Dans ce monde, je suis seule? (PV: Alice Walker)

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Johanne était arrivée au pensionnat Prismver depuis seulement quelques jours et elle trainait seule depuis. Elle n’a pas eue réellement le temps de s’intégrer et, pour le moment, laissait faire les choses parce qu’il ne faut pas imaginer Johanne prendre les devants. C’est exclu. Depuis ce qu’elle considérait comme son “traumatisme“, elle n’osait plus. Ses anciens camarades l’ayant trop chambrée, elle ne voulait plus que cela arrive, quitte à passer son temps avec pour seul ami, son IPod qu’elle avait toujours sur elle, et pour seconde amie, sa harpe qui faisait partie entière d’elle désormais. Prismver est un pensionnat particulier. Il accueille des élèves qui ont des dons ou pouvoirs particuliers. Ce fut son cas sinon, elle n’y serait pas entrée. Elle a l’Ouïe Surdéveloppée et en profitait pour jouer de la harpe sans difficulté depuis qu’elle a apprit tous –ou quasiment- les rudiments de cet instrument si magique.
Quoi qu’il en soit, c’était midi et sonnant la cloche, elle ramassait ses affaires qu’elle rangea dans son sac et quitta la salle de cours pour se diriger vers le réfectoire. Elle avait une faim de loup et son ventre gargouillait à réveiller un mort.
Enfin dans la cantine, elle prit un plateau, fit la queue, choisit sainement ses aliments, c’est à dire carottes râpées avec une vinaigrette, viande à-point ainsi que quelques pommes de terre et elle s’autorisa alors une petite gourmandise pour le dessert : un fondant au chocolat. Une éternité qu’elle n’en avait point mangé un. Tout ceci était accompagné d’eau. Elle fut alors ravie et un petit sourire se fit voir légèrement sur son visage.
Elle reprit son plateau, se retourna, jeta un regard furtif dans la salle et repéra une place qui lui semblait appropriée. Une table pour deux personnes était libre. Elle avança donc en cette direction, posa son plateau sur la table, son sac au sol, sa veste sur la chaise et s’assit. Avant de commencer à manger, elle but un verre d’eau entier. Elle se saisit alors de ses couverts et, de sa fourchette, écrasa ses pommes de terre afin d’en faire de la purée. Elle en avala une bouchée, puis continua avec la viande et, de temps en temps, piquait dans les carottes.
Au milieu de son repas, elle replongea dans ses pensées, comme à son habitude. Ses parents lui manquaient un peu, mais elle ne regrettait pas d’être venue. Elle préférait paraître invisible aux yeux des autres que d’être leur bête de foire, leur souffre douleur sous prétexte d’être différente. Elle pensa alors qu’ici, elle avait l’impression d’avoir un pouvoir moindre par rapport à certains. Il est vrai que plusieurs personnes avaient des dons et on pouvait les saluer pour savoir les contrôler. Bon, parfois, y’avait aussi des ratés, mais, plus les pouvoirs sont étonnants, plus il fallait d’entraînement, non ?
Elle avait maintenant, une musique en tête. Sa favorite. Elle se dit, en fermant les yeux, que son don n’était pas une fatalité, loin de là, car chacun est ce qu'il est, et qu’il fallait donc le mettre à profit pour montrer à ces idiots qu’elle a dut “fréquenter“ entre guillemets parce que ce n’était pas de bon plaisir, que, même différente, elle savait aussi faire les même chose et que ça ne leur permettait pas de se moquer d'elle. Elle a juste du les supporter en se taisant. Aujourd’hui, elle pouvait expliquer en quoi cela consistait sans qu’on lui rit au visage, ce qui arrivait très très rarement avant.
Elle rouvrit les yeux et continua de manger en se demandant quel cours elle avait ensuite car elle avait oublié et essayait de s’en souvenir, en cherchant au fond de sa mémoire, se déconnectant alors de la réalité. Pendant quelques secondes, elle paraissait comme endormie les yeux ouverts…

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« Dans ce monde, je suis seule ? »

Feat Johanne Sørensen and Alice Walker.

Cela faisait deux jours que j'avais reçu la lettre de ma validation. Quand j'étais partie, Élinor avait verser quelques larmes. Et moi j'étais partie qu'en lui adressant un "Au revoir... Je t'écrirais" . Elle n'avait pas chercher à me retenir, elle devait bien se l'avouer. J'avoue qu'elle me manque un peu... C'était tout de même elle qui m'avait élevé alors que ma mère était morte à ma venue dans ce monde et mon père d'un cancer aux poumons. Mais bon, j'ai appris à évoluer sans eux, je ne me rappelle pas de ma mère et mon père j'ai des vagues souvenirs... Et puis tante Élinor est là elle aussi.

