Donnons de l'amour à nos enfants de la classe E.

--- 18h37 ---
C'est était de trop, encore une fois Wyatt vit sa chambre et son lit totalement saccagés. Il en avait marre de la stupidité dont il devait faire face au quotidien, c'était à se demander si son colocataire, un élève de la classe E, comprenait que ces actes ne pouvaient restés impunis... Sur le coup, le grand étranger n'avait pas la force de faire quoi que ce soit, il restait dans sa traditionnelle optique de dormir autre part. Depuis le début de sa scolarité au pensionnat, le jeune majordome n'avait que très peu dormit dans sa cabane, pour lui ce n'était qu'un lieu d'extrême urgence... Il est vrai qu'au début, il essayait tant bien que mal de ranger le fouillis, aujourd'hui encore, mais avec beaucoup moins de convictions.
En se baladant lui vint une toute nouvelle idée, il n'osait pas encore l'annoncer à quiconque, il ne voulait pas l'annoncer à quiconque, car c'était sa vengeance personnelle et puis qui lui en voudrait...

--- 21h13 ---
L'énervement était enfin passé, Wyatt n'aimait pas l'idée qu'on puisse le voir dans un tel état, c'était faire preuve de faiblesse. Au contraire, ses pensées et ses envies étaient toutes redirigées vers un come back des plus appropriés. Un plaisir extrême s'annonçait et un grand sourire lui arbora les lèvres.
Enfin devant l'une des portes de la salle qu'occupe les E, le jeune successeur de bonne famille eu des pensées de victoires en imaginant le désastre qu'il allait faire. °Ce jour est mien et enfin je vais pouvoir y mettre un terme à leurs idioties...° Mais en ouvrant la porte, le sourire de Wyatt s'éteignit pendant quelques instants, avant de subitement reprendre de plus belle. Il avait sur le coup était choqué par la vision de classe horrible qu'il était en train de voir, pendant un moment il avait même eu de la compassion pour tous ces pauvres élèves. Sauf que, Wyatt ne compatis jamais très longtemps et dès lors, ce fus un grand fou rire qui se déclencha. C'était énorme, la vision de la classe reflétait exactement le type de personne que l'on pouvait y retrouver, des personnes, sales, indisciplinés et complètement à la masse de la société actuelle.

--- 21h24 ---
Voilà maintenant plusieurs minutes que Wyatt se remettait en question, quel était le meilleur choix... Remettre tout en ordre pour les dégouter de leur salle ? Non, avec de la chance il prendrait ça comme une aubaine pour revenir tout foutre dans le désordre. Non le mieux était encore l'idée initiale, détruire le peu qu'il avait pour qu'il ne leur reste rien, ni pour s'assoir, ni pour écrire.
Des bruits de pas se rapprochait de la salle et il se mit dans un coin de la salle pour que l'on ne remarque aucune ombre de sa part. Sauf que, le jeune majordome avait oublié une chose... De fermer la porte. Cela pouvait lui couter cher, surtout si... Non il ne fallait pas y penser, ou plutôt, il fallait imaginer la possibilité. Si c'était Shu qui était en approche pour un de ces articles, il était cuit et sur d'être dans le prochain numéro, mais si ça se trouve, il n'avait même pas vu son lézard approcher. Que c'était bête de ça part, il aurait du vérifier avant d'entrer...
*Connaissant Ruthiel ce directeur pathétique, il arriverait à me mettre avec les E pour son propre plaisir. J'entend déjà ses mots... "Puisque-vous aimez leur classe pourquoi ne pas la partager pendant une semaine hihi"* pensa-t-il dans cette situation légèrement désespérée.
Il fallait prier et ce très fort pour que rien de tel n'arrive...

Le soir était déjà là, et Jessyca tuait le temps. Elle était en train de coiffer ses cheveux depuis une heure déjà. Certes, ils sont longs mais ce n’est pas une raison, nous ne mettons pas autant de temps pour les nouer avec un ruban, si ? En vérité elle ne faisait que ça parce qu’elle n’avait pas d’idées. Ses colocataires ne faisaient pas plus que ça attention à elle, et de toute manière elle préférait rester à l’écart des gens, bien qu’elle ait du mal. C’est vrai, souvenez-vous dans les égouts… Mais passons, il est bientôt vingt et une heure.
Elle eut une idée. Oui, elle avait envie d’aller faire quelques dégâts chez la classe E. Elle souriait et s’habilla simplement de noir. Après tout il fallait qu’elle se fonde dans le décor.

