Sujet: Un coup de main qui tombe à pique Mer 2 Oct 2013 - 15:42
Un coup de main qui tombe à pique
En sortant de cours, cette après-midi là, parce que oui, elle était allée en cours, Lena avait ressenti l'impérieux besoin d'être près des fleurs. Ces fleurs, que Mère cultivait amoureusement dans sa serre et... Elle secoua la tête. Elle n'avait pas envie de penser à Mère. Pas tout de suite, pas aujourd'hui, ni jamais d'ailleurs. Elle se rembrunit à cette pensée, et accéléra le pas. Elle se sentirai mieux seule, sans tous ces gens autour d'elle. Elle avait toujours aimé être seule, parler au silence. C'était....reposant. Elle rentra dans une serre, au hasard. Elle fut happée par la chaude moiteur de l'endroit qui lui rappela son Italie natale, et la réconforta. On avait moins l'habitude d'avoir chaud, en Irlande! Elle s'enfonça dans la verdure, et se cacha au milieu des plantes. Ainsi, personne ne viendrait la déranger. Personne ne la verrait pleurer. Elle n'avait pas beaucoup d'amis, n'en n'avait jamais eu, et personne sur qui compter. Sa mère venait de lui dire qu'elle s'était remariée et que son père s'appelait Erik Ludvigsonn. Rien, non rien n'allait plus. Donc elle avait bien le droit de pleurer! Qui pourrait la juger? Enfin, à part les pâquerettes, les hibiscus et les orchidées?
HRP <3:
désolée, c'est pas très long. J'attends juste que tu postes, ça se mettra mieux en place (tout ça pour dire pasdidéepasdidéepasdidée)
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Sujet: Re: Un coup de main qui tombe à pique Jeu 3 Oct 2013 - 14:09
Tu pleure? Bwahahah, fillette!
→ Le temps est aux nuages aujourd’hui, enfin je dis aujourd’hui, mais c’est comme ça depuis le début de la semaine. Le soleil fait son timide, ne voulant pas montrer le bout de son nez derrière le épais nuages gris, mais la pluie ne se décide pas à tomber non plus. Pourtant j’aime bien la pluie, cette pluie purificatrice qui nettoie tout. Enfin tout cela pour dire que c’est un temps de merde, en plus le fon d l’air est frais. A cette époque en France j’aurais pu continuer à mette des pantalon léger, mais j’ai déjà du sortir mes slim en coton.
Habillée de mon habituel slim à motif écossais, un peu troué par endroit et orné de chaine, j‘aborde aussi une chemise noir dont le premier bouton est défait ainsi qu‘une cravate. A mes mains ont peut voir des mitaine noir et mes ongles son vernis de rouge. De grosse ranger chaussent mes pieds et mes cheveux sont attachés en queue de cheval afin de ne pas me gêner. J‘arpente ainsi les couloirs de l’établissement que je commence à bien connaître. Dans quel but? Je cherche un endroit calme et chaud. J‘aurais bien aimer sortir un peu et profiter de la faune et la flore qui entour l’établissement, mais avec ce temps ça aurait été hyper chiant.
A force de tourner en rond, je fini par sortir du bâtiment principales et aperçoit des serres au loin. Tiens, je ne les avaient jamais vu avant. Les serres sont généralement chaude et les personne qui s’y rende le fon soit pour s’amuser, soit pour travailler. Etant donner que celles-ci sont vachement grande, je pourrais facilement me trouver un coin tranquille pour me poser cinq minutes. J‘entre donc dans l‘endroit et une bouffée de chaleur s‘empare de moi. Wouah ça fait du bien! Je referme la porte et comme je m‘y attendais, l‘endroit et calme et silencieux. Super !
J‘avance dans la serre en regardant autour de moi. L‘endroit et vraiment magnifique. J‘observe de fleurs que je connais, d‘autre que j‘ai déjà vu et même certaine qui n‘existe pas là d’où je viens. Je m‘enfonce entre les plantes jusqu‘à entendre un son étrange. Je me dirige vrs ce dernier intriguée, en faisant le moins de bruit possible. Des sanglots? Ca y ressemble. AU détour d‘un arbuste, mon regard tombe sur une jolie brune aux cheveux long. A sa manière e se tenir je pouvais deviner que c’était une fille de bonne famille. Ces pleurs me font mal à cœur, elle me fait vraiment de la peine, j’aimerais pouvoir l’aider… Peut être qu’en la faisant penser à autre choses ces pleurs cesseront. Mouais, essayons surtout de ne pas avoir l‘air d‘une idiote trop sensible. Surgissant de ma cachette brusquement, je me plante devant la jeune fille en riant d‘un air mauvais :
Bwahahahah t‘es en train de chialer comme une gamine! Pauvre petite chose sans défense, tu fais vraiment pitié!
