Et ce qui dû arriver, arriva. [ PV : Enma ]

" Est-ce un rêve ? "

Je me levais. Je baillais, j'avais rêver d'Elle. Elle était en train de lire un livre assise à une table seule, les cours étaient finis, pourtant elle était là. Le rêve semblait tellement réel que je m'y serais crue.
J'avais avancer vers elle, sans qu'elle ne me remarque, puis par derrière je l'a serré dans mes bras, et je pleurais. Je ne sais pas pourquoi d'ailleurs. Enma était restée impassible et m'avait écarté, puis fermais son livre. M'observant de instant, me toisant de haut, elle avait eu un léger sourire me semble t-il puis était partie. Comme la dernière fois me laissant seule. Pareillement habillée, ses bras saignés. Et ceci me dit que c'était juste mon subconscient qui pensait un peu trop à cette jeune femme, m'ayant arrachée quelque chose de très précieux et m'ayant piégée jusqu'à ma mort, peut être. Je ne connais toujours pas ce qu'implique véritablement son don, mais peut m'importe. Je le saurais tôt ou tard, je devais la retrouver. Aujourd'hui.

Me traînant hors de mon lit, je regardais mes camarades de chambre dormir, deux étaient déjà partis dehors. Ces à ce moment que je regarda l'heure et me vit bel et bien en retard pour le déjeuner au réfectoire. N'osant pas réveiller mes camarades, je me débarrassais de la chemise me servant de "pyjamas" et enfila l'uniforme requis dans le pensionnat. Je ne pris pas la peine de me coiffé avec une brosse et fit le boulot avec mes doigts.

En soupirant de soulagement après avoir regardé l'heure, je partis en courant vers le self pour prendre un p'tit déj qui tiendrait au moins jusqu'à ce soir si je n'avais pas le temps de manger ce midi.
Vingt minutes plus tard, je me lançais dans un recherche. JE voulais LA revoir. Pourquoi ? Je lui avait fait une promesse, je l'a tiendrait. Elle m'attendait peut être pas deux jours après l'incident, mais tant pis, j'irais, je la trouverais.

Je partais dans les couloirs, en sautillement, en ouvrant toutes les portes que je croisais même si quelques une me semblaient bien impossible. M'enfin, je faisais ça avec gaieté, et hâte ! En plus, je savais que quand, ce soir j'irais me coucher, ma harpe m'attendra réparée. En effet, hier dès que j'avais pu je l'avais amener au centre ville chez un réparateur-réacordeur. En ce moment elle devait m'attendre dans la boutique. En même temps j'avais demandé à ce qu'on l'a re-vernis, elle serait comme flambant neuve. Et l'homme tenant la boutique m'avait dit qu'il pouvait remettre les même cordes que celles qu'elle avait déjà. Super quoi !

Midi passé, je l'a chercher  encore. Bouh, je finirais bien par la trouvais.
« Et ce qui dû arriver, arriva. »

Elle était là. Majestueuse, sur une table telle une panthère guettant sa proie sur un promontoire. Bizarrement ému, je rigola, tellement heureuse de l'avoir trouvée, alors qu'il n'y avait vraiment pas de quoi. C'était le bourreau de ma harpe et pourtant...
Je courus pour la rejoindre, de peur qu'elle s'évapore comme un fait éphémère. Et je l'a tenus dans mes bras, comme je voulais le faire la dernière fois. Comme je l'avais fait dans ce rêve.

« Je voulais tellement te revoir. Te remercier... Je suis désolée. » Bégayais-je.

Pourquoi voulais-je pleurer ? J'étais heureuse. Je devais toujours être heureuse. Parce que si je suis malheureuse, il faudra faire comme Elle. Comme Alice.
Je souris de plus bel, et je logeais me tête sur son sein, car son épaule était trop haute pour ma petite taille, de plus elle était sur une table. J'avais peur qu'elle ne me rejette, après tout elle voulait que je souffre non ? Être loin d'elle me suffit pour souffrir, pourtant elle n'est pas partie quand je suis arrivée. J'espérais en silence, priant pour qu'elle ne me tape pas, pour qu'elle ne parte pas en courant.

" Il me semble que je l'aime "

Je pense qu'elle n'avait rien sentie, elle était trop dans ses pensées et m'avait laissé m'asseoir là bas. Jusqu'à ce qu'elle dû réaliser ce que j'avais dit. Je lui avait fait mal et je le savais pourtant je n'avais pas voulue elle avait pas compris le sens que je voulais dire. Peut être est-ce mieux ? Ainsi elle était proche de moi, je sentais son souffle chaud et son halène mentholé ( ? ) sur ma tête. J'aimais aussi son doux parfum exprimant une once de vanille parmi quelques petits autre échantillons. Et je remarquai qu'elle pleurait. Sans pouvoir m'en empêcher, je l'a pris dans mes bras et je soupira en murmurant quelques petites excuses faible tel une souris. Elle me pardonnerait ? Je ne sais pas. Elle ne m'aimait pas elle, elle n'avait pas pitié elle. Je n'étais que son jouet, une petite esclave qui lui servait de divertissement et pourtant je m'accrochais à l'espoir tel une main saisissant une perche pour ne pas se noyer, qu'elle ne puisse se passer de moi, et que cette jeune fille du nom de Enma avait besoin de moi pour la réconforter. Alors je lui obéissais.

