es ? »
Non tu n'arborais pas une aura intriguée et pleine de questionnement. Ce n'était qu'un moyen de nourrir la discussion afin qu'elle ne s'éteigne pas , mais aussi une manière de faire les présentations. Il manquait peut-être un peu de politesse en ne te présentant pas toi-même, mais tu estimais qu'il serait trop imbu de toi que de jouer sur les formalités. Sur cette île tu n'avais guère de privilèges et te retrouvais comme un citoyen lambda à une chose près. Pas des moindre, vu qu'il s'agit bel et bien d'une altération de tes capacités physiques. Ton pouvoir...

I need you ! Stay with me...

Invité**Invité**

Rail Fantôme, le train n'est plus...

"Non. Mon livre peut m'attendre encore un certain temps."

Lorsqu'il me voit, le garçon se redresse instinctivement. J'observe en silence la couverture de son livre. Bon déjà je suis pas tombé sur un cas social, il sait lire. J'ai l'impression qu'il me jauge, qu'il ne sait pas comment se comporter. Il ne devait pas s'attendre à ce quelqu'un débarque, il a l'air perdu. Avant que je ne dise quoique ce soit, il m'assène une question courtoise, mais presque pressante.

"Il ne me semble pas t'avoir déjà rencontré, tu es ?"

- Mateo, classe A, 8ème année. Et à qui ai-je l'honneur ?

Je reste un peu méfiant en précisant que je suis en A. On ne sait jamais, je viens peut-être de me jeter dans la gueule d'un E fou furieux qui agit avec RED. Mais il a une tête sympa, il ne m'inspire pas la crainte. En réfléchissant, j'essaye de me rappeler si je ne l'ai pas déjà vu quelque part. Sa tête me dit quelque chose, j'ai déjà dû le croiser dans le pensionnat.

Je cherche rapidement un sujet à aborder. Je me sens un peu mal à l'aise de l'avoir dérangé. Moi qui voulais juste trouver un endroit où me planquer pour la journée, à ruminer mon échec cuisant avec Anarchy. On dirait que c'est fichu, du moins pour le moment.

- Et toi tipo, pourquoi tu viens te planquer ici ?

Bon, je viens de me griller. Mais s'il est là c'est bien qu'il y a une raison, et j'ai toujours été curieux. Et puis je ne vais pas partir comme un voleur, alors tant qu'à faire autant que je m'intéresse à lui ! Devinant que je risque de passer un peu de temps ici, seul ou non, je m'assois à côté de mon locuteur. En espérant simplement de pas me faire chasser, parce que je n'ai aucune idée d'où aller autrement.

HRP : Désolée, pas trop d'inspi.. Je me rattrape pour le prochain !

Invité**Invité**

Rail Fantôme, le train n'est plus... [Pv: Mateo]

Mateo, classe A, 8ème année. Et à qui ai-je l'honneur ?
Un membre de la classe A ? Tu sentais une envie irrésistible de le désemparer monter en toi. Pourtant tu décidas de t'en abstenir, préférant plutôt garder ton sang-froid et ne pas le faire fuir. Cependant, tu n'allais rien pouvoir faire sur ta manière de parler, c'était plus fort que toi. Tu jalouses les A de pouvoir t'être supérieur rien qu'à leur titre, toi qui te donne tant de mal avec tes poings. D'un autre côté tu as de la peine pour eux, car la plupart n'ont plus de liberté et ce grâce à leurs chers amis professeurs. A trop en vouloir, on passe à côté des meilleures choses.

