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| What do you think about me ? [PV Joshua] | |
| InvitéInvité | Sujet: What do you think about me ? [PV Joshua] Jeu 13 Déc 2012 - 15:22 | | Assise sur un banc à regarder les passants, la blondinette mangeait des bonbons en forme de coquillettes. Ils étaient très bons et c'étaient ses préférés. La cour de récréation, intérieure, était sans ambition. En effet, on ne distinguait que peu de silhouettes dans la brume fraîche de l'hiver. Les moineaux ne chantaient pas, les oiseaux avait migré vers les pays chauds.
Elissy s'ennuyait à mourir. La pluie avait disparu, le vent et le soleil étaient revenus. Son but ? Elle n'en avait pas. Elle se contentait de penser, de rêver. Elle ne pouvait pas imaginer ce qui allait lui arriver quelques minutes plus tard, non, elle ne pouvait pas. Mais nous n'allons pas casser le suspens. A vous de deviner avant que cet évènement arrive. Courage et patience mes "amis".
Cela faisait déjà quelques mois qu'elle était arrivée à Prismver. Aujourd'hui elle n'imagine pas quitter cet endroit merveilleux. Oui, vraiment magnifique à ses yeux. Si jamais elle n'avait pas mis un seul pied ici, savez-vous ce qui se serait passé ? Je vois que la plupart des réponses sont non, alors parlons puisque nous avons le temps de le faire:
« En fait, c’est tout simple. Elle aurait tout fait pour être éjectée de sa famille d’accueil. Elle aurait sûrement tué les parents de la famille d’accueil ainsi que les deux plus jeunes, Flora et Peter. Andrew ? Elle l’aurait laissé en vie pour fuguer avec lui. Ils auraient eu une vie de criminels. Et pour vivre, il faut trouver de l’argent. Elissy se serait en cachette marié à Andrew, elle serait prostituée pour payer la nourriture pendant leur long voyage au tour du Monde. Au passage, ils auraient eu une petite fille. Or, la petite n’aurait pu vivre que trois jours. Elle se serait aussi mise à chanter et à jouer du poker, jusqu’à être connue par le Monde entier avant d’être traquée puisqu’un inconnu qui l’avait payé l’avait dénoncé à la police. Elle aurait donc été obligée de se procurer une fausse identité pour continuer à vivre. Sauf que, souffrante du cœur elle aurait délaissé la vie lors d’un voyage habituel en Allemagne. »
Vous n’êtes pas heureux, vous voulez une autre version ? Pas de souci !
« Elissy aurait été ré-acceptée dans l’internat auquel elle avait été envoyée. Forcément elle n’aurait pas travaillé, etc. Une vraie délinquante quoi. Mais entre-temps un nouveau du nom de Lucas aurait fait son entrée dans le même établissement et elle en serait tombée amoureuse. Elle aurait donc tout fait pour sortir avec lui mais il n’éprouvait aucune sympathie envers elle, la trouvant trop collante. Un jour donc, elle l’aurait rejoint derrière le bâtiment où il allait fumer souvent. Elle l’aurait un peu provoquée, et lui, furieux, l’aurait plaqué contre le mur avant de sortir un revolver de sa poche (c’est un humain lui). Il lui aurait pointé sur la tempe en lui lâchant d’horribles menaces. Soudainement, Andrew son frère d’adoption serait apparu et aurait attrapé Lucas pour se battre avec lui. Elissy en aurait profité pour fuir sous les ordres de celui avec qui elle avait des relations spéciales. Depuis elle ne l’aurait jamais revu. Un autre nouveau, Erwan, l’an d’après, serait apparu dans l’internat. Ils seraient tombés amoureux l’un de l’autre et elle aurait petit à petit oublié Andrew. Alors ils auraient séché les cours ensemble, etc. Cela ne paraissait pas mouvementé, jusqu’à ce que mystérieusement Lucas l’approche de plus en plus en essayant de la séduire sous les yeux d’Erwan. Pourquoi ? Parce qu’il l’avait vu plus tôt dans l’année rejoindre un endroit bombée de filles dans la forêt. Elles étaient treize en comptant Eli. Cette association de fille était en fait un gang de criminelles. Elissy aurait donc été obligée de tuer Lucas en pleine rue après avoir fait en sorte qu’il se crève les yeux. Elle serait ensuite tombée enceinte, aurait retrouvé son frère biologique avant de faire une fausse couche. Elle aurait toujours été dans le milieu du poker, aurait vécu avec Erwan et fondé une vie merveilleuse. »
Nous nous contenterons seulement de deux versions, nous n’avons pas quatre heures devant nous. C’est pour cela que les détails ont été retirés puisque l’histoire est vraiment très longue.
Revenons à nos moutons. La belle blondinette n’avait pas bougé. Toujours assise sur le banc elle avait sorti un livre pour le lire. Elle mit quelques temps à remarquer les pas qui s’approchaient et l’ombre qui approchait également. Lorsqu’elle leva les yeux, elle lâcha son bouquin qui s’étala au sol, aux pieds du jeune homme.
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| | | InvitéInvité | Sujet: Re: What do you think about me ? [PV Joshua] Dim 16 Déc 2012 - 14:31 | | «What do you think about me ? » JOSHUA & ELISSY.
Mamma mia ! Non mais c'est quoi ces gens là ? Qu'est-ce qu'ils avaient tous contre moi aujourd'hui ? Tch. Chacun sa vie quoi, bordel de grosse merde d'un chien. Il y en a qui mériterait vraiment que je leur casse les dents. OUI C'EST BIENTOT L'HIVER, et alors ? Écoutez, même en cette saison je prends ma douche plutôt froide. Enfin sauf s'il fait genre -10 degré. Puis c'est bon pour le corps je trouve. Non mais il fallait le dire qu'on avait pas le droit de se baigner nu dans le lac du parc, ok ?! Je m'en fou, ce n'est pas ma faute, il n'y avait aucun panneau, aucun garde et en plus, il n'y avait personne au moment où je m'y suis jeté. Bon d'accord, il n'y avait pas non plus écrit « Parc pour nudiste » mais et ? On ne dit rien, je fais, ça paraît logique, non ? Et ce fucking groupe de filles et mecs âgés de 15 ans : s'ils n'étaient pas en train de déconner entre eux, ils ne se seraient pas jetés dans l'eau et ne m'auraient pas vu à poil. Surtout que... bah je ne les avais pas vus en fait. Jusqu'à ce que j'entends un gros « plouf ». Naan nan, ce n'était pas un type qui plongeait mais un gros qui se noyait. Enfin au moins, ça m'a réveillé, vu le cri de fille qu'il avait. Oui, c'est un de mes petits secret d'aller se baigner en mode exhibitionniste, problème ? On m'a signalé et je me suis fait dégager, sans savoir où j'avais posé mes vêtements... Quelqu'un me les avait prit, volé, déplacé. Alors. j'ai. couru. en mode. Adam, trop. gêné. Porca puttana. Et je vous jure, que sortir d'une baignade même avec un minimum de vent, c'est horrible.
