Sujet: l'éveil de tous les moeurs - holymoncoeur. Dim 6 Jan 2013 - 19:28
T'as l'impression d'avoir trois briques dans tes poches. En réalité, tu as 100 grammes de beu, de quoi en rouler de biens bonnes, environ 50 grammes de cocaïne et une petite bouteille remplie d’héroïne. De quoi tenir un certain temps en dehors du globe. De plus, tu passes par la fenêtre de ta cabane et tu files. Ce soir, tu vas faire la fête aux côtés de la rousse. Sûrement ta meilleure amie, et tu l'as un peu compris, sûrement un peu plus. Depuis Frida, et même pendant Frida, tu n'avais plus vraiment vu des choses comme ça. Tu as retrouvée Holy, ça t'a rendu heureux. Tu as changé, certes, et tu doutes de toujours lui plaire autant, car depuis, tu l'as vue maintes fois avec cet air inquiet qui te déplais. Seulement, c'est pas ça qui va t'arrêter, ouais ! Alors tu files, au travers des arbres, évitant le plus possible de t'approcher du coin des surveillants, pour finir ton périple au centre du jardin. T'es en avance, tu le sais, mais tu préfère ça qu'autre chose. Le temps, c'est pas de l'argent mais de la vie. Que tu crois, ça ne se gaspille pas. Pire que l'héro. En te répondant, Holy a dit qu'elle apporterait son matos aussi. C'est cool, tu te demandes un peu ce que c'est, t'as juste ta petite idée. Mais tant que la rousse vient au rendez-vous, t'es content. Il ne fait pas très chaud, mais tu t'installe tout de même sur l'herbe (celle-ci est mauvaise à fumer) et tu déballe ta drogue douce. Tu gardes l'héro pour après. Tu commences à rouler. rien de la beu. Trop bon. Feuilles transparentes, light. Trop cool. Tu as pris une veste avec toi aussi. Toi t'as pas froid, tu peux tenir toute la nuit en T-shirt, mais Holy, elle, elle est fragile, alors tu gères.
T'es bien fringué, ce soir. Tu as mis un beau T-shirt des Beatles, un beau jean neuf, des baskets narmol et puis ta veste c'est une Polo Ralph Lauren. Alors allez vous faire foutre les Prada ! Enfin. Tu continues de rouler. Tu as déjà fait 8 pets quand la tête rousse apparaît. Tu te redresse un peu et lui fait signe. Tu t'es à peine maquillé, un peu de fond de teint pour cacher ta cicatrice. C'est tout. ZADIG : Viens vite, jolie rousse. T'as même mis du duo.
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Sujet: Re: l'éveil de tous les moeurs - holymoncoeur. Dim 6 Jan 2013 - 20:03
l'éveil de tous les mœurs
Running away...
and not wanting to go back.
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Sujet: Re: l'éveil de tous les moeurs - holymoncoeur. Dim 6 Jan 2013 - 20:56
Connerie. Tu viens de piger. On t'a menti. Fumer ça rend pas impuissant, bande de blaireaux. Non pas que tu bandes, tu sais quand même te tenir, mais en regardant Holy, c'est ce que tu t'es dit. Oui parfois on se dit des choses étranges totalement hors-sujet. Toi, t'as pas encore touché ton feu quand elle se met à parler, tu finis seulement de rouler ta neuvième. ZADIG : Pas touché à une seule bouteille. C'est un mec que j'connais même pas qui m'a refilé tout ça gratos. Il venait de la part de je sais plus qui... Tu laisses un blanc. Et toi ? T'es pas normal, Zadig, tu prends tout ce qu'on te donne sans te poser de question. Si t'étais encore gosse, tu te serais fait emmener dans le van blanc d'un vendeur de bonbons bénévole depuis perpette. Tu te réinstalle en tailleur tandis que tu tire ton briquet de ta poche. T'en es fier de ce briquet. À vrai dire tu l'as conservé depuis quelques temps. Depuis le voyage en Australie. C'était Frida qui te l'avait offert. Ouais... Là, t'as comme des flash, l'été revient à toi et t'as de nouveau chaud. Tu retires ta veste. Et, enfin, t'allumes ton joint. Tu tire une taff, tu recrache par le nez. Une autre, une autre, une autre. Trop bien. Encore une dizaine comme ça et tu seras OK. Ou KO. Tu poses de nouveau ton regard sur Holy. Tu te souviens d'elle, il y a quelques années. Tu te dis qu'elle n'a pas changé. Mais que toi si. Tu te demande ce qu'il s'est passé, pour elle. Tu ne lui as pas demandé, t'avais pas envie, mais là... Et puis non. Tu dérives. ZADIG : 'parait que t'as dégommé un prof en skate, hier ? Tu sais plus qui t'a dit ça. C'est à croire que tu oublies tout le monde. Alors tu tentes de te souvenir de tes potes, et là tu te rappelles, et là, non, tu sais que t'oublies pas tout. Mais tu planes, mon vieux. Tu sens un peu d'affection te monter au cerveau. Tu te rapproche d'Holy. Tu regardes les étoiles, maintenant. Tu cherches celles que tu connais, en vain. Alors tu poses silencieusement la question à ta compagne, d'un coup de tête, tu désignes le ciel.
