Dance with the rainbow, just under the snow ••• ft. Leysa

Hrp : Je précise que le premier paragraphe correspond à un défi (uniquement des négations) et j’espère que ça ira ~

❝ first meet

first dance. ❞

- Wolfgang Wilhelm & Leysa Chevtchenko -

Timide (n.m.) : Qui est craintif, qui manque de hardiesse, d’assurance. 2. Qui manque d’énergie, de souffle, en parlant des ouvrages artistiques. 3. Qui est excessivement prudent.

Non. Il ne voulait pas. Il n’avait rien demandé. Il n’était même pas censé être là, ni à noël ni ce jour de décembre précédant les vacances. Il n’y avait aucune raison que la punition de Merlin ne tombe pas sur le vrai coupable mais sur lui... Surtout quand lui n’avait rien fait. Enfin… lui lui : car il n’était pas son clone hum ? Il n’existe peut-être pas de législation encore à ce propos… à propos de la responsabilité des mages doppelgängers sur leurs doubles… Ce n’est pas faux, monsieur l’agent, même dans ce monde fictif, merci de relever ce point ! En attendant, Wolfgang qui n’avait absolument pas fomenté la sortie super-héroïque de Casimir et Bobby le Cinquième W. (qui ne s’était même pas révélé être un succès probant), n’avait pas eu le choix que d’obéir au défi de Mr Potter. Et personne ne savait au fond si le don du défi n’avait pas été bêtement - vilement - désactivé à ce moment… et si l’allemand n’était pas en train de faire tout cela pour rien...

Sûrement.

J’avais juste besoin d’un prétexte pour emmener mon asocial au bal et quoi de mieux qu’une punition à la con d’un maxi-brun-à-lunettes à l’égard d’un mini-brun-à-lunettes pour se faire. On dira que Casi n’a rien eu parce que c’est un C et que Wolfy a tout eu car c’est un A. (Les violets - si peu appréciés par l’apprenti - ne pourront pas se plaindre d’avoir droit à tout, les sanctions comprises.) Voilà donc pourquoi notre petit anti-magie se retrouva dans le Grand Hall à 20h, habillé pour l’occasion d’un petit smoking noir et noeud papillon violet, la chevelure gominé et les verres des lunettes bien essuyés. Il assista à l’apparition de l’entrée du bal et ce, malgré la foule de couples qui l’environnait et surtout la foule de couples qui lui cachait bien la vue de par leurs méchantes grandeurs… en réalité tout à fait banales mais démesurées pour la petitesse du A.

Il laissa passer volontiers les autres à travers la porte qui était - évidemment - trop magique à son goût. Il ne fallait pas espérer y voir une preuve de galanterie dans le gamin certes poli : il craignait juste pour sa vie. Ainsi, il pouvait survivre sans mourir dans le mouvement de foule, ni atomisé par la porte surnaturelle… qui semblait laisser indemne qui la traversait. Le seul inconvénient était que ça le laissait à la merci des rapaces… enfin des convives célibataires et abandonnés sur le pas de la porte. Moi à l’inverse cela m’arrangeait bien car ça laissait le champs libre à Leysa, E de 17 ans de son état, débarquer à sa rencontre. Je ne cacherais pas que la panique aura peut-être éclairé un temps les yeux du myope quand il vit la chevelure arc-en-ciel se présenter à ses côtés… enfin, la fille juste en dessous. Il avala discrètement sa salive, se forçant à accepter la présence d’un autre humain si près car… bon… tant qu’à être là, hum. Et Merlin n’avait-il pas précisé : aller au bal... avec quelqu’un ? Dans le doute, il valait mieux assurer et réussir ce défi comme il se doit.

En plus, ça arrange la joueuse qui veut le sociabiliser ou au moins tenter.