Redescendant vers la réalité je remarquais qu'elle pleurait toujours et j'osa répondre un quelconque ne t'inquiète pas. Elle me serrait, tellement que je ne pouvais plus respirer et après qu'elle m'est lâcher et demandait de l'embrasser, je tombais sur l'estrade, sur le dos et inspirer l'air fortement, comme après une minute d'apnée. Je me relevais en baissant la tête. Enma était au pied de l'estrade, moi en haut, je ne l'a dépassé même pas. Je m'approcha lentement de sa tête m'étonnant moi même.

« Jamais, je n'aurais pensé pouvoir aimé un être aussi fortement. Excuse moi. Je sais que ce ne sera pas réciproque. »

Je ne savais rien d'elle. Jamais je n'aurais crue embrassait une personne comme ça, juste par curiosité ? Par soumission ? Ou par amour ? Espérant qu'elle arrête de pleurer je lui vola ses lèvres. Mon sang dû tomber dans sa bouche, et j'arrêta tout de suite, je reculais craignant qu'elle me tape à cause de ma lèvre coupé par mes dents. Mais, je n'avais qu'une seule envie me mêler à elle, et me perdre dans ses yeux émeraude envoûtant.
Encore une fois tu t'excusas. Et voulant lui demander à nouveau la permission de l'embrasser, comme elle en avait fait la demande plus tôt tu balbutias.

« Je... hm... C'est... Pardonne moi. J-je... Je peux recommencer ? »

Tu ne voulais pas attendre la réponse, tu avais peur qu'elle exécute ça menace, tu ne voulais pas mourir, pas avant que tu lui ais dit. Alors tu attendis en souriant légèrement et priant pour qu'elle réponde affirmativement.

[justify]Le cœur en miette tu continuais de laisser tes larmes couler le long de tes joues, tu te demande pourquoi face à cette fille la moindre paroles déplacés te fais perdre tes moyens ? Peut être parce que tu l'aimes ? Non, c'est impossible. Solitaire et sadique comme tu es tu ne peux pas tomber amoureuse de ton jouer, si elle est ici c'est juste pour que tu te défoule et pour t’obéir, rien d'autre. Sauf que la en cet instant présent tu ressens vraiment le besoin d'être bisouter, câliner, dorloter comme une enfant pour te sentir mieux. Au pied de l'estrade elle se trouve devant ne te dépassant même pas, décidément cette fille est vraiment ....une petite. Elle pose ses bras sur ton épaule avances dangereusement ses lèvres les tiennes, et finit par t'embrasser. Tu te contente juste de poser une de tes mains dans sa chevelure blonde et l'autre sur son dos. Tu savoures le goût du sang, goût qui déclenche en toi une envie irrésistible d'en boire plus, d'en faire couler, une envie sadique mais vraiment délicieuse...tu avales le liquide vitale sans hésitation, tu laisses tes lèvres laper les siennes puis tu repenses à ses douces paroles...elle t'aimait ou te détestait ? Tu deviens confuse sur le coup mais tu espérais le contraire tu voulais qu'elle te chérisse tout en souffrant, c'est compliquée..

Le baiser fut de courte durée, tu es assez déçue, tes larmes coulent toujours mais tu te sens tout de même plus apaiser, doucement tu agrippes à ses petites jambes et tu la regarde avec des yeux de chien battues, signe que tu voulais qu'elle recommence en prenant plus son temps cette fois-ci.

A ton plus grand étonnement, elle voulait recommencer, elle s'en excuser même, mais tu n'étais plus d'humeur à jouer les grandes méchantes pas gentille alors tu relâches ton etreinte de ses jambes, tu te recule et tu t'allonges en arrière sur l'estrade, de ta main tu lui fais signe de venir avec pour seul ordre.

Approche, et recommence autant de fois que tu le voudras.

Une idée te traversa la tête à l'instant même ou tu viens de sortir ta phrase, tu te dis qu'il est vrai que tu aimes faire du mal aux gens qui tombent entre tes mains en leurs foutant des giffles, en les cognants, et je passe tes manières bizarroïdes de maltraiter quelqu'un, tu sais que la petite te hait ? Et si tu lui donner le droit d'être la méchante cette fois, d'être celle qui te blesse ? Vus comme ça on pourrait croire à un S&M mais de toute façon..tu es folle et tu ne peux rien y faire.

