Un arbre, de la tranquillité, une nouvelle rencontre.

La chaleur… Le soleil … Tout ce que ça m’inspire c’est l’envie de faire une sieste. Les cours étaient interminables aujourd’hui. J’avais cette désagréable impression qu’ils ne finiraient jamais. C’étais ma dernière heure, j’étais assis au fond de la salle, la tête posée entre mes bras croisés, affalé sur le bureau je mourrais littéralement de chaud. Je scrutais sans cesse cette maudite horloge qui ne voulait pas faire défiler les minutes. La petite aiguille s’amusait même de mon malheur en retournant légèrement en arrière…
Un cours de géographie en plus de ça, je t’en foutrais de l’étude de territoires désertiques moi, qu’est ce que j’en ai à faire ? C’est pas comme si ça allait m’apporter quelque chose de connaître une flopée d’informations toutes plus inutiles les unes des autres sur ce sujet … Je suis pas d’humeur, déjà qu’en temps normal la géographie je m’en balance pas mal, mais aujourd’hui c’est encore pire. « Rhooo puis merde hein ».  Je rangeais mes affaires, regardais l’horloge … encore 20 minutes ? Même pas en rêve. Je me levai et me dirigeais vers la sortie et avant même que le prof ne dise quelque chose je dis :

« Je vais à l’infirmerie, la chaleur ça me tape sur le système »

Je n’attendais évidemment pas sa réponse et partis. Je traînais les pieds dans les couloirs vides, pouvoir se mouvoir en toute liberté dans un lieu qui d’habitude fourmillent de personnes c’est franchement apaisant. Maintenant que j’avais échappé à cet enfer il fallait que je trouve un endroit ou je pourrais être bien malgré cette chaleur étouffante, carrément suffocante. Le parc me vint directement à l’esprit. Je partis dans sa direction assez content de moi.

Arrivé devant cet étendu verte, je choisi un arbre, le plus grand, celui aux branches les plus amples et le plus éloigné de tout et surtout de tous et y grimpais. Je m’allongeais sur une large branche et fermais les yeux. L’ombre de l’épaisse verdure au dessus de ma tête rendait le temps bien plus supportable et même une légère brise s’était invité. Parfait. Balerion m’avait rejoins, ce petit lézard ressemblant à un dragon miniature s’amusait à monter dans l’arbre et redescendre en planant, je le laissais faire amusé qu’il se prenne sans arrêt pour un vrai dragon.

Les cours n’allaient pas tarder à finir et du monde allait arriver. Mon repos aura été de courte de durée. J’allais quand même profiter au maximum. Je sortis mon paquet de cigarette et m’en allumai une reposant le paquet sur mon torse. C’était ce genre de situation que j’aimais, calme, seul et tranquille, à l’ombre caressé par un souffle frais…

Un petit moment après, je décidais de bouger avant que du monde arrive. Je me relevai. À ce moment là mon paquet de clopes glissa et tomba. J’échappais un petit « Et merde ». Je regardais en bas et vis quelqu’un, une fille, les cheveux noirs. Mon paquet lui était tombé dessus. Rhaaa y’a qu’à moi à qui ça arrive des choses comme ça.

« Désolé j’ai fais tomber mon paquet, je suppose que ça t’a pas fais mal. »

J’étais toujours perché sur ma branche, regardant en bas et guettant une quelconque réaction de la demoiselle, l’air neutre.