Malgré tout, mes paroles ne se voulait pas mauvaises, je voulais simplement lui remonter le morale, enfin à ma façon, sans paraître trop tendre. Je ne suis pas aussi dure d‘habitude, mais cette fille m‘attendrit et je ne veux pas laisser passer une seule lueur de faiblesse ou de gentillesse.
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Sujet: Re: Un coup de main qui tombe à pique Ven 4 Oct 2013 - 16:26
Moi, une fillette? Tu reves poupée
Bwahahahah t‘es en train de chialer comme une gamine! Pauvre petite chose sans défense, tu fais vraiment pitié! Elle avait failli sursauter, n'ayant pas entendu la fille arriver. Un frisson de rage parcourut son échine. Qui osait la traiter de "petite chose sans défense"? Lena se releva de toute sa hauteur, c'est à dire 1m75. Et toisa celle qui avait osé l'insulter de la sorte. Elle essuya d'un revers de main rageur les dernières larmes qui trainaient sur ses joues. Lena portait un leggins noir, avec des têtes de mort en filigrane. Son T-shirt était aujourd'hui un hommage au groupe de rock qu'elle adulait, AC DC. Ses grandes bottes à lacets cloutées noires lui montaient jusqu'en dessous du genou. Ses cheveux noirs étaient laissés libres, et à ses oreilles pendaient de petites guitares électriques. Dans sa tenue, qui sortait de son ordinaire, elle ne se sentait pas du tout comme une gamine. L'autre portait aussi une tenue des plus rock. Jolie chemise, soit dit en passant. Des ranger comme Lena en rêvait. Un slim à motifs écossais, d'un goût exquis. Lena ne put s'empêcher de sourire. Pas si pimbêche finalement. Qui est ce que tu traites de gamine? En plus, si je pleure, c'est que j'ai une bonne raison. Et puis, tu es qui pour m'insulter comme ça, l'air de rien, espèce de pseudo rock? Oulà, elle y était allée un peu fort sur ce coup là. Ça ne lui ressemblait pas, mais alors pas du tout d'être si agressive. Elle eut soudain l'envie presque irrépressible de pleurer, mais elle se retint. Au lieu de ça, elle se contenta d'attendre la réponse de l'autre en tapant le sol de bout de ses bottes. Elle n'était pas une fille à maman. Oh que non. Et on ne lui marchait pas impunément sur les pieds.
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Sujet: Re: Un coup de main qui tombe à pique Ven 4 Oct 2013 - 17:42
T’as du répondant petite, mais je ne me laisserais pas faire!
→ J’ai réussi à capter l’attention de la jeune fille. Avec sa bouille ronde elle a l’air vachement jeune. Enfin plus que moi en tous cas. Surement vers les 13 ou 14 ans. Je ne m‘avancerais pas plus pour le moment. Par contre se que je remarque aussi c‘est son très léger froncement de sourcils. Un geste qu‘elle n‘a peut être même pas remarquer. C‘est un reflex de son corps du à une contrariété. Donc m‘a réflexion l‘a agacé? C‘était le but en même temps, afin de lui changer les idées. Voyons voir maintenant si elle va se laisser marcher sur les pieds ou non.
La demoiselle se lève et me regarde de toute sa hauteur. Bon ok, je suis petite, plus petite qu‘elle en tout cas et le fait qu‘elle me regarde de haut m‘agace vraiment. Je serre les dents et un sourire irrité s‘affiche au coin de mes lèvres. Elles se prend pour qui c‘elle là? Elle ne sait pas qu‘il faut respecter ses aînées? M‘enfin, j‘ai peut être touchée un point sensible, c‘était prévisible. N’empêche j’aime bien son look, enfin elle a l’air d’une rockeuse et c’est cool, j’espère ne pas être déçut par son sens de la répartie.
Qui est ce que tu traites de gamine? En plus, si je pleure, c'est que j'ai une bonne raison. Et puis, tu es qui pour m'insulter comme ça, l'air de rien, espèce de pseudo rock?