Enfin bref, ça va mieux, malgré que je les ai paumé, j'ai réussi à retourner au pensionnat incognito, sans que personne ne m'ait vu, du moins je l'espère vraaaaaiment. Puis heureusement que j'en avais des réserves de bandeau, sinon jamais je ne serai sorti de ma chambre, jamais. Arh... si j'avais eu le don de l'invisibilité, mon dieu qu'il me serait utile à ce moment là. Puis il était 11h, maintenant il doit être environ midi. J'avais faim. Bon sang, pourquoi ne servent-ils pas beaucoup plus des spaghetti ou des lasagnes ici ? Ça me manque terriblement. Si si, j'en souffre. Et POURQUOI tout les A en premier, c'est de la discrimination mental ça. SI SI, j'ai bien dit de la discrimination MENTAL. Oser nous foutre en dernier parce qu'on nous prend pour des imbéciles fini, c'est vraiment du grand n'importe quoi, vous allez voir moi si je vais me tenir à carreau et si je vais laisser passer les sales morveux de doué devant. Vous avez vu ce qu'on a nous, les derniers ? De la presque merde. Je laisse tomber, j'irai manger à une heure, de toute façon il y aura cette maudite queue habituel. Ts.
C'est d'un pas assuré que je quittai mon dortoir tout en prenant le peigne – oui, à tel point que je me coiffe toute les 5 minutes, et ? ET ? ET ? - pour me rendre dans la cour, réfléchissant sur tout le trajet à ce que je pourrais faire. Aller gratter l'amitié ? Haha, très peu pour moi. Faire mumuse avec les filles ? Non, c'est déjà fait. Arh, en parlant de ça, il faut vraiment que je cesse. Je fais de mal à ses filles et pourtant je continue. A chaque fois que je pense diminuer ce genre de chose qui pour moi, n'est qu'un pur passe-temps et me faire monter mon égo, je n'arrête plus. Enfin bref, j'ouvris la porte qui menait jusqu'à l'extérieur de l'établissement jusqu'à ce que j'aperçois deux jeunes filles dont je connaissais. Je souris avant de tirer légèrement ma cravate.
▬ Hey, mes chéries. Vous vous rappelez de moi ? ▬ Qu'est-ce que tu nous veux ? Sors on ne veut plus te voir. ▬ Oh, vous êtes vexé ? ▬ Non. T'es qu'un connard, voilà.
Je tournai les talons et leur souris, pour bien leur montrer que ce qu'elle venait de me dire, ne m'affectait absolument pas. Au final presque toutes les filles se ressemblent comme les garçons. Et blablabla ça se plaint par-ci et par-là, elles ne sont JAMAIS contente. Si elles arrêtaient de faire un peu trop confiance et d'arrêter d'accepter tous les connards – oui oui, je sais, j'en suis un, on me l'a dit il y a deux secondes, merci. – elles n'en seront pas là, hein. Parce que je ne veux pas me priver de ça, c'est tellement devenu habituel. Quoi que, je peux très bien m'en passer un certain temps, à force ça ma m'énerver et me lasser... Je continuai mon chemin, en leur faisant un signe de main et les ignorant royalement par la suite. De toute manière, ça sert à quoi qu'elles y tiennent tant si dans quelques mois, dans quelques années on s'oubliera complètement ? Quel est l'intérêt de s'attacher à une personne comme moi ? Sachant que si je l'approchais, c'est forcément que je n'en restais pas là, que je pouvais très bien le faire pour beaucoup. Mais en même temps, ça sert à quoi je prenne plaisir à blesser le cœur des autres, même si c'est un sentiment débile ? Je suis censé ne pas aimer jouer avec ce genre de chose, mais c'est sûrement, parce que je n'y crois pas, rien n'est sincère, car je ne le suis pas non plus.
Je marchai tranquillement jusqu'à ce que j'aperçois... Oh, tiens. Elle ? Pourquoi faut-il toujours que je me met à la croiser ? Bon sang, le destin veut que je me mets à genoux en train de chialer comme une chochotte ou quoi ? Je me mordis la lèvre inférieur, regardai en l'air et sentis mon cœur battre un peu plus vite : sentiment de mal à l'aise que je ressentais que très rarement. Ce devait-être la seule personne avec qui je m'en voulais énormément. Elle ne l'avait pas mérité, je m'en veux encore, toujours, même si elle me le pardonnait. C'est ce genre de chose qui me fait faire des réflexions, qui me remet en question et à ma place, bien que ça ne dur que très peu de temps malheureusement.
Maintenant j'avais une grande hésitation : devrais-je aller la voir ou non ? Je savais déjà à quoi m'attendre si j'allais à ses côtés, je pense qu'on ne peut pas revenir sur une certaine décision, mais en même temps je ne suis pas quelqu'un qui lâche facilement, j'abandonnerai quand j'aurai vu que tout mes efforts n'auront servit à rien. Bref, c'est d'un pas décidé que je me dirigeai vers Elissy, elle était assise sur un banc, en train de lire un certain livre. Mais avant tout, je sortis rapidement mon peigne et me recoiffai, je mis ensuite ma main devant la bouche et je soufflai pour sentir mon haleine : nickel comme toujours. Je pense que je devrais choisir la carte de la sincérité cette fois, au lieu de m'excuser bêtement en répétant les mêmes choses.
Avec détermination, j’accélérai mes pas, et, lorsque je m'arrêtai devant elle, celle-ci fit tomber son bouquin à mes pieds. Bon déjà, rien que ça ne me disait rien de bon, elle semblait ne pas s'attendre à ce que je vienne la voir d'après cette réaction de surprise. Je la regardai un instant dans les yeux, ce qui me rendait mal à l'aise. Pourquoi je perdais mes moyens bon sang ? Je détournai rapidement le regard en fronçant les sourcils. J'inspirai un bon coup puis m'assis à côté d'elle. Non mais sérieux, on aurait dit que j'allais déclarer ma flamme là. Mon regard se reporta ensuite sur le livre au sol : je le pris d'un geste, et lui posai sur ses genoux.