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Sujet: Re: l'éveil de tous les moeurs - holymoncoeur. Dim 6 Jan 2013 - 21:43
l'éveil de tous les mœurs
We have time...
but we don't have money.
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Sujet: Re: l'éveil de tous les moeurs - holymoncoeur. Lun 7 Jan 2013 - 21:32
A ce moment précis, oui, juste là, tu as vraiment envie de gueuler. Juste une fois. Juste un petit AH MAIS TA GUEULE ! JE T'AIME un peu ! J'VOIS PAS CE QUE CE COUILLON A À FOUTRE AVEC TOI !, mais tu te retiens, ce ne serait pas bien, tu préfères répondre plus calmement et t'allumer un second pet. Enculé de Cale, toujours aux pieds des filles. Quelle saleté ce mec. Ah. Mec, tu es jaloux. Tu repousses cette pensée au fond de ton esprit. Rien à foutre, t'es pas jaloux, c'est juste ton amour pour Cale qui t'emporte, voilà. Tu te remets. En place. Et tu mimes seulement une grimace en ajoutant un : ZADIG : Ah. Cale... Puis t'as envie de. De plein de choses, à vrai dire. Et puis tu l'écoutes te répondre de nouveau. Ah, ouais. C'était bien Elissy. Cette pipelette qui avait passé sa matinée à te raconter tous les potins du coin. Tu en as retenus trois ou quatre au maximum, mais tu dois bien avouer qu'elle t'a fortement bien occupé, ce matin. En plus, comme tu ne touchais pas l'alcool, il te fallait une bonne compagnie. Et tu t'es arrangé pour la journée. L'après-midi, en réalité, tu l'as passé avec Ramon, mais pour toi il n'y a pas meilleure compagnie, ahah. Et pour le soir. Amen. Tu éclates de rire. C'est marrant. Sûrement pour ça que tu l'aimes bien ta Holy : elle a le don pour bien faire, dans la vie, et c'est pas du gâteau !
ET SOUDAIN. Contact. Tu te retiens de sursauter. Tu jures mille fois dans ta tête, tu te retiens de hurler. Et puis tu poses ton regard sur la belle. Tu réfléchis à cent à l'heure. Ce peut être les effets du joint ? Non, pas sur elle, trop habituée. Elle n'est pas comme ça d'habitude. Pas avec les autres, au moins. Entre vous, c'est plus doux. Pas vraiment fraternel, c'est clair. Encore heureux, parce que là. Le contact te. Détend. Tu n'iras pas jusqu'à dire bingo, mais quel putain de bon signe. motherfucker. C'est le seul son qui ose sortir d'entre tes lèvres, trop bas pour qu'elle le comprenne. Et puis. Tout va vite. Soufflette ? T'AS DIT SOUSSOU ?! Tu souris. Un sourire jusqu'aux oreilles. T'adores ça. Tu la laisses faire, tu la regarde religieusement s'activer, puis tu penches légèrement la tête en arrière pour recevoir sa fumée. Tu avales, gorgée par gorgée, toute la fumée, tout, tout, tout, ça se perd pas ce genre de chose. Puis ça se termine. Tu gardes longtemps ton souffle coupé, avant de souffler tout ce que tu as entasser dans tes poumons, en comptant la taff précédente. Et puis là, bah. Y a Holy. Juste devant toi. Tu te redresses, tu rapproches de nouveau ton visage du sien. Tu frôles son nez. Tu sens sa respiration. Et tes putains de battements de coeur. Tu hésites, un nouveau sourire se dessine sur ton visage. Un sourire sincère, comme t'en fais rarement. Tu scrute son regard. Tu t'approches de nouveau. Tu frôles ses lèvres. Puis tu te recules. Non. Ça ne se fait pas. T'as pas le droit d'agir comme ça.
