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 Esprit si tu es là... Epargne moi ! [Pv : Libre]

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MessageSujet: Esprit si tu es là... Epargne moi ! [Pv : Libre]   Esprit si tu es là... Epargne moi ! [Pv : Libre] 1400359500-clockVen 15 Nov 2013 - 10:17



Mission de reconnaissance !


BOUM !


Non, ça ne peut pas être son imagination... Vanilla se redresse dans son lit, s'enroulant entièrement dans ses couvertures pour ensuite être aux aguets. Ca fait deux fois qu'elle entend ce bruit, lointain, sourd. Est-ce que ses camarades de cabane l'ont aussi entendu ? Elle jette un regard inquiet vers les lits environnant, on dirait bien que non. Elle tend de nouveau l'oreille, le silence absolu. C'est peut-être un mauvais rêve après tout, Vanilla a souvent du mal à dormir. Elle se rallonge en déglutissant, attrapant Tchoups, une peluche Girafe aux grands-yeux, la plus proche d'elle.


BOUM !


Elle se relève soudainement, non elle ne rêve pas. Mais qu'est-ce que c'est que ce bruit étrange ? Elle tend la main hors de son lit pour tâter la commode à ses côtés. Elle ouvre le tiroir et fouille hâtivement dedans, elle finit par poser la main sur une torche. Elle ramène ses genoux contre elle et allume la lampe de poche. Quel heure est-il ? Elle jette un coup d'oeil sur l'horloge de la cabane : deux heures du matin. Elle pose ses pieds au sol et se débarrasse de sa couverture, elle prend pour l'accompagner dans son excursion nocturne Tchoups, ne sait-on jamais. Silencieusement, elle se glisse hors du cabanon pour se retrouver à l'extérieur, voilà donc une frêle silhouette qui avance dans la nuit, guider par le faisceau de sa lampe. Elle est juste habillée d'un T-shirt trop large, elle est juste pieds-nus, elle tient juste une girafe contre elle. Bien étrange tableau.


BOUM !


Vanilla sursaute, elle manque de faire tomber sa torche, ce bruit vient de l'école, plus précisément, des étages. Elle ignore lequel exactement, mais il était plus proche à présent, beaucoup plus proche. Elle reste immobile un moment, hésitant longuement sur la marche à suivre. Elle serre la lampe torche dans sa petite main et se remet à avancer, on ne vit qu'une seule fois Vanilla ! Elle entre dans l'école, le grand hall est vide. Normal vu l'heure me clamerez vous, mais ainsi dans la pénombre, on aurait presque envie de dire... de dire qu'il nous observe. Avec ses grands murs froids, ses vitraux solennels et ses gravures étranges. Elle le préférait et de loin en plein jour et avec du monde.
Bon, les étages maintenant. La demoiselle avance à pas de loup vers les escaliers. Arrivée devant, elle s'immobilise et projette le faisceau lumineux aussi haut que possible. Aucun bruit, aucun mouvement. Elle aurait presque envie de crier comme dans les films "Il y a quelqu'un ?!", mais c'est souvent dans cette situation que la jeune fille se fait tuer, alors elle se tait. Elle inspire un grand coup et gravit les marches unes à unes, lentement. Le bois grince sous ses pieds, pourtant elle n'est vraiment pas lourde, mais il semble vouloir lui dire de faire demi-tour par de petits murmures, de peur d'être entendu. Entendu oui, mais pas qui ? Vanilla secoue vivement la tête, arrête de te raconter des histoires pareilles ! Ca se trouve, c'est juste un animal coincé quelque part ou un élève qui s'exerce sur son pouvoir. Elle se rassure en construisant une ou deux hypothèses tangibles. Enfin elle arrive au sommet, elle balaye les deux couloirs de sa lampe, voilà son pire cauchemard qui se réalise. Elle déteste les couloirs en pleine nuit, on ne voit jamais le bout et tous semble plongeait dans les ténèbres. C'est dans ce genre de situation qu'on entend des pas lourds venir du fond, galopaient ensuite vers nous sans que nous puissions réagir. Puisqu'à peine nous aurions eu le temps de courir, c'est déjà sur nous, tous crocs dehors, les sabots écrasant notre poitrine. Elle serre Tchoups contre elle, bon dieu qu'elle a de l'imagination.
Par sécurité, elle se planque derrière un mur et observe l'amas noir qui recouvre le couloir silencieux. Là c'est sûr, elle a peur. Allez Vanilla ! Trouve une solution ! Elle regarde sa peluche puis lui colle un baiser sur le front, murmurant "Allez Tchoups, en l'honneur de ta patrie." Puis elle le balance au milieu du couloir et reste planquait derrière son mur. Elle reste ainsi deux trois minutes puis se penche pour laisser sa tête dépasser. Tchoups est encore là, et il semble aller bien. Elle braque sa torche dans sa direction, observe les alentours et le rejoint. Pourquoi elle a quitté sa cabane ? C'est vraiment stupide de sa part ! Autant se jeter dans la gueule du loup. Elle continue alors prudemment son avancé, se stoppant finalement devant une fenêtre qui donne sur l'extérieur. Personne ne semble debout à part elle, étrangement elle avait beaucoup moins peur dehors que dedans, faut dire, dans les couloirs il n'y a pas la lune qui nous éclaire.


BOUM !


Vanilla pousse un cri ! Elle ne s'y attendait pas, elle a senti les murs tremblaient cette-fois, c'était beaucoup plus proche. La lampe gît au sol, roulant de droite à gauche, non loin de sa peluche, pendant que la jeune fille lève un regard hagard vers le plafond. Ca vient d'en haut.


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MessageSujet: Re: Esprit si tu es là... Epargne moi ! [Pv : Libre]   Esprit si tu es là... Epargne moi ! [Pv : Libre] 1400359500-clockVen 15 Nov 2013 - 13:47
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Esprit si tu es là... épargne moi

Feat : Vanilla Barkov.



Te voilà qui fait encore des caprices pour aller dormir. Oui, parce que tu n'es absolument pas fatigué même si tu as cours le lendemain. En plus il est pas tard, si ? D'accord, si on regardait par la fenêtre, il faisait nuit donc il était temps que tu dormes pour être en forme pour suivre tes cours demain. Et oui parce que, même si tu es en C, tu as une raison qui, pour toi, est absolue : tu penses que si tu suis tout tes cours, tu arriveras à maîtriser ton pouvoir et tu pourras passer plus facilement en classe B.
Pourquoi voudrais tu absolument passer dans cette classe ? Tout simplement parce que tu seras plus heureux de porter un uniforme bleu que cet uniforme vert de ta classe. Oui parce que ta couleur préférée est le bleu et que, souvent, tu fais des caprices pour ne pas mettre celui de la classe C. Enfin bon, là est un autre débat puisque, cette nuit, tu ne voulais pas dormir.
Tu décidas donc de n'en faire qu'à ta tête et tu attendis le moment propice, le moment où tout est calme à l'extérieur, profitant de cet instant pour sortir de ton cabanon. As tu peur ? Après tout, tu n'as que 13 ans mais ne dit on pas qu'à cet âge là, on avait peur de rien ? Et puis si ça faisait vraiment peur, tu pourrais enclencher ton pouvoir et te transformer en rossignol pour voler à tire d'aile hors du danger.
Prenant alors « Maxi le Lapin », un cadeau de ta sœur Lola, tu le serrais contre toi :

Max : « Non vraiment, j'ai pas sommeil. Et toi Maxi ? Ça te dirais qu'on sorte ? À nous l'aventure ! »

évidemment, tu parlais dans le vide car, même si tu lui parlais, tu savais que ta peluche ne te répondrais pas. Cependant, tu ne savais pas pourquoi mais, avoir ta peluche à tes cotés te rassurais et te donnais plus d'assurance pour partir « à l'aventure » comme tu disais. Allez hop ! C'était décidé ! Cette nuit tu n'allais pas dormir et tu allais visiter le pensionnat.
Lentement alors, tu quittas les dortoirs, sortant et te rendant à l'intérieur du pensionnat. Évidemment, tous les bruits te faisaient peur puisque, la nuit, tout était encore plus impressionnant. D'ailleurs, tu n'arrêtais pas de trembler à chaque pas que tu faisais, serrant toujours ton lapin contre toi :

Max : « Non je... Je n'ai... Pas peur... Tu es... Avec moi... Hein... Maxi ?... »