Ok.. Non, mais genre « Espèce de pseudo rock » quoi. OMG, c’est quoi cette insulte de merde? Elle pense vraiment m’atteindre ainsi? C’est puéril. « Si je pleure, c’est que j’ai une bonne raison ». Noooon jure! On a tous une bonne raison de pleurer, je crois qu’elle n’a pas compris là! Un soupir m’échappe et je secoue négativement là tête d’un air désespérée. J’y crois pas, elle à l’air sérieuse en plus. Elle ne devrait pas me prendre trop à la légère. M’enfin, n’oublie pas tes intentions première Olivia, ce serait vraiment idiot.
Je plisse légèrement les yeux agacée par le bruit de son pied contre le sol. Elle semble impatiente d’entendre ma réponse. Une joute verbale lui ferait du bien? D’en se cas je vais lui donner ce qu’elle veut avec plaisir. Puis je me sentirais moins coupable de le faire du coup. Se disputer de la sorte avec une gamine est assez puéril et Takagi risque de ne pas comprendre s’il l’apprend et il cherchera à savoir. Peut être qu’a lui je pourrais lui expliquer? Rah c’est trop la honte. Remarque, il me connait par cœur donc il comprendra bien. Je donne alors à l’impatiente ce qu’elle attend :
Wouah franchement j‘ai peur. Quelle insulte. Non mais tu t‘entend? Tu me dis ne pas être une gamine, mais tu t‘exprime comme tel. Retourne pleurer dans les jupons de ta mère au lieu de faire ta maline, car si c‘est moi qui se fait pleurer ce sera parce que tu me suppliera d‘arrêter de te cogner sur la gueule. Je suis Olivia si ça t‘intéresse tant, 6ème année, classe E et je te conseille de te tenir tranquille si tu ne veux pas finir en pâté pour mon lézard. tant
Et voilà, j‘entre dans le lards sans aucune délicatesse. De toute façon je ne veux absolument pas qu‘elle comprenne mes attentions. J‘ai beau parler de mon lézard, mais je ne l’ai pas avec moi. Malgré que Taka m’habitue à lui pour que j’en ai moins peur, je préfère ne pas me balader avec toute la journée non plus. Croisant mes bras sur ma poitrine, je toise la gamine du regard. Voyons voir ce qu‘elle va répondre à ça. J‘y ai peut être été un peu trop vraiment fort.
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Sujet: Re: Un coup de main qui tombe à pique Ven 4 Oct 2013 - 18:50
Et encore une crise de larmes, une!
Wouah franchement j‘ai peur. Quelle insulte. Non mais tu t'entends? Tu me dis ne pas être une gamine, mais tu t'exprimes comme tel. Retourne pleurer dans les jupons de ta mère au lieu de faire ta maline, car si c'est moi qui te fait pleurer ce sera parce que tu me supplieras d‘arrêter de te cogner sur la gueule. Je suis Olivia si ça t'intéresse tant, 6ème année, classe E et je te conseille de te tenir tranquille si tu ne veux pas finir en pâté pour mon lézard. tant Et voilà, c'était reparti pour un tour. Elle se remit à pleurer. Lena s'en serait frappée si elle avait été en mesure d'aligner deux neurones. Elle se rendait compte que l'autre la provoquait, qu'elle était très maligne et que ce qu'elle voulait, c'était prouver sa supériorité par une joute verbale, qu'elle gagnerait à coup sûr. Hein hein. De toute façon, comprendre comment les autres marchaient, c'était trop compliqué. Imaginer ce que les autres ressentaient, c'était carrément au-dessus de ses forces. Au lieu d'être une A, d'être une surdouée, qu'est-ce qu'elle aurait donné pour être une C ou une D insouciante. Tout ce qu'elle voulait, c'était ne pas être seule, toute seule face à ce monde de fous. Et au lieu de ça, c'était le contraire. Elle venait de se faire une ennemie. Pour la énième fois. C'était donc trop demander que trouver quelqu'un de simple, qui comprenne sa passion pour le rock et qui ne l'envoie pas bouler toutes les trente secondes? Elle eut la folle idée de se rouler en boule par terre pour ne plus bouger jusqu'à ce que mort s'ensuive. Elle secoua la tête, imperceptiblement. Elle ne voulait pas de ça. Elle avait tant de chose à faire. Trouver sa demie-soeur, se faire des amies, le faire avec un mec. "Je...Oh et puis zut. Je m'appelle Lena, je suis une A et...j'ai que 14 ans. Désolée de passer pour une...Je sais pas. J'ai jamais su m'y prendre avec les autres. Je ne veux pas la guerre. Juste quelqu'un avec qui parler." Elle allait devenir folle. Toujours ce foutu accent italien qui revenait au pire moment. "Punaise, j'ai l'air pathétique. Je ferai mieux d'arrêter de parler à jamais, ça m'éviterait bien des ennuis." Elle venait de parler tout haut, devant cette Olivia. Qui eut une sorte de rictus. Allez, elle allait encore se prendre une répartie cinglante en pleine face. Comme si elle n'en avait pas l'habitude. Au moins, l'antipathie des autres n'était elle pas une nouveauté. Elle se voûta comme pour mieux encaisser le coup.