▬ Haha, ça va... ? Dis-je d'un air moins confiant, sans la regarder.
Je déglutis. Putain, mais quoi ? QUOI ? Sérieusement, je ne savais vraiment pas comment m'y prendre. De l'aide, vite vite. Bon. De toute manière même si elle m'envoyait chier, je ne bougerai pas, si elle se levait pour partir, je lui attraperai la main. Je devais m'expliquer sans penser à ses futurs réaction. Je ne devais rien prévoir, sinon je vais certainement douter. Enfin, je me tournai vers elle, je la fixais des yeux pendant quelques secondes d'un air plus assuré et je posai mes mains sur les siennes. Peut-être qu'en lui avouant qui j'étais réellement, même si ça cassait mon image comme elle pouvait l'imaginer au départ, serait déjà un bon point. Je posai ma main devant sa bouche pour l'empêcher de me couper la parole au cas où, pendant que je vais parler.
▬ Bon écoute, même si tu ne veux pas, tu dois m'écouter. C'est vrai, j'ai joué avec toi, c'est dégueulasse ce que je t'ai fait, mais le pire, c'est que tu n'es pas la seule à qui j'ai fait ce genre de chose. Je ne préfère même pas te dire les raisons, parce que tu dois certainement les connaître, c'est comme tous les autres mecs. En vrai, en dehors de mes rendez-vous et de mes sorties avec les filles, je ne suis absolument pas le même. Tu m'as vu parler correctement, tu m'as vus être galant et tout ce qui suit, et après, tu m'as vus comme un salaud manipulateur, bah non. Je mange des chips, je joue aux jeux vidéos, je rote après un bon coca, j'insulte n'importe qui, je cherche la merde, j'aime délirer, j'aime Mc Do et KFC, le chocolat, surtout le chocolat. Au fond je suis comme tout le monde et tu sais, rien qu'en te disant ça, ne me met pas forcément à l'aise. Même te dire que je ne suis pas à l'aise, ça me dérange. Je n'aime pas exprimer ce que je ressens, à cause de ma fierté et parce que la plupart du temps je m'en contre-fiche, mais je me sens un peu obliger avec toi. Je sais que m'excuser encore une fois, ça ne sert à rien, je ne cherche pas à gagner ton cœur en te disant ça, ni à ce que tu me pardonnes bien que je continuerai de toute manière, mais je veux seulement que tu le saches. Voilà.
J'enlevai finalement ma main et la regardai d'un air plus que sérieux, bon, j'avais dit ce que j'avais à dire même si tout n'était pas nouveau. A cet instant, je n'avais envie que d'une chose, de DE-GA-GER. J'avais un peu du mal à assumé sur tout ce que je venais de lui dire. Ce n'était pas dans ma nature, et je n'aimais pas parler sincère sur ce qui me concerne. Encore, ça aurait été un gars, je m'en fou, il l'aurait su depuis le début. Mais...dire...tout...ça. Non non, quoi. De toute façon, j'ai mis ma fierté de côté, il le fallait bien c'était ça, ou rien. Je détournai finalement la tête, observent bêtement les personnes qui passaient. Attendant une réponse, ou non.
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| | | InvitéInvité | Sujet: Re: What do you think about me ? [PV Joshua] Lun 17 Déc 2012 - 18:06 | | Pourquoi avait-il fallu qu’il s’installe à côté d’elle alors que tout ce qu’elle voulait était de ne pas le voir ? Parce que monsieur avec encore des excuses à faire, et apparemment plus complexes que ce qu’il avait dit des milliers de fois –non, nous n’avons pas pris la peine de compter, ce serait inutile-. Pourtant elle l’avait laissé saisir le livre pour le lui mettre sur les genoux, et elle n’avait rien dit lorsqu’il lui avait pris ses mains pour qu’elle soit forcée de le regarder. Et elle était peut-être une fois de plus tombée dans le piège. Ce qu’elle appelait un piège ? C’est pour elle le fait de se retrouver comme soumise à un jeune homme comme Joshua. Pas vraiment soumise. C’est comme si son cerveau se déconnectait pour ne le voir que lui et en oublier le paysage. Magnifique tableau n’est-ce pas ?
Elle avait plongé son regard dans le sien. Elle semblait tendue. Elissy aurait voulu redevenir elle-même mais c’était peut-être encore une fois trop tard. Une fois le discours émouvant le jeune homme lâcha ses mains. Bien, ils étaient désormais tous les deux tendus et la situation n’allait tout de même pas s’arranger d’un claquement de doigt. La blonde lui en voulait toujours à vrai dire. Oui, toujours. Son pire cauchemar était de se retrouver dans la situation identique à celle qui se déroulait désormais. Un silence c’était installé entre eux deux. Elissy ne savait pas quoi dire. Elle voulait lui pardonner mais quelque chose le lui en empêchait.
Elle fixait la couverture de son livre, pensive. En fait, elle réfléchissait à ce qu’elle pouvait lui répondre. Qu'allait-il faire si elle lui laissait une chance de redevenir « ami » avec elle ? Seul le destin le sait. Et il ne le lui soufflera pas à l’oreille, il fallait donc qu’elle choisisse ses mots au point de ne pas en regretter les conséquences. Or, il est compliqué de dire une phrase dans ce monde si décalé. Ce qui l’empêche de se concentrer est l’amour elle avait porté un instant sur Joshua. En effet elle avait pensé comme toutes les autres filles avant elle que Joshua pouvait l’aimer sincèrement. Mais le fait qu’il l’ait laissé tomber juste après lui avait prouvé le contraire. Et elle s’en était voulu plus à elle-même qu’à lui. Se sentir raisonnable d’une chose mène à se poser des questions. Sérieusement, la jeune femme se demandait si un homme pouvait ressentir la même chose à chaque fois qu’elle lui faisait juste un coup foireux. Elle l’ignorait. Après tout ce n’était pas elle l’homme dans l’histoire, pas avec des attributs pareils, des attributs féminins trop exagérés et qu’elle détestait en même temps que de les aimer. De toute manière, qu’ils lui plaisent ou non il lui était hors de question de leur faire subir l’horreur de la chirurgie esthétique, elle trouve cette méthode trop déplacée et trop douloureuse. -Josh… Elle décida enfin, après quelques minutes de blanc, de lui saisir le bras avant qu’il ne s’enfuit. Elle avait deviné que ça le mettait autant mal à l’aise que elle l’était. Elle avait envie décidé et pris le courage de lui dire les choses en face. Ça allait faire mal, c’est sûr. Pourra-t-elle subir le futur ? Et lui ?