Mais pauvre petit garçon que tu es, tu ne pouvais t'empêcher de trembler comme une feuille mais tu avais la volonté. Soudain, tu entendis un étrange cri et ton sang ne fis qu'un tour. Ton cœur rata un battement pour battre encore plus vite et tu courus à perdre haleine en criant de peur, réussissant tout de même à entrer dans l'établissement.
Une fois à l'intérieur, tu essayas de reprendre ton souffle mais tes jambes tremblaient tellement que tu dû t'accorder un petit moment pour reprendre tes esprits. Tu t'assis alors contre un mur, serrant ta peluche contre toi pour étouffer tes pleurs et tes sanglots de peur. Après quelques minutes cependant, tu te reprends et, faisant face à Maxi, tu pris la parole comme pour te rassurer :

Max : « On a quand même réussis à rentrer hein ? Maintenant on ne craint plus rien ! Et puis je te protégerais Maxi tu peux me faire confiance ! »

Encore une fois, tu parlais à ta peluche et ça te rassurais. Tu montas alors lentement les marches qui te menais aux étages supérieurs avant d'entendre un étrange bruit, comme quelqu'un qui criait. Tu continuas à trembler mais cette fois ci, hors de question de courir ! C'était l'occasion de montrer aux autres que tu pouvais être un enfant tout en étant courageux !
Alors, lentement, tu montas et montas avant d'apercevoir une porte entrouverte et de la lumière à l'intérieur. Tiens, qu'est ce que c'est ? Pourquoi y avait il de la lumière dans cette salle ? Des fantômes ? Aussitôt tu fus partagé entre un sentiment d'effroi et un sentiment d'admiration et d'émerveillement. Enfin ! Toi tu croyais aux fantômes mais tout le monde se moquait de toi alors ce serait l'occasion de leur prouver qu'ils existent vraiment ! Cette nuit ce sera ton jour de chance !
Lentement alors, tu poussas la porte, demandant sur un ton, peu rassuré :

Max : « Euh... Y a quelqu'un ?... Est ce que... Vous... Vous êtes un fantôme ?... »

Puis, soudain, tu vois quelque chose en pleine lumière. On dirait une silhouette mais tu crois tellement que c'est un fantôme et tu as tellement peur que tu restes figé les jambes tremblantes
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MessageSujet: Re: Esprit si tu es là... Epargne moi ! [Pv : Libre]   Esprit si tu es là... Epargne moi ! [Pv : Libre] 1400359500-clockSam 16 Nov 2013 - 13:01



Un fantôme de petite taille !


C'est en tremblant comme une feuille que Vanilla récupéra sa lampe torche, mieux vaut rester dans la lumière. Elle braqua cette dernière dans la direction du plafond, bon sang mais qui avait-il là haut ? Une fête improvisée ? Non, les accoues ne seraient pas aussi espacés. Que fallait-il faire ? Courir pour sa vie bien sûr, mais la demoiselle était vraiment trop casse-cou pour céder à cette solution, elle VOULAIT comprendre ce qu'il se passait ici. Elle se pencha pour récupérer Tchoups qui jonchait le sol et sursauta en entendant derrière elle la porte de l'escalier grinçer. Elle sentie un glacial courant d'air lui caresser l'échine tandis que son coeur tenta une sortie en force en explosant sa cage thoracique. Ses doigts gelés se crispèrent sur la torche, elle se sentait dans l'incapacité de bouger. Bon dieu, faite que si le monstre la mange, qu'il le fasse vite ! Puis là, réflexe complètement débile de la part de la princesse. A peine eût-elle entendue une petite voix qu'elle balança sa peluche dans cette direction. Décidément, Tchoups donnait de sa personne ce soir..

"Laisse-moi ! Je ne suis pas comestible !"

Puis elle batta des paupières, comme après un mauvais rêve. Attendez, elle avait bien entendu une petite voix, depuis quand les monstres sont-ils aussi peu effrayant ? Prise d'un gros doute, elle braqua le faisceau de sa lampe dans la direction du dit "démon" et découvrit un petit blondinet figeait sur place. Et meeeeeerde ! Confuse, elle s'empourpra dans les secondes qui suivirent. Mais il faisait quoi ici ce petit garçon ? C'était pas une heure pour trainer les couloirs ! -elle était bien placée pour dire ça- Elle déglutissa péniblement et récupéra sa girafe qui une fois de plus se roulait dans la poussière du plancher. Espérons qu'elle ne l'avait pas blessé. Elle tenta un dialogue de sa petite voix, se désirant rassurante.

"Je suis désolée si je t'ai fais peur, je pensais que tu étais le monstre..."

Les joues du petit blond étaient déjà humide de larmes, il avait sans doute pleuré un peu plus tôt. Peut-être était-il perdu. Elle s'approcha un peu plus de lui, il lui semblait l'avoir déjà vu quelque part. Le garçon tenait une peluche contre lui, un lapin visiblement, Vanilla se rassura en se disant qu'elle n'était pas la seule à se trimballer avec, même si elle avait 17 ans déjà. Lui semblait beaucoup plus juvénile, avec sa bouille de hamster et ses grands yeux bleus, il était vraiment adorable. Quelque peu gênée, elle se mâchouilla la lèvre en tournant son regard vers le fond du couloir. Ici ils étaient en danger, beaucoup trop exposés. Elle devait grimper à l'étage, mais aussi s’inquiéter pour le blondinet qu'elle venait de trouver. Autant s'occuper d'abord de lui et ensuite de l'histoire du bruit. Elle lui attrapa avec douceur la manche et le tira en direction des escaliers.

"Viens avec moi. Que fais-tu tout seul ici ? Tu t'es perdu ?"

Elle tourna son regard vers lui puis détourna aussitôt. Mince ! Elle n'avait pas mis ses lentilles en sortant du cabanon ! Quelle idiote elle faisait ! Mieux valait donc éviter de le regarder...
Au moment où elle s'apprêtait à descendre au rez-de-chaussé, des grincements se firent entendre dans l'escalier qui menait vers le haut, comme si quelqu'un les montait. Chose impossible car elle aurait forcément croisé cette personne en bas. Elle se figea un moment, que fallait-il faire ? Elle était alors en prise aux doutes, mettre en danger une personne n'était pas dans ses habitudes.



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MessageSujet: Re: Esprit si tu es là... Epargne moi ! [Pv : Libre]   Esprit si tu es là... Epargne moi ! [Pv : Libre] 1400359500-clockSam 16 Nov 2013 - 14:36
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C'est plutôt un fantôme gentil en fait...

Feat : Vanilla Barkov



Tu avais beau vouloir te montrer courageux, tu avais peur tout simplement parce que tu étais petit et tu ne comprenais pas ce qu'il passait. Tu étais tellement persuadé avoir fait la rencontre d'un fantôme que cette découverte en était terrifiante pour toi. Soudain, tu vis quelque chose jeter une autre chose et tu ramenas Maxi vers toi, fermant les yeux, ne pouvant pas t'empêcher de hurler de peur.
Ton hurlement était fort et aigu, pas tellement viril en réalité mais tu avais une circonstance atténuante : c'était à cause de la peur. Cependant, alors que tu pensais que ta dernière heure était arrivée puisque tu allais sûrement te faire dévorer par le « fantôme », tu entendis une voix qui voulait se faire rassurante et cette voix s'excusait. Pardon ? Un fantôme qui s'excuse de t'avoir fait peur ? Et puis il avait pensé que c'était toi le monstre ? Décidément, tu ne comprenais rien.
Les yeux toujours étroitement fermés, tu pris la parole, d'une voix tremblante de peur :

Max : « Non je... Je voulais pas... Je voulais pas vous déranger me... Monsieur le Fantôme !!! Pardon... Je... Me dévorez pas ! Je... Je m'excuse ! »

En fait, tu avais tellement peur que tu n'avais fait aucune relation et tu étais persuadé que cette voix appartenait à un fantôme alors qu'elle était douce et féminine. Cependant, tu n'osais pas rouvrir les yeux, de peur que le « fantôme » ne prenne ce geste comme une provocation. Donc tu restas là, serrant ta peluche fort contre toi, t'accrochant à elle comme si ta vie en dépendait.
Cependant, à un moment, tu osas tout de même ouvrir légèrement les yeux, pas assez pour voir le visage du « fantôme » mais assez pour apercevoir comme une petite silhouette d'animal. On aurait dit une girafe mais tu n'en étais pas sûr. Et d'abord, que ferait un fantôme avec une girafe ? Ça n'avait aucun de sens, n'est ce pas ? Tu allais totalement ouvrir les yeux quand tu sentis quelque chose t'attraper la manche. Aussitôt tu eus un petit cri sec et tes yeux se fermèrent alors que le « fantôme » te demandais de venir avec lui, te posant même la question du pourquoi tu étais venu ici tout seul.
Toujours les yeux fermés, tu essayas de répondre mais ta voix continuait de trembler :

