Réunion de famille [PV : Rafael Di Marzio]

L'italien ne savait pas vraiment quoi faire ce soir, il faisait froid, et il avait beaucoup de devoirs, trop de devoirs. Il lui faudrait une petite intello qui les lui fasse tient. Mais où en trouver une à cette heure ? Il était rare qu'elles arpentent les bars ou les boites de nuits. Il devait bien y avoir un endroit ou les coincées à lunettes devaient se retrouver. Soudain, le blond eut un éclair de génie (fait assez rare en soit); le planétarium ! Il attrapa rapidement son blouson en cuir et ébouriffa ses cheveux avant de sortir, avec cette dégaine de mauvais garçon, les filles allaient lui manger dans la main à coup sur !

Sur le chemin, Rafael alluma une cigarette et s'amusa a faire des ronds avec la fumée, son paquet était presque vide, se serait peut être le moment d'arrêter de fumer. Ah non, il avait encore un paquet dans sa valise ! Les bonnes résolutions seront pour demain.
Le jeune homme arriva près de l'imposante bâtisse, dommage qu'elle ne soit utilisé que pour montrer des planètes, tout personne sensée irait voir les planètes sur internet et non dans un musée. Il écrasa sa clope et se dirigea vers l'entrée du bâtiment. Il fut alors interpellé par la voix d'une jeune fille. Il tourna alors la tête vers elle. Wahou, pas mal ! Bon les cheveux sont un peu étrange, mais le reste du corps compense cela. De plus son accent chantant trahissait sa nationalité; une italienne ! Perfecto. Notre ami se dirigea alors vers son coup de coeur de la journée. Elle avait envie de s'amuser. Bon lui pas vraiment, il voulait surtout une bonne note pour clouer le bec de son stronzo de père, mais si le travail pouvait être agréable. Il attrapa la main de l'italienne et y déposa un léger baiser, ça faisait toujours plaisir ce genre d'attention.

- Avec joie bella ragazza.

Il pris la main de la jeune femme et la souleva d'un coup, elle se collait beaucoup à lui, ce qui ne le dérangeait pas du tout, au contraire. Il joua nonchalamment avec une mèche de cheveux de la jeune italienne, la collant encore plus à lui. Attention ma grande, c'est dangereux d'approcher le dieu du sexe. Lui offrant son plus beau sourire, il se présenta.

- Moi c'est Rafael, et toi poupée ?

Eh bien, l'intello n'y allait vraiment pas de main morte, avant même de faire connaissance, l'italienne embrassa notre ami, et ce de manière plutôt sensuelle. Les lèvres de... comment elle s'appelait déjà ? Ah oui, Céleste. Ses lèvres étaient douces et chaudes. Ses petites mains le chatouillaient légèrement, elle dessinaient avec perfection les traits de sa généreuse musculature. L'italien fit de même, et caressa les courbes de son amie. Tout à fait son genre de fille. Cette dernière avait même entreprit de lui mordiller l'oreille, ce qui eut pour effet de faire légèrement gémir Rafael. Mince, si ça continuait, ça allait être elle qui allait dominer la partie. Il écarta alors sa compagne.

- Si tu veux, on peut continuer dans ma chambre...

Il se mit à rejouer avec les cheveux de Céleste, il était un peu un fétichiste des cheveux, ça sentait généralement bon, c'était doux, comme la peau de l'italienne. Il attrapa sa conquête et passa un bras protecteur autours de ses petites épaules.

- T'es de quel coin de l'Italie ?

Peut être l'avait il déjà croiser, il vivait une fois au Nord, une fois au Sud. Cela dépendait des fashion weeks et des réunion de la mafia. Enfin des cheveux comme ça, ça ne s'oublie pas. Il plongea son regard océan dans le siens en attendant la réponse.

Au moins ils avaient un point commun, leurs pères étaient des enfoirés de première. Sa voix avait changée lorsqu'elle s'était mis à parler de sa vie, mais le jeune homme aurai voulut tout de même en savoir plus sur elle. Les yeux de l'adolescente n'avaient pas quitter ceux de l'italiens, ils n'avaient pas la même couleur mais leur forme étaient relativement identiques. Une fille qui lui ressemblait moralement et physiquement, c'était un peu glauque quoi, mais ça pouvait être marrant. Ce qui fut beaucoup moins marrant était la question que la jeune fille venait de lui poser.

-Dis-moi, c'est quoi ton pouvoir ?

Euh, comment dire, ce n'était pas que le pouvoir de Rafael le gênait, mais on ne pouvait pas crier aux gens "je baise super bien !". C'est sur que c'est moins classe que le contrôle des éléments, mais c'était assez avantageux.

- Tu promet de pas rire.

Il appuya son index sur la joue de la jeune femme et essaya de lui lancer un regard qui se voulait effrayant, sauf que notre ami ne faisait pas vraiment peur en lui même. Il approcha sa bouche de l'oreille de Céleste et murmura d'une voix sensuelle.

- Je suis le Dieu du sexe.

