Remind me the story that I won't get insane [Hercule]
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Sujet: Remind me the story that I won't get insane [Hercule] Jeu 3 Avr 2014 - 20:00
Remind me the story that I won't get insane
feat : Hercul O'Powell
Everybody has a private world where they can be alone
On lui avait dit, tu sais Tonton il pourra tout pour toi. Tonton il t'aidera. Ca semblait un peu irréel. Après tout elle n'avait jamais entendu parler de ce gars. Enfin c'était pas un bon argument car Clove ne connaissait personne. Clove ne vivait que dans son monde. Un monde brute et douloureux, un monde qu'elle aurait voulu quitter mais qui la retenait à chaque tentative d'évasion. Ca agrippait à ses bras, ça l’enchaînait au sol, ça l'étouffait. Un peu comme un cauchemar devenu réalité. Elle tapa du poing sur le mur comme pour chasser ces idées qui tentaient de l'envahir. Non. Aujourd'hui elle avait bien d'autres problèmes. Tout avait commencé quand elle était sortie sur le balcon du quatrième fumer un peu. Elle ne se souvenait pas pourquoi mais ce balcon l'apaisait étrangement, elle s'y sentait bien, en hauteur, au dessus de tout. Elle venait de passer sa journée en cours, à moitié endormie sur sa table, le cerveau abruti par quelques cachets dont elle avait oublié le nom, et elle s'était offert cette petite pause comme récompense. Le truc c'était qu'elle s'était faite chopper par un pion. Ou un prof. Bref quelqu'un clamant détenir une once d'autorité. Il lui avait dit : tu verra j'irais prévenir tes parents, je vais en parler à ton frère et puis tu seras collée et bla et bla. Ca avait gonflé Clove. Mais vraiment. Alors elle l'avait frappé. Pas méchamment, juste de quoi le sonner. Mais Clove n'avait pas pensé aux conséquences. Frapper l'autorité c'était encore pire que de se faire surprendre entrain de cloper ; Bien plus grave. Elle voyait d'ici la conversation houleuse avec ses parents,les explications qu'elle devrait à Charles et autres conneries. Charles. Non, non, non. Une bouffée de panique l'envahit et Clove enfonça à nouveau son poing dans le mur. Le craquement sinistre de ses os la fit sursauter, elle n'avait rien senti. Jurant entre ses dents elle avait sorti de quoi bander ses doigts pour les immobiliser, elle irait voir l'infirmière plus tard et tant pis pour le sermon qu'elle lui réserverait. Il fallait qu'elle se dépêche. Plus elle attendrait et plus les choses empirerait. Elle enfila rapidement un débardeur noir par dessus sa brassière et un jogging puis sortit dans le couloir. Pouvait-elle lui faire confiance ? Pouvait-il vraiment l'aider ? Et que devrait-elle lui donner en retour ? Elle détestait l'idée de devoir quelque chose à quelqu'un qu'elle ne connaissait ni d'Eve ni d'Adam. Et pourtant elle continua sans arrêter jusqu'aux toilettes. C'est quoi son vrai nom déjà ? Hercule ? Hercule... Pf. Quel nom ridicule. Mais c'était mal de juger. Alors elle inspira un bon coup et ouvrit la porte. Il était grand. Très grand. Avec un air de mafieux, son cigare aux lèvres et ses dreads attachés. Un personnage atypique, vraiment. Enfin il lui en fraudait plus pour l'impressionner, bien plus. Des géants comme ça elle en mangeait tous les jours au petit déjeuner .
« C'est toi Tonton ? Il paraît que tu peux m'aider. »
Plonge tes yeux dans les siens Clove, fait le souffrir sans t'en rendre compte, rend le coupable une nouvelle fois. Brise son cœur encore et encore comme il t'a brisé toi. Mais tu n'en tireras aucune satisfaction. Tu l'as oublié depuis longtemps de toute façon. Il n'est plus rien pour toi, juste du vide et une cicatrice qui ne disparaîtra jamais, juste du blanc et du noir mélangés.