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Sujet: Re: Un coup de main qui tombe à pique Ven 4 Oct 2013 - 23:08
Foirage total.
→ Ok. Bon. J‘y ai vraiment été beaucoup trop fort. La jeune fille fond en larme devant moi sans aucune pudeur ni retenue. Je grimace d‘un air dégouté, mais au fond j‘ai vraiment de la peine et je m‘en veux. J‘ai été salope avec elle la pauvre, tout ça pour quoi? Ne pas qu‘elle sache que je peux être gentille, douce et fragile? En même temps ça je veux que personne ne le sache à part Taka’. C’est mon gros secret, j’aurais trop honte si quelqu’un d’autre l’apprenait. Ce n’est pourtant pas une raison pour faire pleurer une petite fille.
Je fut tout de même surprise qu’entre deux sanglots elle trouve la force d’articuler quelques paroles. Moi quand je pleure, je pleure. Il est impossible de comprendre ce que je dis même ave un traducteur. Mais je ne pleure pas souvent non plus, je suis peut être fragile et tout le tralala, mais j’ai aussi une énorme fierté. Cette fierté casse-couille qui m’empêche d’être c’elle que je suis vraiment au fond de moi. Ah oui, revenons-en à ces quelques mots, les voici :
Je...Oh et puis zut. Je m'appelle Lena, je suis une A et...j'ai que 14 ans. Désolée de passer pour une...Je sais pas. J'ai jamais su m'y prendre avec les autres. Je ne veux pas la guerre. Juste quelqu'un avec qui parler.
Elle marqua une pose pendant laquelle je pris bien soin d‘analyser chacune de ses paroles. La dénommé Lena voudrait elle que je sois cette personne à qui parler? Dans ce cas je ne sais pas si ce sera possible. M‘enfin, je viens de la faire pleurer, je pourrais au moins faire quelques efforts. Bon au moins maintenant je connais son prénom, je sais qu‘elle maîtrise bien son pouvoir et qu‘elle à bien l‘âge que j‘avais estimé. Ah oui, j‘apprend aussi qu‘elle n‘a pas beaucoup, voir pas du tout, d‘amis. Un peu comme moi en fait. Il est très rare que j‘arrive à m‘entendre avec quelqu‘un étant donné le caractère à la con que j‘ai. D‘ailleurs, j‘entend la brune ajouter :
TPunaise, j'ai l'air pathétique. Je ferai mieux d'arrêter de parler à jamais, ça m'éviterait bien des ennuis.
Elle sembla regretter ses paroles aussi tôt. Vous savez, comme quand vous pensez très fort quelque chose et que les mots vous échappent sans le vouloir. Bah voilà. Je réfléchie quelques secondes pour savoir de quoi elle parle. Peut être qu‘elle a l‘impression de ne dire que de la merde. Ou alors c‘est son accent italien qui la gêne. Dans ce cas moi j‘ai un accent français, donc je m‘en fiche un peu étant donné qu‘elle parle un anglais très correcte. Bref ce n‘est pas le plus important à retenir de toute façon.
La gamine semble se mettre un peu sur ses gardes s’attendant a ce que je l‘attaque surement. Je sourie un peu, ne soyons pas trop pute pour une fois tu veux bien Olive? Un soupire m‘échappe et je pose mon derrière sur une pierre recouverte de mousse. Il fait vraiment chaud ici, s‘en ai presque étouffant, surtout dans ma tenue actuelle. Sortant mon téléphone portable, je vérifie au passage et lâche un soupire de déception. Comme prévu je n‘ai pas de réseau ici non plus. Je devrais faire le tour de l‘île pour voir si c‘est le cas vraiment partout partout. Pianotant quelques instant, une musique rock s‘élève alors de mon engin électronique. The Beggining de ONE OK ROCK commence alors sur un rythme plutôt doux pour devenir peu à peu entraînante.