« Tss. Jozef, délinquant en D, dernière année. »

Autant être honnête, tu venais de te convaincre il y a quelques minutes de cela que tu étais une personne franche sans mystère. Au moins, il était fixé si cela ne lui convenait pas il pouvait partir dès maintenant. Entre temps, il t'avait posé une autre question, à croire que tu avais pris trop de temps pour réagir. Ce mec, il t'étais trop indiscret et tu n'appréciais pas ça. Tu espérais que cette Shu ne t'avais pas cafté, sinon tu réagirais très mal. Au lieu de ça, tu pris tes aises. Tu te relevas, puis fouillas dans ta poche pour y trouver ton paquet de cigarette et ton briquet. Tu mis l'une d'entre elle dans ta bouche et l'alluma. Tu tendis ton paquet en signe d'invitation.

« J'suis là pour profiter de la tranquilité. Lire aussi comme t'peux l'voir, mais aussi à préparer la guerre. »

RED... Ceux-là tu ne pouvais pas les piffer et tu avais encore du mal à avaler le fait que certains de tes amis les aient rejoint. Tu avais beau être excité à l'idée de pouvoir usé de ton pouvoir à volonté, tu n'appréciais pas être en désaccord avec tes proches. Tu n'avais pas envie que les D soit aussi privilégié que les A, car ce serait perdre toute liberté. Plus de fête, plus le droit de sécher, plus le droit de vivre... Oh non, il fallait rester ainsi, coûte que coûte. Sinon quand pourrais-tu fumer et avec qui?Le week-end ou le soir entre dix-huit heures et vingt heures ? Qu'on arrête de se foutre de ta gueule... JAMAIS tu ne te plierais à ces règles.
Voyant le petit jeune devant toi tout intrigué et sur les abois tu décidas de lui forcer un peu la même ou du moins de le faire réagir. Il restait là un peu à reculons... Tu n'allais pas le bouffer. Quoi, que tu le pourrais, mais ce serait une perte de temps.

« Vas-y gamin, prends-en une ça te tueras pas ! T'vas pas faire ta chochotte ? M'force pas à utiliser mon pouvoir... »

Tu n'avais pas envie de le forcer, mais il semblait à moitié tétanisé. Tu espérais au moins le faire réagir. Pour ce qui est des exercices musculaires que tu avais prévus à la fin de quelques chapitres, tu pourrais les oublier. Monsieur risquerait encore d'être terrifié.

I need you ! Stay with me...

Invité**Invité**

Rail Fantôme, le train n'est plus...

Quand je me présente je vois son regard se planter sur moi, je sers les poings imperceptiblement. Mauvais signe. Je reste calme mais je me prépare à tout. Enfin peut-être que je me monte la tête pour rien, je me fais sûrement des idées. Sa voix raisonne de manière réprobatrice.

"Tss. Jozef, délinquant en D, dernière année. "

Je souffle discrètement, déjà ce n'est pas un E. Avec les tensions RED en ce moment, la paranoïa s'installe un peu partout et on fait beaucoup plus attention à qui on fréquente. Jozef. Ce nom me dit quelque chose, j'ai déjà dû l'entendre quelque part. S'il est en dernière année il doit avoir quelque chose comme 21 ou 22 ans. "Délinquant." Qu'est-ce qu'il appelle délinquant ? Je n'ose pas lui demander ce qui me traverse l'esprit, et il ne m'en laisse pas le temps.

"J'suis là pour profiter de la tranquillité. Lire aussi comme t'peux l'voir, mais aussi à préparer la guerre."

Je déglutis. "Préparer la guerre". Je fronce les sourcils en essayant de comprendre, ce qui rejoint mes interrogations sourdes. Quand je suis arrivé il avait l'air serein, pas en train de se préparer à tout casser. Je me demande s'il en fait partie, s'il est de ceux qui détruisent tout sous prétexte qu'ils veulent l'égalité.

- Alors c'est ça, tu fais partie de ces abrutis de RED ?

Cette phrase est partie sans que j'ai le temps de penser à ses conséquences. Je le fixe en silence, assis à peine un mètre plus loin. Il s'allume une clope et me tend le paquet. J'hésite et il le voit.

"Vas-y gamin, prends-en une ça te tueras pas ! T'vas pas faire ta chochotte ? M'force pas à utiliser mon pouvoir..."