“Hallo... madame… euh… demoiselle… Vous aussi vous êtes seule pour traverser ce truc… porte. Cette porte totalement tentante où les gens se précipitent ? Raclement de gorge, sait-on jamais qu’il ait eu l’air à l’aise. Wolfgang. C’est mon nom. Il parait… Il parait que c’est par ça qu’on commence normalement quand on rencontre quelqu’un. Euh… Je crois… J’ai... euh… hum.” Aglou aglou, rattrapez-le : le petiot se noie, le petiot ne sait pas nager. (Véridique.) Je laisse donc la parole à la partie adverse, à voir si elle va défendre ou accuser encore plus mon client à l’asociabilité sévère. Et encore. Là, il était plutôt courtois. Et même bavard. Peut-être que ce bal va le décoincer un peu. Et même l’émerveiller beaucoup. Et lui changer totalement sa vision de la magie qu’il va accepter et célébrer enfin. Ou pas : c’est noël mais n’abusons pas quand même sur la bouteille comme une autre de mes persottes.

code by lizzou — 24 décembre 2017 — indigo

Invité**Invité**

Dance with the rainbow just under snow

FT : WOLFGANG // LEYSA

Cette année, tu avais du prendre ton petit coeur dans tes mains et lui faire un gros câlin en annonçant à ta famille que tu voulais passer ton Noël à Prismver. Tu avais eu envie de découvrir comme était cette fête dans ton internat. Bien sûr qu'au fond ça allait te manquer de voir ton vieux se déguiser en père Noël pour ensuite aller s'affaler comme un tas pour aller bécoter sa vodka, tu avais souri en l'imaginant, enfin, gloussé serait le terme plus exact, mais tu étais tout de même curieuse de savoir comme se passait cette fête plus commerciale que religieuse à Prismver. Dans ta grande naïveté, tu n'avais pas senti le ton honteusement soulagé de ta mère au téléphone. Qu'on soit claires, ta mère t'aime, très fort, et elle n'a pas honte de toi même si parfois tu es un peu diminuée mentalement, mais passer toute sa journée en cuisine à préparer la popote du réveillon pour 10 personnes pour que tu rappliques avec ton pouvoir, que tu fasses voler les châtaignes et que le repas de famille se termine sous la table à ramasser (ou dans ton cas les bouffer directement sur le parquet) les malheureux fruits... C'est un peu rageant.

Ainsi donc, tu t'étais préparée pour le bal de Noël. Tu n'avais jamais fait de bal de ta vie. Des boums oui, bien sûr, mais tu n'avais jamais dansé avec personne. Pas qu'on ne t'ait pas invitée, c'est juste que t'étais trop occupée à bouffer. Ce soir, il allait falloir que tu participes à l'animation, sinon rester uniquement pour te goinfrer n'avait aucun sens. Tu t'étais amusée à coller des guirlandes partout dans ta chambre, sous le regard effarés de tes camarades de piaule, et pour parer ta tristesse de ne pas pouvoir planter de conifère dans cette petite pièce commune, tu avais acheté un petit sapin vert pour voiture sur lequel tu avais collé des gommettes. Adorable, Leysa. Un peu niais aussi. Puis surtout un peu con, parce que tu as un sapin qui sent la pomme, mais ça te rend heureuse quand même. Quand tu auras fini de commettre ce rapt immonde sur la logique tu pourras peut-être dire au monde que tu as 17 ans.

Le grand soir était arrivé. Pour l'événement, tu t'étais acheté un bonnet de Noël qui, il faut le reconnaître, t'allait bien. Même si ton initiative avait été enfantine, il te donnait un air plutôt mignon. Tu avais l'air d'une jeune femme qui voulait préserver une certaine candeur. Mon Morphéo sur ton front, ceux qui te connaissent savent très bien que tu n'as rien d'une femme, et que le devenir ne t'intéresse pas spécialement. Tu n'as pas acheté ce bonnet pour ton image, mais uniquement parce que ça te fait plaisir. Maintenant que j'ai collé un parpaing pour dire que tu portais un chapeau, on va pouvoir passer à la suite.