La balle passe dans le cas de ta rouquine, tu lui laisses le choix. Ton regard s'introduit dans le sien. Là. T'as le choix. Baffe ou bien ?
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Sujet: Re: l'éveil de tous les moeurs - holymoncoeur. Lun 7 Jan 2013 - 22:35
l'éveil de tous les mœurs
When you smoke the herb...
it reveals you to yourself.
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Sujet: Re: l'éveil de tous les moeurs - holymoncoeur. Mar 8 Jan 2013 - 20:02
Te taquiner à propos de Cale. Quelle idée ! Tu as finis par rester de marbre, face à cette idée. Stupide idée, tu as juste toisée la dite rousse, et voilà. Dossier clos. Soussou, frôlement, plaisir. Tu n'as pas beaucoup de choix. Le premier, celui qui te vient d'ailleurs automatiquement à l'esprit, est de te redresser, de courir d'un bout à l'autre du jardin, de te rouler dans l'herbe, d'hurler, d'aller réveiller toute la pension. Mais, à la vue de l'état d'Holy, tu te reprends. Tu souris légèrement, mais tu gardes ton calme. Bien que ce soit la fête en intérieure. Tu récupères ton pet perdu quelques secondes plus tôt, puis la rallume. Et c'est là que tu piges. Tu tires un coup. D'un mouvement rapide, tu dépose ta veste sur les épaules de ton amie. Tu as compris. Comment ça fonctionne dans sa tête. Au moins pour les bases. Et tu sais. Mais là, rien qui ne soit adéquat. Que des idées farfelues, rien qui ne soit digne de sa réaction. Ce n'est pas le shit qui a provoqué sa réponse, tu le sais très bien, Holy n'est pas comme ça. Trop forte pour ça. Tu tires de nouveau, puis c'est à ton tour de venir t’accroupir devant la belle. Tu te penches à une distance respectueuse, mais te ne te fais pas prier pour poser ta main libre (la droite, quoi) sur sa joue. Tu te laisses aller, tandis que ton sourire s'élargit, sans pour autant dévoiler tes dents. Tu la caresse. Tu as une hésitation, ton regard part sur le côté puis revient sur son visage. Encore une fois, tu plonges dans ses yeux. ZADIG : Holy. Ta parole brise le froid. Tu as l'impression qu'elle résonne. Intensité. Je sais parfaitement ce que je fais. N'aie pas peur. Cette fois, c'est ton tour. Tu poses un genou à terre, tu balance ton joint et prend le visage de la jolie rousse entre tes mains.
Plus brutal, sûrement. Tu déposes d'abord doucement tes lèvres sur les siennes, mais ensuite, c'est différent. Tu sens que tu dois. En donner plus. Peut être. Ou lui être agréable. Surtout. Alors tu l'embrasses pour de bon, mouvement de lèvres compris, digne de. Roméo, allez. Tu sens l'envie, la passion, tout ce qui touche au corps monter en toi, toute les envies du monde te pénètrent. Et t'as une putain d'envie de retourner voir ta mer. Tes vagues. Ton vent. Tu voyages, c'est comme ça. Un baiser peut transporter, même si ce n'est pas forcément partagé. Toute une vague d'émotions se déverse sur toi, tu crois bien que tu vas succomber. Mais non. Pas toi.