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Sujet: Re: Remind me the story that I won't get insane [Hercule] Mer 9 Avr 2014 - 1:07
Remind me the story that I won't get insane
Tu t’étais dit que ça faisais longtemps. Ouais, tu l’avais pas vu, ça faisait quoi, deux semaines ? C’était long. Mais après tout, c’était normal non ? Tu recraches la fumée de ton cigare. Jette un regard à la poignet, patient. Tu ressembles à quoi Hercule ? Sur tes chiottes dorées où t’as bâtie tout un réseau. Tu ressembles à quoi, au milieu de ce système qui au fond, ne fait même pas gaffe à toi. Tu avais laissé ton lézard a l’entré des toilettes pour signaler que t’étais là, que les affaires était en marche. Qu’aujourd’hui comme les autres jours, tu remplirais tes contrats. Tu avais eut l’esprit ailleurs, Hercule, un peu trop vers elle. T’avais ce sentiment de surveiller les pas qui pénétraient les toilettes, cette attention particulière, comme pour reconnaitre ses pas. Seulement, elle n’était pas venu, alors t’avais le cœur qui balançait, un coup content, un autre non. Tu pensais tant mieux, tant pis. Et t’avais toujours un peu mal, au fond.
Tu t’étais dit que ça faisais longtemps. Tu savais pas si c’était ce que tu voulais. Alors t’essayais de te convaincre que c’est ce qu’il fallait. Qu’elle ne revienne pas, qu’elle te laisse en paix, qu’elle se sauvegarde, qu’elle recommence sa vie. Ailleurs, avec un autre. Un bien mieux que toi. Parce qu’après tout, t’étais rien, ou seulement le malheur. Seulement le vice qui l’avait poussé un peu trop loin. Tu revois cette scène. Ton poing s’enfonce dans le mur. T’as mal, mais le souci ne viens pas de tes phalanges. Peut être que c’est la peur qui l’emporte Hercule, quand tu sais pas quoi faire devant son visage familier, quand tu appréhendes les tremblements de ta voix, pour la saluer. Une inconnue, encore et toujours. Un refrain, incessant. Tu t’es piéger toi-même dans cette boucle Hercule, et tu ne peux en sortir. Alors tu souhaites, que tout s’arrête, qu’elle prenne une route différente de la tienne, que vous recommenciez chacun d’un coté, gentiment. Arrête tes conneries Hercule, tu sais très bien que c’est impossible. Alors fait pas semblant. Parce que ça marche pas dans ton cas, parce qu’elle a beau avoir ce regard absent, toi t’as le tiens qui s’accroche à sa silhouette dés que tu la croises dans un couloir, t’as ce putain de vide qui veut pas disparaitre. Oh, oui, bien sur que t’as pensé a ce qu’on efface ta mémoire, à toi aussi. Mais ça marchait pas dans ce sens la, et plutôt crever que de la perdre de nouveau. Ses souvenirs d’elle c’était ton dernier trésor. La seule chose que tu pouvais chérie encore. Mais c’était pas que ça hein ? Pas vrai ? C’était la pénitence, Hercule. Garder secret le massacre que vous aviez causé, le revivre, seul, et payer. Encore, encore. Pour toutes tes erreurs. Souffre un peu Hercule, c’est rien comparé à ce que tu lui as fait. C’est rien comparé à ce que tu continues de faire. Lâche, jusqu'à qu’a n’assumera tu pas tes erreurs. Tu vas attendre, éternellement, qu’elle passe cette porte ? Que le schéma se répète ? Tu vas continues, dis, Hercule, a supprimer la moindre trace lorsque tout redevient fort ?
Ecoute, Hercule. Ca faisait longtemps. Tu le reconnais ce pas, ouais, tu le connais pas coeur. Allez va y, récite ta putain de leçon.
« C’moi. Et toi tu dois être Clove, je me trompe ? Pourquoi viens-tu, mon enfant ? »
Menteur, putain de menteur, même dans ce regarde tu lui mens, balance lui ce regard indifférent, alors que tu débordes de passion, alors qu’elle est la, a tué ton cœur. Faut toujours qu’elle revienne, sérieux. Si seulement elle pouvait arrêter d’avoir des emmerdes. Bien sur que tu sais pourquoi elle est là, c’est toujours la même chose, depuis la première fois. C’est votre première rencontre qui repasse incessamment. Mais tu connais la fin de l’histoire Hercule, et c’est ça qui te blesse et c’est ça, que tu caches. La tragique histoire. Les sentiments qui n’ont pas lieu d’être, alors que les tiens sont toujours la. Tu abuses de ta taille face a elle, seulement t’as rien de menaçant. Avec un peu de chance, elle te sortira que t’es plus grand que ce qu’elle croyait, elle le dit souvent, ça aussi. Ouais Clove, il est pas vraiment comme tu pensais, il est pas vraiment ce que tu crois. T’as pas idée, de tout ce qu’il garde précieusement dans son esprit.