En cet instant où je réfléchissais à tout ça, j'étais en cour de math. Il devait être 10 heure. Le cours que je suivais d''une oreille ne m'intéressait pas vraiment. Les maths c'est pas mon fort : c'est si ennuyant... Ensuite j'aurais cour d'anglais il me semble... Je n'avais pas encore tout à fait mémoriser mon programme. Mais ça viendrait sûrement.
Déjà le Prismver me semblait de plus en plus familier, je l'avais visité de fond en comble, hier. Aujourd'hui était le premier jour où je commençais les cours.
Prismer, était grand. Très grand, il pouvait accueillir des milliers même plus, de personne comme moi : né avec un pouvoir. Qui aurait cru que cela était possible. Qui aurait pensé vivre avec un lezart servant à faire le messager.
J'étais heureuse mais triste en même temps, c'était une sensation bizarre, mais c'est pas moi qui voudrait retourner dans une vie normale. Quand j'étais petite j'ai tant rêver de rentrer dans un livre où je pourrais avoir un don...

Driiiiiing
Ces cette sonnerie annonçant la fin du cour qui me fit sursauter et sortir de ma rêverie. Tout le monde rassembla ses affaires après avoir noter le peut de devoir que le prof' nous avait donné. Puis peux à peux la classe se vida pour se rassembler dans une autre classe pour suivre un autre cour sûrement aussi ennuyant d'anglais.

Ce cour, aussi, se passa très rapidement. J'avais un très mauvaise anglais, mais bon passons. J'étais presque en train de m'endormir sur la table. Je m'étais mise du côté des fenêtre et vers le fond mais plsu vers le milieu quand même. La fin du cour se fit vite aussi. Je pris mon temps pour ranger mes affaires, personne m'attendais ni pour sortir ni pour manger, donc autant prendre mon temps. A ce moment je n'avais pas penser que toute les places au réfectoire aller être prise. Au contraire de mon habitude je marchais d'un pas las vers la cafet', qui était remplis tel une étable. Tout de même, je saisi un plateau et le remplis de ce que proposer le self. Je n'avais pas très faim : je mangeais très peu au repas du midi.
Comme une idiote avec un plateau je cherchais du regard une place libre. La seule que je vus était pour une table à deux, où il n'y avait qu'un personne. Je m'approcha et demanda.

" Je peux m'asseoir? "

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Johanne sursauta d’un coup car une personne lui avait adressé la parole :

« Je peux m’asseoir ? »

C’était une fille. Johanne, un peu surprise, balbutia alors :

« Bien sûr, prend place. »

Johanne se fit alors toute petite, un peu gênée d’avoir quelqu’un à sa table. D’habitude, personne ne lui adressait la parole, hormis les professeurs pour poser des questions qui l’embêtaient la plupart du temps.
Johanne l’observa. Elle avait des cheveux noirs et mi-longs, des yeux bleus, était plutôt petite et en plus, elle ressemblait un peu à un garçon. Mais ça n’empêchait pas qu’elle pouvait être mignonne.
Johanne continua alors son repas, normalement, juste un peu en retrait.
Pour essayer de briser la glace, le silence qui s’était installé, elle demanda :

«La viande est bonne, n’est ce pas ?»

Elle ne savait pas encore quoi dire d’autre. Elle était bloquée, pétrifiée, comme d’habitude. Depuis cette époque, elle ne pouvait s’empêcher de se méfier du premier coup d’œil. Bien sûr, après, en apprenant à connaître les gens, elle commençait à les apprécier, mais il lui fallait son temps. Cette fille n’allait pas faire exception à la “règle“ si elle voulait savoir des choses sur Johanne. Et puis, c’est « donnant-donnant » non ? Si elle voulait savoir des choses, elle allait aussi devoir se dévoiler un peu. Rien que comme ça, elle ne semblait pas méchante ou quoi. Mais les apparences sont parfois trompeuses. Elle croyait aussi que ses anciens camarades seraient gentils avec elle, mais à la place, ils l’ont juste anéantie, traumatisée. Elle devait se méfier de tout car elle avait trop peur que ça n’arrive une seconde fois, par se faute. Bon, elle savait qu’ici, dans ce pensionnat, elle ne serait pas jugée.
Johanne tremblait un peu. Elle était stressée. Un peu de musique la détendrait mais elle ne pouvait pas prendre son IPod, c’était impoli et elle se ferait mal voir. Elle ne voulait pas que cette fille, assise en face d’elle, ne la prenne pour une fille mal élevée et en plus, ça pourrait porter préjudice aux Danois de faire cela.
Enfin bon, elle allait surtout demander quelque chose de plus normal, en bravant son stress:

« Comment tu t’appelles ? »

Elle l’avait dit rapidement, pour ne pas trop s’investir. Et puis, si la fille en face d’elle ne lui répondait pas, elle ferait comme à son habitude, le maximum pour paraître invisible. Et elle le faisait bien.

Spoiler:

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« Dans ce monde, je suis seule ? »

Feat Johanne Sørensen and Alice Walker.