...Tu sais Jaïna..je viens de penser à quelque chose qui va te plaire autant qu'a moi....tu veux savoir une chose ? En musique lorsque tu t'es bastonnée avec moi...en réalité...Je crois que j'ai appréciée la chose. Alors je te donne le droit d'être une très vilaine fille avec moi aujourd'hui, je te donne juste règle de ne pas me dire des choses trop blessante pour moi.

" Je m'excuse, désolée"

Elle s'accrochait à mes jambes, mais ses larmes ne s'arrêtaient pas. J'avais peur. Peur de moi. Je lui avais dis quelque chose d'abominable et je m'en voulais. Elle me lâcha et se renversa sur le dos, le long de l'estrade. Je me demandais ce qu'elle allait me demander. Au lieu de baisser la tête par soumission un hoquet de surprise passa dans ma bouche, surprise qu'elle me dise de la maltraiter.

« Jamais je ne pourrais faire ça... Je ne sais pas si tu as compris... Mais... Enfin... Non, je, non... Je ne veux pas te faire mal ! T'entends ! Oui, et puis je sais que tu es une gentille personne au fond, non ? Je ne veux plus voir tes larmes. J'ai mal. »

Oui. Je perdais totalement mes moyens en sa présence. Et oui, je ne voulais pas la taper, le rôle de méchant ne me vas pas. Alors je m’asseyais à côté d'elle, posais ma tête sur son ventre et chuchoter quelques trucs incompréhensibles.

« Je ne sais plus quoi faire. »  

J'hésitais à m'approcher et l'embrassais, à lui faire comprendre que je tenais à elle, qu'elle ne devait pas se sentir seule, si c'est bien ce qu'elle ressentait. Ou encore ne rien faire et rester ainsi sur elle.
Au lieu de ça, je fermais les yeux et respirais plus doucement apaiser d'être si près d'elle. Je savourais son parfum, enfin tout simplement elle.

« Désolée. Ne m'en veut pas, mais je ne peux pas m'imaginer te tabasser tel un vaurien, comme je l'imagine les E quand on s'infiltre dans leur repaire, les ruines. »

Je m'en voulais de ne pas pouvoir la satisfaire, ma gorge se nouait et je serrais les paupières pour ne pas qu'elle voit que mes yeux se rougissaient.
Depuis que je l'a connaissais, je me sentais faible mentalement, je pleurais plus régulièrement en sa présence. Moi qui m'étais dit de ne pas pleurer devant quelqu'un d'autre...

« Raté... » murmurais-je.

Hrp = Vraiment désolée c'est court, je ferais mieux la prochaine fois, je suis un peu pressé mais je suis tellement accroc à tes rp' *-*    

" Fais couler mon sang "

Elle rampa pour se libérer de sa position, doucement, je me mis à genoux et la regarda s'essuyait les yeux. Puis dans un mouvement brusque elle me leva en me tirant par le bras sans s'assurer que ça ne me fasse mal, car je pense, le but, était de me faire mal. Elle me plaqua le mur, et passa ses mains sous mon uniforme alors que je frissonnais comme pas possible au contact de ses mains froides et que j'appréhendais ses gestes. Je l'écoutais parler sans rien dire. Et j'acceptais le fait que je souffrirais à sa place. De toute façon, faire mal à quelconque juste pour une raison d'envie ne me plaisait pas. Alors je refuserais encore et encore si il le faudrait.

Arrêtant son mouvement, une main sur mon dos, elle replia ses ongles long, qui me griffèrent, je gémis. J'avais mal, je sentais ma chair comme brûlée, et elle revenait sur la plaie qu'elle formait, à l'attaque touchant l'endroit écorchée. Je me tordais sous sa pression. Enma était bien plus grande et imposante que moi, je ne pourrais pas me débattre.
Elle se stoppa et me demanda de réveiller un côté de ma personnalité plus combatif. le regard portait sur elle, je ne fis rien.

« Continue de me griffer. Mais positionné comme ça, je ne pourrais te faire du mal vois tu. » Je parlais sur un ton assez neutre, presque indifférent à mon propre sang qui coulait et tâcher mes vêtements.

Je n'avais même pas finis ma phrase qu'elle me faisait bouger, je pouvais tout lui faire à ce moment là. Mais, je restais comme absorbée par son regard immobile, attendant qu'un autre coup vienne. Je devinais qu'elle allait se mettre en colère et me cogner mais qu'importe, je survivrais.

Alors, j'attendais une gifle. Me décidant à bouger, je mettais mes mains sur dos et la caressais sans la griffer.

