Sujet: Une musique, un souvenir, un déchirement. Lun 26 Aoû 2013 - 3:40
Une musique, un souvenir, un déchirement.
T'avais passé toute ta journée à sourire. T'avais passé toute ta journée à cacher ton mal être. Aujourd'hui, c'était la même date où que tu avais littéralement pété un plomb. Où que tu avais découvert ton pouvoir. Où que tu avais relâché toute la souffrance que tu avais emmagasiné depuis ta naissance. Alors tu voulais t'évader. Laisser tes doigts s'exprimer. Alors tu t'es dirigée vers la salle de musique. C'était toujours aussi vide. Toujours aussi calme. Toujours aussi reposant. Tu t’assieds sur le petit tabouret en velours noir. Contemplant quelques instant le piano. Tu soufflas. Posa tes doigts fins sur les notes nacrées. Dès les premières notes ton cœur se serra. Tes yeux te piquaient. La douleur était immense. Tu recevais comme des coups de poignards dans le cœur. Tes mains tremblaient. Non, tu ne devais pas pleurer. Pas ici. Des personnes peuvent arriver à tout moment. Ravales tes larmes Lottie. Soit forte comme tu l'as toujours été jusqu'à présent. Surpasse ces coups. Surpasses ces cries, ces hurlements, ces blasphèmes dans ta tête. Non, tu n'en peux plus. Des fausses notes se font entendre cassant la douce mélodie que tu jouais. Ta tête s'écrase sur le piano. Des notes disgracieuses. Des larmes qui perlent sur tes joues. Tu te retiens. Mais tu ne peux pas. Trop de souffrance en toi que tu caches. Les yeux vides, tu revis ce souvenir. Tu te revoies.
Toi dans un petit coin sombre. Enlaçant tes genoux égratignés. Tremblante. Te rapprochant du mur à chaque petit pas qui se rapproche de toi. Confrontation. Tirage de cheveux. Mots blessants. Mots qui vous ruines psychologiquement. "C'est dta faute si je suis comme ça ! Je te hais fille indigne ! T'as fait disparaître ton père, et ton frère est parti parce qu'il te déteste ! C'est pour ça qu'il t’envoie plus de lettre ! HEIN HEIN FILLE INDIGNE !" Des coups. Du sang. De la noirceur. De la haine. De la tristesse. De la colère. Tu dis stoppes. Tu hurles. Tu t'échappes. Tu exploses.
Tu n'en peux plus. Toujours ce passage qui revient sans cesse. Qui te tient éveillée la nuit. Du bruit. Ton cœur qui bat. Perturbation. Tu ravales tes larmes rapidement. Te retournas comme si de rien n'était. Et si ce jeune homme t'avais observé depuis longtemps ? Tu te prendrais pour une faible. Non. Tu espères qu'il n'a rien vu. Tu reprends ton masque. Tu lui fais un signe de tête en souriant. Tu remarques qu'il a perdu un bras. Tu ne fais pas paraître que tu es triste pour lui. Non. Les gens handicapés la plupart ne veulent pas que les gens ai pitié. Et toi, Lottie tu l'as tout de suite compris. Tu fais comme si c'était des personnes normales en les aidant du mieux que tu peux. Tu fais parties d'une associations d' handicapé alors tu t'y connais un minimum.
Sujet: Re: Une musique, un souvenir, un déchirement. Lun 26 Aoû 2013 - 19:14
Que cette journée fut longue... La classe des A n'est vraiment pas ménagé et au final cela à le don de satisfaire grandement les envies du jeune homme, tout en oubliant les demandes de son cerveau. Le résultat ? Un mal de crâne énorme ! On peut dire que ça devient une routine, mais il faut souffrir pour réussir ! N'ayant pas encore fait connaissance avec qui que se soit dans sa classe et ce à cause du manque de volonté propre, mais aussi venant de ses camarades. Swain rangea ses affaires et quitta la salle en vitesse, n'ayant aucune raison de traîner. Par chance son sac n'était pas très lourd, se composant d'un ordinateur portable, d'un livre provenant de la bibliothèque du pensionnat et de quelques CD audio. Le jeune homme envisager de passer par son dortoir pour récupérer son casque qu'il avait du laisser ce matin. Cependant, après une légère réflexion, il se laissa tenter par le lecteur CD de la salle de musique. A cette heure-ci, l'établissement commençait déjà à être vidé de toute vie humaine. Il ne dérangerait donc personne s'il empruntait la salle.
