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| He fell in love this strange night (Ugo & Nolwen) | |
| InvitéInvité | Sujet: He fell in love this strange night (Ugo & Nolwen) Lun 22 Avr 2013 - 19:45 | |
Insomnie, quand tu nous tiens... Nolwen & Ugo
Il fait noir. Nuit noire. Il doit être tard, sûrement minuit. Un peu moins peut-être. Alors pourquoi je ne dors pas? Pourrait-on me l'expliquer? Pourquoi je suis là, assise sur mon lit, ma couverture repoussée sur le bord du lit et mon oreiller entre les bras, les yeux grand ouverts? Pourquoi je ne peux pas faire comme Shen ou la petite Anaïs, c'est à dire dormir paisiblement à poings fermés, planant sur le nuage du rêve? Pourquoi?
Rien ne marche. Cela fait bien deux longues heures que j'ai éteint ma petite lampe de chevet avec laquelle je travaillais, et que je me suis couchée. Deux heures que je tente par tous les moyens de fermer mes yeux rebelles. Deux heures que successivement, je compte les moutons, je pense, je me lève boire une tisane, j'ouvre la petite fenêtre, je me rassois, je fais des sudokus...pour m'endormir. J'ai même tenté de faire des équations du second degré! Et comme dit ci-dessus, que rien ne fonctionne. Je préfère ne pas tenter les somnifères, ils me donnent toujours la nausée.
Je n'ai aucune idée de ce qui me retient réveillée. Non, ce n'est sûrement pas la faute des cours qui me font somnoler toute l'heure durant. Ca c'est sûr, parce que je fais toujours ça, et je dors très bien la nuit. Ce n'est pas parce que Caleb ne quatre pas chez moi ce soir pour me surveiller. Ce n'est pas parce que je suis stressée ou que je n'ai pas fini mes devoirs. Ce n'est pas parce que j'ai des contrôles cette semaine. Ce n'est pas parce que je ne supporte pas les uniformes et que je préfèrerais mettre de vrais habits. Non, ce n'est à cause de rien.
Au bout d'un moment, je n'en peux plus de rester là, à réfléchir au pourquoi du comment. Je n'ai pas pour habitude de beaucoup réfléchir et ça a le don de m'agacer prodigieusement. Et puis je commence à avoir chaud. Et je n'ai pas envie que mes charmantes colocataires attrapent froid. Alors j'ai une idée lumineuse. Au lieu de tenter en vain de dormir, et de lutter contre cette maudite insomnie, pourquoi ne pas tout simplement en profiter pour faire nuit blanche et un petit tour dans Prismver? Bonne idée non?
Je me relève, un peu brusquement, et ressens un petit élancement dans le dos. Faudrait que je fasse plus attention. Je m'avance vers mon armoire, et me change. Je ne veux pas attraper trop froid avec ma petite chemise de nuit. Un petit short en jean noir, un haut asymétrique argent, et un châle coloré au cas où il ferait froid. Des Converses et le tour est joué!
Je me faufile hors de mon dortoir et commence à me promener un peu dans le parc. C'est calme, et si joli! Il y a les jolies lumières projetées par les réverbères qui illuminent les jardins, et j'entends le sifflement du vent dans les arbres dont les feuilles vertes font un si joli son une fois frottées par ce contact naturel et léger!
Je décide d'entrer dans l'enceinte du pensionnat, ce n'est pas interdit. Je sais où me rendre. Je gravis silencieusement les marches jusqu'au deuxième étage, et m'avance vers le balcon. Je m'y accoude et contemple cette splendide vue. De nuit et de jour, cela n'a aucun rapport. De jour, on voit tout, mais il y a tellement de monde, tellement de bruit, qu'on ne peut pas se concentrer et profiter.
Alors que là, je suis seule, frissonnant au contact agréable de la brise fraîche nocturne sur mes épaules nues, mes cheveux s'emmêlant élégamment en volant au gré du vent, accoudée, contemplant un paysage magnifique mis en valeurs par les néons de la ville, dans le silence le plus total. en fait, je suis contente de ne pas réussir à dormir.