[21 :25]
Elle venait d’entrer dans leur salle. Le noir ne la dérangeait pas, au contraire. C’était l’odeur d’une autre personne qui la dérangea, ainsi que la porte ouverte. Elle prit le temps de la fermer et avança de quelques pas avant de fouiller la classe du regard. C’était un vrai bazar, même si la lumière n’était pas allumée. Sauf que ce n’était pas le bazar encombrant qu’elle cherchait, c’était la personne en question. Elle soupira en voyant que le garçon ou la fille présent(e) dans la pièce ne se montrait pas. Elle déposa la boîte de nourriture sur un bureau et s’approcha du tableau. Un sourire marqua son visage. Elle effaça tout ce qu’il y avait dessus et prit une chaise pour se mettre dessus et atteindre le haut du tableau noir. D’une craie, elle commença à dessiner sur tout le tableau. Ce n’était pas un dessin horrible, bien au contraire, il était magnifique. Elle n’avait pas besoin de lumière pour savoir ce qu’elle faisait. Son dessin représentait un lycan –appelé également loup-garou dans les livres-, monstre surnaturel, qui avait dévoré des gens de cette fameuse classe E. Les bureaux étaient cassés, ainsi que les chaises, et du sang recouvrait le tout, du sang qu’elle représenta en rouge.

Ensuite elle revint sur terre et donna un grand coup dans la chaise, qui finit en morceau à ses pieds. Ça, c’était fait et elle en était heureuse. Qui aurait pu croire qu’elle allait oser ? De toute façon elle détestait cette classe trop peu intelligente pour être appréciée à ses yeux. Le sourire ne l’avait pas quitté, et lui donnait un air vraiment cruel.

Entendant un bruit, elle tourna le regard et se mit à bondir. Elle se cogna dans le corps du jeune homme qui était soit disant caché, et tenait sous son cou une règle qu’elle avait attrapé dans un coin. Elle croisa son regard et lança la règle sur une table en remarquant que ce n’était qu’un élève. Avait-il eut la même idée ? Si oui elle savait qu’elle allait beaucoup l’aimer celui-là. D’ailleurs, elle recula et l’obligea à sortir de là où il était placé.

Elle lui offrit même son repas, pour montrer que son but était tout autre que celui de le tuer. En fait elle l’avait déjà croisé plusieurs fois et avait compris qu’il était de la classe A. Alors elle refusait de lui faire le moindre mal, même si ses mains disaient le contraire en tapotant le bureau du professeur.

Une fille entra dans la salle et pris soin de refermer la porte derrière elle. La jeune fille qui se présenta non loin de lui, observa la salle, elle était consciente que quelqu'un était passé supposa-t-il, néanmoins elle ne l'avait pas remarqué. Avec le temps Wyatt compris que ce n'était pas Shu qui venait de faire son apparition, mais curieux qu'il était, il n'avait pas envie de gâcher ce moment et resta alors dans son coin à observer ce qu'elle était venue faire. Une E qui venait récupérer ses affaires ? Oh mon dieu qu'il en rêverait... Au lieu de ça, la demoiselle qui sembla plus jeune que lui, même si son seul argument était sa taille à cause de la pénombre, était en train de s'avancée vers le bureau ou plutôt vers le tableau où elle y déposa son art. Wyatt contempler le chef-d'œuvre devant lui quand soudainement la chaise craqua sous le coup de la fille. A vrai dire, elle n'était pas très robuste et le majordome aurait rêvé voir la chaise crouler sous le poids de Damon son bon ami le professeur d'Histoire-Géographie. D'ailleurs il était à la limite de se tordre de rire, mais il se retint pour ne pas ce faire remarquer. Hélas, ce ne fus que repousser la rencontre de quelques secondes, puisqu'ensuite, sans même le vouloir, la jeune dame le cogna et se rendit compte de sa présence. Elle n'avait pas l'air de se montrer hostile et de toute façon il n'y avait aucune raison de le faire, ce qui était fait ne pouvait plus être effacé.