Max : « Je... En fait je... Comme j'arrivais pas à... A dormir je... Je voulais e... Explorer le pensionnat mais.... Je... Je pensais pas que... Il y avait un fan... Fantôme qui... Qui habitait ici... Encore une fois pa... Pardon si je... Je suis entré dans... Votre maison... »

Allez Max, tu n'avais qu'à ouvrir les yeux pour te rendre compte que tu n'étais pas entrain de parler à un fantôme mais bien à une jeune fille belle et bien vivante ! Cependant la peur faisait que la vérité se voilait et tu étais persuadé que tu étais entré, sans autorisation, dans la maison d'un fantôme donc... Alors que tu essayais de te calmer, un nouveau bruit se fit entendre, comme si quelqu'un montait les escaliers.
Y avait il d'autres fantômes ? Faisaient ils parti de la famille du fantôme que tu pensais avoir dérangé ? Oh non... Mais qu'avais tu fais ? Finalement ce n'était pas un fantôme que tu pensais avoir dérangé mais bien tout une famille. Cependant, il y avait quelque chose qui n'allait pas. En effet, depuis tout a l'heure la main du « fantôme » était posée sur ta manche et tu n'avais senti aucun courant d'air. Pourquoi ne t'avait il pas traversé si c'était bien un fantôme ?
Courageusement alors, tu décidas d'ouvrir les yeux et, lorsque ceux ci furent habitués à l'obscurité ambiante, tu pus découvrir la silhouette d'une jeune fille mais elle ne semblait pas te regarder. Aussitôt, la peur diminua un petit peu pour te faire sentir coupable à la place et demander d'une voix tremblante et mal assurée :

Max : « Pou... Pourquoi tu boudes ?... Parce que je t'ai appelé « Monsieur le Fantôme » ?... Je... Je suis désolé mais... J'avais tellement peur que... Que j'ai fermé les yeux donc je... Je pouvais pas savoir si tu... Tu étais un monsieur ou une... Une madame... Je suis désolé de... De t'avoir fait bouder... Madame le Fantôme... »

A croire que tu avais vraiment une autre définition de la réalité Max, parce que, malgré tout, tu continuais à croire que cette demoiselle était vraiment un fantôme. Enfin... Espérons qu'elle arrête vite de bouder...
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MessageSujet: Re: Esprit si tu es là... Epargne moi ! [Pv : Libre]   Esprit si tu es là... Epargne moi ! [Pv : Libre] 1400359500-clockLun 18 Nov 2013 - 19:50



Un fantôme de petite taille !


Honnêtement ? Pouvez-vous me dire qu'est ce qui a de plus flippant, mise à part les supporters de foot, qu'une école en pleine nuit ? Multiplier par deux le niveau de frousse lorsque vous entendez des bruits inquiétants et d'origines inconnue. Puis par dix quand vous êtes seule et sans défense.
Enfin, seule, c'est ce que Vanilla croyait jusqu'à tomber sur ce petit garçon, bien étrange lui aussi d'ailleurs. "Monsieur le fantôme." Honnêtement, on l'avait prise pour beaucoup de chose mais jamais pour un monsieur ! Non mais sans rire ! Déjà elle était loin de faire la taille d'un homme, mais alors vraiment loin. Même en levant les bras, elle pouvait espérer atteindre un mètre soixante au grand max. Quand au visage, elle avait plus la tête d'une poupée de porcelaine que celle d'un Yéti étouffé sous ses poils. Puis la carrure, la carrure quoi ! Comment on pouvait louper ça ? Je sais bien qu'il est petit mais même à dix ans on sait ce que signifie avoir des seins ! Non vraiment c'était vexant. Mais Vany ne lui en tenue pas rigueur et elle le traîna avec elle hors du couloir dans le but de lui faire regagner sa chambre, mais un bruit l'empêcha d'aller plus loin. Elle fut tellement surprise d'entendre des pas dans l'escalier qu'elle oublia rapidement ce que baragouinait le blondinet peu de temps avant. Elle tenta de se concentrer, tendant l'oreille au moindre bruit suspect. Plus rien. Elle resta si longtemps silencieuse, que l'enfant prit peur et qu'il se remit à débiter des bêtises à la seconde.
Elle soupira alors calmement et se tourna vers lui. Avec douceur, elle prit ses petites mains entre les siennes, toutes fines, glacées, coinçant sa lampe entre ses jambes et se pencha à sa hauteur. Tchoups resta sagement à ses pieds. Elle chercha de ses yeux emplit de givres ceux du blondinet, ces derniers reflétant les halos apaisant de la mer d'été et décrocha un petit sourire.

"Ecoute moi petit garçon, je ne te veux aucun mal. Je m'appelle Vanilla et je ne suis pas un fan.."

BOUM !

Vanilla sursauta de nouveau. Le sol avait de nouveau légèrement tremblé, ça venait bel et bien d'en haut. Un bruit sourd, comme quelque chose que l'on cogne très fort contre le sol. La demoiselle observa le sommet de l'escalier plongeait dans les ténèbres, en estimant comme cela à l'oreille, le son provenait du quatrième ou cinquième étage. Elle déglutissa pour la énième fois, toute sa salive allait y passer à coup sûr. Elle ramassa sa lampe torche, puis Tchoups qu'elle coinça contre sa poitrine et prit son courage à deux mains. Mais alors qu'elle posa un pied sur la première marche, elle se tourna vers le petit garçon toujours planté là avec son lapin. Non, elle ne pouvait décidément pas le laisser seul ici, qui sait ce qui pourrait arriver dans un lieu aussi lugubre. Elle retourna à ses côtés, ne sachant pas vraiment comment lui dire les choses.

"Tu vas venir avec moi d'accord ? Je dois aller vérifier quelque chose là-haut, je n'en ai pas pour longtemps. Et après ça, je te raccompagnerais à ton cabanon, ça te va ?"

Sans prendre le temps d'écouter sa réponse, elle reprit son ascension de l'escalier, gravissant les marches en braquant sa torche droit devant elle pour prévenir tous danger. Ne sait-on jamais, elle aurait l'air bien bête si un monstre surgissait de nulle part ! Elle posa une main sur la rambarde, suivant celle-ci en tenant fort sa girafe déformée contre elle. Elle sentait son coeur galopait dans sa poitrine et ses tempes battre à un rythme effréné, et pourtant tous ces symptômes qui lui indiquaient de courir l'encourageait à continuer.
Elle arriva enfin au quatrième étage, était-ce ici ? Elle se pencha pour examiner le long couloir. Pas de bruit, rien en vue. Est-ce que le blondinet était toujours derrière elle ou était-il parti en courant ? Si c'était le cas, alors évidemment qu'elle s'en voudrait, elle se sentait quelque part responsable de ce petit bout de chou remplit d'innocence. Elle aussi aurait aimé qu'on s'occupe d'elle lorsqu'elle était petite.



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MessageSujet: Re: Esprit si tu es là... Epargne moi ! [Pv : Libre]   Esprit si tu es là... Epargne moi ! [Pv : Libre] 1400359500-clockMar 19 Nov 2013 - 10:29
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Vanilla ? Comme la Vanille ?!

Feat : Vanilla Barkov

Tu essayais de te calmer mais il fallait dire que l'environnement dans lequel tu te trouvais n'était pas rassurant même si le « fantôme » était sympa et très gentil. D'ailleurs, la madame – puisque selon toi, c'était une madame fantôme – s'accroupit pour prendre tes petites mains dans les siennes, glacées ? Pourquoi la madame avait les mains aussi froides ? Elle était malade ? Un fantôme pouvait être malade ?
Allez Max, ça suffit avec cette ridicule histoire de fantôme, la jeune fille n'en était pas un. D'ailleurs, elle commença à se présenter en tant que Vanilla et tu leva vers elle des yeux surpris :

Max : « Vanilla ? Comme... Comme la Vanille ? C'est bon la vanille mais moi ce que je préfère c'est le chocolat ! Je trouve que le chocolat est meilleur !  Dis madame Vanilla ? Pourquoi tes mains sont aussi froides ? Tu es malade ?»