J'entends soudain un bruit de pas derrière moi. Bon je ne suis plus seule. Je sens qu'on s'approche, qu'on s'accoude à mes côtés, mais je ne détourne pas le regard. Je n'ai jamais pensé une minute être la seule insomniaque du pensionnat. Mais pour l'instant, je me détend. Je ne suis pas d'humeur à faire connaissance ou tralala.Ou peut-être, si. Ca dépendra de la façon dont on me parlera. Mais si on ne me dit rien, je pourrais rester silencieuse, et là, ce sera génial.
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| | | InvitéInvité | Sujet: Re: He fell in love this strange night (Ugo & Nolwen) Lun 22 Avr 2013 - 21:29 | | Balcon ft. Nolwen L. Boston Nuit noire, le zéphyr d’une noire noir me berçait d’une façon agréable. Je marchais, sans trop savoir où mettre les pieds, dans les bâtiments de Prismer. J’errais dans les couloirs, mal éclairées, pendant que d’autres élèves étaient blotties dans leurs lits. Un silence, ni aucun bruit, ni aucun son, n’émanaient d’ici, juste quelques résonnances assourdies. Ce qui était étonnant jusque là, c’était le vide et la non-présence des lieux, d’habitude, il y avait toujours une multitude d’individus se bousculant par-ci et par-là, un tumulte de voix emplie de niaiserie, des chamailleries incessant, mais non. Personne ne sort la nuit, personne ; ce qui donne tout à fait un charme et une quiétude aux environs accoutumés au chahut.
Néanmoins, une chose attisa ma curiosité… qu’est-ce que je fais là, à me pavaner tranquillement, à une heure si tardive dans l’obscurité ? Ah oui, j’oubliais. C’est parce que madame insomnie eut décidé de me rendre visite, elle aussi. Quelle opportuniste cette demoiselle j’ai tout essayé pour qu’elle s’en aille. Me cogner la tête contre un mur, -ce qui n’a, au final, servi à rien, juste à me faire du mal-, m’agiter jusqu’à l’épuisement totale, boire un verre de lait chaud, rien, non rien de rien. Après mainte tentative, j’avais même cédé aux somnifères qui ne sembleraient pas pour autant faire effet. Raison pour laquelle, je me suis éclipsé en douce de mon dortoir et fis la belle afin de prendre un peu l’air.
Arrivé à la fin du couloir, j’entrevis l’ombre d’une silhouette. Etonné, je m’avançai prudemment vers celle-ci, -on ne sait jamais-, dirigeant des pas impalpables toutefois maladroit. Une fille. Je ne l’aperçus que difficilement et de derrière, mais je pouvais en déduire ainsi à ses traits féminins. A moins qu’il ne s’agirait d’un transgenre, ce qui me ferait une nouvelle expérience de plus. :out : Trêve de plaisanterie de mauvais goût. Quelques faibles lumières éclairaient l’endroit, cependant, dans cette nébulosité lumineuse, je pouvais observer une longue chevelure d’une couleur sombre, un noir jais, comme la nuit, tombante sur ses fines épaules jusqu’au bas de son dos et quelques mèches contrastaient du clair au sombre.
Je me suis dit, dans mes pensées, « Chouette, une fille. » mais à cet instant-ci, le somnifère semblerait s’être décidé à me pourrir la soirée, pourquoi n’a-t-il pas réagi avant ? Quand j’étais encore sous ma couette. Quel vilain. Non, allez, tiens le coup. Je m’efforçai d’accélérer le pas, ils ne faisaient que s’alourdir au fil des secondes. Un courant d’air frais m’ouvrit les paupières, me retenant un peu plus éveillé. La jeune inconnue ne semblait pas avoir présagé ma présence, ou plutôt, ne faisait-elle guère attention. La respiration courte, j’agrippai les rebords du balcon, relâchant de mes poumons un long soupir, frêle. Je fermis les yeux quelques minutes pour ensuite les ré-ouvrir. Un merveilleux paysage s’offrait sous mon regard, je ne pus m’empêcher d’esquisser un fin sourire en coin des lèvres. Jamais je n’avais fait attention de venir jusqu’ici.
Elle était juste là, à côté de moi. Elle était silencieuse, je n’entendais que son souffle. Elle était immobile. Le temps paraissait s’être figé devant la multitude d’éclaircie que concédait la ville. J’étais bien, apaisé. Pourvu que ça dure, pensais-je. Pourvu que mon sommeil disparaisse, maintenant. Quelle dérision, elle vient toujours quand je ne le désire plus. Mais passons, je n’étais que trop émerveillé pour m’assoupir ainsi.