Parlons en de ta tenue d'ailleurs. Toi qui d'ordinaire passe très peu de temps à te demander comment tu vas te saper, ça t'avait pris trois jours avant de trouver ta tenue vestimentaire pour l'occasion. Tu avais essayé plusieurs combinaisons dans ta tête avant de te rendre compte avec résignation que tu ferais tâche si tu te pointais en jean. Et encore plus si tu débarquais en lutin. Tu aimais bien ce genre de déguisement, en revanche tu pensais au cavalier ou à la cavalière qui devrait t'accompagner, pas sûr que ce soit de son goût. Tu t'étais même demandé si tu ne devais pas y aller costumée en sapin, juste parce que c'est drôle, puis tu avais changé d'avis en songeant que promener tes boules toute la soirée ça n'allait pas être pratique. J'aime beaucoup cette phrase. Tu avais finalement accepté l'idée de devoir porter une robe. Accepter l'idée est une chose, l'appliquer en était une autre. Tu avais constaté que trouver une robe de Noël convenable n'était pas chose aisée. Soit ça faisait fille qui a faim et qui compte se bouffer un hot dog à la fin de la soirée pour ne pas parler trop cruement, soit ça faisait la fille qui n'avait tellement pas d'argent qu'elle avait recyclé son papier cadeau. Glorieux. Ca commençait à te gonfler. Finalement tu avais opté pour une robe de Noël la moins pupute qu'il soit et qui t'arrivais aux genoux, avec le petit poncho qui va avec.

En arrivant devant la grande porte, tu te stoppes en te demandant si la franchir était une bonne idée. Même si cette tenue te donnait un air aussi mature que mignon, tu te sentais ridicule. En repensant à la façon dont tu étais habillée, tu rosis légèrement d'ailleurs. Tu étais prête à tourner les talons et aller chialer comme une merde sous ton sapin qui sent la pomme (et la loose accessoirement) quand tu te fis aborder par un jeune garçon qui semblait aussi serein que toi dans ta robe de pouf (c'est ton ressenti et non la réalité) avec son noeud papillon. Il était chou ce petit cela dit. Et là tu comprends tout. Ce garçon est lui aussi seul pour le bal, et essaie maladroitement de t'inviter. Il est plus jeune que toi mais peu importe, l'essentiel c'est de s'amuser. Puis comme tu as l'impression qu'il se sent aussi con que toi, autant vous serrer les coudes. Sans le faire plus attendre, tu esquisses un grand sourire en le désignant de tes deux index, tout de suite plus enthousiaste.

-Héhéééé ! Je suis seule, tu es seul, on va s'tenir compagnie !~

Parfait. Le cavalier, ça c'est fait. Tu tends ton bras au jeune inconnu, le visage illuminé d'un grand sourire qui fait pétiller tes yeux, rendant ton expression faciale chaleureuse.

-T'as tout bon, t'as même fait mieux qu'moi ! D'ailleurs je m'appelle Leysa, enchantée !~

Reste à savoir si elle ne lui a pas fait peur à ce pauvre garçon...

ASHLING FOR LIBRE GRAPH

Hrp : Désolée du retard. Le mois de janvier a filé si vite... J'espère que ça te conviendra tout de même.

❝ first meet

first dance. ❞

- Wolfgang Wilhelm & Leysa Chevtchenko -

Soirée (n.f.) : Espace de temps depuis le déclin du jour jusqu’au moment où l’on se couche. 2. Fête, spectacle ou réunion que l’on organise à ce moment de la journée.

Pourquoi ? Pourquoi une telle audace de la part de mon petit allemand ? Outre le fait qu’il n’avait de toute façon pas le choix et qu’il en faut bien quand on commence un rp, même avec un personnage asocial. (Déjà posé ce constat avec Alexis… comme avec Niels avant… qui me manque parfois damn.)

Et bien, une telle audace pouvait également se justifier par le fait que Wolfy était un couard encore plus qu’un solitaire, même si cette solitude lui assurait majoritairement la sécurité en temps normal. Alors oui, approcher la dénommée Leysa - *C’est de quel origine ce prénom ? Elle a un reste d’accent encore plus de l’est que moi…*- était un défi nécessaire à sa survie : s’il souhaitait traverser la porte, autant avoir un compagnon de route ~~à sacrifier en premier~~ avec qui affronter les futures épreuves disséminées au bal. Et oui, je crois que le A ignorait la publicité “Amour, Fun et Dîner” lié au si célèbre et traditionnel bal de fin d’année.