Croisant mes jambes, je laisse la musique combler pendant le silence. 5 minutes de pure bonheur auditif. Un subtile mélange d‘anglais et de japonais. Puis ils faut bien avouer que les membre du groupe sont plutôt beaux gosse. J‘ai découvert leurs musique grâce à Takagi et je n‘arrive plus à m‘en passer. Puis j‘ai vécue une grande partie de mon enfance au Japon donc ça me rappelle quelque bon souvenirs. Je marque le rythme de la musique avec ma main jusqu’à ce que celle-ci s’estompe. Que ça lui ai plu ou non, je tenais à l’écouter en entière avant de lui répondre enfin :
Ecoute gamine, j’ai rien spécialement contre toi tant que tu ne me cherche pas des crosses ok? Fais juste en sorte de moins chialer parce que ça va vite devenir in supportable et je vais avoir des envies de meurtre envers toi. Maintenant tu pose ton gros cul et tu parle. Par contre je te préviens, ta vie je m’en fou, donc tu peux la raconter si ça te fais plaisir, mais pour ce qui est conseil et tout le tralala il faudrait déjà que j’ai écouté la moitié de se que tu as à dire pour ne serais-ce qu’avoir l’idée d’en donner. Alors n’en attend pas trop de moi.
Bon au moins c‘est claire. Enfin pas trop… Mais bon. J‘ai envie de l‘aider, parce qu‘elle est vraiment trop adorable et mignonne, puis je m‘en veux beaucoup. Mais aussi je montre que je ne suis pas gentil et que je ne serais pas son ami. C’est-ce que je veux non? Enfin, au pire on verra bien comment ça va se passer.
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Sujet: Re: Un coup de main qui tombe à pique Sam 5 Oct 2013 - 16:28
Do you know that I am special?
Olivia s'était assise sur une pierre, et avait pianoté quelques instants sur son téléphone portable, et les premières notes de la chanson "The beginning" de One OK Rock emplirent la serre. Ce n'était pas exactement le style de musique que Lena écoutait, mais elle ne détestait pas non plus. D'ailleurs, elle n'avait entendu cette chanson que grâce à la folie japomaniaque de sa gouvernante. Bref, elle n'avait rien contre le choix de la jeune fille. Olivia marquait doucement la pulsation avec sa main, jusqu'à ce que celle-ci laisse place au silence. Puis elle prit la parole: "Ecoute gamine, j’ai rien spécialement contre toi tant que tu ne me cherche pas des crosses ok? Fais juste en sorte de moins chialer parce que ça va vite devenir insupportable et je vais avoir des envies de meurtre envers toi. Maintenant tu pose ton gros cul et tu parle. Par contre je te préviens, ta vie je m’en fou, donc tu peux la raconter si ça te fais plaisir, mais pour ce qui est conseil et tout le tralala il faudrait déjà que j’ai écouté la moitié de ce que tu as à dire pour ne serais-ce qu’avoir l’idée d’en donner. Alors n’en attend pas trop de moi." Lena renifla imperceptiblement et arrêta de pleurer. Là, l'autre marquait un point. Elle était juste lamentable. En mode pauvre petite fille mal aimée. Elle n'était pas forte. Elle ne l'avait jamais été. Puis elle analysa les paroles de son interlocutrice. Donc elle n'avait rien contre elle. Bien. Chercher des crosses. Tiens, une expression qu'elle ne connaissait pas. A retenir. Arrêter de pleurer, c'était fait. Lena préférait rester en vie le plus longtemps possible. S'asseoir, elle n'avait rien contre. C'était juste le "gros cul" qui lui posait problème. Elle ne pensait pas avoir un arrière train surdimensionné. Mais elle s'assit par terre, ne se sentant pas le courage de tenir tête à celle qu'elle pensait être une E. Ensuite, elle voulait qu'elle lui raconte ce qu'elle avait. Tiens tiens, pas aussi indifférente qu'elle voulait le faire croire. Y avait il une fille sensible sous cette carapace de béton? D'ailleurs, Olivia lui demandait d'être, on va dire, indulgente dans le jugement que Lena porterait sur ses conseils. De toute façon, elle ne pouvait pas se permettre de refuser des conseils, vu comment elle gérait les relations humaines. Elle respira profondément, et osa enfin se lancer, d'une petite voix tremblante: "Eh bien, on va dire que je suis totalement asociale. Que je ne comprends pas les autres. Ce qui me donne des réactions totalement incongrues et incompréhensibles. Je ne suis pas comme les autres, je suis différente, et les autres ont peur de la différence. Du coup, je me retrouve toute seule. Et je déteste. J'ai besoin de parler à des gens, parfois. Au lieu de rester murée dans l'indifférence, que l'antipathie des autres a formé. Bref, je suis totalement seule, et ça me désespère. En plus, je vois aucune solution, même venant de toi. Mais en même temps, qui suis-je pour comprendre ce que tu vas penser de moi? Je suis bonne qu'à m'enfermer dans une chambre, au lieu de combattre mes problèmes." Lena soupira. Pitoyable. Elle ne pouvait donc pas s'empêcher de l'être?