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*Ohh c'est long.."'
Andréa était en cours de maths, et franchement elle s'ennuyait. C'était une matière qui ne l'interessait pas, et en plus la professeur ne l'aimait pas. Il faisait chaud, et la seule chose qu'elle avait envie de faire, était de dessiner une kalachnikov et de descendre sa prof de mathématiques. Ses cours étaient longs et ennuyeux. De plus il lui donnait des envies de meurtres ainsi que des migraines. Elle ce qu'elle voulait faire c'était dessiner, pas étudier des chiffres et des lettres incompréhensibles. Certes c'était le seul cours qu'elle avait aujourd'hui, mais elle savait que si elle ne faisait rien elle ressortirais de cette salle de mauvaise humeur. Pourtant elle s'était réveillé en pleine forme, mais après un certain temps, elle était exténuée. De toute façon il ne restait plus très longtemps et elle le savait. Et là elle pourrait aller à la plage dessiner le paysage et les baigneurs. Elle regarda sur sa montre et .. QUOI ?!! Il restait 40 MINUTES ?!!! IMPOSSIBLE ! Lorsqu'elle vit ça elle se frotta les yeux comme si elle venait d'avoir eu une vision. Non elle ne rêvait pas. Mais il était hors de question qu'elle reste encore 40 minutes. Elle chercha donc des excuses pour pouvoir sortir. Comme sa prof ne l'aiamait pas, elle ne croirait pas à la maladie, par contre si c'était une blessure ouverte.. OUI super idée.

Andréa fouilla dans sa trousse à la recherche de quelque chose de coupant. Les ciseaux ? Non, elle ne voulait pas s'entaillée la main elle voulait juste que cela saigne. Elle trouva son compas puis pensa que c'était parfait. Elle respira un grand coup, puis se l'enfonça d'un coup sec dans une veine, qui était sur le dos de sa main. Elle laissa échapper un cri de douleur, pour attirer l'attention, mais aussi car la douleur était vive et ciblée. Lorsqu'elle l'entendit sa professeur se précipita vers elle et vit le compas planté. Elle faillit tourner de l'oeuil, mais se retint à la table d'Andréa.
*Et merde * pensa t-elle, *Elle aurait au moins put tomber et s'ouvrir le crâne".
La professeur encore blanche la regarda d'un air stupéfait et lui demanda :
"Mais.. mais comment avez vous fait cela ??"
La jeune fille inventa illico une histoire qui tenait à peu près debout. Comme quoi elle avait dérapé et que le compas s'était "malencontreusement" planté dans sa main. La professeur resta perplexe, mais voyant le sang couler le long de la main de la jeune fille, la laisser partir pour aller à l'infirmerie. Une fois dans le couloir elle se senti libre. Enfin elle était sortie et avait perdu 30 minutes de cours. Elle se voyait déjà les pieds dans l'eau, ou allonger dans le sable avec son papier à dessin, ses crayons, et Ezio son lézard allonger sur son ventre plat. Mais avant elle devait passer à l'infirmerie pour au moins désinfecter, et éponger le sang, car son compas n'était sûrement pas des plus propres, et si la blessure s'infectait se serait encore plus chiant. Elle avançait lentement dans les couloirs, et croisa un jeune homme qui allait dans le sens inverse. Soit vers le parc, soit vers les salles de classes. Mais vu sa dégaine elle aurait plutôt parier sur la première option. Une fois arriver à l'infirmerie, elle expliqua la fausse histoire à l'infirmière qui goba absolument tout. Que les gens étaient naïfs, comment pouvaient ils croire qu'Andréa était aussi maladroite. Bref, une fois sortit de l'infirmerie il ne lui restait plus qu'un quart d'heure pour monter dans sa chambre récuperer Ezio puis aller à la plage avant qu'elle ne grouille de monde.