Ce qui ne te tue pas te rend plus fort. Oh ça oui. Après un moment, une éternité sans doute, tu t'écartes brusquement d'Holy. Rouge, essoufflé. Et t'es pas asthmatique. Tu t'écartes. Peut être que tu ne savais pas exactement dans quoi tu te lançais, au final. Ça va vite, ça va trop vite, tes pensées ont cessé de suivre ton corps, tu en baves pour reprendre le contrôle. Tu lances un regard gêné vers Holy. Merde. Pas comme ça. Pas avec elle. C'est trop, et aussi pas assez. Depuis que tu as repris la vie, tu n'as plus connu ça, bien que certaines demoiselles aient, parfois, cédé à tes avances, cependant aucune ne la valait. Tu rabat tes jambes contre ton torse, et tu coince ta tête entre tes genoux. ZADIG : Excuses moi.
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Sujet: Re: l'éveil de tous les moeurs - holymoncoeur. Mer 9 Jan 2013 - 17:09
l'éveil de tous les mœurs
I don't believe that anybody feels the way I do...
about you know.
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Sujet: Re: l'éveil de tous les moeurs - holymoncoeur. Ven 11 Jan 2013 - 23:41
Crispation totale. Tous tes muscles se bandent. Tous ceux qu'il te reste, du moins. Dans ces moments, tu voudrais pouvoir avoir la force d'envoyer chier Holy, du lui dire de dégager, qu'elle ne puisse juste comprendre que t'es un connard, sans qu'il y ait une autre explication, mais... Et non. Tu es trop faible. Vous le saviez, tous les deux, qu'il y aurait quelque chose, un jour, que c'était plus que de l'amitié. On ne parlera pas d'inceste, mais, vous le sentiez, tout en vous le cachant. Mais cette fois, la porte s'ouvre sur vous, vous vous découvrez. Et toi qui ne t'attendais pas. C'est vrai, jusqu'à ce soir tu n'aurais pas imaginé que quoi que ce soit puisse se produire, malgré toute les attentions apportées à Holy. À vrai dire, lors du décès de Frida, il t'était apparu comme évident que tu ne connaîtrais plus jamais le plaisir du pêché de chair, bien qu'en ce moment même, tu te demandes bien d'où cette idée t'es sortie. Du cul sans aucun doute. Enfin. Le contact d'Holy sur ton cou te fait des frissons. Un grand frisson. Après un temps, tu détends tes muscles. Tu parles, dis pas ça, dis pas ça, mon cul. Paul. Ah ! Mon cul ! Tu n'en reviens pas. Tu n'avais pas entendu ce prénom depuis des siècles, et là, il ressort, comme ça, de nulle pas. Bannis pour rien, sûrement de retour pour plus. C'est vrai qu'en y repensant, vouloir oublier tout son passé, c'est stupide. Surtout de cette manière. Surtout quand Holy en fait partie. Au final, tu réagis aussi bien qu'un enfant. Sans lever la tête, évitant à tout prix son regard, tu te retournes et l'enlace par la taille, posant ton front dans son cou. Tu respires un grand coup cette odeur que tu chéris. En un sens, tu repenses à Frida, en un autre, tu découvres quelque chose de nouveau, de différent. ZADIG : Je suis sérieux, Holy. J'ai besoin que tu me comprennes. Si je. Enfin, il faut que tu vois de quoi je parle. Tu hésites un instant, puis tu te serres un peu plus fort contre elle. Manque d'affection ? Probablement. Tu ressens tout. Froid, chaud, humidité, respiration, bruits... Et puis les autres gens, autour. On n'est jamais seul dans ce pensionnat. L'une de tes mains remonte le long de la colonne de la rousse, doucement. Une caresse, un truc impratiqué depuis quelque temps, apparemment. Pour on ne sait quelle raison, tu reprends un peu d'assurance et tu quittes les bras de la douce pour la regarder droit dans les yeux, avec le regard le plus expressif dont tu sois capable. ZADIG : C'est un dilemme. Il y a moi, et il y a tout le reste. Quand je parle de moi, je veux dire ma tête. Le reste, tu sais... J'ai deux choix. Simples. Toi ou rien. Mais. Tu sais je ne m'en doutais pas, je n'ai jamais imaginé que ça puisse arriver. Ce n'est pas vraiment bien, pour toi. Tu sais qui je suis. Tu dois me comprendre. En pensant à toi, je te préfère en sécurité plutôt qu'entre les mains d'un fou. Mais... Il y a le reste. Toutes ces pulsions, qui me feront surement mal agir à ton égard, toutes celles qui me donneront peut être même l'envie de préparer ton petit-déjeuner... Et qui me retourneront pour un seul battement de tes cils. Je ne sais pas, Holy. Je. Ne suis pas sûr. Je n'ai pas l'habitude. Je n'en ai connue qu'une, j'y connais rien, c'est monstrueux. Je. Merde, Holy, aide moi. Tu préfères te relever, te détacher d'elle, au moins un instant. Sous le coup du mal, tu tires sur un nouveau pett la plus longue aspiration de ta vie.