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Sujet: Re: Un coup de main qui tombe à pique Sam 5 Oct 2013 - 20:31
Confession sans retenue.
→ Les pleures de la jeune fille cesse peu à peu dans un reniflement presque imperceptible. Je lui aurais bien donné un des mouchoirs que j‘ai dans ma poche, mais je dois déjà paraître bien plus gentille que je ne le souhaite, donc je vais m‘abstenir. La brunette s‘assoit par terre, je ne comprend pas trop pourquoi, il y a largement la place pour deux sur ce rochet, mais bon. Peut être le fait que je lui dise qu‘elle ai un gros cul l‘ai fait complexer dessus. Je souris en coin à cette pensée. Je ne trouve pas que sont postérieur soit gros, c‘est juste des paroles en l‘air, m‘enfin, j‘écoute son monologue d‘une seule oreille :
Eh bien, on va dire que je suis totalement asociale. Que je ne comprends pas les autres. Ce qui me donne des réactions totalement incongrues et incompréhensibles. Je ne suis pas comme les autres, je suis différente, et les autres ont peur de la différence. Du coup, je me retrouve toute seule. Et je déteste. J'ai besoin de parler à des gens, parfois. Au lieu de rester murée dans l'indifférence, que l'antipathie des autres a formé. Bref, je suis totalement seule, et ça me désespère. En plus, je vois aucune solution, même venant de toi. Mais en même temps, qui suis-je pour comprendre ce que tu vas penser de moi? Je suis bonne qu'à m'enfermer dans une chambre, au lieu de combattre mes problèmes.
Eh bah dis donc, elle n‘a pas vraiment une grande estime d‘elle-même, on dirait une dépressive, mais sa façon de parler fait tout de même un peu plus mature que la fois précédente. Un soupire m‘échappe, les dépressifs me sapent le moral, je ne supporte pas ça, mais elle doit se sentir tellement seule… Ce sentiment je le connais par cœur et c‘est pour cela que je ne peux pas simplement rester sans rien faire. Elle est du genre à fuir les problèmes et je constate qu‘elle me ressemble beaucoup. J‘ai l‘air d‘affronter toute les situations la tête haute, mais c’est cette carapace qui me protège. Je me cache derrière se mur de glace que seul Takagi a réussi à briser, je fuis derrière cette couverture de la fille forte.
Une soudaine envie de cigarette me prend. C’est idiot. Dire que j’ai commencée cette merde pour avoir l’air cool et rebelle. Maintenant je n’arrive même plus à m’en passer. Je sors le petit paquet rouge de ma poche droite. Je sais que normalement je n’ai pas le droit de fumer ici, en plus dans les serres ça peut être dangereux, mais c’est plus fort que moi. J’ouvre le paquet pour prendre une lope que je glisse entre mes lèvres. J’attrape ensuite mon briquet pour allumer cette dernière et je range le tout avant de tirer une grande bouffé de poison qui me calme et me détend. C’est presque devenue une drogue et je n’en suis pas fière. J’espère que la fumer ne dérange pas trop Lena, mais je fais mine de m’en foutre. Tant que je ne la lui souffle pas sur le visage ça devrait aller non? J‘attend d‘avoir bien entamer ma cigarette, j‘avais dis à mon interlocutrice que je me fichais de ce qu‘elle me dirait, mais elle a l‘air tellement désespérée que je ne peux m‘empêcher de la conseiller :
Déjà ça ne sert à rien de vouloir changer pour avoir des amis. Tu crois que tu seras heureuse quand tu seras obligée de faire semblant d’être une autre pour leur plaire? Pff vaut mieux être seule. Puis tout se sait un jour, alors comment il réagiront selon toi quand ils apprendront que tu te fiche d’eux depuis le début hein petite sotte. Tu les comprend pas? Et alors? Osef non? Moi non plus je les comprend pas et je ne m’en porte pas plus mal. Si tu tiens tant à savoir comment ils pensent tu n’as qu’à le leur demander, mais ça ne sert a rien. Arrête de vouloir tout avoir en main parce que tout finira par t’échapper. Stress pas, laisse le temps faire les choses. C’est long et chiant ouais, mais de toute façon tu n’as pas le choix. M’enfin, tu peux forcer le destin, mais souvent ça ne mène à rien. Puis arrête de te rabaisser c‘est insupportable et c‘est mon rôle de faire ça. On est tous différent alors arrête ton cinéma hein. Bref t‘es pas seule la non? Alors arrête d‘être négative, sinon tu finira par l‘être vraiment.