Je serre les mâchoires. Pour qui il me prend, à m'appeler gamin ? À tout casser on a trois ans de différences, voire même deux. J'attrape une blonde et sors un briquet de ma poche pour lui montrer que je n'ai pas besoin de lui pour fumer, j'ai juste pas l'habitude en journée. Et puis c'est quoi son pouvoir pour qu'il me menace de s'en servir ? Je le sens de moins en moins ce type.

La nicotine me détend, effet placebo. Je l'observe sans un mot, la tension est palpable. Il a l'air bien sûr de lui le blondinet. L'espace d'un instant, j'hésite à me servir de mon pouvoir pour me tirer de cette situation délicate. Apaiser cette électricité dans l'air ne ferait pas de mal. Cependant je décide d'attendre encore un peu, juste au cas où. Je veux voir jusqu'où ce Jozef serait prêt à aller pour défendre ses idées. Entre deux bouffées de tabac, je l'interroge calmement.

- Et quel est donc ce pouvoir si menaçant, le vieux ?

Pure provocation, j'insiste avec imprudence sur le "vieux" pour contraster avec son "gamin". Je fais passer le message implicitement : ne me cherche pas trop, je peux avoir l'air mignon et inoffensif mais j'ai des poings et je sais m'en servir. À bon entendeur, salut.

HRP : //

Invité**Invité**

Rail Fantôme, le train n'est plus... [Pv: Mateo]

Un bruit sourd, on aurait dit le bruit d'un os qui se brise. Heureusement dans ton cas, c'était le banc qui avait cédé le premier. A quel instant ce fumier a-t-il cru, qu'il pouvait se moquer de toi ainsi ? Il fallait être fou pour te prendre pour un membre du RED et cette idée te mettait hors de toi ! Tu n'avais pas su te contrôler et encore une fois, tu allais devoir faire appel à Jeni pour qu'elle puisse changer tes pansements. Hélas il y avait en ce moment un froid entre vous, il te fallait donc te trouver quelqu'un d'autre... Ce jeune Mateo pouvait s'estimer heureux, mais devait très clairement se mettre en tête que ce message était le premier et dernier avertissement, la prochaine fois le poing ferait mouche. Tu repris toutefois petit à petit ton calme grâce au mot « abrutis ».

« Enculé, tu m'prends pour qui ? Ne m'associe pas à ce genre de personne tu veux bien ! » La phrase n'avait rien d'une question, l'intonation et le reste confirmaient ton propos comme un ordre.

Après avoir récupéré totalement ton calme, tu pensas premièrement au club de football américain. Cale allait à coup sur te réprimander une nouvelle fois... Tes mains sont importantes, arrêtes de te négliger ! Ton raffut vas encore donner une mauvaise image du club ! Comment l'équipe vas faire pour jouer sans son HalfBack ? Tu pensais que cela t'affecterais plus que ça, mais l'idée d'être indispensable t’enthousiasma à nouveau. Quoi que, il serait capable de jouer à dix en te laissant sur le banc. Ensuite tu pensas à la réaction de l'infirmière si tu ne réussissais pas à trouver quelqu'un pour tes bandages. Encore blessé ? L'infirmerie n'est pas une garderie ! Que de soucis...
Tu utilisas ta main où le bandage commençait à devenir rouge sang afin de te reprendre ta clope que tu avais rattrapé in-extremis de l'autre main et ainsi la faire rejoindre tes lèvres. Tu en inspiras une bonne bouffée et lui expiras au visage de manière à le féliciter pour sa répartie.