Et s'était repartit sur un tout autre sujet. Maintenant que tu avais à peu près compris que la jeune fille n'était pas un fantôme et qu'elle s'appelait Vanilla, l'expression de ton regard changea. Tu n'avais plus peur, enfin plus trop,  mais tu t'inquiétais un peu de la santé de ta nouvelle amie parce que tu avais remarqué que ses mains étaient gelées, même si elle te regardais avec le sourire. Soudain, un gros « BOUM » se fit entendre et tu eus un violent sursaut : c'était quoi ça encore ?
Tu regardas alors de nouveau ta nouvelle amie – parce que, pour toi, tout ceux que tu rencontrais étaient tes amis – et paniqua lorsqu'elle décida de monter les escaliers. Serrant de nouveau fortement Maxi tout contre toi, tu t'écrias d'une voix aigue :

Max : « Me laisse pas seul ici ! J'ai peur ! »

Oh non... Encore une fois, tu sentis des larmes chaudes couler de tes joues. Ne t'étais tu pas persuadé de devenir fort et courageux ? Cependant, dans le noir, quand on était petit, il était normal d'avoir peur non ? En plus, tu voyais ta nouvelle amie s'en aller donc, pour toi, tout s'écroulait. Cependant, alors que tes yeux se brouillaient de larmes, tu pus remarquer que Vanilla faisait demi tour et semblait revenir te chercher : alors elle ne te laisseras pas seul, finalement ?
Elle revint alors vers toi et te dis qu'elle allait vérifier quelque chose, qu'elle n'en n'avait pas pour longtemps. Elle te demandais de l'accompagner et qu'après, elle retournerait t'accompagner dans ton cabanon. Ah oui ! Tu voulais rentrer ! L'exploration du pensionnat était terminée pour cette nuit ! Tu voulais retourner dormir au chaud dans ton cabanon !
Tu t'accrochas alors fermement à la jupe de la jeune fille demandant, d'une voix tremblante :

Max : « Tu crois vraiment que... ça va aller vite ? Tu crois que... C'est vraiment dangereux ?... Tu as peur... Toi ? Tu es vraiment cour... Courageuse comme... Comme madame je... Je trouve... »

Oui parce que tu entendais tout le temps que c'étaient les garçons qui devaient être courageux pour protéger les filles mais, pour le moment, c'était le contraire : en effet, c'était Vanilla qui venait à toi pour te protéger. Enfin, bon, tu avais 13 ans et tu étais petit donc ça pouvait excuser ton manque de courage, non ? Tu ne savais pas si la jeune fille t'avais entendu puisqu'elle continua son ascension des marches de l'escalier tandis que tu ne la lâchais pas d'une semelle.
Tu restais collé derrière elle, ta main toujours accrochée à un pan de sa jupe, tu la suivais en essayant de maîtriser ta mâchoire qui claquait de peur. Y avait il vraiment un monstre ici ? Comme ceux dans les histoires que te racontaient ta sœur Lola pour s'amuser à te faire peur certains soirs. Non, elle t'avais assuré que ce genre de monstres n'existaient pas ! Et tu en étais sûr : ta sœur ne te mentirais jamais !
Cependant, ici, dans cette salle, cette nuit là, tu n'étais plus sûr de rien alors tu continuas à suivre Vanilla de près, demandant timidement à la jeune fille :

Max : « Au fait tu... Tu veux aller vérifier quoi au juste ?... Tu crois vraiment que... Que y a un monstre i... Ici ?... »

Non parce que tu ne pouvais pas savoir ce que la jeune fille faisait exactement
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MessageSujet: Re: Esprit si tu es là... Epargne moi ! [Pv : Libre]   Esprit si tu es là... Epargne moi ! [Pv : Libre] 1400359500-clockJeu 21 Nov 2013 - 22:15



Tu es vraiment un ange !


Ce petit bonhomme était tellement adorable. Il lui rappelait beaucoup de choses, de par ses pupilles pétillantes, son air, son innocence. Lorsqu'elle plongeait ses yeux dans son regard d'embruns, elle retournait des années en arrière, lorsqu'elle était encore à l'école primaire. Plus précisément lorsqu'on l'a laissé seule aux récréations, cette même buée qui voilait les yeux de ce petit garçon, elle l'a retrouvé dans son regard d'enfant. Voilà la raison pour laquelle elle ne voulait pas l'abandonner, ni ce soir, ni aucun autre jour. Sans s'en rendre compte, elle s'était prise d'affection pour cet étrange blondinet, malgré tous très sympathique.
Lorsqu'elle avançait, elle le sentait tirer sur le pan de sa chemisette de nuit. Elle n'avait pas honte de s'exhiber ainsi devant lui, ce n'était qu'un enfant et son regard n'était en aucun cas malsain. Ses pieds nus soulevaient la poussière du plancher, à un rythme très saccadé. Elle même n'était pas sûr de ce qu'elle faisait. C'est une question du blondinet qui la plongea de nouveau dans ses pensées. Était-elle vraiment courageuse ? Vanilla pouvait affirmer sans hésitation que non, c'était même une véritable froussarde. Elle croyait aux fantômes, aux monstres, aux zombies, et même aux témoins de Jéhovah ! -te moque pas, elle n'en a jamais vu en vrai D8-. Mais étrangement, sa peur n'était jamais une barrière pour elle, bien au contraire, elle l'a poussé à avancer. Elle servait en quelque sort d'adrénaline, ce qui manquait atrocement à la demoiselle lorsqu'elle était petite. Peut-être était-ce toutes ces années d'enfermement qui ont, chaque jour, fracassées en morceau toute la lucidité que pouvait avoir la petite princesse. Aujourd'hui, elle désirait avoir peur pour vivre, ou plutôt, se sentir vivre. Sentir son coeur battre jusqu'à l'explosion, son sang tourner à la vitesse des grands-huit, ses jambes flageoler au point de s'effondrer, c'était ça qu'elle voulait. Apparemment, elle avait réfléchi trop longtemps, vu que le petit garçon lui posa une autre question avant même qu'elle ne puisse répondre à la première.
Elle se tourna cette fois-ci vers lui, frottant ses joues luisantes de larmes de la paume de sa main libre et lui adressa un grand sourire.

"Je ne sais pas s'il y en a un. Mais ce bruit peut aussi venir d'une personne qui a besoin d'aide, et si c'est le cas, on ne peut pas la laisser comme ça. Tu n'es pas d'accord ?"

Elle pencha doucement la tête en ramenant la frange blonde du petit être vers l'arrière dans une petite caresse. En regardant ses mains, elle se rendit compte qu'elle avait passé sous silence la première question du garçonnet. Vanilla était une tête en l'air, et elle était la plupart du temps longue à la détente. Ou peut-être était-ce tout simplement parce que la question en elle-même la dérangeait. Était-elle malade ? Elle ne pouvait vraiment y répondre, et elle ne préférait pas savoir lorsqu'elle se rappela ce qui était arrivé à sa maman.

"Si je suis froide c'est parce que je suis comme les glaces à la Vanille, et si elles étaient chaudes, je pense que je fondrais instantanément !"

Elle pouffa doucement de rire, décidément, il détendait bien l'atmosphère ce petit garçon. Elle arrêta de s'esclaffer au bout de quelques secondes puis se figea. Était-ce dans sa tête ou bien... entendait-elle réellement des rires à l'étage ? Des rires qui lui glacèrent immédiatement le sang, on aurait dit qu'ils étaient la prolongation de sa voix. Son échine fut mordu par un courant d'air et elle leva de nouveau les yeux vers le plafond. Les voix s'étaient arrêtés. Quelle horreur, mais qu'est ce que c'était que cette mascarade ? Vanilla semblait prête à céder à la panique mais elle n'en fit rien. Première raison, elle avait un adorable petit garçon avec elle, et il ne fallait surtout pas lui montrer le mauvais exemple. Deuxième raison, peut-être y avait-il réellement quelqu'un qui avait des problèmes là-haut, et ne pas lui venir en aide lui pèserait sur la conscience. Elle posa alors sa torche et son nounours et s'agenouilla pour prendre le petit garçon dans ses bras frêles, posant sa tête au creux de son cou. Elle murmura d'une voix douce, de manière à ce qu'il entende bien.

"Ecoute moi bien, moi aussi j'ai un peu peur, mais on va tout les deux être courageux. On ne va pas se quitter d'une semelle, nous resterons toujours ensemble, et s'il arrive quelque chose, je serais là pour te protéger. On monte rapidement, on parcours le couloir, et si on ne trouve rien, on redescend aussitôt. Ça te va ?"

Elle s'écarta légèrement de lui et posa un baiser sur son front. Elle se releva ensuite pour lui prendre la main, grimpant pour une dernière fois les escaliers. Cette fois elle en était certaine, les bruits provenaient du cinquième étages. Tchoups, toi et moi nous avons une mission à laquelle nous nous devons de réussir ! Elle essayait de ne pas imaginer ce qui les attendait en haut, mieux ne valait peut-être pas.





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MessageSujet: Re: Esprit si tu es là... Epargne moi ! [Pv : Libre]   Esprit si tu es là... Epargne moi ! [Pv : Libre] 1400359500-clockVen 22 Nov 2013 - 18:04
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Vrai ?! On va rester ensembles ?