En s'y dirigeant à son rythme, il entendit le son d'un... piano. Il n'était pas capable de reconnaître l'air qui était joué, car de nombreuses fausses notes s'y faisait entendre. Néanmoins, il était assez curieux de connaître qui était le maestro derrière tout ça. En arrivant à la porte de la salle, il vit une jeune fille triste, elle jouait sans même y être concentré. Avec le temps, Swain avait réussi à reconnaître l'air, il devait sûrement l'avoir sur son ordinateur ou alors dans ses CD. Le choix de la musique concordait bien à la détresse de la demoiselle ou du moins ce qu'il en ressemblait, après tout, le point de vue du jeune homme pouvait être faussé si celle-ci ne pleurait que de joie. Néanmoins l'intuition lui indiquait qu'il n'était pas dans le dénis.
Notre homme se figea même un instant quand il fut remarqué par la demoiselle, il avait peur d'avoir interrompu la jeune fille par un quelconque bruit. Se faisant discret, il s'installa au fond de la pièce près d'une prise électrique pour y recharger son ordinateur, ne cherchant pas à entamer une quelconque discussion. L'air de rien ou surtout ne cherchant pas à se souvenir de quoi que ce soit, si ce n'est de l'air de musique, il s'interrogea un moment... La vie privé d’autrui de l’intéressait pas et il avait plutôt en mémoire à cet instant une pensé pour son père et pour sa courte carrière de pianiste.
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Sujet: Re: Une musique, un souvenir, un déchirement. Lun 26 Aoû 2013 - 22:28
Une musique, un souvenir, un déchirement.
Il est là. Il se pose discrètement au fin fond de la pièce pour charger son ordinateur. Tu le regardes pensive. Faisait- il du piano ? Ou venait- il simplement se détendre, être au calme en écoutant une musique ? Quoi qu'il en soit. Tu étais venue pour jouer, pour t'évader. Et tu allais dès à présent réussir à jouer. Réussir à ravaler tes larmes. Parce que tu ne te permettrais pas de pleurer devant un inconnu. Trop de fierté. Et encore. Pleurer pour toi c'était comme une faiblesse. Tu soufflas un bon coup encore une fois. Et recommenças la douce musique. Kiss the rain de Yiruma. Tes doigts se baladaient sur les notes. Légèreté. Tu t'évadais le temps d'une musique. Frisson. Tu vivais ta musique. Possession. Tes yeux étaient fermés. Tu la connaissais parcoeur. C'est celle là que tu jouais quand tu voulais ne plus penser à rien. Embrasse la pluie, on ne verra plus tes larmes.
Je ferme les yeux. Renverse la tête, m'offrant à l'averse. La pluie ruisselle sur mon visage. Dites- moi que tout était mirage. Mes cheveux se plaquent doucement sur mes tempes. Je grelotte à peine, même si la pluie est d'un froid glaçant. Des frissons traversent mon coeur cédant. Mais, je ne sais plus si ils sont dus à la pluie pénétrante, À cette musique obsédante, Ou à ton absence.
Tu avais écris ça un soir lorsque tu l'écoutais. Cette musique avait guidé ta plume. Cette musique tu l'aimes autant que tu la déteste. Elle te rend faible et pourtant t'apaise. Tu te sens mieux après l'avoir jouer, tu rouvres les yeux. Regardes le piano en souriant. Dans ta tête tu lui dis merci. Tu reposes alors ton regard vers le jeune homme brun.
- Bonjour, jouez- vous du piano ? J'aimerais bien être accompagnée, ça fait longtemps que j'en ai pas fait à deux.
Tu lui avais dit ça en esquissant un petit sourire. Pour une fois, c'était sincère. Même si il n'avait qu'une main il pouvait jouer. Il pouvait t'accompagner si il voulait. Tu serais comme sa deuxième main manquante. L'un prendrais les notes hautes et l'autre les notes basses. C'est aussi simple que ça. Tu sais pas pourquoi mais ce garçon t'intriguait. Peut- être sa tête ou chez pas. En tout cas, ce qui était sur c'est qu'il était sûrement nouveau. Tu ne l'avais croisé nul part. Et puis, en ce moment à Prismver y'avait pas mal de nouveau.