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Sujet: Re: l'éveil de tous les moeurs - holymoncoeur. Sam 12 Jan 2013 - 14:25
l'éveil de tous les mœurs
Now Baby...
you're gonna be the one that saves me.
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Sujet: Re: l'éveil de tous les moeurs - holymoncoeur. Sam 12 Jan 2013 - 23:14
Et elle ne s'imagine pas à quel point tu peux déblatérer de la merde, parfois. Holy est loin de ça, mais toi, pauvre chou, tu ne sais pas parler, et tu n'as jamais su parler. Même là, tu n'as pas tellement cru à ce que tu disais. Quoi que, si, peut être. Tu ne sais plus. Tu es perdu. Tu es shooté. Tu tires une nouvelle fois sur ton joint.
Le silence te trouble, puis tu t'y accoutumes. Tu en profites pour reprendre un instant tes esprits. Holy et toi, toi et Holy. C'est une chanson des Beatles qui te revient dans la tête, bien que ça n'ai aucun rapport. Ou peut être celui que tu écoutais cette musique lorsque ton groupe a abordé celui de la rouquine. Tout était si simple. Des vacances, une envie de drogue, une simple demande et vous vous retrouviez en soirée. Cette fois, Frida t'avait laissé, et tu en as profité. Tu as passé une soirée au près d'Holy, sur l'air de Money. Comme celles qui ont suivis vos retrouvailles. Au début, tu as remarqué comme cela la déconcertait, rien que de t'appeler Zadig, et puis elle s'est curieusement faite à l'idée. Au point que tu trouves le temps de t'en étonner. HOLY : Parce que tu crois que c'est mieux d'avoir rien dans ta vie qu'au moins juste une chose? C'est quoi ces arguments que tu me donnes, tu sais pertinemment que c'est n'importe quoi. Toi ne faire du mal? Mais où est-ce que tu vas chercher des choses pareilles? Je te connais depuis trois ans maintenant, et pas une seule fois tu m'as déçue depuis. Pas une seule. Tu n'en crois pas tes oreilles. C'est bien Holy qui vient de parler ? Pour de vrai ? Tes sourcils se soulèvent, une faille apparaît dans ton expression et tu te tournes vers elle. Un "pardon ?" se lit sur ton visage. Pas déçu. Toi. Tu ne l'as pas déçue. Peut être parce qu'elle ne t'a pas assez vu, ou bien... Tu te rends compte que ton estime personnelle est merdique. En même temps, tu préfères ça à un trop plein de narcissisme. Ta grimace prend fin quand tu ouvres la bouche pour répondre, mais elle ne t'en laisse pas le temps. Elle enchaîne. Elle s'en fou. Elle dit ça pour l'instant, mais... Ah. Pas faux. Réactions débiles. Tu prends une taff en la fixant, en pleine béatitude. HOLY : ... je ne vaux peut-être pas... sûrement pas Frida. Tu protestes d'un mouvement, tu te retournes complètement pour la voir en entier. Tu es debout, maintenant. tu grimaces. Bien sûr qu'elle les vaut. Toutes, même. Et lorsqu'elle termine, tu es frustré. Fâché ou pas d'accord. Tu nies. Pas comme ça, Holy. Tu prends une nouvelle bouffée et souffle sur le côté. Le calme est revenu chez toi, tes muscles ne font plus de tintamarre et tu vois très clairement ce qu'il se passe. Tu te tiens face à elle. ZADIG : Toi aussi, tu balances des conneries. Tu es largement égale à Frida. Peut être même mieux parfois. Et je t'assure que toutes les filles de cette planète, de toute cette galaxie, de cet univers ne valent rien face à ton sourire. Rien. Tu la sens mal. Tu as envie de te faire pardonner pour une raison que tu ignores. Les foudres d'Holy sont un calvaire. Tu hésites, puis ne fait rien. Tu avances simplement d'un petit pas, pour te rendre à quelques centimètres d'elle. ZADIG : C'est hors de question. Tu ne remplaceras personne. Je veu que tu sois toi, que tu vives pour être heureuse, pas pour moi. Tu te demandes comment vous en êtes arrivés là. Vous étiez partis pour une petite soirée ! Qu'est-ce qui ne va pas chez vous ? Peut être que vous devriez consulter ?