Une fois dans sa chambre, elle posa son sac, puis se changea. Elle opta pour une tenue bien plus décontractée. Elle laissa son chapeau pour une fois, et prit un sarouel noir, et un débardeur blanc. Elle mit son matériel pour dessiner dans son sac qu'elle avait vidé auparavant, prit Ezio sur son épaule, et dévala les escaliers et arriva dans le couloir. Il ne lui restait plus que 8 minutes, et elle décida de couper par le parc. Cela lui faisait très bizarre, car d'habitude elle n'y se retrouvait pas tellement le monde affluait, mais la il n'y avait pas un chat. Elle profita du bruit du vent et du crépitement des feuilles sur les arbres. Elle se ramassa pour laisser Ezio gambader dans l'herbe, mais apparemment il n'était pas décider à courir.
*Non mais quel flemmard.*
Malgré cela il faisait très chaud, et elle était en plein soleil. Elle avança un peu, et vit un grand arbre qui faisait de l'ombre. Elle alla se mettre en dessous pour souffler un peu, mais avant qu'elle puisse s'appuyer contre le tronc elle prit quelque chose sur la tête. Au début elle pensait que c'était Ezio, mais celui ci avait prit peur et s'était réfugié dans sa poche de Sarouel. Elle regarda par terre et vit un paquet de cigarette.Certes elle avait oublier les siennes, mais elle devaient appartenir à quelqu'un. Elle prit le paquet, et leva la tête. Elle vit un jeune homme perché , qui venait d'ailleurs de lâcher un juron. Il se mit à lui sourire. Mais.. c'était le mec de tout à l'heure, quesqu'il faisait la haut. Boh c'était sans importance. Mais avant qu'elle puisse dire quelque chose il lui dit :
« Désolé j’ai fais tomber mon paquet, je suppose que ça t’a pas fais mal. »
Andréa soupira. Tous les mecs de ce pensionnat avait apparemment un humour de merde.
Andréa prit un air choqué :"Si pourquoi ?! "avant de rire.
Elle prit une cigarette du paquet avant de lui tendre ce dernier.
"On va dire que c'est une sorte de taxe, pour m'avoir "assomer" et avoir fait peur à mon lézard".
Puis elle continua à sourire et s'alluma la clope avant de lui demander :
"Au fait c'est quoi ton nom ?" 

Du haut de ma branche je l’observais. Elle ne portait pas d’uniforme, mais elle devait forcément être du pensionnat, elle sèche plus ou moins elle aussi ? Elle me regarda de ses grands yeux verts, soupira, puis réagit à ma phrase avec humour et rit. Ma phrase n’avait pourtant rien d’humoristique, c’était une simple constatation. Je la regardais toujours sans broncher. Elle prit sans gêne une clope dans mon paquet et alluma le bâtonnet juste après. Je souris.

« Ouais c’est sûr, ça a dû être un gros traumatisme. » Puis ajoutais « Il est quand même peureux ton lézard pour avoir peur de ça »

Je ne bougeais pas de ma branche, je regardais au loin, toujours personne à l’horizon, le calme, rien que la tranquillité. La sonnerie n’avait donc toujours pas dû retentir. La horde informe, n’allait pas pointer son nez tout de suite.  On avait encore le temps de faire connaissance, je répondis alors à sa question.

« Jared Scott. Et pourrais-je savoir le nom de la personne qui taxe mes clopes ? »

La chaleur s’était estompée, des nuages venaient atténuer les rayons brûlants de l’astre diurne. Le temps commençait à être agréable, le bruit du vent dans le feuillage épais et verdoyant était apaisant. Je fus tiré de mes pensées par Balerion qui planait au dessus de ma tête avant de se jeter sur mon épaule et de lancer un cri hostile dans la direction de la demoiselle essayant d’impressionner en déployant ses pseudos ailes. Je soupirais.

« Comme tu peux le voir, le mien n’est pas peureux »

Je m’adossais contre le tronc de l’arbre, assis sur la branche. J’étais vraiment bien ici. Prendre de la hauteur, dominer le paysage, se détacher de tout. Quelque fois, je me dis que j’aurais aimé savoir voler. Peut-être, un jour qui sait, que mon pouvoir me le permettra, me créer des ailes noires comme la nuit, plus sombre que les abysses, d’une beauté à en rendre jalouses les étoiles et d’une prestance à impressionner les dieux eux-mêmes. Je me sortis de mes pensées et en reviens à la demoiselle.

« Au fait, toi aussi tu sèches la fin des cours ? »

Question anodine, sans réelle importance et pourtant voilà que je la posais. Elle était peut-être comme moi et en eut marre des cours interminables et emmerdants à souhait. En tout cas ce qui est sûr, c’est qu’elle, elle avait prit le temps de se changer avant de venir ici et je ne pouvais donc pas obtenir d’information sur sa classe en regardant son uniforme, elle avait seulement gardé son sac.  