code par Morgan yeaheah
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Sujet: Re: Remind me the story that I won't get insane [Hercule] Mer 9 Avr 2014 - 23:11
Clove Mac Doherty a écrit:
Remind me the story that I won't get insane
feat : Hercul O'Powell
I remember back then who you were
Sa voix fuse, à travers ses lèvres, à travers son sourire. Et tout son être lui crie de le frapper. Comment il la connaît ? Comment sait-il son nom ? Clove n'est pas du genre populaire, plus un fantôme qui hante les couloirs de Prismver en cherchant la solitude. On ne parle pas d'elle de toute manière. Ce serait risquer de perdre sa dentition. Alors Clove serre les poings pour se retenir, pour ne pas laisser son instinct de survie l'emporter. Ca serait con de frapper son salvateur pas vrai ? Alors elle se contente juste de s'écarter, instaurer un périmètre de sécurité au cas où les choses dégénéreraient. « ...Comment tu sais qui je suis ? T'es devin c'est ça ? Un voyant à la con ? »
Elle crache les mots sans précaution, se contentant de bien souligner son dégoût, son regret. Jamais elle n'aurait voulu venir ici. Jamais. Le balcon était bien plus tranquille. Clove avance, les mains dans les poches, elle le contourne pour accéder aux lavabos, des miroirs lui renvoient de multiples reflets. Elle a l'air fatiguée, avec ses cernes et ses yeux rougis, elle a l'air abîmée, avec son nez un peu tordu et le bleu sur sa pommette droite qui ne veut pas disparaître. Ridicule. Il doit la trouver drôle, elle, la naine encapuchonnée, lui le géant fumant le cigare. Elle lui en piquerait bien un, là, tout de suite, histoire de changer de routine, mais au fond c'était peut être pas une bonne idée. Tournant le dos à ses doubles Clove s'appuie sur un des rebords en porcelaine et fixa Hercule, yeux dans les yeux. C'est le moment de se lancer pas vrai ?
« Bon. Disons que j'ai un petit soucis avec un pion, il m'a choppé entrain de fumer, il m'a engueulé a voulu prévenir mon frère, alors je l'ai frappé. En gros. Du coup, si tu pouvais m'aider, ça serait cool. Faut pas que Charles le sache. »
Il méritait pas ça, Charles, avec son empathie dévorante. Non. Il méritait juste de l'amour et de la tendresse, de l'aide car il en avait trop perdu. Elle s'avance un peu, quelques pas, la distance entre eux devient presque nulle. Elle n'a pas peur de lui. Elle n'aura jamais peur de lui. Alors elle plante son doigt dans sa poitrine, il est trop grand et ça l'agace. Vraiment.
«Les rumeurs disaient pas que t'étais un géant. Ca parlait de crapaud, de mec affreux, de deux têtes ou d'un pied unique mais ça...Enfin. Je te préviens déconne pas avec moi Hercule. Sinon tu finiras brisé en deux dans tes précieuses toilettes »
Ouai, menace le Clove, comme tu le fais à chaque fois, explique lui à quel point t'es supérieur à lui, alors que c'est faux. Donne lui l'impression que la menace c'est toi. Et pourtant, toi tu joue pas avec le cerveau des gens.
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Sujet: Re: Remind me the story that I won't get insane [Hercule] Ven 11 Avr 2014 - 21:56
Remind me the story that I won't get insane
Jamais elle ne change, Clove. Elle a toujours ces mots bien trop grands pour elle, cette haine qui détonne à chaque instant, sans prévenir. T’avais ce sourire au coin des lèvres, celui un peu nostalgique mais dont on pouvait rien savoir. Tu trouvais ça presque drôle, de la voir comme ça, tellement elle, alors que toi hercule, t’es tellement faux. Elle questionne, et tu la laissez faire. Tu te contente de la regarder, évoluer dans cette espace qui est tienne. Tu l’observes, elle qui s’intègre de nouveau dans ton monde, mais qui en sortira peut être demain. Combien de temps cette fois, avant que la main ne se pose sur le front, que tu avales ces souvenirs, que tu piétines ton cœur, et le sien par la même occasion. Combien. Tu fermes un instant tes paupières. N’y pense pas. Pas encore. Mais n'oublies pas, Hercule. C’est votre façon de vivre, c’est le destin que tu as prévu pour elle. Egoïste, tu ne te rends même pas compte que derrière tes excuses à la con, se n’est qu’a toi que ça profite. T’es qu’un putain de lâche, Hercule. Tu le réaliseras plus tard, tu le réaliseras trop tard.