-Je sais que de toute manière tu ne pourras pas changer. Je suis au courant que tu as fait ce sale coup à d’autres meufs. Je ne sais pas quoi te dire en fait. Sauf peut-être qu’au fond t’es un vrai connard, mais je pense que tu le savais déjà hein ? Et je parie que, me connaissant tu te dis «que c’est un peu une vengeance parce que je le fais moi aussi, j’en sais rien. Tu m’as fait mal en tout cas. Parce que je croyais que tout ce que tu me disais c’était vrai, réel, que tu le ressentais vraiment. J’avais même cru le lire dans tes yeux, or il faut croire que tu es juste un p’tit malin qui sait ce qu’il fait, ou pas. Inconscient en tout cas, ça c’est clair, ça se voit. Ne me regarde pas comme si t’étais gêné. Tu me connais très bien hein ? Tu sais même maintenant que… je te hais sans pourtant te haïr. C’est bizarre ouais. Mon ego me dit de te pardonner mais mon cœur me dit le contraire. C’est vrai quoi, si jamais tu me refaisais le même coup ? Je ne pourrais pas t’offrir une nouvelle chance. Pas après cette nouvelle d’accord ? Ne joue pas trop avec les sentiments. Ça fait souffrir… Trop même. Son ton était colérique. Mais il avait finir par s’adoucir avant de se briser par une voix éraillée. Elle n’avait qu’une seule envie, oui, une seule, et c’était de pleurer. Sauf qu’elle refusait de se laisser chambouler aussi facilement. De plus elle s’était rapprochée dangereusement du jeune homme. Certes, elle aurait voulu reculer mais elle était comme bloquée là. Situation bien étrange me direz-vous, et je suis d’accord. Elissy et Joshua se regarder, droit dans les yeux. Les doigts de la belle n’avaient fait que de se resserrer autour de sa prise. Ses ongles s’enfonçaient un peu dans la peau de la pauvre victime qui n’en était pourtant pas une. Ses membres tremblaient, et ses lèvres cherchaient à dire la main chose que ses yeux. Ce qu’elle souhaitait par-dessus tout était de le lâcher. Lorsque la colère ou même la passion vous envahit vous êtes piégés, exactement comme dans une cage. Vous voyez la scène ? Parfait. Next, revenons à nos moutons.
La blondinette se sentait encore plus mal qu’au départ. Son corps ne lui obéissait plus. Du moins pas quelques instants. Elle lui fit croire qu’elle allait l’embrasser avant de lui mordre vulgairement la joue et de se détacher de lui. Son cœur battait la chamade, et elle commençait à avoir assez chaud. Or elle n’allait pas retirer son blouson et encore moins alors qu’elle était à côté de Joshua. Celui-ci croirait ce qu’il voudrait après tout. Ses pupilles s’étaient dilatées en plus. Et elle l’avait enfin lâché. Elle avait repris le contrôle d’elle-même et c’était plutôt une sensation agréable. Sa main se porta automatiquement à sa joue pour l’essuyer. Oui, trop tard, la larme avait coulé.
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| | | InvitéInvité | Sujet: Re: What do you think about me ? [PV Joshua] Sam 22 Déc 2012 - 19:35 | | «What do you think about me ? » JOSHUA & ELISSY.
J'attendais, je stressais. Je n'aimais pas ressentir un effet de ce type dans ce genre de situation. Mais alors vraiment pas. D'autant plus qu'un homme, surtout moi, devrait avoir un peu plus d'assurance en sortant ce genre de chose, car ça mettait sans doute mal à l'aise la demoiselle en voyant le sexe opposé embarrassé. Je n'étais pas bien, je n'arrêtais pas de jouer avec mes doigts et de taper mon pied contre le sol toute les deux secondes. Et si elle ne donnait pas de réponse ? Si elle n'avait rien à me dire ? Si elle n'avait rien écouté ? Je n'en savais rien, je ne la regardais même pas pour en avoir une petite idée.
- Josh…
Elle venait de prononcer mon nom d'un ton plutôt calme et bas que je ne l'aurai cru. Elle m'attrapa immédiatement le bras, ayant certainement peur que je parte. Je la regardais droit dans les yeux un peu perdu et déglutis une fois de plus. Cette-fois ci qu'allait-elle faire ? Me gifler ? Me frapper ? Me gueuler dessus ? Toutes sortes de possibilité avec elle, je me méfiais encore un peu, bien qu'elle n'avait pas réellement l'air de vouloir me faire subir ceux que j'ai cité. Mon cœur battait très vite, j'essayais de garder mon calme, de me contrôler pour ne montrer aucune erreur, mais je ne savais même pas ce qu'on voyait de l'extérieur. Me voir stresser et gêner ? Pitié, non.
- Je sais que de toute manière tu ne pourras pas changer. Je suis au courant que tu as fait ce sale coup à d’autres meufs. Je ne sais pas quoi te dire en fait. Sauf peut-être qu’au fond t’es un vrai connard, mais je pense que tu le savais déjà hein ? Et je parie que, me connaissant tu te dis «que c’est un peu une vengeance parce que je le fais moi aussi, j’en sais rien. Tu m’as fait mal en tout cas. Parce que je croyais que tout ce que tu me disais c’était vrai, réel, que tu le ressentais vraiment. J’avais même cru le lire dans tes yeux, or il faut croire que tu es juste un p’tit malin qui sait ce qu’il fait, ou pas. Inconscient en tout cas, ça c’est clair, ça se voit. Ne me regarde pas comme si t’étais gêné. Tu me connais très bien hein ? Tu sais même maintenant que… je te hais sans pourtant te haïr. C’est bizarre ouais. Mon ego me dit de te pardonner mais mon cœur me dit le contraire. C’est vrai quoi, si jamais tu me refaisais le même coup ? Je ne pourrais pas t’offrir une nouvelle chance. Pas après cette nouvelle d’accord ? Ne joue pas trop avec les sentiments. Ça fait souffrir… Trop même.