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Andréa soupira, Ezio n'était pas peureux.. Juste un peu stupide. Elle voulait se justifier et lui faire la tête au carré. D'ou il insultait son lézard. Elle continua de le regarder et lui dit :
"Il est pas peureux !" (Oui je fais un mini flash back)
Le jeune homme se foutait totalement de la réponse de la jeune fille, et semblait observer quelque chose au loin. Elle se retourna et ne vit rien de particulier. Boh il devait sûrement guetté si la sonnerie n'avait pas retenti. Mais cela ne changeait rien, elle était pressée, mais elle ne pouvait pas partir comme ça ! Elle était trop bien élevée pour le faire. Et il avait l'air de vouloir créer une relation avec elle. Ce n'est pas qu'elle était contre, malgré qu'il paraisse un peu narcissique.. Mais elle détestait la foule. Elle en avait presque oublié la question qu'elle li avait posée auparavant.
"-Jared Scott. Et pourrais-je savoir le nom de la personne qui taxe mes clopes ?"

Elle n'avait quasiment pas entendu la question, perturbée par la luminosité qui avait changé, le ciel était un peu plus couvert, c'était très agréable, et le vent qui sifflait légèrement sur elle était frais.
Elle secoua doucement la tête et hésita avant de répondre :
"- Moi c'est Andréa Lenclume.. Et je t'ai pas vraiment taxé, c'était plus une dette !"
Le jeune homme la snoba, il semblait perdu dans ses pensées, apparemment ce changement d'ambiance avait un effet sur les gens se trouvant dans le parc. Ou alors quelqu'un qui contrôlait les émotions était dans les parages. Ou c'était tout simplement lui qui s'ennuyait à mourir et il manquait grandement de conversation. Elle vit le lézard de Jared. Il était moins beau que le sien, mais il lui prit l'envie de le caresser. Elle approcha doucement sa main, quand il déploya des pseudos ailes pitoyables. Andréa recula sa main. Cela semblait avoir réveillé le jeune homme qui la regarda et lui dit:
"- Comme tu peux le voir, le mien n’est pas peureux"
Andréa soupira et lui dit d'un ton ferme
"-Non juste idiot !"

Mais le jeune homme reparti encore une fois ce qui agaça légèrement Andréa. Mais bon dieu pourquoi était t-il aussi froid. Elle ne comprenait pas cela. Il avait pourtant l'air gentil derrière ses airs "émo" (oui tu ressembles à un émo). Mais son caractère ne collait pas. Malgré tout, ça intriguait Andréa, et elle voulait comprendre pourquoi il était ainsi. Elle s'assit dans l'herbe et écrasa sa cigarette. Jared sortit enfin de ses pensées et revint à Andréa :
"Au fait, toi aussi tu sèches la fin des cours ?"
Quelle question anodine. Elle ne s'y attendait pas du tout, et cherchant ses mots elle leva les yeux au  ciel pour réfléchir.
"En fait.. euh.. c'est pas tout à fait ça.." mais elle fît coupée par la sonnerie. Elle regarda sa montre, et ouvrit la bouche de stupéfaction. Elle secoua la branche pour le faire tomber, mais à sa grande surprise il tomba parfaitement sur ses pieds. Elle trouna les talons et lui dit
"-Accompagne moi à la plage et je te raconterais tout "

Je laissais échappé un petit sourire en entendant le ton qu'elle employait. Serait-ce une pointe d'agressivité que j'entendais ? L'avais-je donc heurté avec mes quelques phrases, qui pourtant, n'avaient rien d'hostiles ? C'était donc Andréa. Intéressant, je m'en souviendrais. Je décidais de continuer ce petit jeu que je venais d’entamer sans vraiment m'en rendre compte, qui sait, la provoquer un peu pourrait s’avérer être marrant.
Elle secoua la branche sur laquelle j'étais perché pour essayer de me faire tomber. Malheureusement pour elle mes reflex étaient assez bon et c'est sur mes pieds, avec l'habilité d'un félin que je retombais sur le sol, laissant encore échappé pendant une demi seconde un sourire en coin que je camouflais juste derrière par mon air neutre habituel.

_ Hey mais je ne te dois rien ! Et puis c'était ironique.

J'enchaînais ensuite sur la remarque qu'elle avait fait sur Balerion. Ce pauvre Lézard n'était peut-être pas très futé mais de là à dire qu'il était idiot. Je pense qu'elle n'a pas accepté la petite remarque sur son lézard. Il est peureux, c'est un défaut comme un autre, elle devait vraiment y tenir à son petit reptile.