Non, tu n’es pas devin, peut être que ça aurait été plus simple, prévoir le futur pour empêcher tout ce bordel, avoir un autre don pour ne pas faire n’importe quoi avec celui la. Eviter le malheur, fuir encore. Mais non, c’est pas ça ton pouvoir. Désolé Clove. Désolé. Elle te parle de ses soucis, tu ne la regardes pas, mais c’est comme voir les lettres se dessiner sur ses lèvres, tu pourrais presque tout anticiper. Raconte Clove, Raconte. Encore ça hein ? T’en fais pas, il va tout arranger, tout, il supprimera juste ce qu’il faut, il annihilera toutes les choses que tu veux. Demande, n’importe quoi Clove. Il le ferra, parce que tu le sais pas, mais la dette de Tonton est bien trop grande envers toi.
« Je vois le problème… »
La blague, tu vois quelque chose aux soucis toi ? Première nouvelle. C’est drôle, si drôle Hercule. Joue le mec cool qui va tout arranger, peut être même qu’elle va te croire. Tu poses ton regard sur elle, repousse directement le désir de la frôler. Ta main reste le long de ton corps, le poing se sert. Ca rime à quoi… Tu prends une grand inspiration, c’est pas ta Clove. T’as plus ces droits là. Seulement elle s’approche, trop prêt. Elle a toujours eut le chic pour abolir les distances. Trop facilement. Le truc c’est que t’as jamais aimé ça toi. Et que t’aimes encore moins depuis que ça fait tanguer ton cœur. Tu attrapes sa main, calmement mais fermement. Il sait que t’as pas peur Clove. T’as peur de rien, t’es forte toi, hein ?
« Oh, de nouvelles rumeur sur moi ? Elles ont l’air drôle les tiennes. On prendra un café si tu veux et tu me raconteras. »
Tu crois encore que tu peux le brisé Clove ? Voyons, c’est déjà fait, tu vois pas ? Regarde, tout les morceaux qui le compose, aperçoit les fissures. Remarque Clove, qu’a chacune de tes paroles, c’est une de plus qui apparait. Tu relâche sa main avant de la fixer sans sourciller.
« Bon, il est comment ce pion ? Tu as un nom peut être ? Combien de temps que ça s’est passé ? Faut tout me dire, ok ? »
Tu souffles la fumée de ton cigare sur son visage. Non Hercule, ne commence pas la provocation. Tu sais bien se que ça donne a chaque fois, tu sais le jeu que ça crée, l’ambiance malsaine qui vous pousse toujours a continuer, cette fierté qui rapprochent les limites et vous force a les dépasser. Non Hercule, la provoque pas. Ca va encore dégénérer.
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Sujet: Re: Remind me the story that I won't get insane [Hercule] Dim 13 Avr 2014 - 16:53
Remind me the story that I won't get insane
feat : Hercul O'Powell
Ca doit faire au moins mille fois que j'ai compté mes doigts
Il voit le problème ? La blague. Non. Il ne verra jamais. Parce que Hercule n'était pas Clove, parce qu'il ne sait pas ce que c'est de venir de là-bas, de cet univers si étouffant, si restreint, qui grignote un peu plus chaque jour ton existence même., où ta seule chance de survie c'est un nom. Charles. Des mains et des caresses, des baisers sur le front pour la rassurer. La rattraper. Elle l'a suffisamment détruit comme ça avec ses pensées malsaines, avec ses désirs morbides. Elle le sait, que ça le tue à petit feu. Alors en réponse elle se contente de ricaner. Méprisante. N'essaye pas de l'apprivoiser Hercule, tu n'y arrivera jamais. Jamais. Tu risquerais juste de te briser contre sa barrière d'acier. Clove n'ouvrira jamais son cœur à quelqu'un comme toi. Tu as eu ta chance déjà pas vrai ? Il y a bien longtemps, derrière ces brumes de souvenirs se cache une vérité. Mais c'est trop tard. T'as tout détruit. En un geste comme en cent. Juste une main posée sur son front. Main qui justement prend la sienne. Clove se retient. Clove se contrôle. Elle sert du plus fort qu'elle peu son poing libre, se demandant le bruit que ferait son nez en se brisant. Un bruit splendide sûrement, et le sang qui coulera délicieux. Oui Clove, imagine toi toutes ces horreurs, exprime tous tes désirs depuis trop longtemps refoulés. Explose le sur le carrelage et peut être que ça ira mieux.