Il ne fallut pas bien longtemps pour que Wyatt sorte de son trou et pour qu'il montre enfin son doux visage plein de bonté de la classe A. Bien qu'en fait il se montra plutôt avec un grand sourire plein de sadisme qui en aurait effrayé plus d'un. Puisqu'il était convié à la rejoindre, il ne refusa pas l'invitation et pris alors lors de son passage le bento qui était posé sur un bureau avant de faire écroulé celui-ci à l'aide de sa jambe droite. Le bureau traina jusqu'au pied de la jeune fille, ce n'était pas forcément volontaire du jeune homme, mais représentait bien là un présent qu'il aurait bien voulu offrir. Après tout elle n'avait plus qu'à donner un léger coup pour en finir complètement avec cette immondice de plan de travail. Après quoi, il se posa sur le rebord de la fenêtre avant de commencer à déguster le magnifique repas. La nourriture rapporte le sucre nécessaire pour que le cerveau puisse fonctionner du mieux qu'il le peut, alors le majordome n'allait pas s'en priver. Curieux il continua de fixer la jeune demoiselle qui n'avait pas encore prononcé un seul mot, pour dire vrai, c'était plutôt plaisant d'avoir ce calme et de n'entendre que les fracas que les deux élèves étaient capables de produire.

Après coups, la situation lui avait fait oublier ça priorité, détruire le bureau de Hiroki. Seul problème il ne savait pas lequel était sien... Cependant, pas de panique, Wyatt n'avait que faire, il pouvait très bien tous les écraser un par un pour être sur de ne pas s'être trompé. Il sauta alors sur un bureau, essayant toutefois de garder un minimum de charme puisque quelqu'un l'observait, puis il en descendit et cogna son poids le plus fort possible afin de le fragiliser et pour ensuite l'exploser d'un coup de pied. Ca faisait si mal, mais c'était tellement bon qu'il n'en souffrir que de bonheur le lendemain. C'était tellement jouïssif...

Jessyca regardait Wyatt avec un sourire sur les lèvres, un sourire qui montrait le plaisir qu’elle éprouvait de le voir détruire le matériel de cette classe. Les bureaux, les tabourets, presque tout ou tout allait être détruit à la fin. La petite se leva et se fit un plaisir de dessiner au sol une bassine d’eau et de lui faire prendre vie. Elle y glissa les feuilles, les craies, les crayons, tout ce qu’elle trouvait. Après tout, c’était tellement excitant de détruire des choses qui ne nous appartenaient pas ! Vraiment, la jeune fille de la classe B s’amusait beaucoup et voudrait continuer ce désastre encore longtemps.

Soudainement, remarquant le lumière du couloir s’allumer et attrapa son nouvel allié et le poussa dans le placard, avant de s’y ranger également et de fermer la porte tout en la tenant pour éviter qu’elle ne s’ouvre. Elle plaqua sa main contre leurs deux bouches et observait tous les bruits en dehors de l’armoire. Simple instinct de survie, encore. Et il était hors de question d’être repérés, sinon ils finiraient au bureau du directeur et privés d’on ne sait trop quoi.
Une fois qu’elle pensait que la personne était partie elle ouvrit la porte et sortit de la cachette, aidant Wyatt qui était tassé à l’intérieur, vu sa grande taille. Or, il y avait un rongeur dans le coin, ce qu’il ne faut surtout pas montrer à la petite Jessyca. Elle trépignait déjà d’impatience, sautant sur place et applaudissant à moitié. Elle suivait de ses yeux le trajet de la bestiole et quand celle-ci s’y attendait le moins elle bondit sur quelques tables assez solides puis attrapa ce qui semblait être un rat. Même dans la nuit on pouvait voir ses yeux briller. Elle n’allait pas laisser s’échapper cette chose !

Tournée involontairement vers le grand, elle mordit à pleine dents le rongeur qui hurlait, et lui déchiqueta la peau. Ensuite, de ses ongles elle sortit ses organes un par un, lui donnant un air cruelle qu’elle n’avait jamais eu. Ensuite, elle lança l’animal contre la fenêtre de toutes ses forces, laissant l’intérieur de son corps où il était.
Elle grava sur la table un dessin d’un monstre. Un corbeau géant. La tentation était trop forte, étant donné que la petite aime faire le mal et passe son temps à ça. Elle passa doucement sa main au-dessus du dessin tout en reculant lentement et lorsque le corbeau était réellement dans la pièce, elle fit mine de lui parler avec des gestes. En vérité elle lui demandait juste de ne pas manger Wyatt, car elle n’avait pas fini de tout gâcher l’environnement en sa compagnie.

Elle désigna l’armoire du doigt et l’oiseau géant s’envola pour fondre sur celle-ci, évitant de justesse le jeune homme disposé à côté du rangement. Jess se régalait de cette vue. Puis, lorsque la bête avait fini de tailler l’armoire en force de sapin de noël, elle lui désigna une table. Avec celle-ci il fit quelques décorations pour rajouter sur le sapin qu’était devenu l’armoire et manga le reste du bureau. Quand il eut fini, la petite fille claqua des doigts pour qu’il disparaisse.