_ Idiot ? Non, il a juste une attitude hautaine et protectrice envers son maître et c'est tout à son honneur.

Je me mis à la suivre jusqu'à la plage, par curiosité, et puis là bas les gens n'allaient pas arriver tout de suite. En général, ils prennent le temps de se changer avant de venir dans ce lieu, ou du moins de passer dans leur cabanon. Des touristes venu profiter de la beauté de l'île, c'est tout ce que nous croiserons. Je n'étais quand même pas fan de la plage … Mais je la suivi quand même me disant que de toute façon rien ne me retenais vraiment et que quand l'envie m'en prendra je disparaîtrais comme j'en avait l'habitude.

_ Au fait, pourquoi la plage ?

Il est vrai que j'avais accepté malgré moi de me rendre dans ce lieu, mais pourquoi voulait-elle y aller ? Puis je me rappelais son sac. Des affaires de plages ? Quelque chose d'autre ? Je me dis que de toute façon, je le saurais bien assez tôt.

Je laissais divaguer mon esprit encore une fois. Les arbres défilaient devant nos yeux, ils nous saluaient de leur branche avec l'aide de la douce brise qui rendait ce temps supportable, une odeur se dégageait, je ne saurais la décrire précisément, mais c'est cette odeur si particulière de la nature, du bois, de la verdure … tant de parfum qui apaisaient mes maux. C'était un endroit parfait pour se retrouver seul avec soi même, s'échapper d'un quotidien  empoisonnant.
Je marchais détaché de cette réalité, enfermé dans mon monde suivant la demoiselle jusqu'à l'étendue de sable qui nous tendait les bras.

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Le jeune homme la suivit sans même poser une seule question. Que voulait t'il d'elle ? Boh sûrement rien , et de plus elle n'avait pas grand chose à offrir. Son cœur était déjà secrètement prit mais ça elle n'en parlerais sûrement pas. Elle regarda sa montre, et regarda sa montre, à la quelle Ezio son petit lézard araignée était pendu. Elle lui caressa doucement la tête, mais en voyant l'heure elle accéléra légèrement le pas. Elle voulait en fait se surpasser pour impressionner les gens qui regarderaient ses dessins. Car pour elle ses jeux de lumière laissaient à désirer. Mais si elle disait cela le jeune homme partirait sûrement pour faire quelque chose de plus intéressant. Elle se retourna vers lui avant qu'il ne lui demande:
"_ Au fait, pourquoi la plage ?"

Elle voulait en fait attiser sa curiosité. Elle faillit dévoiler ses intentions, mais en fait elle adorait jouer avec les hommes. Ils manquaient vraiment de patience, et si il s'en allait c'est qu'il était con. Alors elle préféra dire :
"- L'air marin me détend, et en plus il fait beau. Tu vas quand même pas te plaindre si ?*
En réalité elle se moquait un peu de la réponse du jeune homme, car l'air marin n'avait en fait aucun effet sur elle. Jared était de toute façon sûrement en train de divaguer, en pensant à elle ne savait quoi. Après tout c'était son problème ! Elle reprit un pas légèrement plus lent, car il faisait chaud, et qu'elle ne comptait pas allez se baigner. Et apparemment elle menait la marche, donc c'était à elle de décider à quel vitesse ils marcheraient. Le béton sous leurs pieds, était vraiment brûlant, car même a travers ses chaussures, Andréa sentait sa chaleur. D'habitude elle aurait préférée marcher nue pieds, mais là c'était franchement impossible. Elle refusait de se cramer les pieds, et de ne plus pouvoir marcher pendant 1 semaine.