Mon regard se perdit, s’égarait devant l’incroyable panorama. Soudain, je repris conscience et détourna mes yeux vers ladite inconnue. Je ne la voyais que de profil mais, surprise, Ugo était épaté de sa beauté. Son visage, je ne l’avais encore jamais aperçue ici. Je la trouve jolie, il serait impossible le nier. Je toussotai de manière délicate dans le but de rompre ce silence impassible, toujours en l’observant discrètement. Devrais-je lui dire un mot ? Lui poser des questions ? Oui, sûrement, mais le somnifère se faisait plus imposant, mes paupières étaient lourdes et sortir quelque chose de ma bouche pourrait s’avérer épuisant. Tout ce que je pouvais faire, là, c’était sourire finement et la regarder avec mes prunelles clairement azur, c’était un peu bête, mais bon.
Toujours accoudé contre les bords du balcon, la fixant adroitement, yeux pour yeux, je lâchai enfin un son de la bouche, le seul mot en tout cas : « Insomnie ? », dit Ugo de manière compatissante.
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| | | InvitéInvité | Sujet: Re: He fell in love this strange night (Ugo & Nolwen) Lun 22 Avr 2013 - 22:32 | |
Insomnie, quand tu nous tiens... Nolwen & Ugo
Le temps s'écoule. Lentement. Je ne bouge pas d'un millimètre, le garçon non plus. C'est le silence complet. On se croirait seuls au monde. C'est une sensation tellement...étrange. Un peu embarassante aussi.
Je ne résiste pas. Au bout de plusieurs minutes, la curiosité l'emporte sur mon désir de solitude et d'émerveillement devant la beauté du paysage. Je me sens obligée de voir qui est-ce. Ou du moins, ce à quoi il peut bien ressembler.
Je tourne légèrement la tête vers lui, alors qu'il regardait encore la vue. J'avais tout loisir et tout mon temps pour le dévisager, et émettre intérieurement quelques petits commentaires pertinents...ou non. Je ne dis jamais rien d'intelligent ou d'utile.
Je ne l'ai jamais vu encore. Enfin si, sa tête me dit très vaguement quelque chose, il me semble l'avoir aperçu avec un groupe de filles, mais je ne suis pas sûre. Je ne connais pas tout Prismver!
Il est plutôt mignon je trouve. Il a un physique de tombeur, un de ceux auxquels je ne prête jamais attention. Généralement, les garçons comme lui ne m'intéressent pas.
Mais lui...Je ne sais pas, je ne sais vraiment pas, je le trouve vraiment beau. Tout chez lui est bien dessiné ou réalisé: les traits de son visage, ses yeux, ses cheveux... Et comment est-il à l'intérieur?
Il m'intrigue. Jusque là, je n'avais encore jamais trouvé un garçon craquant. Enfin au point de me nouer le ventre. Je me force à détourner le regard, sachant que je risque de le mettre mal à l'aise si je le regarde trop longtemps. Il finira par le sentir, se sentira gêné, moi de même et je devrais plaider coupable. Très peu pour moi.
Mais l'attraction est trop forte, et deux minutes plus tard, je me retrouve à nouveau face à lui, mais cette fois, nos regards se croisent. Et ils ne se lâchent pas. D'ailleurs, je serais bien incapable de céder la première. Ses yeux sont d'un bleu tellement envoûtant et attirant...
Je remarque alors qu'il est épuisé. Ses paupières s'alourdissent, ses traits se tirent, il lutte pour rester réveiller...Mais qu'est-ce-qu'il fait là alors? Et dire que moi je me bats pour dormir!
C'est pourquoi, lorsqu'il me chuchotte "Insomnie", en réponse et question dont il connait la réponse, je lui réponds d'une façon pas tellement surprenante:
-Oui, mais toi, on ne dirait pas vu ta tête!
Je me rends compte que j'ai été un peu cassante. Heureusement, thanks God, que cela a été nuancé par mon esquisse de sourire. Mais sa fatigue ne semble pas naturelle. Comme si c'était l'effet de sédatifs, anti dépresseurs, ou somnifères. Je raye les deux premiers, ils me semblent tirés par les cheveux vu le contexte actuel.