Je ne m'attendais pas à un tel discours de sa part. C'était bien la première fois que je la voyais autant me parler et dire ce qu'elle pensait, ce qu'elle ressentait. J'écoutais attentivement, chaque mot qui rentrait dans ma tête n'en sortait plus. Elle avait dit a d'un tout autre ton que celui d'avant, c'était très froid, et finalement, sa voix s'est adoucie peu à peu mais d'un air dégoûté. Je ne pouvais pas cacher ma gêne, mais je me sentais plus soulagé même après tout ce qu'elle venait de me dire. Ça devait être un gros effort pour elle, comme moi, de m'avoir avouer tout ça. Jamais je n'aurai pensé qu'elle ne me haïssait pas autant, pas une seule secondes. Les autres filles ce n'étaient pas ça, elles auraient souhaités ma mort, elles auraient appelés un groupe de personne pour me frapper, leur père, un doberman enragé. Combien m'ont-elles dit que j'allais le regretter amèrement ? Pas beaucoup certes, mais il y en a bien eu quelques une qui étaient de vrais sauvage. C'était le la haine à 1oo %. Elissy ne semblait pas être dans le lot, peut-être qu'elle pensait que j'avais un bon fond malgré toute les bêtises que j'osais faire, ou peut-être pas. Mon regard ne se détachait plus du sien, j'étais perdu, culpabilisé, j'avais tellement de chose à lui dire et à lui répondre, mais je ne disais rien.
Alors que je l'observais sans ne même sortir un mot, celle-ci enfonça ses ongles sur mon bras qu'elle avait attrapé un peu plus tôt. Je fronçais légèrement mes sourcils sans pour autant dégager sa main. Je la laissais. J'avais l'impression de ressentir ses émotions, sa colère plus précisément, mais je restais impassible sur ce point là. C'est pour ça que je restais immobile, sans repousser son emprise malgré que ça me faisait mal, que ça piquait et que j'avais l'impression de sentir le sang qui commençait à sortir petit à petit de ma peau.
▬ Tu me fais mal.
J'avais dit ça d'un ton froid sans la quitter des yeux, les traits de mon visage un peu plus ferme et le regard légèrement noir. Je n'allais pas bêtement m'acharner sur sa main pour qu'elle me lâche. Je lui en faisais juste la remarque même si elle devait très certainement s'en douter. Peu après la jeune blonde rapprocha son visage sur ma joue, je ne bougeais pas, je n'avais absolument aucune idée de ce qu'elle comptait me faire. Mais je venais de passer à l'agacement à la surprise. Elle parvint finalement à me mordre violemment la joue. Je grimaçais et posai ma main sur celle-ci pour l'essuyer, pensant que la douleur partirait par ce simple geste. Me faire croire d'y déposer un baiser pour me faire mal, ça avait clairement une signification et je la connaissais très bien...
Lorsque ma tête se tourna vers elle, je la voyais s'essuyer les joues. Elle avait pleuré. Oui, elle avait pleuré. Je me sentais terriblement mal. J'avais l'impression que mon cœur se resserrait, je ne savais plus trop quoi faire. Je n'allais tout de même pas la laisser chialer sur le banc et je n'en avais absolument pas l'intention. Je lui attrapai une main, me rapprochai d'elle en poussant légèrement sa tête contre ma poitrine et l'enlaçant finalement dans mes bras pour que sa tête s'y enfoui.
▬ Je ne te dirai rien de ce que tu m'as dit, j'en savais déjà beaucoup. Ne te retiens plus de pleurer, même si tu en as envie à cause de ma présence, mais c'est une chose qui ne se contrôle pas toujours. Dis-je en lui caressant les cheveux tout en prenant une pause. Tu sais que je n'aime pas te voir pleurer, c'est la deuxième fois que je te vois dans cet état, je ne sais même plus quoi faire pour que tu arrêtes de te torturer comme ça, sérieux. Mais lâche-toi, ça soulage un peu après.
Je me repoussai légèrement pour poser mes doigts sous son menton, relevant légèrement sa tête pour apercevoir son visage. Le coin de ses yeux brillaient. J'avais un pincement au cœur. J'enlevai mes mitaines noirs et posai mes mains sur ses joues tout en y passant mes pouces pour essuyer ses larmes.
▬ Je sais que tu ne me pardonnera pas de suite, que ce serait trop facile si c'était le cas, c'est comme me faire cadeau après ce que je t'ai fait, et je ne pensais vraiment pas te blesser autant au départ... Mais rien que le fait de t'adresser la parole me suffit, ça semble être un minimum mais c'est bien un max pour moi.
Je lui souris sans me soucier de ce qu'elle pouvait en pensait, elle pouvait bouder, s'énerver, me gifler, rire, je lui montrais sincèrement pour calmer un peu la situation. Pour la calmer elle. Je lui donnais deux trois petit coup contre son dos. Ce que j'aurai fait, là, en temps normal, ce serait de lui demander si elle voulait que je la laisse seule. Mais je ne le ferai pas. Ce n'est pas en la prenant dans mes bras que je partirai encore une fois, juste car ma présence pouvait encore la perturber. Sauf si, cette fois, elle me l'ordonnait.
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| | | InvitéInvité | Sujet: Re: What do you think about me ? [PV Joshua] Lun 24 Déc 2012 - 16:27 | | Mes yeux maintenant plongés dans les siens je ne disais rien. Pourquoi m’avait-il pris dans ses bras pour me laisser pleurer, et surtout, pourquoi je l’avais laissé faire ? Peut-être bien parce que l’espoir fait vivre, et que je ne vis qu’avec l’espoir de retrouver une amitié à peu près normale avec lui, comme avant. Mais je refuse de craquer, oui, je refuse. Je n’abandonnerai pas. Il m’a fait mal, il n’a aujourd’hui que ce qu’il mérite. Même si je ressens sa douleur quand il me voit. Il ne me déteste pas et moi à moitié. Cette situation est totalement ridicule. Je continue d’espérer que je l’oublierai. Que j’oublierai ce qu’il m’a fait. Or il est impossible.