« Tu peux crever. Si tu veux m'inviter propose moi un rail et de l'alcool à volonté. »
Elle n'a pas besoin de lui. Il n'a pas besoin d'elle. Alors pourquoi ? Pourquoi tenter de l'attirer ? Hein ? Et lorsque qu'il retire sa main Clove se retrouve entrain d'étouffer. Elle recule un instant, trop surprise pour dire quoi que ce soit. Elle se perd dans son regard charbonneux, des braises éteintes depuis trop longtemps qu'elle aimerait rallumer. Et le voilà qui se rapproche, qui parle mais ses mots se perdent dans les airs, était-ce si important ? Sans doute. Hercule n'est plus qu'à quelques pas, la dominant par sa taille imposante, par son regard trop pénétrant. La fumée. Sans réfléchir Clove envoie son pied dans le torse d'Hercule de toute ses forces avant de lui enfoncer son coude dans le visage. Le contact est jouissif. Et Clove se surprend à rigoler nerveusement.
« Recommence ça encore une fois et je t'explose. Je t'ai déjà prévenu Hercule. »
C'est fichu pas vrai ? Tout est fichu ? Qu'importe. De toute façon c'était prévu pas vrai ? C'était toujours pareil. Inspirant un bon coup Clove s'adosse au mur, observant Hercule, tentant d'imaginer quelle sera sa réaction. Tentera-t-il de répliquer ? Qu'il vienne, elle l'attend, oui, elle n'attend que ça. Alors comme une ultime provocation elle lance d'un ton un peu trop détaché :
« Son nom j'en sais rien. Le grand blond tu sais, celui avec le bandana autour du poignet. Tu dois bien voir qui c'est non ? Monsieur-je-sais-tout. »
Si t'avais sur Clove, si seulement t'avais su qu'en te levant ce matin tout serait aussi pourris...Tu serais restée sous ta couette, à profiter de la chaleur d'un lit.
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Sujet: Re: Remind me the story that I won't get insane [Hercule] Lun 26 Mai 2014 - 0:28
Remind me the story that I won't get insane
Hercule n’était qu’un putain d’idiot, ça se voyait d’assez loin. Entre les cries et les conneries faites avec Achille. On savait pas trop cernés le personnage. On le trouvait d’abord charismatique, et on finissait souvent déçu. C’était la le principal problème avec Hercule. La déception. Il s’en foutait un peu de ce que les gens pouvaient penser, il n’y avait jamais vraiment fait attention. Qu’est ce que ça pouvait lui faire à lui, les bruits de couloirs. Hercule à son univers, des gens qui comptent bien trop pour lui, alors le reste peut bien aller se faire foutre. Il prend tout comme ça vient. Il s’en fait pas. Seulement, même avec ces personnes qui le connaissaient presque par cœur, il finit par tout envoyer en l’air. Elle avait découvert Hercule, Clove. Et c’était pas gagné, ça avait mal commencé. Il l’avait trouvé chiante presque au premier regard. Elle était la, provocante, avec ses poing bien plus bavard que sa petite personne. Elle envoyait tout valsé pour que rien ne l’approche. Elle respirait la destruction cette fille, le malheur. Il aurait pas du s’en approcher. Il sait pas, il a jamais comprit, comme elle s’est débrouillé pour se rendre aussi indispensable, comment elle a fait pour le rendre ainsi, si démonstratif. Lui qui n’était pas capable de formuler la moindre preuve d’amour se voyait déblatérer des tirades incompréhensible. C’était pas des beaux discours, c’était pas des fleurs sur le bas de la porte. C’était de la haine, de la rage, des coups, des larmes. Des baisés, des souffles qui se coupes, des je t’aime que l’on fait suivre d’un connard. T’avais jamais aimé fort, et voila que tu te retrouvais a lui hurler tout la haine que tu lui portes, juste pour dissimuler ton cœur. Elle te faisait te mettre hors de toi Clove. Elle était forte. Et tu l’avais embrassé Clove, tu lui avais fait l’amour. C’était la seul solution que t’avais trouvé pour réussir à prouver ton attachement. Mais c’était déjà ça, pas vrai ? Parce que dans tes gestes, il n’y avait que cette cette putain de passion pour elle.