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Sujet: Re: l'éveil de tous les moeurs - holymoncoeur. Dim 13 Jan 2013 - 12:32
l'éveil de tous les mœurs
By now, you should've somehow...
realised what you gotta do.
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Sujet: Re: l'éveil de tous les moeurs - holymoncoeur. Sam 26 Jan 2013 - 15:31
Tu la regarde faire. Tu te sens comme Hercules face à un chaton. Tu ne sens rien. Comme quoi, tu n'as pas perdu tous tes muscles. Holy te tape. Mais tu n'en a que faire, toi, là t'as envie d'un tas de choses, pas de violence. Tu l'observe et, dédramatisant tout soudain la scène, un petit sourire traverse ton visage. C'est un sourire bienveillant, survenu sur les paroles de la rouquine. Si elle s'imaginait comme ça fait du bien d'entendre ça. Tu pourrais aussi bien te mettre à chialer, fondre en larme, là, maintenant ! Mais tu gardes toute ta contenance, le regard le plus pénétrant que tu puisses, les épaules hautes, la poitrine relevée et le menton droit. Rien, si ce n'est tout sourire, laisse transparaître l'émotion qui a fait le tour de ton sang, une seconde auparavant.
Enfin. Il y a quelque chose là-dessous, mais, tout de même, enfin. Tu as attendu, espéré. Ave Maria, tout devient beau. La musique te pénètre. Celle-là même. Tu redeviens un homme, enfin. Les lèvres chaudes de la jolie rousse, son souffle, doux, sa peau douce. Et son corps. Tes mains, indépendantes de ta volonté, se perdent sur ses courbes, rien que sur ses hanches, juste dans le bas de son dos, mais la sensation de son être contre toi.. Hm. Tu savoures ce baiser. Lorsque ses lèvre s'écartent, tu ne lui laisse pas le choix, tu la gardes contre toi, en homme protecteur, sage et imposant. Ta main, posée au bas de ses reins, assure une prise fixe et l'impossibilité pour elle de s'enfuir. Tu penches la tête en arrière, tu respires l'air frais, ton joint s’étant perdu dans l'herbe au contact de la belle. ZADIG : Mais je suis heureux, ma jolie, maintenant je suis heureux. Tu murmures encore quelques mots, qui se perdent dans le froid. Tu bénis Dieu d'avoir fait de l'homme un brouillon et de la femme un idéal. Tu ressens tout. Le froid, surtout. Tes doigts sont gelés, mais ça ne semble pas te gêner, au contraire. Tu retiens Holy contre toi, tu plonges ton regard dans le sien. Ta main remonte lentement jusqu'à sa nuque tandis que tes doigts caressent le tissu qui la couvre. C'est un idée malsaine qui t'a prise, mais tu te demande, juste, comme ça, si ça la tenterait. Pas là, pas maintenant, non certainement pas, mais un jour, après que tu ais repris la forme, que la mer t'ai de nouveau accepté. Pour cela, tu tentes de lui faire comprendre, tu lui lance un regard insistant, ta tenue se fait de plus en plus pressante et... Mais c'est mal de faire ça !
