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 Party... not so hard

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MessageSujet: Re: Party... not so hard   Party... not so hard - Page 2 1400359500-clockMar 2 Sep 2014 - 23:52
REDicalisme

Solveig demanda à sa si bavarde camarade la confirmation de sa classe, la E.
"Exact." répondit-elle, toujours aussi prolixe.

Quant Solveig poursuivit, exposant sa propre opinion sur le système de classe, voir carrément de caste qui avait été mis en place au pensionnat, elle eut le plaisir de remarquer un mince sourire sur le visage d'Elise.
Ah, voilà donc qui confirmer ce qui intéressait la jeune femme ! Bien, ça leurs ferait un point à discuter et qui sait, la soirée pourrait peut être se révéler tout compte fait intéressante pour les deux non-fêtardes.
La norvégienne poursuivit donc l'exposé (un poil grandiloquent) de ses opinions.
A la fin, la E aux yeux saphir laissa échapper à nouveau un soupir, mais cette fois, cela ne semblait pas être un signe de lassitude ou d'exaspération. Elle semblait même pensive.
Solveig termina en s'excusant d'avoir une fois de plus noyer son interlocutrice sous un flot verbal ininterrompu.

"Je vois." annonça calmement Elise.
Solvieg grimaça, se demandant si en fait, elle ne le faisait pas exprès de répondre de façon aussi peu loquace à ses tirades. Si c'était ça, cela démontrait une sorte d'humour ironique et un poil mesquin... Mais il faut dire qu'elle le cherchait bien.

La femme aux yeux d'azur réussit à la surprendre à nouveau, poursuivant de son propre chef la conversation. Solveig en aurait presque sautillé de joie.
"Dois-je comprendre que tu soutiens RED ?" questionna-t-elle d'un ton neutre.

Curieuse question. Mais d'un autre coté, elle avait avouée être en E, aussi ce genre de choses devaient plus s'y discuter que dans les salons feutrés des A et le jolie salles de classe des B.
Solveig ne savait pas exactement ce qu'était RED, ne s'intéressant guère aux rumeurs ou aux réseaux sociaux de l'intranet.
La jeune norvégienne n'avait que récemment entendu parler d'Entropy, et pas en bien.
D'après ce qu'elle savait (elle ne vivait pas non plus complètement coupée du monde), RED était une sorte de radicalisation du mouvement, justement porté par les E...

"Euh... J'avoue que je ne connais pas vraiment le mouvement, juste quelques ouïs-dires." balbutia-t-elle, visiblement gênée de son ignorance. Bravo Solvy, tu fais de grands discours sans rien connaître de la situation et tu vas passer pour une bobo idéaliste donneuse de leçon. Pas étonnant que Clove te tabasse quand tu l'ouvres trop...
Mais la norvégienne ne voulait pas laisser la conversation, la porte entre-ouverte sur l'esprit d'Elise, se fermer comme ça.
Elle réfléchit quelques instants avant de poursuivre d'une voix qu'elle voulait plus assurée.

"Et ce que j'en ai entendu me déplait." assena-t-elle. "Je n'approuvais déjà pas vraiment les méthodes d'Entropy, même si je comprenais leurs buts et leur revendications ma foi plutôt justifiées. Si, comme j'ai cru le comprendre, celles de RED s'annoncent pire, je vais certainement pas les soutenir."
Elle souffla, emportée encore une fois dans son élan et son délire verbal
"Nous ne sommes plus à la maternelle pour sombrer dans des querelles de bac à sable. On a passé l'âge de démolir le château de sable ou la pile de cubes du chouchou parce que le prof l'a aidé et qu'on est jaloux... Je n'aime ni la violence, ni le saccage... Ce qui est curieux d'ailleurs, vu mon arbre généalogique."

Solveig leva la main, comme pour couper l'interruption prévisible d'Elise.
"Ouais, je sais. Idéaliste nœud-nœud." ricana-t-elle. "Tu vas surement me dire que le dialogue ne suffit pas à régler tous les problèmes... Mais j'aimerais y croire."