Lui aussi avait hâte de voir de quoi cette Céleste était capable, il frissonna lorsque cette dernière le caressa, sans attendre il serra la jeune femme contre lui et l'embrassa. Il lui fit un magnifique french miss, pourquoi avait on attribué ce magnifique baiser aux Français ? Les italiens savaient mieux le manier, il en était la preuve. Sa compagne était très docile, ce n'était pas dérangeant, au contraire ! Il fit basculer la jeune italienne en arrière, dévoilant ainsi sa fine nuque. De loin on aurait pu croire que Céleste se faisait attaquer par un vampire. Sans attendre, Rafael lui fit un suçon, sa spécialité. Beaucoup de filles en avaient des frissons rien qu'en y pensant. La jeune femme gémissait de plus belle, ces cris n'eurent pour seul effet d'exciter encore plus le dieu du sexe. Il fallait trouver un endroit pour le faire, mais ou ?
L'italien releva rapidement la tête, tel un félin cherchant une proie, il chercha un endroit où ils pourraient gentiment copuler sans pour autant être déranger. Non pas qu'il ait honte, mais notre ami déteste être interrompue en plein exercice de ses fonctions. Soudain un buisson apparu aux yeux du jeune homme, il était assez large et feuillu, l'endroit parfait pour une partie de jambe en l'air. Bon c'était un peu classique, mais on fait avec ce qu'on peut ! Il prit sa conquête par la main et l'entraîna vers le buisson.

- Après vous mademoiselle...

Mademoiselle quoi d'ailleurs ? Il ignorait totalement son nom. Très honnêtement il s'en fichait, mais c'était toujours pratique de se souvenir des noms des jeunes femmes; en effet ça pouvait lui éviter certains soucis. Et si elle avait un nom de mafieux et qu'elle cherchait à le tuer ? Oui, on appelle ça de la paranoïa, mais on ne rigole pas avec les tueurs quand on est le fils d'Angelo Di Marzio. Il dévisagea longuement Céleste en attendant sa réponse. Elle n'aimait pas parler d'elle ? Tant pis, Rafael préférait vivre plutôt que de crever en baisant.

Oh mon dieu, ce soutiens gorge, Rafael crut mourir tellement c'était beau, du calme paupaul, ça va se voir qu'elle te plaît.

- Vilaine fille...

Sans attendre, l'italien allongea Céleste dans les buissons, tant pis pour son nom, il ne fallait pas laisser passer ça, c'était le coup de sa vie ! Bon, d'accord, de la journée. Il arracha le chemisier restant qui couvrait trop le corps de la jeune femme. Deux boutons sautèrent au passage. Il demanderait à sa mère de lui en faire un pour compenser, ça lui changerait les idées, elle avait des problèmes avec la chose qui lui servait de mari. Les doigts de l'italien se baladèrent sur le ventre de la jeune femme qui était étendue dans l'herbe. Elle n'était pas sauvage, elle jouait également avec lui. Une petite Rafael miam ! Il se mis au dessus de la jeune femme, tout en évitant de l'écraser. Il embrassa sa poitrine en mordillant son soutiens gorge, peut être qu'il devrait lui en payer un autre aussi si tout se passe bien. Il caressa en même temps ses cheveux.

- T'es pas en E toi, je t'ai jamais vu. T'es dans quelle classe ?

Tout en parlant, il guida les mains de la jeune fille vers son pantalon. Ça serait triste de sortir du buisson sans avoir eu une petite gâterie. Aller ma jolie, vas-y

- N'ai pas peur ma belle, ça pourrait même énerver ton père s'il l'apprend !

Rafael continuait  à déshabiller la jeune femme, elle était à présent en sous vêtements, mais presque nu, la dentelle laissait entrevoir beaucoup de choses, ce qui n'était pas sans déplaire à notre ami.

- Mon père est un connard aussi ma jolie.

Il comprenait pourquoi la femme de cet homme voulait le quitter, un peu comme sa mère en fait, ils avaient vraiment beaucoup de points communs. Il ne se priva pas de le faire remarquer à la jeune fille. C'était un peu débile, voir encore une fois paranoïaque mais quand même.

- Je t'aime bien, mais ça fait peur, tu me ressemble beaucoup.

Il continuait à caresser le corps de rêve de la jeune femme tout en discutant avec elle. Il avait envie de la questionner encore plus, même si ça la gênait. Lui non plus n'aimait pas trop parler de lui, mais il lui laissait l'honneur de commencer.

- Aller, parle moi de toi... De ton stronzo de père par exemple, ou d'autre chose.

Il mordillait l'oreille de Céleste, la moue qu'elle faisait ressemblait à la sienne. C'était vraiment glauque quand même

Merde, Rafael avait vraiment touché un point sensible, sa situation était plus merdique que la sienne, après tout, son père le détestait juste et au moins il avait sa mère. Doucement il serra la jeune femme contre lui, un peu comme un grand frère. Cependant un grand frère incestueux, oh ça va ! C'est qu'une façon de parler. Doucement il embrassa l'italienne, il ne savait pas vraiment comment la consoler à part faire ça.

- Je suis sûr que ça va s'arranger... Viens, change toi les idées ma jolie.

Il allongea à nouveau la jeune femme sur le sol, le soleil se couchait il commençait à faire froid, une bonne occasion pour se réchauffer. Il embrassa longuement le cou de Céleste avant d'embrasser comme précédemment sa poitrine. Mais la jeune femme ne répondait plus aussi bien à ses caresses. S'il aurait eut une meilleure maîtrise de son pouvoir, il aurait pu la réchauffer en un rien de temps, et ceci dans tous les sens du terme. Il se redressa légèrement et força l'italienne à croiser son regard. Celui de la jeun fille n'était plus aussi lumineux qu'avant.

- Te met pas à chouiner, je sais pas réconforter les gens.

Il sourit légèrement à la jeune fille, et recommença à jouer avec ses cheveux. Ils étaient épais comme les siens, c'était classe. Il les décoiffa un peu au passage pour lui donner un petit air rebelle. Cette fille c'était sa version féminine. Arrête de te trouver des points communs physiques avec cette filles maintenant ! Ça va te couper toute envie !