Feat : Vanilla Barkov

La jeune fille t'avais donné une explication pour le fait que tu trouvais ses mains froides : d'après elle, elle était comme une glace à la vanille, c'est à dire qu'elle fondrait et, évidemment toi, tu la croyait. Après tout pourquoi elle te mentirais ? Pourtant, tu trouvais ça étrange qu'une madame préfère le froid au chaud parce que toi, tu préférais le chaud, tu n'aimais pas le froid parce que c'est dans cette période qu'on est le plus souvent malade et toi tu n'aimes pas être malade.
Ensuite elle te répondis qu'elle ne savait pas s'il y avait un monstre ici. Peut être que ce n'était pas ça. Peut être que c'était des gens qui étaient là et qui avaient besoin d'aide, d'après elle et elle te dis que, si c'était le cas, vous n'alliez pas les laisser en danger comme ça. Non, elle avait raison ! S'il y avait des gens en danger, vous alliez les aider ! D'ailleurs, tu fronçais les sourcils par détermination :

Max : « Oui tu as raison ! Si c'est des gens en danger, on va les aider ! On peut pas les laisser comme ça ! Et puis les monstres... Ils existent pas hein ?... C'est que des histoires pour faire peur aux gens ?... Ils existent pas vraiment hein ?... Et puis si ils existent j'aurais qu'à me servir de mon pouvoir pour les faire fuir ! »

Comme si ta transformation en petit griffon servirait à faire peur à quoi que ce soit. D'accord, la créature mythologique en laquelle tu te transformais avait beau être impressionnante, toi, tu n'étais encore qu'un enfant donc, en gros, tu étais une espèce de tête d'oisillon sur un corps de lionceau, en gros... Plutôt quelque chose de mignon que de terrifiant.
Pourtant, tu voulais te rassurer comme ça : d'ailleurs, tu te demandais bien quel genre de pouvoir pouvait bien avoir la madame. Si ça se trouvait elle avait le pouvoir de faire que tout ai le goût de vanille ! C'était un peu ridicule comme pouvoir mais tu trouvais ça tellement évident que tu étais sûr qu'elle possédait un pouvoir comme ça.
Enfin, là n'était pas la question parce que tu fermas les yeux un instant, le temps que la madame ne sèche les larmes qui avaient couler de tes joues parce que tu avais pleurer. Cette madame était vraiment gentille. Elle te rappelais un peu ta maman ou bien ta grande sœur, Lola et tu te sentais en sécurité avec elle malgré tout, même avec l'explication qu'elle t'avais donné.
D'ailleurs, en entendant ça, tu fis une petite tête tout tristounette en lui demandant :

Max : « Donc ça veut dire que tu n'aimes pas l'été c'est ça ?... Tu n'aimes pas quand il fait chaud... C'est bizarre, normalement tout le monde aime l'été non ? On peut aller à la plage, dans la mer, faire des châteaux de sables... »

Quelle drôle de madame n'est ce pas ? Comment quelqu'un ne pouvait il pas aimer la chaleur et l'été qui, normalement, était synonyme de vacances et de plages ? Et puis, c'est vrai qu'elle fondrais instantanément ? Tu la regardais avec des yeux interrogateurs ne comprenant pas comment un être humain pouvait fondre mais tu ne lui posas pas la question.
Soudainement, un bruit se fit entendre : on aurait dit des rire. Quelqu'un riait ? C'étaient des gens alors et pas des monstres ? Mais s'ils riaient comme ça ça voulait dire qu'ils étaient pas en danger mais qu'ils s'amusaient, n'est ce pas ? Pourtant leur rire te faisais peur et tes jambes tremblèrent de nouveau. Tu fermais aussitôt les yeux :

Max : « C'est quoi ça ?... Pourquoi ils rigolent comme ça ?... J'ai peur... »

Tu priais pour que ce terrifiant bruit s'arrête et, quelques minutes plus tard, tu n'entendis rien. Ils avaient terminés c'était bon ? Il n'y aurait plus rien. Cependant, tu n'ouvris pas encore les yeux, attendant de ressentir les douces mains froides de madame Vanilla sur ton visage pour la regarder, plongeant ton regard bleu océan dans les siens alors qu'elle s'agenouillait pour être à ta hauteur, posant ta tête dans le creux de ton cou, comme le ferait une maman ou une grande sœur.
Elle te murmurait qu'elle aussi avait un peu peur mais qu'il fallait que vous soyez courageux. Elle t'assurais que vous alliez rester tous les deux ensembles et que vous n'alliez pas être séparés. Tu eus un petit sanglot, avant de te reculer et de lui répondre, les yeux toujours brillants de larmes :

Max : « C'est une promesse ?... Tu ne... Tu vas rester avec moi ?... On va vraiment rester tout le temps ensembles ?... D'accord je... J'essayerais de pas pleurer parce que... Je suis un homme et que... Que les hommes n'ont pas le droit de... De pleurer alors oui... Je... J'essayerais d'être fort et... Courageux... Je te promet d'essayer grande sœur... »

Tu lui offris alors un merveilleux sourire ne t'apercevant pas que tu avais surnommé la jeune fille « grande soeur ». Espérons qu'elle le prenne bien
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MessageSujet: Re: Esprit si tu es là... Epargne moi ! [Pv : Libre]   Esprit si tu es là... Epargne moi ! [Pv : Libre] 1400359500-clockSam 23 Nov 2013 - 10:19



Mon petit frère pour toujours


Vanilla adorait la façon qu'avait le petit ange de poser des questions, même si celles-ci étaient plus ou moins embarrassantes. Mais cela venait surement du fait qu'il était petit, et non qu'il était sadique. Toujours est-il qu'il installait la discussion, alors que d'habitude, c'était Vany qui s'en chargeait. Et le voilà qui la questionna sur l'hypothétique existence des monstres à présent. La jeune fille ne savait réellement pas quoi lui répondre, oui, bien évidemment qu'ils existaient, mais était-il assez grand pour le comprendre sans en avoir peur ? Mais malgré son jeune âge, il semblait résolu à les affronter avec son... pouvoir ? Mais oui ! Qu'elle était bête, forcément qu'il avait un pouvoir vu qu'il se trouvait dans cette école. Mais la demoiselle avait bien du mal à le voir de manière impressionnante, encore une fois, tout se joue sur l'âge. D'ailleurs, qu'était-il son pouvoir ? Mais elle n'eut pas le temps de lui demander qu'il renchérissa une nouvelle fois sur une autre question parlant de plage cette fois-ci. Vanilla dût se retenir de rire face à la curiosité de l'enfant. Quelle énergie pour une heure aussi tardive, c'était impressionnant. Elle se décida à répondre aux deux questions en une fois, histoire qu'il n'en pose pas une troisième pendant qu'elle méditait sur la précédente.

"Ici nous avons tous des pouvoirs fabuleux, et tu ne trouves pas cela irréel ? Je suis certaine que les monstres existent, mais ils ne viennent jamais embêter sans raison, et certains sont très gentils tu sais. Quant à l'été, j'avoue préférer l'hivers. La chaleur est dangereuse pour moi et je vais à la plage généralement la nuit, l'air y est meilleur."

Vany gardait son éternel statue de "fille étrange", elle ne faisait jamais rien comme les autres et lorsque le monde aimait le blanc, elle aimait le noir. Enfin, elle ne préférait pas s'attarder sur la question. La chaleur était néfaste pour elle, la jeune fille était constamment menacée d'évanouissement, elle n'était pas habituée à ces contrées beaucoup trop chaudes comparé à la Russie. C'est pour cette simple raison qu'elle évitait tant bien que mal les rayons du soleil.
Ensuite, ce fut les rires, nouvelle réaction du blondinet qui semblait aussi inquiet que Vanilla, elle ne pouvait répondre à sa question cette fois-ci car elle en ignorait la réponse. Alors elle se contenta de le serrer dans ses bras. La phrase qui s'en suivit fut la plus belle qu'il eut été donné d'entendre à la princesse, la plus sincère et la plus touchante. Il avait sorti ces quelques mots avec une innocence bouleversante qui ébranla Vanilla des pieds à la tête. Un étau se forma dans le fond de sa gorge alors que ses yeux s'humidifièrent, elle était sur le point de pleurer. Elle s'ignorait aussi fragile, mais elle refusait de laisser couler ses larmes devant le petit blond, hors de question. Elle ne pouvait pas non plus exprimer sa joie, elle risquait de partir en sanglot au moindre mot prononcé. Alors elle se leva juste en lui serrant avec douceur sa main, chérissant ce petit être comme un membre de sa famille.
Elle braqua la torche en direction du sommet de l'escalier, le gravissant marche à marche avec une lenteur déconcertante. Elle n'était pas certaine de vouloir savoir ce qui se cachait en haut mais comme à son habitude, le coeur l'emporta sur la raison. Le faisceau de lumière balayait le vieux bois qui grinçait de gauche à droite, révélant la poussière qui voletait en tas dans l'atmosphère environnante.