Sujet: Re: Une musique, un souvenir, un déchirement. Mer 28 Aoû 2013 - 18:56
Swain ne semblait déjà plus faire attention à son entourage, rentrant alors dans son cocon. Sur son ordinateur, le jeune homme avait déjà ouvert ses derniers cours histoire de ne pas perdre de temps, après tout il était venu pour écouter de la musique, mais pas au point d'y écouter tout le charme. Il avait sa musique de fond, assez triste c'est vrai, mais c'est aussi ce qu'il préférait, une musique avec un tempo trop rapide l'aurait empêché de se concentrer. Puis... Quand celle-ci s'arrêta, il se remit à fixer la jeune fille. Ce n'est donc en aucun cas ses propos qui l'ont interpellé.
- Bonjour, jouez- vous du piano ? J'aimerais bien être accompagnée, ça fait longtemps que j'en ai pas fait à deux.
Jouer du piano ? Ah oui Mr Ionescu en avait déjà fait, mais cela remonte maintenant. Il fut un temps Swain en était passionné, mais depuis son accident, il s'est mit à en jouer qu'à de rares occasions, il en était toujours capable, des musiques lentes, ne se servant que d'une seule main... En faire maintenant ? Le jeune homme ne semblait pas tenté, sinon il se serait déjà de lui même proposé et puis il fallait dire que la demoiselle n'était pas forcément la meilleur dans son domaine, même si la musique était devenue bien plus claire après avoir était rompue il y a un instant.
« J'en ai déjà joué en effet. Pour ce qui est de l'invitation, je me dois de la refuser. Comment arrivez-vous déjà à sortir un son alors que vous êtes droite comme un piquet à cause du stress ou de je ne sait quel autre désagrément qui d'un côté ne me regarde pas ! »
Swain n'était pas du genre à manquer de politesse, cependant il est vrai que son honnêteté et sa manière de toujours se justifier peuvent être parfois troublantes même s'il ne faut pas les voir d'un mauvais œil. Il n'avait pas envie, ou du moins sans avoir une raison valable. Ce qui était sur, c'est qu'il avait refuser d'offrir son soutiens à une gente dame. Il se pouvait qu'elle soit blessée par le refus, cependant le jeune homme avait choisit de décliner, car il n'aurait pas amélioré le niveau n'ayant pas de réelle motivation et ne jouant pas par plaisir ou plus maintenant. Il se remit alors à regarder son ordinateur portable.
*Qu'est ce que la science commune ? Hervé Bernjenson* fut ce qu'il regardait et à quoi il pensait.
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Sujet: Re: Une musique, un souvenir, un déchirement. Mer 28 Aoû 2013 - 20:20
Une musique, un souvenir, un déchirement.
- J'en ai déjà joué en effet. Pour ce qui est de l'invitation, je me dois de la refuser. Comment arrivez-vous déjà à sortir un son alors que vous êtes droite comme un piquet à cause du stress ou de je ne sait quel autre désagrément qui d'un côté ne me regarde pas !
T'entends ces paroles. Ton cœur se compresse. Il est pas tendre au moins il est cash. Tu ne veux plus jouer dès à présent. C'est comme si il t'avait démasqué. Alors tu dois t’arrêter. Tu ne dois pas lui montrer une once de tristesse. Alors qu'est ce que tu fais ? Tu souris. En soit, c'était pas vraiment pour toi que tu lui avais demandé cela mais plus pour lui. Mais ce qui t'avais le plus gêné, c'était sa réflexion au niveau de comment tu jouets. Qu'allais tu répondre à ça ? "Désolée, je suis triste" Hors de question. Alors tu jouais la carte de l'ignorance. Bon choix enfaîte.
- Hum, et bien tant pis. Que faites- vous ici alors ?