Je le regarde et essuie mes joues, un peu honteuse faut-il avouer. Joshua, si tu savais tout ce que je veux t’avouer. Sauf que je ne peux pas me résoudre de penser comme ça. Je ne dois pas, c’est écrit entre les lignes, c’est pourtant si facile à distinguer. Bref, il faut que je me calme. Parce qu’être revenue me blottir dans ses bras est con. Il n’y a pas d’autres mots pour décrire cette action sans intérêt. Mais je suis bien dans ses bras. C’est horrible tout ce qui m’arrive, sans pourtant l’être. Je soupire et m’accroche à lui par la taille. Bravo Elissy, t’as l’air de quoi ? Pff… Je suis inutile. J’aimerais bien qu’il reste et qu’il ne s’enfuie pas. J’ignore la tête qu’il fait alors qu’il souriait il y a quelques instants. Puis je m’écarte un peu pour observer son visage. Mais que fais-je ? Je ne suis pas sûre de mes gestes, je ne suis même plus maître de moi-même, ça craint. Je regarde son visage, ses yeux et puis ses lèvres. Croyez ce que vous voulez, moi, je refuse d’y penser et de céder. Sauf que c’est trop tard. Qu’est-ce qui est trop tard ? Je l’ai embrassé et mordillé un peu la lèvre par la même occasion mais pas trop fort, je n’aime pas le torturer de cette manière, sauf s’il apprécie. Oui, je l’ai fait comme une pauvre conne. Et m’écarte à peine pour chuchoter :
-Tu aimes juste ça en fait. Tu aimes juste sentir le corps de quelqu’un contre le tien et juste des baisers qui ne servent à rien. Comme tous. Oui, vraiment comme tous les mecs.
Je souris un peu et finis par retirer mes bras encerclés autour de sa taille. C’en devient presque un jeu, trop dangereux. Il faut que j’arrête. C’est dur de revenir à la raison. On a toujours du mal à le faire. Surtout moi quand je suis plongée dans un truc j’en ressors beaucoup plus tard ou presque jamais. Joshua, tu ne pourras jamais me comprendre, et personne d’autre non plus. Ou alors, celui qui me comprend aura bien fouillé dans mon âme, dans mon cœur.
-Excuse-moi.
Je souffle doucement. Mes joues sont-elles devenues un peu rouges ? J’espère bien que non ! Sauf que si j’ai rougis bah tant pis, trop tard. Que penses-t-il de ça ? Je me suis excusée. Ouah génial. Médaille d’or pour la plus conne des blondes je crois. Sérieux, pourquoi suis-je ainsi face à lui ? Contrairement aux autres garçons, il me déstabilise et me gêne. Faut sérieusement que je me trouve un copain pour arrêter mes crises. Mes crises de façon à sauter sur tout ce qui passe juste pour assouvir mes désirs. Je serais vachement heureuse. Peut-être que certaines personnes pensent que ma vie est simple, que tout est hyper joyeux. Je leur prouverai bien l’inverse. Mais rien que ça me fait baisser les yeux. Et je commence à me ronger les ongles, truc que je ne fais que rarement, genre deux fois par an. Sauf que là plusieurs doigts y passent à la suite. Je suis gênée.
Finalement je me contrôle et je pose ma main sur le banc. De l’autre je me recoiffe rapidement, consciente de la rougeur et de la chaleur de mes joues. Rah, si ce n’était pas comme ça j’aurais pu dire quelque chose. De plus long que :
-J’ai l’air d’une abrutie.
Je dis ça pratiquement que le ton de l’amusement. L’embarras est mon pire ennemi. Il ne peut pas me lâcher c’te truc de merde ?! Et voilà que je m’énerve. J’en ai marre de ne pas me contrôler. Stop. Je lui ai dit que je ne lui pardonnerai pas de toute manière. Enfin, je dis ça mais je suis sur le point de sortir la fameuse phrase du « Joshua, je ne t’en veux plus. » sauf que je la ferme. On se regarde et puis c’est tout, ça suffit, inutile de faire autre chose je pense. Enfin, c’est mon avis. J’aurais aimé ne jamais faire ce que j’ai fait il n’y a que quelques minutes. Pardon. Pardonne-moi. Et je me lève, détournant le regard. Je n’ai pas réellement envie de fuir, c’est juste histoire de me lever et de voir sa réaction, rien de plus, rien de moins.
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| | | InvitéInvité | Sujet: Re: What do you think about me ? [PV Joshua] Sam 29 Déc 2012 - 22:46 | | «What do you think about me ? » JOSHUA & ELISSY.
Lorsqu'Elissy était revenu dans mes bras. Ça me rassurait un peu en quelque sorte. Ça me montrait aussi qu'elle en avait un peu besoin de mes câlins et que je la rassurais. Néanmoins je n'étais pas télépathe, alors je n'avais pour le moment aucune idée de ce qu'elle pouvait penser, mis à part le fait qu'elle ne me haïssait pas complètement. Je pense qu'il faudrait laisser faire les choses, mais moi, je voudrais les faire bouger. Quand on me dit que je suis imprévisible, c'est pas faux, je peux être également contradictoire... bref je m'éloigne. Elle m'observa pendant un instant. Je ne pouvais faire rien d'autre que de la regarder. Il n'empêche que l'on s'échangeait énormément de regard depuis tout à l'heure, insignifiant ou non. Elle finit par se rapprocher de mon visage sans m'y attendre, à m'embrasser et à me mordre légèrement la lèvre par la suite. Je restais surprit un instant, un peu perdu, non, complètement perdu. Qu'est-ce qui lui passait par la tête ? Pourquoi ce geste... peut-être voulait-elle me le faire regretter, à son tour, en jouant la même chose sachant que je lui courrais après pour son pardon ? Je n'en savais strictement rien. Ce que je pensais à ce moment, c'était qu'elle se blessait beaucoup plus que moi, elle n'aurait jamais d$u m'embrasser, car ça pouvait vraiment la faire douter sur certaine chose, nous remettre en question, et ça c'est perturbant. Je mentirai énormément si je disais que son petit baiser ne me plaisait pas, mais de là à ce qu'elle se fasse du mal par la suite, c'était non.
- Tu aimes juste ça en fait. Tu aimes juste sentir le corps de quelqu’un contre le tien et juste des baisers qui ne servent à rien. Comme tous. Oui, vraiment comme tous les mecs.