"Au fait trésor, tu ne m'as pas dis ton nom, ni celui de ta peluche. Vous allez souvent à la mer tous les deux ?"

Elle s'efforça de sourire en tournant un regard bienveillant vers le petit garçon. C'est vrai qu'à son âge, on n'a pas le réflexe de se présenter face à une nouvelle personne. Ils arrivèrent bientôt au sommet de l'escalier, et s'offrait alors à eux, un nouveau couloir plongeait dans les ténèbres. Vanilla resta acculée au mur en observant l'étroite mais longue pièce qui semblait se faire avaler par l'obscurité. Sans lampe torche, elle n'aurait pas été loin. Seul quelque fenêtre éclairait le couloir par des halos lumineux de forme carré à intervalle régulier. Mais de gros nuage noirs bloquèrent les rayons de l'astre dans leur cotonneuse consistance, baissant de ce fait la luminosité déjà très faible.
Elle se tourna alors vers son nouvel ami, lui tendant sa petite girafe aux yeux globuleux. Elle ne pouvait pas prendre le risque d'emmener ce petit ange, elle n'imaginait même pas le danger que cela représentait pour lui et elle s'en voulait déjà bien assez de l'avoir traînait jusqu'ici.

"Toi tu vas rester là, mais tu m'auras toujours en vu d'accord ? Veille sur Tchoups pour moi !"

Elle savait qu'il allait avoir peur, qu'il craignait qu'elle le laisse seule ici, mais elle était décidée à avancer dans le champs de vision de l'enfant. Elle ne s'éloignerait pas trop, juste de quelques mètres pour tenter d'éclairer le fond du couloir. Elle commença alors son ascension, avançant prudemment pas à pas en mettant sous lumière chaque portes qu'elle croisait sur sa route. Le froid était mordant ici, à croire qu'une personne avait laissé la fenêtre ouverte pour la nuit. Mais ce n'était pas le cas. Dehors, il faisait encore nuit noire et les nuages s'amassèrent au-dessus de l'école , l'averse semblait imminente. Un bruit de roulement raisonna alors dans l'assourdissant silence, bruit qui s’amplifia au fil des secondes comme l'orage qui s'abattait en pleine campagne. Elle éclaira le sol et put voir une bille approchait d'un air tout à fait innocent, heurtant son pied nu pour ensuite se stabiliser. La demoiselle se tourna vers le petit garçon afin de le rassurer d'un regard, tout allait bien. Elle se pencha pour ramasser le petit objet et éclaira le fond de la pièce en avançant un peu plus.

"Il y a quelqu'un ?"

Elle tendit l'oreille, silence complet. Vanilla s'arrêta de nouveau, il ne semblait ne rien avoir. Elle tira donc une conclusion logique de ces faits : un enfant avait dû venir jouer ici et il avait oublié une de ses billes en se sauvant. C'était la seule hypothèse rationnelle qu'elle avait, et elle lui convenait parfaitement. Elle fit demi-tour afin de rejoindre le petit garçon, sa lampe torche se mit alors à grésiller pour ensuite s'éteindre. Mince alors, qu'est ce qui ne va pas ? Plus de pile ? La demoiselle la cogna doucement contre la paume de sa main.

BOUM !

Vanilla hurla en s'écrasant maladroitement au sol. La torche roula un peu plus loin tandis qu'elle resta figé devant une porte. Qu'elle surprise, elle ne s'attendait pas à ça. Le bruit était plus proche, plus menaçant que jamais, il semblait naître de derrière cette veille porte en bois. Mais cette porte-ci, ne serait-ce pas la salle des miroirs ?





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MessageSujet: Re: Esprit si tu es là... Epargne moi ! [Pv : Libre]   Esprit si tu es là... Epargne moi ! [Pv : Libre] 1400359500-clockSam 23 Nov 2013 - 18:09
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Tu es vraiment une madame étrange, même si tu es gentille !

Feat : Vanilla Barkov

Non, décidément, tu ne comprenais pas vraiment pourquoi Vanilla préférait l'hiver à l'été. Elle disait que la chaleur était dangereuse pour elle. Mais la chaleur n'avait jamais fait de mal à personne si ? Enfin si quand on se prenait un méchant coup de soleil, mais il fallait simplement faire attention et se protéger correctement.
Quoi qu'il en soit, ce n'était pas grave puisqu'elle était gentille. D'ailleurs, tu avais pleins de choses à lui demander encore et tu voulais jouer les agents de police en plein interrogatoire mais tu attendis tout de même un peu puisque ce n'était pas le bon moment. Peut être même la jeune fille était elle surprise d'une telle énergie, surtout à cette heure. En fait, la raison était simple : tu étais tellement excité par l'aventure que tu allais vivre avec ta nouvelle amie que tu n'avais pas le temps de penser à être fatigué.
Cependant, quelque chose te fis encore légèrement peur : Vanilla t'avouais que les monstres pouvaient exister puisque vous aviez tous des pouvoirs extraordinaires mais d'après elle, même si on ne savait pas pourquoi certains monstres étaient méchants, il y en avaient d'autres qui étaient gentils et cela te rassuras tellement que tu étais reparti pour une nouvelle salve de questions :

Max : « C'est vrai que les monstres gentils existent ? Tu en as déjà vus ? Au fait, tu es en quelle classe ? Moi j'ai 13 ans et je suis en deuxième année de classe C ! Et ton pouvoir, c'est quoi ? Mais alors... Si la chaleur est dangereuse pour toi... Tu fais quoi l'été ?... »

Encore une fois, tu fus un peu triste et un peu déçu : en effet, tu avais espéré pouvoir jouer avec la jeune fille au soleil mais, apparemment, elle n'aimait pas quand il faisait trop chaud donc ba... Tu ne pourras pas jouer avec elle. Puis, tu vis la jeune fille avoir un petit rire quand tu lui avais demandé pourquoi les « gens » rigolaient comme ça parce que ça te faisais peur.
Puis, tu remarquas qu'elle avait un drôle de regard, comme si elle pleurait et tu ne comprenais pas pourquoi elle avait cette attitude pour le moins étrange. Avais tu fais quelque chose de mal ? Était ce toi qui l'avais fait pleurer ? Tu ne l'espérais pas. Puis, elle se leva pour te prendre la main alors que tu penchais adorablement la tête sur le coté, en essayant de comprendre ce qui lui arrivait :

Max : « Euh... Grande sœur... ça va ?... Tu pleures ?... Pourquoi ?... »

Mais elle ne répondis pas à ta question, se contentant de mettre de la lumière dans l'escalier si bien qu'on pouvait voir la poussière qui s'envolait. Tu trouvais ça impressionnant et beau à la fois puis Vanilla reprit la parole en te demandant comme tu t'appelais et comment s'appelait ta peluche et si vous aviez déjà été à la mer tous les deux. Hum... C'est vrai qu'au final, il n'y avait qu'elle qui s'était présentée.
En même temps, tu n'avais pas pensé à lui donner ton nom alors peut être ce moment était il bien choisi pour te présenter, tu ne trouves pas ? Te reculant, tu regardais ton lapin bleu un instant puis tu le tendis vers elle en lui répondant :

Max : « Ah oui ! Moi c'est Max Noé Macwell mais tu peux m'appeler Max tout court ! Et lui, c'est mon lapin, Maxi, c'est un cadeau de ma grande sœur Lola qui est rester chez nous avec mon papa et ma maman ! Pour ce qui est de la mer, c'est vrai qu'on part quelques fois en vacances avec mon papa et ma maman mais, si je l'emporte, j'ai pas le droit d'amener Maxi à la mer. C'est pour ça qu'il reste dans ma chambre ! »

Mais apparemment, l'aventure était loin d'être terminée puisque tu vis la jeune fille s'éloigner un peu comme si elle voulait vérifier quelque chose. Heureusement qu'elle avait sa lampe torche sinon on y voyait pas et on ne pouvait même pas s'aider des rayons de la lune puisqu'ils étaient cachés par les nuages, ce qui rendait l'endroit encore plus effrayant pour toi.
Tu ne savais pas trop ce qu'elle faisait mais une chose était sûre c'était qu'elle ne t'emmenais pas avec elle. Pourquoi ? Ne t'avait elle pas dis que vous resteriez toujours ensemble ? Non, là elle te demandais de rester là et de surveiller Tchoups pour elle. Tchoups ? Ah c'était la peluche en forme de girafe qu'elle tenait tout le temps dans les mains ? Tu la regardais alors en hochant la tête :