Je sais que suis vraiment mal placé pour donner ce genre de conseil, mais rien ne m‘en empêche. Je suis vraiment triste pour elle-même si ça ne se voit pas et si je peu l‘aider en lui donnant des conseil que moi-même je ne suis pas peut être que ça me fera changer d‘avis sur ça. Je continue de tirer de longue latte sur ma clope en mettant de la musique doucement, juste pour faire un léger fond d‘ambiance. Enfin c‘est loin d‘être doux et romantique étant donné que tous mon répertoire Rock y passe.
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Sujet: Re: Un coup de main qui tombe à pique Dim 6 Oct 2013 - 17:11
L'électrochoc. Punaise, réagis gamine!
Lena sentait dans l'attitude d'Olivia qu'elle l'écoutait et analysait ses paroles. Pour une fille indifférente, elle analysait beaucoup. Elle fouilla dans ses poches, et en sort un paquet de cigarettes rouge. Tss tss tss. Pas bien, ça. Mais bon, elle était qui pour la juger? Elle était bien accro au chocolat, même s'il faut reconnaitre que c'était légèrement moins dangereux. Enfin, ça, elle l'espérait... Là, c'était de la mort roulée qu'Olivia inspirait. C'est sa vie, après tout. Elle, du moment qu'elle ne lui proposait pas d'en tirer une bouffée, Lena s'en foutait royalement. Bref, elle ne faisait pas une tête horrifiée, et pas un hochement de tête non plus. Pour une fois, elle était totalement neutre. Puis après avoir largement entamé sa cigarette, Olivia parla: Déjà ça ne sert à rien de vouloir changer pour avoir des amis. Tu crois que tu seras heureuse quand tu seras obligée de faire semblant d’être une autre pour leur plaire? Pff vaut mieux être seule. Puis tout se sait un jour, alors comment il réagiront selon toi quand ils apprendront que tu te fiche d’eux depuis le début hein petite sotte. Tu les comprend pas? Et alors? Osef non? Moi non plus je les comprend pas et je ne m’en porte pas plus mal. Si tu tiens tant à savoir comment ils pensent tu n’as qu’à le leur demander, mais ça ne sert a rien. Arrête de vouloir tout avoir en main parce que tout finira par t’échapper. Stress pas, laisse le temps faire les choses. C’est long et chiant ouais, mais de toute façon tu n’as pas le choix. M’enfin, tu peux forcer le destin, mais souvent ça ne mène à rien. Puis arrête de te rabaisser c‘est insupportable et c‘est mon rôle de faire ça. On est tous différent alors arrête ton cinéma hein. Bref t‘es pas seule la non? Alors arrête d‘être négative, sinon tu finiras par l‘être vraiment. Ce fut comme une gifle. Un vraie gifle. Là, Lena venait de se prendre la vérité en pleine face. Ce qu'Olivia disait avec désinvolture, c'était absolument ce qu'elle pensait. Au fond, comme une pensée secrète, à laquelle elle-même n'avait pas accès. La playlist du portable d'Olivia déversait du rock non-stop. Mais la grande italienne avait envie de choisir. Lena se mit en tailleur (dur avec ce leggins serré), sortit son propre téléphone, d'une célèbre marque à la pomme, et pianota quelques instants sur le clavier virtuelle. Elle débrancha les écouteurs accrochés à la prise Jack et les premiers accords de Boulevard of broken dreams se déversèrent dans la serre déserte. "I walk this empty street, on the boulevard of broken dreams. Where the city sleep, and I'm the only one and I walk alone." Parfaitement ce qu'il lui fallait. Elle cocha la case "Playlist Green day" puis reposa son portable. Ainsi, elle vivait littéralement la musique. Elle était comme Bille Joe Armstrong. Elle marchait seule sur une route déserte, elle ne savait pas où elle allait, et elle était seule. Elle n'avait pas besoin des autres pour être heu... Mais oui! Elle n'avait pas besoin des autres. Et s'ils étaient assez bêtes pour chercher sa compagnie, elle accepterait. Peut-être. Len' avait envie de sauter de joie, alors que ce n'était qu'une petite révélation de rien du tout. Mais bon, elle était vraiment nulle socialement parlant. Elle commençait à comprendre l'attitude détachée d'Olivia. Les autres, on s'en foutait. "Ouais, je vois ce que tu veux dire. J'ai pas besoin des autres pour exister. C'est bon pour les pimbêches d'être entourée par une nuée de faux amis, prêts à te trahir à la moindre occasion. Au pire, vaut mieux être seul et en paix, qu'avec les autres et s'emmerder, c'est ça? Je crois que je commence à comprendre ton raisonnement." Derrière, en fond sonore, c'était 21 Guns. Une parmi ses préférées, pour ne pas dire The Best. "One, 21 Guns, lay down your arms, give up the fight." C'était exactement ça. Abandonner le combat. Arrêter de vouloir rentrer dans le moule. Elle offrit à Olivia son plus beau sourire. Même si elle avait l'air idiote. "Merci."