« J'ai déjà goutté mon sang. Pourquoi le bois tu, toi ? N'est-il pas sensé être impur étant donné que je suis une D et toi une A. Enma, ne me prends tu pas comme une créature ne méritant même pas de te parler ? » Je murmurais presque tant cela m'attristait.

" Quoi qu'il arrive, je me laisserais faire "

    Sans même le vouloir j'avais réussi à gagner un point contre elle, mais elle n'en fut que plus violente pour me lacérer le dos de ses long doigts aux ongles presque aiguisés. Je frémissais et serrer les dents pour ne pas hurler. Mon sang coulé sur ses mains, j'avais assez mal, mal comme je n'avais jamais eu mal. Je me serrais au mur froid comme une planche me sauvant de la noyade, le temps qu'elle s'amusait à me tuer à petit feu.

Elle m'expliqua que je n'étais pas un rat, mais je n'écoutais qu'à peine, je me cognais la tête contre le mur involontairement et mordais le col de mon uniforme, office d'un tissu comme dans les films genre Hunger Game pour s'empêchait de crier, mais sur le moment je pensais pas trop à ça, j'étais perdu dans son odeur et ma douleur. Sans vouloir faire de rime.
Elle s'arrêta et me pris par les hanches, me souleva pour me retourner, je dus lâcher prise, et comme déjà morte je la laisse m'enlever mon noeud jaune placer sur mon uniforme, puis dès que je peux je ramenais ma tête sur elle, et la laisser me léchouiller la peau. J'avais la chair de poule tellement j'avais froid, et toutes les circonstance me pousser à avoir ce phénomène des plus bizarres. Mais je n'étais pas si mal si on enlevait tout le ce sang et ses griffures sur mon dos, on m'aurait presque dis maltraité.

« Mais pourtant, je suis recouverte de sang... Je ne suis pas mignonne encore moins belle. Comparée à toi... »

Je gémis alors qu'elle me mordit ma chair, soulevant ma tête et la laissant retombée, quelque peu épuisé, mais heureuse à ce contact avec Enma.

" Je répondrais à tes désirs "

 Tremblante comme une feuille ou encore comme un vieux pépé ayant le Parkinson, tu te laissais faire, gémissant à ces quelques contacts un peu trop sensuel à ton goût, du genre hm quand elle te croqua l'oreille par exemple.
Tu te serrais à elle, malgré qu'elle te décolle à chaque fois pour te manipuler dans tout les sens tel une poupée, mais malgré ça, tu ne voulais pas partir de sa présence envoûtant. Elle avait beau, te maltraité ou tout autre, tu voulais rester à côté, te laissais faire, et même jouais avec sa peau pâle et ses dentelles.

Tu fermais les yeux, jusqu'à ce qu'elle arrive, sous ton uniforme, avançant trop dangereusement vers ta poitrine, qu'elle prit en main, tu frémissais et écarquillais les yeux, sans te débattre pour autant.

« Pourquoi faire ça, alors qu'au final je ne suis qu'un jouet ... ? »

Tu soupira tristement, redoutant le moment où elle allait te lâcher ensuite. Elle t'embrasse le cou, souffle chaudement sur ta peau, tu peux sentir son odeur, et te laissant aller tu frottes ta tête contre elle. Elle met rapidement fin à ceci pour te chopper les lèvres et boire ton sang ? Qui coulait encore. Elle joue avec ta langue, et tu t'y laisse prendre, presque amusé de ce jeu. Tu n'avais encore jamais embrassé avec la langue. Alors, inconsciemment quand elle s'éloigna de toi, tu eu un sourire, et elle un rire.

Après s'être éloigner, elle reprit de sa voix claire et douce, malgré qu'un peu envoûtante. Te donnant des ordres, tu eus froid dans le dos, ne sachant ce que tu devais faire pour la satisfaire.

« Je ne sais pas, ce que je dois faire... ? »

Malgré que tu es l'esprit à peu près claire, tout étais embrouillé, tu avais presque le vertige, même si pourtant tu pouvais réfléchir librement. Elle t'afficha un sourire, timidement tu le lui rendis. Et tu fermas les yeux pour les rouvrir une seconde après un sentiment de détermination dans tes yeux, même si cela ne servirait à rien. Car tu pensais que de te laisser faire faisait plaisir à Enma, alors déterminée, tu voulais bouger et lui montrer, un tu ne sais trop quoi.

Ses dernières paroles te firent ouvrir grand les yeux. Et tu répondis joyeusement.

« Je ferais tout vos désirs. »

Sans en avoir pris conscience tu l'avais vouvoyer, lui donnant encore un air de supériorité peut être était-ce là une erreur. Mais joyeuse qu'elle t'ait dit qu'elle t'aimait " bien " te faisais chavirer le coeur, ainsi qu'un rougissement se faisait à présent voir sur tes joues.
 

" Oui chef ! "

   

HS : Ewué XD