Et oui, t'es pas une personne qui abandonne comme ça. Tu voulais en savoir plus sur lui, tu allais en savoir plus. Il est peut- être froid, cassant mais il a ses qualités. Déjà, il doit être un minimum intelligent étant donné qu'il est en classe A. Sûrement, un battant. ça doit pas être facile tout les jours de vivre avec un handicape comme le sien. Et puis il est franc. Un bon point comme un mauvais. Tu observas par la suite la pièce. Des chaises misent un peu n'importe comment. Alors tu les rangeas au millimètre près. En faisant bien attention à ne faire aucun bruit pour le jeune homme. T'étais maniaque. ça se voyait. C'était à la fois une qualité comme un défaut. Une chose est sur c'est que quand tu étais dans les parages, tout le monde pouvaient s'assurer que c'était propre et bien ranger. Tu contemplas ton travail, mains sur les hanches et hocha la tête, fière de toi. Tu reportas par la suite ton regard vers le jeune homme, en attente d'une réponse.
- Ah. Hum, moi c'est Lottie Yami, enchantée.
T'avais zappé de te présenter, comme à chaque fois enfaîte. M'enfin bon, il devait sûrement s'en ficher mais tu avais au moins bonne conscience.
Sujet: Re: Une musique, un souvenir, un déchirement. Ven 13 Sep 2013 - 23:43
Le jeune homme l'observait. La jeune fille venait tout simplement de changer de sujet. Swain n'appréciait pas trop, mais n'allait pas s'énerver pour si peu. Elle avait des choses à cacher ou ne voulait juste pas parler d'elle et à vrai dire, il n'en avait pas non plus envie. Oui, mais... Pourquoi devrait-il alors parler de lui ?
- Hum, et bien tant pis. Que faites- vous ici alors ? - Ah. Hum, moi c'est Lottie Yami, enchantée.
Une ouverture ! C'est ce qu'il attendait. Quelque chose qui lui permettrait de parler de lui sans forcément répondre à tout. Bien sûr se présenter est un signe de respect, il n'était pas question de passer à travers ça. Cependant, il pouvait maintenant être plus vague sur la question précédente. Ce qu'il faisait ? Il allait écouter de la musique et faire ses devoirs, mais pour le moment, il était juste en train de parler. Du moins, on le contraignait de parler.
« Ionescu Swain. » Enchanté ? Pourquoi donc... Le minimum était suffisant pour les inconnus. Qui pourrait être enchanté de rencontrait quelqu'un sans connaître le fond. « Je suis ici pour répondre à certaines attentes je dirais... Mais je ne suis pas venu dans cette pièce pour parler de moi. »
Puis le jeune homme fini par se re-concentrer sans son projet, jusqu'à ce qu'il ait besoin de trancher entre deux morceaux. Le choix est difficile, Vivaldi ou Chopin ? Quelle playlist représenter le plus son humeur d'aujourd'hui ? A vrai dire, chacune avaient des arguments fiables. Fallait-il continuer sans musique ? Hum pas facile...
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Sujet: Re: Une musique, un souvenir, un déchirement. Sam 14 Sep 2013 - 12:08
Une musique, un souvenir, un déchirement.
Tu souries. Il était calme franc. Les personnes comme ça se faisait rare. Tu ne savais pas quoi faire ni répondre. Il est là pour répondre à certaines attentes ? Les quelles ? Faire ses devoirs ? Proposer ton aide serait d'aucune utilité. Tu étais certes avant une surdouée, tu avais bel et bien sauté une classe mais de là à aider un A. Impossible. Enfaîte tu avais plus l'impression de le faire chier qu'autre chose. Tu lâchas un soupire. Enfaîte t'avais toujours cette sensation de gêner les gens. Tiens comme l'autre fois avec ce sobriquet de Tobias. Tu priais juste pour ne pas que ça recommence. Tu t'assoie au près de lui sans trop le gêner. Tu sortis un livre, un témoignage «Pour ma mère je n'étais rien» C'était l'histoire d'un petit garçon qui se faisait maltraiter par sa mère que se soit psychologiquement que physiquement. Ça te rappelais toi. Pourquoi tu lisais ça alors ? Parce qu'il y a toujours une fin. Et que là fin, c'est un nouveau départ, c'est la démarche de prendre de l'avant et passer au dessus de ça. Ce que tu aimais le plus lorsque tu lisais c'était la musique. Elle te berçait. Malheureusement tu ne pouvais faire deux choses à la fois. Tu jetas de petit coup d’œil à Swain. Que dire ? Que faire ? Il t'intrigue alors, lâche pas l'affaire. (FIÈRE DE MON RIME LÀ.) Il ne voulais pas parler de lui. Mais sur quel sujet débattre ?