Je ne savais même plus comment réagir. J'avais un peu du mal à la suivre à vrai dire... pourquoi m'as-tu embrassé, pourquoi ? Je détournai les yeux vers le sol un peu désespéré. J'avais beau fréquenté assez de fille, je dois vous avouez que ce n'est pas toujours simple à comprendre... enfin comme les hommes, on est pas mieux évidement. J'étais un peu blessé sur ce qu'elle venait de me dire, à vrai dire, c'était un peu vrai, j'aimais bien ressentir la chaleur du corps contre le mien, d'ailleurs, qui n'aime pas ça ? Mais quant aux baisers qui ne servent à rien... tant qu'on est jeune et pas fixé, je doute que le baiser d'un couple du coin soit utile. Certes, c'est comme dire " je t'aime " et je l'ai déjà fait aussi, mais au final, quand une histoire d'amour prend fin, on finit par critiquer l'autre, à dire ce genre de chose. Forcément... quand nous ressentons un dégoût, ça pouvait se comprendre. Oui, j'en donnais : ils sont plus ou moins inutiles et insignifiant, mais en même temps, ce n'était pas comme si j'étais toujours le méchant de tout faits et gestes, j'en recevais aussi, des baisers plus idiot les uns que les autres que j'acceptais sans ne rien dire, ni rien ressentir. D'ailleurs, il ne faut pas croire que ça m'est venu comme ça ces gestes envers les demoiselles, je ne faisais pas toujours ça pour le sexe ou de faire le fier à avoir plein de filles à mes pieds, parce que je l'avais dit : je m'en amusais pour les délaisser et parfois, sans ne même les avoir embrassé. Il y a seulement des cruches qui le mérite, d'autre pas. C'est un jeu qui peut-être dangereux, je vous le confirme. Néanmoins je ne montrais rien, je gardais la même expression. Je n'aimais pas jouer les victimes sachant très bien que j'étais en tord dans cette histoire. Comme je ne me mettrais jamais en couple pour ce genre de raison : je sais parfaitement bien que je peux blesser.
Elle enleva finalement ses bras autours de moi en s'excusant. Je l'observais en train de sourire et de voir ses joues prendre la couleur rouge peu à peu. Ce n'est pas cool ce genre de situation, n'est-ce pas... ? Je voyais bien quel était embarrassé, pendant que je me contentais de lui sourire comme un idiot, la laissant dans son pauvre état. Enfin bon, je pouvais parler je ne suis pas le mieux placer. Elissy se recoiffa rapidement et continua :
- J’ai l’air d’une abrutie.
Je riais légèrement, la manière dont elle l'avait dit, je trouvais ça marrant. Bon OK il n'y avait pas de quoi, mais bon. Elle était vraiment mignonne et sympa. Comme quoi, j'avais vraiment fait une fausse erreur en jouant avec elle. J'espérais seulement que les choses n'empireront pas par la suite, mais s'arrangeront. Elle se leva finalement et je me levais à mon tour.
▬ ...Tu vas où ? Tu pars ? Aha, ça tombe bien, parce que j'ai faim... je devrais aller voir au réfectoire si ça s'est ENFIN libéré. J'ai la dalle.
Dis-je enfin nettement plus détendu en lui tapotant l'épaule.
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| | | InvitéInvité | Sujet: Re: What do you think about me ? [PV Joshua] Dim 30 Déc 2012 - 14:21 | | Forcément j’avais gaffé. Pourquoi il n’a rien fait ? Même une claque m’aurait fait du bien là. Pour que je me rende compte que finalement il n’en vaut vraiment pas la peine. Mais les sentiments sont trop forts pour être oubliés comme ça.
▬ ...Tu vas où ? Tu pars ? Aha, ça tombe bien, parce que j'ai faim... je devrais aller voir au réfectoire si ça s'est ENFIN libéré. J'ai la dalle.
Je me retourne vers lui alors qu’il a posé une main sur mon épaule pour me dire ça. Je le regarde, un peu surprise au départ. Non je ne voulais pas partir ! Pas du tout ! Je voudrais qu’il reste là en fait, ce serait mieux. Ouais je suis bien avec lui, pourquoi nier ceci ? Je lui attrape le poignet, mais sans lui faire du mal cette fois-ci. Je peux lui dire quoi moi ? Je me contente de le fixer. Il a faim, je ne vais pas l’obliger de rester avec moi s’il veut manger. J’ai donc la solution et le lâche pour me diriger vers mon sac. J’en sors un sandwich et lui met dans les mains. Rassurez-vous il est emballé ! Quand même ! Je lui lance un petit sourire et m’assois, rangeant le livre qui était encore en train de trainer dans le coin.
-En fait je n’allais pas partir, j’avais juste un peu mal aux jambes !
Je rigolais légèrement à mes paroles et désigna le sandwich pour lui dire de manger. Certes, ce n’est pas aussi délicieux qu’au réfectoire mais bon, c’est surtout pour garder une compagnie avec moi. Je n’ai pas forcément envie de rester seule sur ce banc. Qu’il mange mon repas s’il a faim, parce que j’ai l’appétit coupé de toute manière. Je lui dis ou je ne lui dis pas ? Si je lui dis je vais me faire avoir une nouvelle fois ? Sauf s’il a retenu qu’il valait mieux éviter. Rah je suis perdue. Je regarde la cour et soupire. De toute manière si je ne lui dis pas il le devinera ou le saura par quelqu’un d’autre. Que vais-je donc faire ? C’est une bonne question. C’est un piège aussi. Sérieusement, je préférais qu’il le sache par moi que par un de ses amis ou autre. C’est un risque à prendre certes, mais un énorme risque. Non je n’ai pas peur de lui avouer ! Juste un peu.
Je lui fais signe de s’asseoir, mais je ne l’oblige pas, c’est s’il veut hein. Je ne pourrais pas le forcer. Il faut que je parle, que je lui pose des questions, qu’on entretienne longtemps la conversation. Il faut que le temps passé à ses côtés ne me fasse par trop mal non plus. Sinon je vais encore m’en vouloir à mort. Et lui aussi par la même occasion ? Bref, je sors une bouteille de coca de mon sac et lui file aussi.
-Je n’ai pas faim et pas soif alors prends si tu veux, ça ne me gêne pas.