Avant même que la jeune fille se présentant devant moi prononça la phrase que j'attendais je pris place devant elle. Vite fait je l'a décris dans ma tête. Sincèrement je l'a trouvais belle, très belle. La jeune fille avait des cheveux noir enfin plus brun foncé et des yeux dorés. Oui doré, cela peut paraître certainement bizarre mais ça l'a rendait que plus belle.
Je murmura un petit merci, ce n'était pas très polie de ma part de m'être assise sans son avis, mais personne enfin je pense ne me tuerais pour ça. Quoique... C'est une école à don, donc une personne un peu susceptible pourrait m'en vouloir et faire marcher son pouvoir sur moi. Je frissonna, mais je pense qu'elle ne l'a pas vue. De toute façon, la personne assise devant moi entrain de couper sa viande en morceau n'avait sûrement pas l'air d'une assassin. Elle paraissait plutôt, même timide. Comme certaine personne le font quand ils ont ce trait de caractère si bien connu : pas sur d'eux ou timide qui est un synonyme, ils se font souvent petit et ne parle pas beaucoup.
Pourtant elle, elle parla d'une voix claire qui allait très bien avec son physique.

«La viande est bonne, n’est ce pas ?»

Le silence qui s'était deux secondes avant, installé avait était brisé par cette jolie voix qu'elle avait. J'hochais la tête. C'est bizarre, moi qui n'était pas de propre nature timide je ne répondais pas concrètement. Enfin, d'après Élinor... J'étais timide mais en faite non.
J'eus un demi sourire à cette pensée me rappelant de ce qu'elle disait tout le temps.

Reportant toute mon attention sur la jeune fille, je remarqua qu'elle était pétrifié? Je fronça un peu les sourcils, tout en mettant un morceau de ce qui était sur mon plateau dans ma bouche à peine ouverte. J'étais bien décidée à devenir amie avec cette personne encore inconnu à mes yeux. Je ne disais rien, ça devait encore plus la stressée si elle était une de ces personnes à être timide. Je voulais surtout pas lui faire peur. Alors que moi même je m'apprêtais à dire quelque chose, lui demander son prénom ou un truc du genre elle parla de la même voix différente, mais en beaucoup plus vite et moins fort. Mais, j'ai l'habitude et je compris.

« Comment tu t’appelles ? »

C'était justement ce que j'allais lui demander. Avec un grand sourire au lèvre je répondis d'une voix, que je voulais surtout rassurante.

« Alice! Et toi? Je suis contente de faire ta connaissance. »

Je lui tendis une main.

HRP:

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La fille détailla Johanne. Elle l’observa bien, sans en louper une miette et elle avait l’air admirative. De sa beauté ? Parce que Johanne ne se trouvait pas foncièrement belle. Pas hideuse non plus, mais pas de quoi casser des briques en gros. Mais, à un moment, cette fille fronça les sourcils et la perplexité s’installa chez Johanne. En plus, ce gros silence, avant qu’elle n’ait prononcé sa question l’avait un peu effarouchée, mais même, elle avait réussi à briser cette glace car la jeune fille répondit :

« Alice ! Et toi ? Je suis contente de faire ta connaissance. »

Alice ne savait pas encore son nom ou même son âge qu’elle estimait déjà faire sa connaissance. Mais passons, Johanne en avait l’intention de toute façon.
Quand Alice lui tendit sa main, Johanne la saisit alors de bonne joie.

« Je me prénomme Johanne. »

Et à ce moment là, en baissant un peu les yeux, Johanne aperçu alors qu’Alice était en classe C. Elle ne savait pas exactement pourquoi on l’avait mise en E, elle ne l’avait pas choisi et elle en était un peu déçue. D’accord, les cours, c’est pas forcément son truc, mais elle savait aussi s’investir parfois dans certaines choses et elle était sûre que si elle avait été en C ou en D, elle aurait tout aussi bien réussi. Parce que cette réputation de fauteur de trouble, elle se la coltine mais elle n’en fait pas partie, cela se remarque d’ailleurs à ses silences, à sa solitude et à ses attitudes. Elle n’aimait pas être cataloguée sous simple réserve d’une rumeur qui s’avérait vraie pour certaines personnes mais il ne faut pas mettre tout le monde dans le même sac.
En réfléchissant bien, quelque chose perturbait Johanne. Elle souhaitait éclaircir un point.

« Quel est ton pouvoir à toi ? »

Elle avait prononcé cette phrase d’un air détaché, pour ne pas montrer que ça l’inquiétait. Pour l’instant, avoir dans ses amis quelqu’un qui a un trop gros pouvoir. Elle préférait être prudente, au moins à ses débuts au pensionnat Prismer, comme elle venait juste d’arriver il y a quelques jours à peine.
Mais, pour ne pas qu’Alice s’inquiète, elle dit donc :

« Désolée si je suis indiscrète. À vrai dire, je suis bien curieuse. »

Voilà, elle savait encore une chose en plus à son propos. Elle relativisa car elle se dit qu’il fallait bien qu’elle se dévoile un peu aussi pour savoir des choses. Et puis, il fallait qu’elle sorte de ce “traumatisme“, il le fallait un jour ou l’autre. Elle ne pourrait pas vivre avec éternellement donc cette Alice allait peut être l’y aider.
Johanne reprit sa fourchette, piqua dans ses carottes, les mit en bouche et les avala avant de sourire comme une idiote en regardant la table et la vaisselle ainsi que les plateaux qui y étaient disposés. Elle rougit donc en se pensant conne…

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