Ce fut tout de même avec un relâchement d’épaules non caché, que le petit brun se réjouit qu’elle accepte, un sourire - si si, c’en est un et non une douleur à la mâchoire - naquit même sur son pâlot visage. Elle était peut-être un poil trop enthousiaste, affichant une extraversion inquiétante pour tout introverti qui se respecte, mais ça suffirait pour les quelques heures suivantes. Il fixa le bras qu’elle lui tendait et capta avec deux secondes de retard qu’il fallait le prendre. Il en baragouina un “Enchanté aussi. pour oublier sa gêne. C’était, il faut tout de même le souligner, parfaitement ridicule au vu de leur différence de taille. Cela s’accentua quand ils se mirent à marcher vers la porte : Wolfgang devant multiplier ses pas et se tenir le plus droit et grand - c’est-à-dire encore trop petit - possible pour que Leysa ne le traîne/tire/soulève/etc. pas du bras en marchant somme toute, tout à fait normalement.

Porte atteinte. Il fallait encore la traverser. Il s’entendait déjà à travers de la musique, des rires et des tintements de verre, de quoi motiver le duo plus que des cris de douleur et d’effroi comme Wolfy la Paranoïa le craignait toujours devant un système magique. Il expira et jeta un coup d’oeil à sa partenaire qui semblait bien plus sereine. Il haussa les épaules avec l’air abandonné de quelqu’un qui n’a pas le choix, comme quand Casimir débarque et qu’il a commencé à jouer avec Destiny à la play, et lança “Allons-y Alonso !”. Peut-être que l’entrain de son héros fétiche le contaminerait bien ?

De l’autre côté, la musique se fit plus forte. Il se rappela subitement que le club lui avait proposé de jouer mais il avait refusé (plein d’espoir alors d’éviter cette soirée trop comble et bruyante). Cherchant ses pairs sans les trouver, il ne put nier que ce n’était pas si désagréable pour les oreilles et il aurait pu jurer reconnaître le doigtée si précis de Myr au synthé. Des membres du personnel au visage vaguement connu mais aux noms vite ignorés leur demandèrent de tendre leur mains pour y apposer un coup de tampon. D’abord très réticent, surtout en voyant le couple juste avant se faire ainsi marquer comme des bestiaux (telle était la vision d’un gamin n’étant jamais allé en boîte ou soirée du genre), Wolfy concéda sa mini-main, détournant la tête comme lors des piqûres. Mais ce n’était pas douloureux et la dame dut même lui préciser “C’est bon. Tu peux retirer ta main. Bon bal à tous les deux !”. Il fixa le carré doré, méditant encore la promesse de faire un voeu à minuit. Il frotta énergiquement le dos de sa main mais ne réussit qu’à la rendre rose autour. S’il risquait l’allergie voire la contagion avec une telle encre magique, il allait devoir l’accepter.

Passé les sanitaires, il purent apprécier la grande avenue pavée haute sous plafond comme en pleine air, avec son lot de lampadaires au style ancien comme dans les contes de Dickens. Des couples s’amusaient à changer leur couleur quand ils ne faisaient pas de remix de “I’m singing in the snoooow~” en tournant autour et sautant sur les dalles blanches uniquement. Wolfgang les méprisa évidemment, en silence et à l’écart. Il se tourna vers sa partenaire, ouvrant ses petits bras sur tout ce qui les entourait : "Un truc te tente en priorité ? Il espérait qu’elle lui réponde : “Trouvons vite une chaise et le coin bibliothèque, loin des gens et que cette soirée horrible se passe vite et bien.” ... Bien sûr, il y avait peu de risque. Tout d’abord, par l’absence de biblio dans le coin - désolée petit nerd - et ensuite, par la présence de joie et d’envie chez Leysa. Alors ? Danser sur le super parquet lustré ? Attaquer le buffet vers le mur noir de jais ? Deviner les cadeaux sous le sapin non encore distribués ? Ou la forêt sucrée aux couleurs appétissantes lui donnait envie d’explorer ? Il phasa sur l'horizon, subitement intrigué. Le fan de caramel se sentait plus tenté par cette dernière option…

code by lizzou — 24 décembre 2017 — indigo

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