Des retrouvailles... Charmantes ! [PV : Rafael Di Marzio]

Une journée agréable semblait s'annoncer en effet, le ciel était d'un bleu vif, tandis que le soleil brillait intensément, ne laissant place à aucun nuage. Un léger vent transportait quelques pétales de fleurs telle une guirlande discrète et à l'effluve délicate. La température était plutôt clémente pour un mois de septembre, ne pas en profiter serait une grave erreur. Ayant fini sa mâtiné de cours, Alice décida de profiter de cette rare journée de soleil, en se rendant au jardin, réputé pour être un endroit magnifique. Et, ces rumeurs n'étaient pas fondées ! Il était recouvert de fleurs de toutes sortes, dégageant une atmosphère féerique. La jouvencelle prit place à l'ombre, près d'un arbre, trouvant la lumière de l'étoile trop éblouissante. Puis, la demoiselle sortit l'un de ses livres préférés, avant de commencer à le lire attentivement, sans remarquer qu'une charmante connaissance la scrutait depuis quelques minutes. Elle ne leva la tête que quelques instants plus tard, sentant l'odeur nauséabonde d'une cigarette. Lorsque cette dernière constata que la personne en face d'elle était son fiancé, une petite grimace se dessina progressivement sur ses fines lèvres :

- Toi ! Commença la jeune fille, d'une voix menaçante. Qu'est que tu fous ici ? Arrête de me regarder avec cet air nias...

Tout en le dévisageant sévèrement, la demoiselle ajouta :

- Dégage ! Tu me gènes.

Rafael avait le mérite d'avoir réveillé la bonne humeur de la brune... Pour une fois qu'elle ne cherchait pas des noises à un autre pensionnaire...

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Alice continuait de dévisager le blondinet, tentant tant bien que mal de retentir sa respiration, afin de ne pas humer la désagréable odeur de cigarette. Son regard fut encore plus sévère lorsque son idiot de fiancé lança son livre à plusieurs mètres d'eux :

- Toi ! Commença la jeune fille, d'une voix menaçante. Qu'est que tu fous ici ? Arrête de me regarder avec cet air nias...

Tout en le dévisageant sévèrement, la demoiselle ajouta :

- Dégage ! Tu me gènes.

Mais rien n'y fit, Rafael n'abandonna pas, d'un grand sourire, il s'approcha son visage du sien, ses lèvres frôlaient son visage... Quelle sensation... Désagréable.

-Il y a des choses plus intéressantes à faire ici, je sais pas, par exemple faire des cochonneries dans le buisson...

- Non mais tu es complètement malade ? Cracha la brune, les sourcils froncés. Pour qui tu te prends ?! Je ne t'aime pas, je ne t'aimerais jamais. Laisse moi tranquille à la fin ! Tu as un tas de pétasses à tes pieds... Occupe toi plutôt d'elles !

La jouvencelle lui jetait un regard dur, tandis que ce dernier caressait ses cheveux, tendrement. Puis, il écrasa sa cigarette au sol, avant de lier leurs lèvres. C'était agréable, et embarrassant à la fois... Malgré l'aversion d'Alice pour le jeune homme, elle ne pouvait s'empêcher de penser qu'il embrassait merveilleusement bien. L'adolescente tentait de se dégager, mais l'étudiant ne lui laissa aucun échappatoire. Celui-ci l'allongea brusquement sur l'herbe, tout en jouant avec les boutons de son uniforme :

- Arrête ça... Murmura-t-elle, en détournant le regard. Ne me touche pas... Je n'aime pas ça ! Tu écoutes quand on te parle ?! Je t'ai dis de dégager ! Je n'éprouve pour toi que de l'aversion...

Tout en secouant son visage rougit par la honte, Alice se débattait vivement, repoussant légèrement le visage de Rafael de ses frêles mains.

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Alice continuait de se débattre, elle ne pouvait échapper à son pervers de fiancé... Quoiqu'il se passerait, leur union ne serait jamais rompue, son grand-père était déterminé à la marier au premier venu, même si ce dernier était prêt à abuser d'elle... La jeune fille fut encore plus embarrassée lorsque celle-ci sentit la chaleur de la main de Rafael... Il n'abandonnerait donc jamais... Doucement, elle entrelaça leurs doigts et le regarda droit dans les yeux, l'implorant de cesser de ce stupide jeu. En guise de réponse,le jouvenceau approcha ses lèvres du cou de sa fiancée, et lui fit un suçon. Étouffant ses gémissements du mieux que possible, l'adolescente priait pour que l'acte de cet idiot ne lui fasse pas de bleu. Quand ce dernier eut fini, il approcha ses lèvres de son oreille, et lui susurra doucement :

- Décoince toi un peu... Je suis sur que tu finirais par m'apprécier...