Oui, ça ne me gêne pas. Je souris. Il faut que je me détende et que je paraisse détendue. Je me connais, si jamais je dérape encore une fois comme ce… baiser… Bah voilà. Je vais vouloir me barrer en courant. Je tourne la tête vers un arbre et je songe. Je cache quelque chose ça se voit. Au cas où il demanderait eh bien je lui dirais tout. Ou pas. Je n’en ai aucune idée je suis vachement bizarre… Ou alors c’est la situation qui me rend bizarre. Je me suis rapprochée un peu de lui. C’est un peu comme si j’en avais besoin alors que c’est inutile. Oh, je pense aussi que je dois lui demander pourquoi il tient tant à ce que je lui pardonne. Juste pour savoir. A vrai dire j’ai fréquenté tellement de mecs… Que je ne le comprends pas. C’est vrai, une fois qu’il avait couché avec moi il aurait pu se barrer et ne jamais revenir. C’aurait été un chouia plus simple pour tout vous dire. Je l’aurais oublié plus facilement. Mais bon. S’il veut partir sans plus me revoir, ce n’est pas trop tard.
-Pourquoi tu veux mon pardon ?
Lui demandais-je en retirant mon regard de l’arbre pour le plonger dans le sien. J’attendrais qu’il me réponde, s’il le souhaite.
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| | | InvitéInvité | Sujet: Re: What do you think about me ? [PV Joshua] Mar 8 Jan 2013 - 22:04 | | «What do you think about me ? » JOSHUA & ELISSY.
Elissy se dépêcha de farfouiller dans son sac et me donner un sandwich... Un sandwich ? Je le pris sans ne rien dire, même pas un merci. C'est sympa mais... un sandwich ce n'est pas suffisant, non, j'veux mon dessert et mon yaou- bon d'accord d'accord, je la ferme, je déconne hein, de toute façon j'aurai encore des desserts de Lana alors je m'en fou fufufu. Tiens ? Pourquoi s'était-elle assit sur le banc encore une fois ? Il m'avait pourtant semblé qu'elle voulait partir, du moins, parce qu'elle s'était levé. Rah, merde... j'ai l'air un peu bête du coup. Il n'empêche que j'ai faim. Je regardai le sandwich me l'interdisant de le manger, laissant mon pauvre ventre gargouiller. Mh. Je le mange ou pas ? Non mais après tout c'était le sien non ? Ça ne se fait pas, non je n'y toucherai pas, la pauvre quand même.
- En fait je n’allais pas partir, j’avais juste un peu mal aux jambes !
Je souris. Haha, bien sûr... je compris enfin de compte qu'elle aurait voulu que je la retienne et qu'elle souhaitait ma présence. Arh, mouais, j'ai l'air d'un vrai idiot là ? Si elle avait apportée ça, c'était ou : parce qu'elle n'aimait pas la bouffe du réfectoire, ou car elle n'y mangeait pas. Elle me proposa par la suite de m'asseoir sur le banc. Je grimaçais légèrement pour lui montrer que je le voulais pas et que rester debout ne me dérangeait pas tant que ça. Elle me lança son coca par la suite. Un sourire s'afficha sur mes lèvres, sacré Elissy...
- Je n’ai pas faim et pas soif alors prends si tu veux, ça ne me gêne pas.
Je lui dis non de la tête avant de lui tendre le sandwich, la boisson et, quelques courtes secondes après je le lui rangeais tranquillement à l'intérieur de son sac. Elle était folle ? Elle voulait mourir de faim et me donner son déjeuner tout ça pour me faire retenir ? Il en était hors de question. Je m'avançai vers elle et je posai ma main au dessus de sa tête, la tapotant gentiment avec un léger rire.
▬ Ahah ! Toi alors. T'es sympa mais je n'en veux pas puis ça me gênerait un peu.
Si elle voulait de ma présence, alors évidement que je n'allais pas la laisser... puis c'était déjà un bon signe, je trouve. Les choses finiraient-elles par s'arranger peu à peu ? Mon dieu, faîtes que ce soit le cas, en tout cas c'était bien parti pour. Je doute qu'elle me fasse la tête pendant plus d'un an... même si elle pourrait parfaitement en être capable, je ne la sous-estime pas. Mais la preuve, elle me parlait, elle avait acceptée que je la prenne dans ses bras et elle voulait que je reste. Elle semblait être pensive pendant un instant. Je penchai légèrement la tête sur le côté. Qu'avait-elle, d'un coup ?
- Pourquoi tu veux mon pardon ?
Je m'accroupis en posant ma main sur son genou. Je repris mon air sérieux en la fixant dans les yeux. Pourquoi je voulais son pardon ? parce que je tenais à elle. Voilà. J'aurai pu la laisser chialer et dégager mais qu'il m'était impossible de la voir dans cet état, sans réagir, voir des personnes en larmes, ça me fend le coeur, surtout si c'est par ma faute. Je n'avais pas besoin de son amitié, comme je l'ai dit, le seul fait qu'elle m'adresse la parole est beaucoup pour moi. Dire que j'avais la boule au ventre quand je la croisais et que l'on ne se parlait pas. Je me sens aujourd'hui, nettement mieux. Alors, son pardon... je pouvais le comprendre sans qu'elle me le dise.
▬ Si t'étais sûre de ma réponse, tu n'aurais pas posé cette question, hein ? Dis-je finalement en me redressant. A vrai dire je ne le veux pas spécialement, du moins, ce n'est pas forcément ça que je désire. Un bonjour de ta part suffirait à me rendre de bonne humeur toute la journée, tu sais ? Alors je n'ai pas spécialement besoin de le savoir, de l'avoir, ou l'entendre.
Je repris mes mitaines que j'avais posé sur le banc et les remis.
▬ Tu sais que si je te collais ces derniers mois, c'est parce que ça me faisait mal de te voir énerver, blesser et agacer. Je me disais que si on recommençait à se parler normalement et rester pote, ça t'aurait fait du bien, mais peut-être pas, si tu aurais eu des regrets par la suite en repensant à ce que j'avais pu te faire. Alors je ne savais plus trop. Je pris une pause, en décoiffant ses cheveux avant de terminer sur un ton plus amusé. Bon je vais filer, je te rejoindrai plus tard et je t’amènerai sûrement un petit truc. puis pour ne pas que tu te sentes abandonner par ma faute, je t'enverrai des messages pendant que je bouffe, promis !
Je courrai en lui faisant un petit salut maladroit et un bisou soufflé avant de m'éclipser comme un malade qu'a pas mangé depuis trente jour. J'étais un peu plus soulagé.
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