En musique avec une gamine. {PV : Jaïna}

" OAUH ! Elle danse bien ! "

Comment aurais-je pu penser que ma journée finirais ainsi ? Je m'étais levée tôt, sûrement trop habituée à être avec Alice dès 8 heure. En me réveillant je paniquais, je ne savais plus où j'étais mais ça n'est pas important.

La fin de journée arriva très vite, tellement vite que je n'eus pas le temps d'aller parler tellement. Aujourd'hui, je n'avais pas beaucoup bougé, un peu dans un état de stase, j'écoutais ce qui se passait sans intervenir, je restais pour le moins discrète ce qui était plutôt insensé et fous pour moi. Je n'osais pas réfléchir à ne rien faire, pourtant aujourd'hui à par voguer vite fait dans les couloirs je ne faisais rien.

J'étais pressée. Il se pourrait que j'ai intercepté une conversation qui ne m'était pas destiné, bien entendu rien de bien méchant, juste l’existence d'une salle de musique. Je pensais bien qu'il y en avait une ici, à Prismver ! Il n'existe pas d'établissement de toute façon sans salle de musique ! Tout le monde à besoin de cet art, exercer une passion tel que créer une oeuvre est un vrai bonheur. C'est pourquoi il n'existe que les prisons pour ne pas avoir de salle de musique. Bon okay, je raconte un peu n'importe quoi mais la musique c'est coool !
Et c'est après tout c'est événement que j'ai passé la majeur partie de mon après midi à chercher cette fameuse pièce. Vers la fin, après avoir fait au moins tout le tour du bâtiment je l'a trouva. Au premier étage.

Pourquoi ne pas l'avoir trouvé toute suite, vu qu'elle est au première étage ? Pour la bonne et chiante et raison, que j'ai commencé mes recherches en partant du haut, un peu comme une bouffonne. Mais ça a été un pur plaisir de chercher, j'ai pu visité ! Sans avoir l'aide de personne en plus, si c'est pôs merveilleux !  

Je me restaurais au réfectoire, ensuite je comptais embarquer ma harpe en direction de la salle de musique, histoire de m'exercer un peu. Ca ne me ferait sûrement pas de mal ! Et puis il me tarde de la re-sortir !
Si tôt manger, je courais en direction de ma destination ( si poétique ) pour repartais vers un autre but toujours aussi motivée.


J'étais devant cette pièce, pas plus grande qu'une salle de cours. Ma harpe derrière moi, j'hésitais à toquer. Il y avait une personne à l'intérieur. Toute joyeuse, je l'écoutais joué, le violon était l'instrument qu'elle se servait pour faire communiquer ce son à toutes oreilles alentours malgré que cette salle soit faite pour ne pas laissé passé le bruit.

Décidée, je rentrais, sans faire de bruit. Émerveillée, je regardais la fille aux cheveux noir jouait; dansait aussi. Elle faisait pleins de choses en même temps il me semblait, elle jouait sa musique.

Plusieurs minutes s'écoulèrent sans qu'elle me vit. Je souriais à grande dent. Dès que la jeune femme se stoppa j'applaudis, tout en m'approchant et préparant une phrase. En voyant son air surprit, je faillis m'arrêter dans ma route, mais à la place je laissa échapper une phrase enthousiaste. Posant au passage ma harpe le long du mur blanc.

« C'est SUPER ce que tu fais ! »

Tout en même temps je sautillais vaguement, une sorte d'expression de joie. Voyant qu'elle ne disait rien, je continuais.

« Comment tu fais pour fait tout ça en même temps ! C'est juste magique ! »

J'ouvrais de grands yeux et voyant que je ne mettais pas présenter, et que je n'avais pas dit bonjour je repris.

« Bonsoir en fait ! Je m'appelle Jaïna et toi ? »

En espérant que je ne l'ai pas trop déranger.

" Ne pas trembler, faut pas que je me rate "

Elle ne parle pas. Elle dégage une aura noir, je le sens. Elle pose son violon sur une table, et s'approche. Elle me pousse, elle me nargue je tombe sans me faire mal, du moins c'est ce que je semble montrant, j'espère. En réalité je me suis fait mal à l'épaule en me prenant le mur dans la tête. Mais, ce n'est pas ça qui me fera pleuré. Je suis plus résistante. Avec un air supérieur, elle passe devant moi déclame quelques phrases qu'elle me jette à la figure de sa voix ingrate et de plus me "vole" ma harpe. Elle s'assoit sur un tabouret et commence un morceau. Ca dissone à mon oreille. Elle ne sait pas jouer de la harpe. Pourtant c'est ce qu'elle veut me faire comprendre. Sans me vanter cette harpe sonne mal sauf si on sait la magner comme me l'a appris ma professeur ainsi qu'Alice...

Après ce court morceaux elle se rapproche de moi, me susurre qu'elle est l'incarner de je ne sais trop quoi. Je ne l'a crois pas. Personne ne peut être l'incarnée de la musique en jouant si pitoyablement de la harpe, mais je n'oserais pas la ramener.

Je me relève vite et laissant dire que je suis courageuse, je lui dis révoltée.

« N'importe quoi ! En plus, comment sais tu que je suis une D toi ? »

Légèrement indignée je m'assois sur un tabouret que je rapproche de la harpe, car comme elle est plus grande c'est normale que la petite chaise soit plus éloignée. Alors que je préparais mes doigts elle me murmure à l'oreille des paroles me donnant la chair de poule.
Tremblante je commença à jouer. Plus la musique m'emportait plus je me sentais à l'aise : dans cette salle où les deux seules fenêtres laissaient passé la clarté du soleil se couchant après une belle journée anormalement ensoleillé.

Mes paupières closes mes doigts s'emportaient sur les cordes, ils glissaient sur cet objet magnifiquement taillé produisant un son juste merveilleux.

Le rêve se finit quand cette fille, cette zombie tapa du pied à côté de moi, comme déchirant une toile fraîchement peinte.
Ouvrant les yeux je la toisa, émettant une légère grimace en voyant sa tête froide. Décidément je n'allais pas m'aimer, comme elle n'allait pas m'aimer.
Je me leva, si je voulais l'agresser ou plutôt me défendre verbalement, je n'aurais pas de crédibilité. Elle était bien plus grande que moi, et ses talons n'étaient pas pour m'arranger. Et JAMAIS je ne voudrais me soumettre à elle. Je suis peut être conne, naïve mais pas une esclave surtout pas avec une pimbêche narcissique.

Certes elle est belle mais pas plus que ça. Je me préparais à parler. Mais finalement son regard sur moi m'arrêta dans ma lancée et je me ravisa. J'attendais son jugement étant presque sûr de recevoir des choses désagréable abaissant ma façon de jouer à de la crotte. En dix minutes tout mon moral était redescendue à zéro sur une échelle de dix.

Restant à porter de ma harpe pour éviter qu'elle re brise le contact avec l'instrument. Et la fixant, ne l'a regardant pas dans les yeux je serrais les dents pour ne pas avoir peur. « Pour une fois, je devrais me débrouiller sans Elle. »