Andréa trouvait l'environnement vraiment passionnant. Actuellement il y avait une végétation développée, les arbres étaient verdoyants, les oiseaux chantaient, mais malgré cela tout le monde semblait suffoquer. Alors qu'une centaine de mètres plus loin, l'écosystème était totalement différent. Il n'y avait quasiment aucune végétation, le sable chaud précédait une mer très claire, et à mis à part les poissons et les mouettes, aucun animal ne s'y aventurait. Même Ezio s'était abriter dans le sac d'Andréa près de sa bouteille d'eau. Elle devait sûrement être encore fraîche et Ezio adorait ça. Et malgré tout cela l'être humain y semblait comme détendu. Loin de tout soucis, comme si ils laissaient à l'entrée de la plage et les reprenaient en partant. La jeune fille trouvait cela bizarre. Mais bon elle développerait ce sujet plus tard. En attendant elle avait les pieds dans le sable chaud, et elle enleva ses chaussures. Enfin tongues.. La jeune fille détestait avoir les pieds enfermés. Elle trouvait cela très désagréable. Elle s'assit à même le sable avec le Jared qui en fît de même. Elle était enfin prête à lui dévoiler ce qu'elle avait derrière la tête. Elle ouvrit le sac, et laissa s'échapper Ezio qui vint se mettre sur son épaule.
Elle sortit aussi son matériel de dessin et lui sourit. Et inspira un grand coup et lui dit :
"- A la base j'était venu travaillé mon jeu de lumière, mais apparemment j'ai trouvé mon nouveau model. Allez enlève ton t-shirt et allonges toi !"

Pendant le voyage, elle scruta sa montre et accéléra soudainement. Qu'est-ce qui pouvait bien la presser comme ça ? Elle était attendue ? … Et de toute façon en quoi ça m'importait ? Je me demandais encore pourquoi je l'avais suivi … Moi qui à la base voulais rester seul, seul face à moi même, avec pour seule compagnie les tourments de mon esprit, la divagation de mon imagination et l'absurdité de ma raison. Elle daigna alors me répondre, et à sa remarque je répondis :

« Si justement, la sable brûlant, les rayon meurtrier du soleil qui enflamme quiconque à le malheur de les croiser. C'est une bonne raison pour se plaindre. Et puis il fait beau … C'est subjectif. »

La beauté ne se trouve pas dans un temps comme celui-ci. Du moins, pas pour moi. Je soupirai. Finalement la suivre m'arrangeait puisque par ici il n'y avait pas grand monde.
Elle ralentit le pas. La chaleur était plus étouffante et pour cause, nous avions quitté l'abri que nous offraient les arbres. Voilà pourquoi je ne trouve pas ce genre de temps agréable. Qu'y a-t-il d'agréable à être assommé par la fournaise d'une Terre capricieuse ?

Le sable était en vu, et l'on pouvait voir l'horizon se déformer sous l'impitoyable brasier qui opprimait le sol. La luminosité irritait les yeux éclairant d'une clarté pure mais agressive l'horizon qui s'était teinté d'un bleu azur tâché de millier de reflets de lumière. La vue d'un tel paysage pourrait être plaisante si elle n'était pas gâchée par cet enfer cuisant.
Arrivé sur la plage, Andréa retira sa paire de tongues et alla s’asseoir dans le sable chaud. Pour ma part je gardais mes chaussures. Le sable est agréable uniquement lorsqu'il est froid, la nuit. Je m'asseyais près d'elle et attendis. Je la vis sortir du matériel à dessin de son sac. Je le savais, ce n'était pas pour l'air marin qu'elle était ici. Puis elle m’interpella, je fus légèrement surpris de sa demande formulé comme un ordre. Je déteste les ordres et rien que pour ça je n'allais pas être coopératif. Je répondis froidement :  

« Déjà, tu ne me donnes pas d'ordres, j'en suis allergique. Ensuite le soleil me brûle déjà assez comme ça je ne lui offrirais pas le plaisir de cramer une plus grande partie de mon corps. »

Ma peau plutôt blanche n'étais pas due au hasard, je n'aimais pas m'exposer au soleil. Même si je bronzais très bien et sans problèmes, je ne trouvais vraiment pas ça agréable. Elle allait devoir trouver autre chose à dessiner. Ce n'est pas ça qui manquait. Le sable, la mer, un ciel bleu parsemé de fins nuages d'une opacité ridicule, ça ferait le bonheur de bon nombre de peintres et de dessinateurs amateurs.