Max : « D'accord je... Je reste là mais toi tu... Tu vas pas loin, hein ? »

Non parce que tu ne voulais pas qu'elle t'abandonne et qu'elle te laisse là, dans cet endroit impressionnant qui te faisais peur. Vanilla avança alors, se retournant une fois vers toi comme pour te dire que tout allait bien puis elle continua sa route alors que tu serrais Maxi et Tchoups contre toi, comme si tu essayais de trouver une présence rassurante auprès de ces deux peluches. 
Finalement, tu vis Vanilla revenir vers toi et tu eus un sourire mais, malheureusement, ce ne fut que de courte durée car, tout d'un coup, la lumière s'éteignit et l'endroit fut plongé dans le noir total. Aussitôt tu sursauta. Non pas que tu avais forcément peur du noir mais ici c'était pas tout a fait la même chose que quand il fallait que tu te couches dans ton cabanon.
Cependant, l'inconvénient était que tu ne voyais plus la jeune fille dans le noir :

Max : « Grande... Grande sœur... T... T'es où... Je te... Vois plus... »

Tu avais peur, tu ne voulais plus rester tout seul, tu voulais que Vanilla revienne pour te prendre par la main et te rassurer en te disant que ce n'était rien mais elle n'était pas là et toi, tu étais tout seul dans le noir. Et s'il y avait des fantômes qui en profitaient pour t'attaquer ? Soudain, tu entendis un nouveau « BOUM ! » plus fort et un cri. On aurait dit celui de Vanilla justement.
Ce cri te fis tellement peur que tu sursauta violemment et, sous le coup du stress, une volute de fumée fit son apparition, avec un petit « POUF ! » et voilà qu'une petit Griffon, créature moitié aiglon, moitié lionceau prit place à l'endroit où tu te trouvais auparavant. Tu poussas un piaillement de peur et tu replias peureusement tes ailes contre ton corps, te couchant sur le sol comme attendant que le danger passe
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MessageSujet: Re: Esprit si tu es là... Epargne moi ! [Pv : Libre]   Esprit si tu es là... Epargne moi ! [Pv : Libre] 1400359500-clockLun 25 Nov 2013 - 10:46



As-tu mangé Max ?!


Et le voilà reparti pour un tour de question. Lorsque le blondinet s'y mettait, cela ne s'arrêtait plus, à croire que trop d'interrogations se bousculaient dans sa petite tête d'enfant. Bien sûr, Vanilla se faisait une joie d'y répondre, ce n'est pas tous les jours qu'elle avait l'occasion de se faire un nouvel ami, bien au contraire. Il fallait croire que même ici, dans un endroit où les gens étaient si semblables et pourtant si différents, elle ne parvenait pas à se faire accepter par la société. Elle avait toujours été trop étrange pour être appréciée, et savoir qu'elle comptait enfin dans le coeur de quelqu'un lui mettait les larmes aux yeux. Larmes qu'elle dissimula bien évidemment au petit garçon, elle n'aimait pas particulièrement parler de ses ressenties, et puis il était bien trop jeune pour comprendre ce genre d'état d'âme. Elle profita une nouvelle fois de la montée des escaliers pour répondre aux questions du blondinet, essayant de se rappeler une par une les colles qu'il lui avait posé.

"Je n'ai encore jamais vu de monstre gentil, mais j'en ai déjà entendu parler, alors je pense que oui, ils existent mais ils se cachent. Et tu seras content de savoir que je suis dans la même classe que toi, chez les C, mais en sixième année ! Quand à mon pouvoir, j'ai le don de maîtriser la neige, ce qui explique pourquoi je ne supporte pas la chaleur et pourquoi mes mains sont si froides. C'est un don très fragile alors je me dois de le protéger du mieux que je peux, durant l'été je reste à l'ombre ou je m'occupe avec des activités intérieurs, comme les aquariums ou les cinémas, je m'amuse bien aussi tu sais ?"

Pour la question du monstre, elle ne préférait pas s'y attarder, elle avait des exemples bien concrets en tête mais ce n'était pas le moment pour en parler. Juste après sa réponse, le blondinet lui avait confié s’appeler Max, un nom adorable pour une bouille irrésistible. Son lapin quand à lui se nommait Maxi. Elle sut grâce à ces renseignements qu'il avait une sœur, un père et une mère, et que tous ensemble ils semblaient vraiment heureux. Vany se rassura, il n'y avait pas que des familles brisées ou malheureuses sur cette terre, le bonheur existait bel et bien à certain endroit.
Tous dérapa lorsque Vanilla entreprit l'excursion du couloir. Au moment où elle revenait vers Max, ne signalant aucun problème, sa torche s'éteignit. Elle entendit alors une dernière fois la voix de Max qui semblait très inquiet. Elle s'apprêtait à lui répondre lorsque le bruit sourd raisonna une fois de plus, la faisant chuter lourdement au sol. Elle devina alors qu'il provenait de la salle des miroirs devant laquelle elle se trouvait. Elle n'eut pas le temps d'observer longtemps la porte qu'elle entendu un bruit étrange provenir de l'endroit où se situait Max. Inquiète, elle se redressa.

"Max ?"

Elle attendit quelques secondes, aucune réponse. Ce n'était pas normal. Elle chercha alors à tâtons la torche qui semblait avoir roulé un peu plus loin. Après avoir glissé ses mains dans la poussière, elle posa ses doigts sur la lampe avec soulagement. Elle la secoua un bon moment, tentant de la faire marcher. Par un miracle significatif, elle se ralluma. Le faisceau était faible mais cela était mieux que rien. Elle se releva, ne cherchant pas à épousseter la poussière qui avait envahit ses jambes et la moitié de sa chemisette blanche, bien trop préoccupait par le cas du petit garçon. Peut-être s'était-il sauvé... Non, ça lui semblait à peine croyable. Elle ne le connaissait pas beaucoup, mais elle savait pertinemment qu'il ne serait pas parti sans elle. Vanilla retourna donc vers son point de départ, appelant encore une fois le nom du blondinet à voix basse. Le faisceau de lumière éclaira alors les deux peluches abandonnées au sol, l'une à côté de l'autre. Cela confirmait sa thèse, Max ne serait jamais parti en laissant Maxi. Son inquiétude monta alors d'un cran, l'avait t-on enlevé ? Oh non, faite que non, elle ne se le pardonnerait jamais.
Elle avança d'un pas et poussa un nouveau cris, reculant maladroitement, manquant une énième fois de tomber. Mais qu'est ce que c'est que ça ? La torche révélait à présent tout autre chose. Un être non identifié et tremblant allongeait au sol à proximité des peluches. Mais d'où sortait ce machin ? Vanilla sautilla sur place, en panique. C'était quoi ça ? Il avait mangé Max ? Il digérait tranquillement c'est ça ? Oh non ! Elle ne voulait pas lui servir de Mc Flurry à celui-là ! Alors elle braqua sa torche devant elle, bras tendus, s'en servant comme d'une arme.

"Ne bouge pas toi ! Qu'à tu fais de Max ?!"

Et là, révélation. En voyant la bouille de la petite créature, elle ne put s'empêcher de s’attendrir. Non, c'était tout bonnement impossible que cet sorte de petite monstre est mangé Max, il n'avait en tous cas pas la tête d'un carnivore assoiffé de sang. Alors la naïve petite Vanilla baissa sa torche, se rendant compte qu'elle était sans doute en train de l'aveugler. Elle s'agenouilla pour se mettre à la hauteur de la créature qui semblait mi-aigle, mi-autre chose, ce n'était apparemment qu'un bébé. Puis là, une idée folle germa dans sa tête. Ce même regard apeuré et enfantin, ce même air innocent, et si...

"Max ?"

Ben oui, et après tout pourquoi pas ? Elle n'avait pas songé à demander le pouvoir du petit garçon, peut-être était-ce la transformation après tout. Ce qui expliquerait sa disparition et la présence de cet être à sa place. Sous le coup de la panique, il se serait transformer dans le but de se protéger. Tout cela semblait logique. Mais peut-être se trompait-elle aussi, elle n'avait aucun moyen de le savoir, aussi elle préférait se fier à son instinct, pas très lucide pourtant.




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MessageSujet: Re: Esprit si tu es là... Epargne moi ! [Pv : Libre]   Esprit si tu es là... Epargne moi ! [Pv : Libre] 1400359500-clockLun 25 Nov 2013 - 14:53
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Je voulais pas te faire peur...