- Ja... Jamais ! Hurla-t-elle, en lui lançant un regard méprisant.

Lorsque Rafael glissa ses mains sous sa chemise, le corps de celle-ci ne pu s’empêcher de frémir.

- Arréte ça..! Murmura Alice, en se dégageant légèrement.

-Si jamais on nous marrie, tu devras te plier à ça, et quand je le voudrais.

- Jamais... Plutôt crever !

Sentant son cœur battre la chamade, la jouvencelle lança un regard emplit de mépris à son partenaire.

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Alice ne pu s'empêcher de faire la moue lorsque celle-ci entendu l'insupportable rire de son fiancé :

- Tu me fais rire ma jolie, je sens que je vais bien m'amuser avec toi cette année, la prochaine fois j'espère que l'on s'amusera dans mon lit.

- Tu rêves... Répondit-elle, sèchement. Je ne t'aime pas !

Soudainement, Rafael la redressa d'un coup, avant de la plaquer violemment contre un arbre. La jouvencelle le regarda son partenaire droit dans les yeux, et tenta de le repousser, en vain. Elle sentir ensuite les lèvres du blond se poser sur les siennes... Encore. Malgré le fait qu'il embrassait merveilleusement bien, la brune trouvait ça désagréable... Alice pu finalement se dégager au bout de quelques minutes, et ne se gêna pas pour gifler son fiancé. Tout la dégoûtait chez cet individu...

- Beurk... Cracha la jeune femme. Arrêté de persister, tu perds ton temps.

Récupérant son livre tandis que Rafael commençait à fumer sa deuxième cigarette, la demoiselle commença a prendre la route vers les dortoirs, faisait au massage un magnifique doigt d'honneur au blond prétentieux,

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Alice allait enfin pouvoir lire tranquille. Ce n'était pas trop tôt. Rafael était vraiment insupportable, plus le temps passait, et plus la jouvencelle avait envie de le tuer. Malheureusement, le meurtre était puni par la loi... Mais l'argent pouvait étouffer bien des affaires. Hmfh, à voir. Trouvant refuge dans l’immense bibliothèque de Prismver, la brune ignora les quelques bavardages de ses camarades, et se replongea dans sa lecture, soudainement interrompue, maudissant Rafael de lui avoir fait perdre un temps précieux.

Cependant, le blond ne semblait pas avoir abandonné, il arriva avec disgrâce dans la salle, éveillant l'attention de l'adolescente. Se préparant à un autre assaut de sa part, la brune se prépara à le repousser violemment.

- Tu pensais que je te laisserais partir fâché ma chérie ?

Hein, quoi ?

- Qu'est que tu racontes mon cher ? S'écria Alice, dans un petit rire hautain. Je ne t'aime pas, cesse de te faire des illusions. Qui aimerait un raté tel que toi, pauvre pervers répugnant.

- Tu as laissé en plan ton fiancé, c'est pas bien...

- Oh ! Mon dieu ! Quelle vilaine fille je suis.

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Alice ne pu s'empêcher de pousser un rire hautain lorsque Rafael la plaqua sur son fauteuil. Quel idiot, il cédait si facilement à la provocation. Son plan marchait à la perfection. La jouvencelle voulait se venger de son fiancé, et de la pire manière possible. Tandis qu'il jouait avec sa chevelure d'ébène, l'adolescente le toisa, d'un sourire en coin.

- Tu as raison, pourquoi ne pas s'amuser un peu.

Approchant doucement ses lèvres des siennes, la brune les posa délicatement sur les siennes, faisant durer le baiser, elle lui mordit soudainement la lèvre jusqu'au sang, avant de se dégager violemment.

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C'est plutôt lui qui allait le lui payer. Son plan avait marché à la perfection. Le sang de Rafael perlait lentement de la commissure de ses lèvres à lentement. Si elle le souhaitait, Alice pouvait accélérer le saignement, afin que le blondinet fasse une anémie... Mais elle n'avait pas vraiment envie que tout cela lui retombe dessus plus tard. La jeune fille avait donc décidé de lui donner l'illusion que son sang s'écoulait plus vite, et vu comment il était naïf, son plan se déroulerait à la perfection. Utilisant son pouvoir sur les quelques gouttelettes qui sillonnaient sur le menton de Rafael, l'italienne le fit légèrement bouger ainsi, son fiancé devait avoir l'impression qu'une grande quantité de sang s'écoulait de sa blessure.

- On dirait que ta blessure est profonde... Pauvre chou !

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