Je lui murmure, cette fois sur le ton de la constation tardive:
-Oh...Fichus tisanes et somnifères! T'as de la chance, toi ça marche au moins!
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| | | InvitéInvité | Sujet: Re: He fell in love this strange night (Ugo & Nolwen) Lun 22 Avr 2013 - 23:23 | | Balcon ft. Nolwen L. Boston Et là, l’intersection de nos prunelles. Je haussai légèrement mes sourcils par surprise, je n’avais point fait attention qu’elle me fixait, elle aussi. Nos deux visages contemplatifs, je ne pus m’empêcher d’entrouvrir mes lèvres, ébahi par son joli minois. Je me suis que ouah, elle est vraiment belle et je ne m’arrêtais pas de me répéter intérieurement. C’est comme si je ne pouvais plus m’en détacher jusqu’à qu’elle me dit remarquer que je somnolais debout. Cette dernière me fit l’un de ses sourires angéliques, n’importe quel jeune homme aurait succombé, moi en premier.
« Oh...Fichus tisanes et somnifères! T'as de la chance, toi ça marche au moins! » J’eus un petit rire malicieux, ce rire à la fois gêné et ironique. Acquiesçant d’un signe de tête, je m’approchai peu à peu de la jeune fille avant de lui susurrer à l’oreille :
« Au moins, nous sommes deux. » Je serrai davantage les rebords du balcon afin de me réveiller, il fallait que je tienne debout sans quoi, j’allais m’écrouler devant elle. Ce qui serait à priori, fort dommage comme approche et non digne d’un gentleman. J’avais un peu peur de lui être compagnie d’infortune. Elle serait obliger de me traîner jusqu’à l’infirmerie pour ensuite s’inquiéter sur mon sort. Alors non, tiens le coup. Je pris une grande inspiration, une bouffée d’air frais. Ma somnolence semblait s’estomper au gré des minutes.
D’habitude, lorsque je vois une telle beauté, j’ai tendance à me jeter dans le gros lot pour la séduire. Mais là, je ne sais pas. Il y avait dans son regard quelque chose de différent, peut-être est-ce la fatigue ou bien ? Mais j’en étais sûr, ce pourrait-il que ça soit ce que l’on appelle le coup de foudre ? Je l’ignore. C’est marrant, je suis cupidon, et je le nie totalement. Du moins, j’en détiens le pouvoir. Rien de plus facile pour moi de créer l’amour ici et là. Nonobstant ce fait, jamais ô grand jamais je n’avais ressenti moi-même un tel engourdissement.
Mon cœur s’emballe, ça fait mal. Le rythme s’accélère, mes joues deviennent chaudes voire légèrement rosée, j’étais très embarrasse pour tout dire. Comme si je perdais le contrôle, comme si d’un bond, tout se pressait. Non, ce n’est que l’épuisement, allez Ugo, réveille-toi donc ou retourne dormir.
Une situation que je n’avais nullement vécue. Me rendant compte de la gravité de l’instant, je la fuyais de suite du regard, me séparant d’elle. Il fallait trouve un moyen de soutirer cette tension affolante que je m’engendrais tout seul, et vite. Que faire ? Que dire ? J’ouvrai alors ma bouche afin d’engager une conversation plus sereine mais aucun son ne voulait en sortir, gêné, je la refermai et après, baissai les yeux en par terre, penaud. Il ne fallut que quelques temps avant je ne me ressaisisse pour qu’enfin mon anxiété disparaisse ; ainsi je fis, pourvu d’un rire nerveux :
« Euh… sinon, je suis Ugo, Ugo Bridgestone en classe B, enchanté. Et vous ? Mademoiselle ? » Code © Pastouche.
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| | | InvitéInvité | Sujet: Re: He fell in love this strange night (Ugo & Nolwen) Mar 23 Avr 2013 - 16:07 | |
Insomnie, quand tu nous tiens... Nolwen & Ugo
Ce moment où nos prunelles se sont entrecroisées…J'ai eu l'impression de vivre un moment unique, étrange, et secret. Je ne sais pas pourquoi, c'est comme à regret que j'ai détaché moi aussi mon regard du sien. Ce bleu là était juste magnifique. Je pense qu'il valait largement que je me retourne. Le bel inconnu était toujours à mes côtés, mais je voyais bien qu'il était aussi embarrassé que moi. Le feu ardent qui dévorait mes joues n'était sûrement pas passé inaperçu, même dans l'obscurité la plus profonde de la nuit.