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Sujet: Re: Un coup de main qui tombe à pique Dim 6 Oct 2013 - 20:51
Reprise en main.
→ Je regardais Lena du coin de l‘œil n continuant de tirer sur ma cigarette et recrachant la fumée. Je fut un peu surprise de la voir ainsi. Elle semblait plutôt affectée par mes propos. Je ne dirais pas de la peine, mais plutôt de la surprise, une espèce de révélation. Comme si je venais lui mettre en pleine face une vérité qu‘elle connaissait déjà, mais qu‘elle se refusait d‘admettre. Est-ce une bonne chose? Je n‘en suis pas sur. Mais je pense que maintenant ça va bouger. Au moins elle ne se laissera pas marcher sur les pies et ça c‘est cool.
La brunette sortie son propre téléphone en croisant les jambes. Ma musique ne lui plaisait pas? C‘est vrai que le Rock Japonais ne convient pas à tout le monde, mais je n‘écoute pas uniquement de ça non plus. M‘enfin après peut être qu‘elle a envie d‘une chanson en particulier. Bref tant qu‘elle met ses écouteur ça ne me dérange pas. Terminant ma clope, je la rage dans une espèce de petit cendrier portable hermétique. Il ne faudra pas que j’oublie de le vider, sinon ça va empester le tabac froid. Le silence s‘installe, mais ça ne me dérange pas. Elle a peut être besoin de réfléchir un peu, ce qui est compréhensif en soit.
L‘endroit est vachement calme et apaisant, il faudrait que je pense à venir ici plus souvent. C‘est agréable. Le temps passait lentement et je commençais à jouer à un jeu sur mon téléphone portable. J‘ai laissée tomber toute tentative d‘appeler quelqu‘un, d‘envoyer des sms ou de me connecter sur les réseau sociaux depuis un petit moment. J‘étais concentrée dans mon jeu, un jeu tout bête, mais que j‘aime bien. Vous connaissez peut être. Ca s‘appel Zombi Tsunami et j‘y passe des heures dessus. Alors que j‘avais presque fini ma mission actuelle, la voix de l‘italienne m‘interpelle. Je grimace alors que tout mes zombies crèvent un par un. Merde elle m‘a déconcentrée. Bon bah maintenant je n‘ai plus qu‘à écouter ce qu‘elle veut me dire :
Ouais, je vois ce que tu veux dire. J'ai pas besoin des autres pour exister. C'est bon pour les pimbêches d'être entourée par une nuée de faux amis, prêts à te trahir à la moindre occasion. Au pire, vaut mieux être seul et en paix, qu'avec les autres et s'emmerder, c'est ça? Je crois que je commence à comprendre ton raisonnement.
Etrangement elle semble beaucoup plus joyeuse et je sens une grande vague de fierté s‘emparer de moi à son « Merci. ». Je fais mine de rester impassible, comme à mon habitude, haussant simplement les épaules. Elle a vraiment l’air d’une gamine avec se sourire d’abruti collé sur la tronche. Mais elle est vraiment trop adorable. Un soupir m’échappe accompagnée de quelques mots :
Ouais bah c‘bien beau tout ça, mais pour la peine tu me dois une boite de kitkatballs ok? Fin bref, c‘est cool de te voir reprendre confiance en toi, mais ne va pas croire que je t‘aime bien et qu‘on es amies. M‘enfin…
J‘ai l‘air crédible? Je n‘en ai pas vraiment l‘impression. Sur le coup j‘ai juste envie de prendre mes jambes a mon cou, mais je m‘abstient jouant plutôt avec la bague que j‘ai accroché autour de ma chaine en argent. Je la regarde en pensant à l‘albinos qui me l‘a offert, un sentiment de bien être m‘envahit.