- Si vous avez besoin d'aide, enfin ça me semble un peu inapproprié je ne suis qu'une C.
T'avais dit ça sans vraiment réfléchir. Tu voulais même pas dire ça. C'était sortit tout seul. Quelle cruche tu voulais parler de musique, débattre. En aucun cas te ridiculiser. Tu t'assigna un coup sur le front à l'aide de ton livre.
- Je suis vraiment pas douée pour proposer des discutions. Enfin si vous en voulez une avec moi bien-sur ou quelque chose ou j'en sais rien. Musique, la pluie, le beau temps...
Tu murmuras un pauvre cruche avant de te recroquevillée sur toi même, rougissant. Tu fuyais son regard. T'es vraiment conne. Parfois tu peux sembler si timide, si fragile. C'est fou. Tu espérais qu'il te réponde. N’importe qu'elle réponse. Même si elle était négative au moins ça sera une excuse pour partir et le laisser tranquille.
Sujet: Re: Une musique, un souvenir, un déchirement. Jeu 19 Sep 2013 - 20:36
Toujours en train de réfléchir au morceau. Le jeune homme s'était déconnecté de la conversation jusqu'à ce que celle-ci repris.
- Si vous avez besoin d'aide, enfin ça me semble un peu inapproprié je ne suis qu'une C.
Swain se mit légèrement à sourire. En priorité parce que c'était toujours plus intéressant d'avoir un coup de main et d'avoir un point de vu différent, mais aussi parce que c'était peu courant qu'on cherche à aider quelqu'un de la classe A. Au final, la jeune demoiselle avait réussit à attirer son attention...
- Je suis vraiment pas douée pour proposer des discutions. Enfin si vous en voulez une avec moi bien-sur ou quelque chose ou j'en sais rien. Musique, la pluie, le beau temps...
Il acquiesca. Il était maintenant curieux et voulait en connaître d'avantage sur la petite demoiselle. Il est vrai qu'avec du recul, il n'avait guère fait avancer la discussion et s'était même comporter comme un asocial. Il n'avait plus qu'à se rattraper, mais au fond de quoi ? Si c'est vrai qu'il ne s'était pas ouvert, il n'avait pas non plus était impoli. Quoi qu'il en soit, il devait lui répondre.
D'un petit ton amusé : « Je vous pardonne de votre incapacité à trouver un sujet de conversation. Cependant vous avez le mérite de la préserver. » Ajouta un sourire : « Je suis peut-être un A, mais je n'ai pas pris la grosse tête, tu n'as pas besoin de me respecter autant. Tu peux me tutoyer si tu le préfère. »
C'est vrai ! L'ambiance presque officielle pesait assez lourd pour le jeune homme et il n'avait pas tellement envie que cela continu. Cette situation lui rappela quelques souvenirs de son père. C'était un homme très ouvert qui n'aimait pas qu'on le vouvoie. Ami de l'homme, il n'a pas eu la chance d'avoir cet amour en retour... Enfin ! Il fallait un sujet de discussion ? Swain allait le trouver, il suffisait de continuer sur la musique, après tout l'endroit s'y prêtait bien.
« Pouvez-vous rejouer un peu pour moi ? C'est une demande égoïste, mais je suis sûr que vous pouvez jouer bien mieux maintenant que vous vous êtes vidé l'esprit. »
Swain ne pouvait pas encore la tutoyer, il fallait son accord et n'allait pas manquer d'impolitesse. Pour ce qui est de la musique, professeur c'est ce qu'il avait envie de faire. Alors critiquer pour ne pas aider derrière n'était pas correct. A vrai dire, devenir un professeur de musique était un moyen d'oublier le fait qu'il ne pouvait plus en jouer, ou du moins plus à un très haut niveau. Et puis, si ça pouvait à relancer le dynamisme dans cette pièce il n'avait qu'à le faire.
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Sujet: Re: Une musique, un souvenir, un déchirement.