« Mon pouvoir hein ? Il est puissant, trop même. Tu n'serais pas capable de prendre le contrecoup sans même verser une larme gamin. »

Ton pouvoir pouvait être dangereux et ne devait pas se trouver dans les mains de n'importe qui. Porter un coup à la tête à la vitesse de 100km/h pouvait être un coup fatal. Dans le passé, tu n'étais pas aussi rapide, tu ne dépassais pas les 70km/h et pourtant il a suffit d'un coup pour briser la vie d'un homme ou du moins l'en affecter lourdement. Tu n'en a jamais parlé à qui que ce soit, mais ce que tu as fait et vu ce jour là... C'était inconcevable. La personne a survécu malgré le traumatisme, tandis que de ton côté, tu t'en étais sortit avec la main et le poignet cassé. Aujourd'hui, les dommages pourraient-être beaucoup plus conséquents et ce des deux côtés. Si bien qu'on ne te vois plus sans bandage à tes deux mains, toujours blessées.
Bien évidemment, ton pouvoir pouvait être utilisé de bien des manières, mais c'est en courant et frappant que tu l'utilisais le plus.

« Bon... Qu'est-ce qui t'amène de ton côté ? J'pense qu'il y a d'autre chose qui t'amènent que l'objectif de finir roué de coup ? »

Tu avais beau poser cette question, tu ne t'attendais pas à quelque chose d'extraordinaire et donc, cela t'ennuyait plus qu'autre chose. Le pire étant que tu ne puisse pas le blâmer étant dans le même soucis de banalité. La vie est parfois dure...

I need you ! Stay with me...

Invité**Invité**

Rail Fantôme, le train n'est plus...

"Enculé, tu m'prends pour qui ? Ne m'associe pas à ce genre de personne tu veux bien !"

Un sourire mi-soulagé mi-moqueur mi-inquiet (ça fait trois oui et c'est pas logique bon, on s'en fout) se dessine sur mon visage pendant que je l'observe en silence. Soulagé, parce qu'il n'est pas de RED. Son poing vient de s'écraser dans un fracas assourdissant contre le banc et il n'a pas vraiment aimé que je l'insulte comme ça, ce qui explique l'inquiétude. Et moqueur, parce que cet emportement aussi soudain est presque ridicule. Cela dit j'évite de trop le provoquer, je n'ai pas envie de me battre.

- Bien, bien. Tu n'es pas de RED, saisi.

Je le dis presque à voix basse, pour moi-même, comme une note à inscrire dans un coin de ma tête pour me rappeler. Sa cigarette change de main, et je m'aperçois qu'il a un bandage. Lequel commence à saigner. Est-ce que c'est normal ça ? Il n'a pas l'air de s'en formaliser, je ne fais donc pas de commentaires même si je ne peux pas m'empêcher de fixer cette main. Il en profite pour me souffler sa fumée au nez, chose dont j'ai horreur. Je recule, fronce les sourcils, prêt à protester. Mais je me ravise, décidant d'ignorer cette provocation pour ne pas envenimer la situation.

"Mon pouvoir hein ? Il est puissant, trop même. Tu n'serais pas capable de prendre le contrecoup sans même verser une larme gamin."

Décidément, son arrogance me tape un peu sur les nerfs. Ma mâchoire se contracte et je soupire longuement pour essayer de lui faire comprendre que son numéro de bad boy surpuissant commence à m'ennuyer. Et surtout, il m'appelle encore une fois gamin. Ne répondant pas immédiatement, je lâche juste un conseil d'une voix froide.

- Arrête de m'appeler gamin tu veux.

C'est désagréable, j'ai l'impression qu'il fait exprès de m'ignorer. Comme s'il faisait la conversation à lui seul sans prendre en compte ce que je dis. Typiquement le genre de gars énervant quoi. Mais je prends encore sur moi, faisant monter la tension qui s'accumule dans mes poings serrés.

"Bon... Qu'est-ce qui t'amène de ton côté ? J'pense qu'il y a d'autres choses qui t'amènent que l'objectif de finir roué de coup ?"

Ce coup-ci c'en est trop. Je pourrais lui parler d'Anarchy et de ma volonté de m'isoler, mais il est trop con pour que j'en ai envie. J'écrase ma cigarette violemment, me lève instantanément et le fixe droit dans les yeux.