Un frisson parcourut l'échine de mon corps. Pourtant, il ne fait pas froid le moins du monde. Ce n'est pas normal. Mais pas normal du tout. Parce que je n'ai presque jamais froid. Et là en plus, j'ai un châle. Qu'est-ce-qu'il m'arrive ce soir? Mon impression sur le fait que je ne suis pas la même que d'habitude se renonce lorsque je suis traversée par un autre frisson, quand le garçon susurra à mon oreille, après le petit rire malicieux qu'il lâcha:
-Au moins, nous sommes deux.
Oui, on est deux insomniaques. A la différence près que chez moi, les somnifères ne fonctionnent pas, alors que chez lui, cela fonctionne avec quelques heures de retard. Le pauvre, je le plaignais. Mais si il veut rester éveillé, être dehors réveille! Ah bah au fait, c'est peut-être pour cela qu'il est ici. Mais je suis de tout coeur avec lui pour le supporter!
Je me détournais de lui pour contempler à nouveau le panorama. Il fallait que je mette de l'ordre dans mes idées. Pourquoi je m'emballe comme ça pour un garçon? Surtout pour un garçon qui n'a pourtant rien du prince charmant que j'avais imaginé. Pourquoi? Pourquoi ma nuit est-elle emplie de pourquoi?
Ces émotions, je ne les avais encore jamais ressenties auparavant. Le coeur qui s'emballe, le besoin irrésistible de me tourner vers ce garçon, de le regarder, la rougeur aux joues, le besoin de savoir qui il est et en même temps, s'en moquer tant qu'on reste avec lui...Tout ça était totalement nouveau pour moi. Mais je refuse de penser que je peux être amoureuse de lui. Impossible. Je ne le connais même pas.
Je le vois hésiter à prendre la parole. Je ne sais pas pourquoi, je trouve ça touchant. Je devine qu'il rougit lui aussi, et je le vois fuir mon regard et contempler ses chaussures. Machinalement, je fais de même. Je suis un peu timide au fond, même si je ne me l'avoue pas totalement! Après un rire nerveux, il reprend:
-Euh… sinon, je suis Ugo, Ugo Bridgestone en classe B, enchanté. Et vous ? Mademoiselle ?
Mademoiselle? Que je suis flattée cher monsieur! cela me met en valeur et j'apprécie! Seulement, la politesse c'est bien, mais pas d'overdose. Je suis quelqu'un de simple. De trop simple d'ailleurs. Une fille banale et inintéressante, c'est ce que je suis, malheureusement. Alors n'espère pas que c'est une tentative de drague de t'appeler Mademoiselle par ailleurs. en même temps, je préfère me dire que cela n'en est pas une, parce que cela voudrait dire que j'aurais presque de faux espoirs et...enfin non, tais toi et arrête d réfléchir Nol', ça vaudra mieux pour toi.
Ugo. Un prénom tout en douceur et en délicatesse, qui lui sied à merveille. Je ne cesse de me répéter en boucle ce prénom dans mon tête, pour une raison qui me demeurera, je le crains, à jamais inconnue. Il est si joli! Il s'accorde si bien avec son propriétaire! Ce dernier aussi est beau. Très même. Au point que je me répète. Ca commence à me faire flipper cette histoire.
Son nom de famille est à consonance britannique. J'adore les britanniques, leur petit accent British et la tradition du thé à 4h sont tellement raffinés, et puis, ça a la classe! Nous aux Etats-unis, on avait pas de traditions comme celles-ci! A part manger un bagel à six heures du soir ou au petit-déjeuner, et manger des muffins. Rien de bien original. C'est dommage d'ailleurs.
Je suppose que je dois répondre. Du coup, je relève la tête et recroise à nouveau son regard. J'aimerais le fuir, mais ce bleu acier m'attire, c'en est presque horrible! Un pur supplice! D'une voix pas tellement assurée, sans me départir de mon éternel sourire, je réponds doucement:
-Mademoiselle, c'est un peu fort, non, Nolwen c'est mieux! Plus précisément, Nolwen Boston, Classe C, enchantée de même! Mais mes amis m'appellent Nol' ou Noly. Tu as un très joli prénom, tout en douceur, j'aime beaucoup!
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