Feat : Vanilla Barkov

Tu avais eu peur, vraiment peur, si peur même que tu t'étais transformé sans le vouloir et, même sous cette forme de Griffon, tu avais encore peur, si bien que tu t'étais allongé sur le sol, tes petites ailes plaquées contre ton corps de lionceau, tes griffes plantées dans le sol et le corps tremblant. Cependant, comme tu n'avais pas dit ton pouvoir à Vanilla, la jeune fille se posait des questions.
Après tout, c'était logique : ce n'était pas normal de voir une créature bizarre à la place d'un petit garçon n'est ce pas ? Alors il était normal qu'elle se pose des questions. D'ailleurs, tu l'entendis appeler ton nom. Évidemment, tu voulus lui répondre mais, sous cette forme, tes mots n'étaient que des petits piaillements qu'elle ne devait, sans doute, pas comprendre.
D'ailleurs, lorsqu'elle dirigea la lumière vers toi, tu la vis sursauter et tu sentis la panique que tu lui inspirais. C'était toi qui était entrain de lui faire peur en ce moment alors tu releva timidement ta tête d'aigle, ta queue de lionceau battant nerveusement le sol. La torche de Vanilla était tendue vers toi, comme une arme et la lumière dans les yeux t'aveuglais tellement que tu émis un nouveau piaillement en fermant les yeux.
Elle te demandais si tu avais mangé Max. Bien sûr que non puisque Max c'était toi ! Il fallait que tu lui dise mais comment lui faire comprendre alors que tu ne pouvais pas parler sous cette forme ? Passé la panique cependant, la jeune fille baissa la torche et tu pus rouvrir les yeux. Elle s'agenouilla ensuite auprès te toi : ça y est ? Elle t'avais reconnu ? En même temps tu n'étais pas un grand monstre non plus, mais un bébé.
Te redressant doucement sur tes pattes de lionceau encore tremblantes, tu essayas de lui faire comprendre qu'elle avait raison, en te dirigeant vers Maxi que tu avais laissé tombé dans la panique. Arrivé près de ton lapin bleu, qui était également aux cotés de Tchoups, la peluche girafe de Vanilla, tu t'allongeas de nouveau calmement, en piaillant, ne montrant aucun signe d'agressivité envers la jeune fille.
Légèrement calmé, tu battis de tes petites ailes en plongeant ton bec en elles, les lissant, faisant calmement ta toilette. Cependant, tu ne pouvais pas continuer à rester sous cette forme puisque tu ne pouvais pas parler à la jeune fille et communiquer devenait vraiment difficile. Alors, tu fermas de nouveau les yeux, te concentrant un minimum pour qu'une volute de fumée t'entoure. Un petit « POUF ! » se fit entendre et voilà que l'animal bizarre redevenait un petit garçon blond, à moitié nu cependant. En effet, quand tu redevenais toi même, tu restais en caleçon ce qui était, très embarrassant pour toi.
Rougissant comme une tomate, tu cachas ton visage entre tes mains et prit la parole, balbutiant sur les mots :

Max : « Je... Je suis désolé de... De t'avoir fait peur... Grande Soeur je... J'aurais dû te dire mon... Mon pouvoir je... Je suis vraiment désolé... Je voulais pas te... Te faire peur par... Pardon... Me déteste pas... S'il te plait ! »

Et tu sanglotais. Tu étais persuadé que Vanilla allait se mettre en colère et te laisser là parce que tu ne lui avais pas dit que tu pouvais te transformer en Griffon. Tu sanglotais et tu frissonnais en même temps parce que tu avais froid. Heureusement le reste de tes vêtements n'était pas loin mais pour le moment, tu pleurais en essayant d'être le plus silencieux possible pour ne pas embêter encore plus la jeune fille.
Entre deux sanglots, tu te confondais en excuses parce que oui, tu ne voulais pas lui faire peur à la base. Tu avais déclenché involontairement ton pouvoir parce que tu avais peur. Tu ne l'avais pas fait exprès mais tu t'en voulais vraiment beaucoup. Pourtant tu étais persuadé d'avoir fait une grosse bêtise alors tu restas dans ton coin sans trop savoir quoi faire, avec l'idée de tout faire pour ne pas embêter Vanilla plus que tu ne l'avais déjà fait.
CODE DE PHOENIX O'CONNELL POUR NEVER UTOPIA

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MessageSujet: Re: Esprit si tu es là... Epargne moi ! [Pv : Libre]   Esprit si tu es là... Epargne moi ! [Pv : Libre] 1400359500-clockMer 27 Nov 2013 - 10:49



Ne pleure pas mon ange..


Après vives réflexion, Vanilla se rappela avoir vu des êtres semblablement dans un livre de mythologie. Elle ne parvenait plus à se rappeler du nom de la créature en question, elle se souvenait juste qu'il était en temps normal beaucoup plus grand et imposant que celui qui se trouvait devant elle. C'est cette différence de taille qui la fît douter. D'autant que ces êtres n'étaient pas réputé pour être hostile envers les hommes. Le seul enfant qu'il y avait avec elle peu de temps avant l'apparition de cette créature c'était Max, ce qui mettait un sérieux doute dans la tête de la demoiselle. Et comme elle s'y attendait, une fois la torche baissait, le petit être se dirigea vers les peluches qui gisaient au sol sans présenter le moindre signe d'agressivité, comme pour répondre à sa question. Alors oui, c'était bel et bien Max. C'était donc ça son mystérieux pouvoir, plutôt cocasse il fallait le reconnaître. Ce qu'il était adorable avec cette bouille. Comment elle avait bien pu être effrayée par un aussi irrésistible trésor à plume ? C'était complètement débile. Mais la transformation ne dura pas et rapidement, le petit blondinet reprit une apparence tout à fait normal pour, à sa grande surprise, éclater en sanglot. La demoiselle resta à genoux au sol en le regardant pleurer. Pourquoi se mettait-il dans cet état ? Lui avait-elle crié dessus ? Elle n'en avait pas le souvenir. En écoutant ses excuses, elle comprit qu'il s'était monté la tête en pensant qu'elle lui en voudrait de lui avoir fait peur, chose tout à fait improbable de la part de Vanilla qui n'en voulait jamais à personne. Mais ça, il ne pouvait pas le savoir le pauvre trésor.
Elle eut alors la réaction que toute fille aurait eu face à un enfant en pleure. Elle s'approcha et le prit dans ses bras pour le consoler avec toute la douceur dont elle était pourvue, embrassant tendrement son oreille en fermant les yeux.

"Max, je ne pourrais jamais te détester. Tu m'as fais un peu peur, c'est vrai, mais ce n'était pas de ta faute, tu as juste eu un réflexe pour te protéger. Je trouve ton pouvoir absolument adorable, alors ne pleure plus, c'est passé..."

Elle se sépara légèrement pour regarder son visage juvénile gonflé par la tristesse. Elle passa sa paume droite sur chacune de ses joues, lui répétant une nouvelle fois qu'il était inutile de pleurer et qu'elle ne lui en voulait pas. Elle passa une caresse affectueuse dans sa chevelure dorée et se leva pour récupérer les vêtements du petit garçon. Il ne faisait pas chaud la nuit, s'il continuait de rester dans cette tenue, demain matin ça serait la maladie assurée. Elle le rhabilla convenablement, avec toute la douceur et la quiètude d'une soeur, puis frotta de nouveau ses mains contre ses joues, geste stupide puisque de toute manière, elles étaient bien trop froides pour réchauffer quoi que ce soit. Elle se redressa ensuite, jetant un oeil dans le couloir. Le temps n'était plus à la découverte, elle avait un enfant à charge et sa santé la préoccupait bien plus que cette sordide histoire de bruits. Elle ramassa la torche qu'elle avait posé au sol, ainsi que Tchoups et tendit sa main au petit garçon.

"Allez Max, je vais te ramener dans ta cabane, à force de pleurer, tu dois être épuisé."

C'était bien trop d'émotion pour un enfant, sa responsabilité était à présent de l'emmener se reposer. Elle s'en voudrait s'il loupait les cours demain, c'était très important à son âge. Vanilla jeta un coup d'oeil par la fenêtre, dehors, les gros nuages noirs s'étaient mis à craquer et de fines goutelettes tombaient une à une pour s'écraser violemment contre le carreau. La tempête était en route, il vallait mieux se dépêcher pour ne pas devoir traverser le jardin en courant à vive allure. En prenant la direction des escaliers, Vanilla se tourna une dernière fois vers la mystérieuse porte en bois. Cette énigme mourra ici, en même temps que les pleurs de Max.




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MessageSujet: Re: Esprit si tu es là... Epargne moi ! [Pv : Libre]   Esprit si tu es là... Epargne moi ! [Pv : Libre] 1400359500-clock
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Esprit si tu es là... Epargne moi ! [Pv : Libre]
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