Alors comment il doit faire maintenant hein ? Maintenant qu’elle sait plus ce que veulent dire les gestes, maintenant que sa présence n’a plus aucun sens. Maintenant qu’il reprend sa place de mec indifférent alors que lui, lui ça le tiraille, lui ça l’empêche de dormir parfois. Elle a pas ces doutes la Clove. Elle a plus rien. Et lui non plus au fond, il a plus rien. Il l’a plus elle. Il recule légèrement sous le coup, il a pas si mal que ça, tu te ramollis Clove ? Ou bien as-t-il trop l’habitude Qu’elle le frappe ça lui est bien égale, il préfère encore ça a son indifférence. Parce qu’il peut pas s’empêcher Hercule au fond, de vouloir la récupérer. C’est surement de sa faute, si elle revient toujours. Il faudrait juste qu’une fois pour toute, il la repousse assez fort. Mais c’est plus compliqué que ça pas vrai ? Pas quand t’aimes a en crever. Pas quand tu t’appelles Hercule et que t’as merdé sur toute la ligne avec la seule fille que t’as jamais aimé. Ca veut pas partir, ses sentiments, ça reste la, encré si profondément, il a pas le temps d’être apaisé Hercule, elle lui laisse pas de répit. Elle en deviendrait presque cruelle sans le savoir Clove. Il mérite que ça Clove, continue. T’es entrain de le tuer. Tu voudrais pas toi, dis, le pousser en haut d’un balcon ? L’achever une bonne fois pour toute ?
Il peut pas s’empêcher de la dévisagé, de s’impressionner des courbes de son corps, il a toujours aimé ça, son aspect si détruit en contradiction avec les mots qu’elle veut si fort. Elle le passionne Clove, elle l’envoute. Elle le fait chier.
« Ouais ouais, je vois. C’est bon, je m’occupe. Autres chose peut être pour satisfaire madame ? Ou bien je vais encore me prendre un coup pour une raison qui m’échappe ? »
Il est soulagé qu’elle à pas cité Nemesis, c’est surement le pion auquel il a le moins envie de se frotter. Hercule a beau faire des affaires, il tient plus à sa vie qu’il n’y parait…. Il veut enchaîner sur les thermes du contrat, seulement la porte s’ouvre et il panique Hercule, parce qu’il croit entendre une voix familière. Le genre qu’il veut pas trop voir. Le genre qui t’annonces de loin que t’as de sacré emmerdes en perspectives. Et c’est l’instinct de survis qui prend le dessus, il l’attrape, l’enferme avec elle dans les toilettes du fond et ferme la porte d’une main après avoir posé l’autre sur la bouche de Clove.
« Chut, t’me taperas après…. »
C’est un murmure à son oreille, un souffle presque contre sa peau. Il l’a tiens tout contre lui et c’est son cœur qui s’emballe. Une pulsion qui se réveil. Il a envie de la serrer plus fort, il a envie de l’embrasser. De passer ses mains dans son cou. Putain Hercule, t’es vraiment trop con. Seulement ça ne collabore JAMAIS une Clove, c’était pourtant évident. Et les dents s’enfoncent dans sa chair et il n’arrive pas à faire dans le silencieux Hercule. Parce que ça fait mal une Clove en colère.
« Putain bordel de RAH »
Il s’attend a ce qu’on vienne frapper a la porte des chiottes, qu’on lui hurle de sortir pour lui foutre sur la gueule. Mais rien. Il est plutôt surpris Hercule, alors il l’a laisse sortir, de toute façon, il est pas vraiment sur d’avoir le choix.