- Tu te prends pour une espèce de Dieu c'est ça ? Trop fort pour qu'on ose te tenir tête. Je ne te connais pas mais tu as tout l'air du con de service. Si ça t'intéresse vraiment, je voulais un peu d'isolement. Mais il faut croire que c'est pas mon jour.

HRP : Fait un peu à la hâte mais fait quand même ! ♥

Invité**Invité**

Rail Fantôme, le train n'est plus... [Pv: Mateo]

- Tu te prends pour une espèce de Dieu c'est ça ? Trop fort pour qu'on ose te tenir tête. Je ne te connais pas mais tu as tout l'air du con de service. Si ça t'intéresse vraiment, je voulais un peu d'isolement. Mais il faut croire que c'est pas mon jour.

Tu ris, tu ne t'en prives pas. Alors comme ça, ce petit morceau de chair avait du répondant, ou du moins plus que tu ne lui aurais admis. Très bien, cela te faisait plaisir, de quoi le faire remonter légèrement dans ton estime. Il n'a pas l'air d'être arrogant et même s'il porte des jugements trop attifes, il avait au moins la bonté d'être franc. Ce qui est tout de fois pas mal pour un gamin. Tu soufflas calmement ta fumée droit devant toi, tu avais auparavant détourné les rails.

« Ce que tu peux parler fort, tu voulais me décrocher un tympan ? » tu souris « J'appelle gamin n'importe qui et c'est ce que je considère de toi. Je n'ai pas envie de donner le privilège de la familiarité avec un blaireau sans cervelle et sans personnalité. Maintenant, je ne dis pas que tu es ce genre de personne, dans quel cas je t'aurais déjà ignoré. »

Tu voulais faire descendre un peu la tension. Tu l'avais mis sur ses gonds pour le faire réagir, pour être certain que tu ne parlais pas à une larve sans réactions. Maintenant chose faite, tu te devais de t'excuser, enfin il aurait fallu que tu le fasses, mais tu n'étais pas du genre à le faire comprendre de manière direct, si toutefois tu cherchais à le faire. Pestant, tu te mis soudainement à oublier le sujet de conversation, t'amusant à enlever ton bandage pour en découvrir l'affreuse cicatrice. Des petits morceaux de bois semblaient l'avoir rouverte et il te fallait les enlever avant de refaire ton bandage. Tu énonça comme une pensée.

« Trop fort ? Non... Il y a toujours moyen de trouver quelqu'un plus doué que soit et aussi de trouver ses égaux. Je fais partit de ceux qui ne s'intéresse pas à ceux de l'échelon inférieur. Tu as du caractère et tu ne me sembles pas quelqu'un d'inculte, c'est tout ce dont j'avais besoin de savoir. Si tu souhaites maintenant t'isoler je ne te retiens pas, car ici il y aura toujours ma présence. » Tu commenças à te rebander la main droite « Quoi qu'il en soit, j'étais ici pour profiter du calme et de cette vue pour me ressourcer, donc si tu souhaites continuer de râler, je te pris de le faire ailleurs. »

Tu fixas le rail sur toute sa longueur et la vaste étendue d'un air pensif. C'était un coin intéressant, qui permettait d'ouvrir assez facilement son imagination, que ce soit pour écrire un roman ou pour le lire. Cela d'une certaine manière, te rendais nostalgique, pas celle qui te fait pleurer les mauvais souvenirs, mais celle qui te permet de pensée à la bonne époque. Hélas l'actuelle génération été un peu trop bruyante à ton goût.

I need you ! Stay with me...

Invité**Invité**

Rail Fantôme, le train n'est plus...

- Tu te prends pour une espèce de Dieu c'est ça ? Trop fort pour qu'on ose te tenir tête. Je ne te connais pas mais tu as tout l'air du con de service. Si ça t'intéresse vraiment, je voulais un peu d'isolement. Mais il faut croire que c'est pas mon jour.