Spoiler:
QUOI QUOI ? Comment ça c'est pas bien ce qu'il fait ? C'est pas moi c'est lui, moi j'ai rien fait ouais ouais. Non, mais si tu veux je modifie, mon coeur, c'est venu dans le truc, dans la logique en fait.
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Sujet: Re: l'éveil de tous les moeurs - holymoncoeur. Dim 27 Jan 2013 - 14:47
l'éveil de tous les mœurs
Every time we embrace...
I go to that far away place.
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Sujet: Re: l'éveil de tous les moeurs - holymoncoeur. Lun 28 Jan 2013 - 20:13
Quand bien même le soleil t’aurais transpercé, quand bien même on t’aurait démembré, quand bien même on aurait retiré toute la peau de ton corps, pan par pan, quand bien même le mal t’aurais rongé jusqu’à l’os ; tu n’aurais pas lâché. Jamais jamais jamais. Tu n’avais plus envie de la voir s’échapper, par encore une autre, pas elle. Les souvenirs, les amers comme les doux, te revenaient en grands flots sous l’étreinte de la sirène, sous l’emprise de la muse. Tu retrouvais là des sentiments qui t’étaient familiers, de vieux amis que tu avais cherché des années durant. La rougeur de ses joues sur la pâleur de son visage. Craquant. Elle rompit le silence. Et le flot disparu, la paix revint. Non, peut être pas. Tu ne savais pas. Si, surement en fait. Ah ! La bonne humeur te revenait. Enfin débarrassé de cette ambiance… Pesante. ZADIG : Ahah. Tu pourras me démonter souvent dans ce cas, mon chou. Bisou volant. La chaleur corporelle s’installait de nouveau sous le corps de la rousse. Tu prenais un malin plaisir à sentir chaque contact possible avec son corps. Ses bras autour de ta nuque, sur tes épaules, sa poitrine sur la tienne, son ventre collé au tien, ses jambes, ses genoux, ses pieds… Et surtout ses lèvres. Elle t’embrassait. Tu lisais dans ses baisers, tu devinais des vices cachés et comprenais des besoins. C’était en effet naturel. Thérèse et Laurent se retrouvent enfin, c’est la fougue de la nouveauté et… De la passion ? Tu n’identifiais pas. Les sentiments, la claque qu’ils te mettaient, bien que familière, tu le reconnaissais pas. Étrange moment, étrange mouvement. Le coin de la bouche, la lèvre. Tu frissonnais de plaisir. Tu fis courir tes mains sur son corps, descendant jusqu’en dessous de ses fesses. Là, rompant son baiser un instant, tu te penchas et passas ton bras sous elle, pour la soulever. Tu la soutins en l’air le temps d’un baiser, le temps de poser tes lèvres sur les siennes et de lui arracher un peu de fougue. Puis tu posais un genou au sol, la soutenant toujours. Tu posas ton autre main en haut de son dos et la fit basculer en arrière, jusqu’à l’allonger dans l’herbe.
Dominant. Tu te penchas sur elle et déposa un baiser sur son front, sur sa joue, dans son cou. Tes mains, remontées à son visage, dégageaient sa chevelure à l’aide de caresses. Tu te penchais un peu plus, encore plus. Ton corps écrasait presque le sien, mais tu veillais soigneusement à ne pas l’étouffer. Tu étais parti dans la foulée. Sans arrière pensée, aucune, tu avais juste besoin de l’embrasser, de la sentir contre toi. Les mauvaises idées qui t’étaient venues quelques secondes ou minutes (qui sait ?) plus tôt s’étaient enfuient au contact des lèvres de la belle. Comment oserais-tu toucher à une créature aussi pure ? Tes pensées se contredisaient d’elles mêmes alors que tu embrassais encore une fois Holy. Tes lèvres glissèrent sur sa joue et tu allais jusqu’à mordiller son oreille avant de revenir dévorer son cou.
Ah ! Putain ce que ça t’avait manqué !
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Sujet: Re: l'éveil de tous les moeurs - holymoncoeur.