« Bon, ok, t’es vénère la…. »
Surtout qu’Hercule, c’est rien qu’a flippé comme une fillette. Bien Hercule, bien. Essaye de lui expliqué avant qu’elle se casse. Dit toi au moins que tu ça t’as permit de retrouver la chaleur de son corps, putain d’obsédé.
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Sujet: Re: Remind me the story that I won't get insane [Hercule] Mer 28 Mai 2014 - 23:32
Remind me the story that I won't get insane
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I don't know just how it happened
Il l'agaçait prodigieusement. C'était incroyable qu'un gars lui fasse cet effet après seulement cinq minutes de discussion. Très frustrant. En fait Clove aurait voulu s'en foutre royalement, mais elle n'arrivait pas à détourner son regard d'Hercule. Il emplissait tout son champ de vision et tous ses sens étaient tournés vers lui, en alerte. Pourquoi ? Pourquoi sentait-elle ses poils se hérisser quand il la regardait ? Pourquoi puait-il le danger et les emmerdes à plein nez ? Allez savoir. Et pour une fois, Clove avait envie d'y sauter à pieds joints. Elle le regretterait sans doute. Elle le regrettait déjà. Et lorsqu'elle lève les yeux c'est pour le voir la regarder. Clove fronça les sourcils, prête à lancer une pique acerbe mais il la devança en acceptant de l'aider. Soupirant intérieurement Clove se contenta de grogner.
« Ouai. Si tu continue comme ça, va vite perdre tes dents. »
En fait elle ne l'aurait pas frappé. Enfin, pas vraiment. Pas trop fort. Juste pour lui faire comprendre qu'on blaguait pas avec elle, que son regard noir c'était pas du cinéma et qu'elle pouvait facilement le frapper jusqu'à le briser. « Rien d'autre. Je veux juste sortir de cette merde. Ca sera déjà pas mal »
Clove allait lui demander ce que tout cela lui coûterait. Rien n'était gratuit avec Tonton, il revenait toujours réclamer son dû. Sauf que Clove n'aimait pas l'idée de lui devoir quelque chose. Elle avait toujours fait en sorte de n'avoir aucune dette, aucun compte à rendre, ardoise vide. Etre lié aux autres c'était communiquer, c'était rencontrer des gens, une excuse pour vous rendre visite, vous priver de votre solitude salvatrice. Et ça, ça faisait grincer les dents de Clove. Elle était bien, seule, dans son monde trop sombre, trop flou, anesthésié. Et puis il y avait eu Hercule. Sans prévenir il l'avait enfermé dans une des cabines des toilettes, main sur sa bouche et souffle sur son oreille. Et là, c'est la fin. C'est comme s'il avait déclenché un ouragan à l'intérieur de son corps. Elle se sent rougir jusqu'aux oreilles, trop choquée pour répliquer quelque chose. Elle était bien naïve de se croire supérieure à lui, et dans la cabine exiguë elle comprend qu'il pourrait la maîtriser en un instant s'il le voulait. Et une voix au fond d'elle même semble en crever d'envie. Elle s'imagine des choses, c'est rapide comme un éclair mais des images passent dans sa tête. Et elle a envie de hurler parce que ce n'est pas normal. A la place, elle mord avec hargne la main posé comme bâillon sur sa bouche, comme pour se venger, prenant un malin plaisir lorsqu'elle l'entend crier de douleur. Ca lui apprendra. Idiot de merde. Quelques secondes plus tard ils sont à nouveau à l'air libre et Clove tremble de rage. « C'était quoi ça ? Hein ? T'as cru que tu pouvais profiter de moi dans les toilettes ? C'est ça ton prix ? »
C'est à son tour de hurler, elle crie pour donner un sens aux rougeurs sur son visage, pour chasser ces pensées pas très catholiques qui hantent encore son esprit, pour se donner de la contenance et lui montrer qu'elle est bien pire qu'un chat sauvage : indomptable et qu'il finirait bien par se retrouver les dents éparpillées sur sol s'il essayait de l'apprivoiser. « Laisse tomber. Je veux pas savoir. Fait ce que tu dois faire, c'est tout. Quand je devrais payer, je payerai mais la je me casse. »
Clove montra une dernière fois les dents, les griffes, avant de sortir en trombe des toilettes, le cœur encore battant.
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Sujet: Re: Remind me the story that I won't get insane [Hercule]
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