Je m'attendais à beaucoup de réactions, mais pas celle là. Il se met à rire, et c'est encore plus agaçant. Toujours sur sa cigarette, il reste de marbre et me répond sans vraiment se presser. Je n'arrive pas à le cerner, et ma patience commence à toucher ses limites.. Le sang chaud des espagnols ça, sans doute. Enfin, il daigne me répondre.

« Ce que tu peux parler fort, tu voulais me décrocher un tympan ?J'appelle gamin n'importe qui et c'est ce que je considère de toi. Je n'ai pas envie de donner le privilège de la familiarité avec un blaireau sans cervelle et sans personnalité. Maintenant, je ne dis pas que tu es ce genre de personne, dans quel cas je t'aurais déjà ignoré. »

Je reste silencieux, l'observant figé sur place. Il fait quoi ce mec, franchement ? Il provoque et juste après il apaise. Je cherche son regard mais il est déjà en train d'enlever son bandage. Cependant, avant que je ne puisse vraiment prendre le temps de répondre, il reprend la parole. On dirait presque qu'il parle pour lui, ne prenant pas la peine de me regarder.

« Trop fort ? Non... Il y a toujours moyen de trouver quelqu'un plus doué que soit et aussi de trouver ses égaux. Je fais partit de ceux qui ne s'intéresse pas à ceux de l'échelon inférieur. Tu as du caractère et tu ne me sembles pas quelqu'un d'inculte, c'est tout ce dont j'avais besoin de savoir. Si tu souhaites maintenant t'isoler je ne te retiens pas, car ici il y aura toujours ma présence. Quoi qu'il en soit, j'étais ici pour profiter du calme et de cette vue pour me ressourcer, donc si tu souhaites continuer de râler, je te pris de le faire ailleurs. »

Et voilà que je me fais chasser. Pas méchamment, non. Avec tout le sang froid qu'il est possible d'avoir, il est en train de me dire que je ne suis pas assez calme pour lui. Lui qui, il y a à peine cinq minutes, me menaçait plus ou moins ouvertement. Je ne peux retenir un rire qui s'échappe de ma bouche, se perdant dans le silence de la gare. Franchement, il est pas net ce mec. Bien qu'il essaye d'apaiser les tensions, j'ai le sang bout dans mes veines. Mâchoire crispée sans pouvoir le contrôler, je tente avec beaucoup d'effort de me contenir.

D'un côté, oui je voudrais m'isoler. Mais aller où ? À part la gare comme refuge, je ne voyais pas d'autre lieu tentant. Il était là avant moi, et quand bien même je voudrais le déloger de là, c'est le premier qui est là qui reste. Mon regard balaye la gare déserte. Après tout, c'est un lieu immense, nous devrions pouvoir cohabiter sans s'entretuer non ? Non, il a fallu que j'aille pile à l'endroit où il était et gâcher ma journée un peu plus qu'elle ne l'était déjà. Soupirant, je laisse quelques mots s'échapper de ma bouche.

- Tu sais quoi ? J'ai pas envie de plomber ma journée encore plus qu'elle ne l'était déjà. Je vais aller aller juste là - désignant du doigt l'extrême opposé de la gare - et on va gentiment s'ignorer, d'accord ? J'ai pas que ça à faire de parler avec un mec caractériellement instable et légèrement insupportable sur les bords. Sur ce.

Moi qui voulait rester pacifique je crois que c'est foutu. Je commence donc à lui tourner le dos, tentant de calmer toute cette colère qui bout en moi.

HRP : Désolée j'étais pas très inspirée... éwè

**Contenu sponsorisé**

» probably 110% different |Mateo|
» Here comes the Pain Train
» les feuilles qu'on foule un train qui roule la vie s'écoule ft. ezéchiel
» Chasse au fantôme
» Éradication de fantôme.

Rechercher

Résultats par : Messages Sujets
Tags
Recherche avancée