La norvégienne se retourna à nouveau vers la salle.
Les autres élèves étaient là, la plupart sans signe distinctif de classe, la plupart avec un sourire aux lèvres. Et pas forcement dû à l'abrutissement par l'alcool ou la drogue. Certains appréciaient visiblement la soirée avec leurs amis ou de simple connaissances rencontrées à la fête.
"Quand on les regarde, il semble si simple de s'entendre..." murmura-t-elle. "Je pense que la majorité des élèves pourraient très bien se passer de cette idiotie de guerre des classes ou de classement puéril. Et pour les plus douée en maîtrise, renoncer à leurs privilèges, voire aider ceux en difficulté... Utopie, peut être mais j'aimerais assez l'idée..."

La norvégienne soupira avant de poursuivre son discours. Vu que le sujet semblait intéresser Elise,  elle ne se retint pas dans l'exposé de ses opinions.
"Je pense qu'Entropy et RED se trompent de cibles. Ils ne font que renforcer les stéréotypes et s'attirer la colère des autres. Je crois que ce système pernicieux est dû à une minorité d'élèves et d'adultes qui en profitent ou s'en amusent. Le Ranker en premier lieu et les gamins puérils qui le suivent... Je me demande qu'elle est leur influence sur l'administration et les professeurs..."

Solveig dédia un sourire un peu chagrin à Elise avant de s'affaler sur le comptoir du bar dans un soupir.
"Mais je parle, je parle, j'analyse... Mais je n'arrive pas à trouver de solution au problème, c'est tellement frustrant ! Alors... qui suis-je pour critiquer Entropy et RED ?"
Tournant la tête, elle renvoya la question à Elise.
"Et toi, qu'en penses-tu, d'Entropy et de RED ? J'imagine que ça te touche plus... "

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Anonymous
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MessageSujet: Re: Party... not so hard   Party... not so hard - Page 2 1400359500-clockDim 14 Sep 2014 - 11:45


#045FB4
Peu importe si une fête n'était pas le lieu pour parler des problèmes du pensionnat, et surtout de RED ; la petite Solveig semblait suivre les changements de sujet avec docilité.

— Euh... J'avoue que je ne connais pas vraiment le mouvement, juste quelques ouïs-dires. Elle fit une assez longue pause. Et ce que j'en ai entendu me déplait. ajouta-t-elle.

J'aurais aimé expliquer pourquoi mon sourire demeurait figé d'une manière aussi stupide alors qu'elle venait de me décevoir en une phrase ; malheureusement, je ne voyais pas. Je ne bougeais pas, réfléchissais pas. C'était sans doute le seul instant où je me mis à l'écouter d'une oreille attentive.

— Je n'approuvais déjà pas vraiment les méthodes d'Entropy, même si je comprenais leurs buts et leurs revendications ma foi plutôt justifiées. Si, comme j'ai cru le comprendre, celles de RED s'annoncent pire, je vais certainement pas les soutenir. Nous ne sommes plus à la maternelle pour sombrer dans des querelles de bac à sable. On a passé l'âge de démolir le château de sable ou la pile de cubes du chouchou parce que le prof l'a aidé et qu'on est jaloux... Je n'aime ni la violence, ni le saccage... Ce qui est curieux d'ailleurs, vu mon arbre généalogique. expliqua-t-elle.

Je remis juste une mèche derrière mon oreille, et Solveig prit ce geste comme une réaction de ma part. Ainsi, elle leva la main, comme si elle me demandait de me taire ou de ne pas parler avant la fin de sa tirade.

— Ouais, je sais. Idéaliste nœud-nœud. Tu vas sûrement me dire que le dialogue ne suffit pas à régler tous les problèmes... Mais j'aimerais y croire. Elle se retourna vers l'assemblée présente en face du bar. Quand on les regarde, il semble si simple de s'entendre... Je pense que la majorité des élèves pourrait très bien se passer de cette idiotie de guerre des classes ou de classement puéril. Et pour les plus doués en maîtrise, renoncer à leurs privilèges, voire aider ceux en difficulté... Utopie, peut-être mais j'aimerais assez l'idée... Elle marqua une nouvelle pause. Je pense qu'Entropy et RED se trompent de cible. Ils ne font que renforcer les stéréotypes et s'attirer la colère des autres. Je crois que ce système pernicieux est dû à une minorité d'élèves et d'adultes qui en profitent ou s'en amusent. Le Ranker en premier lieu et les gamins puérils qui le suivent... Je me demande quelle est leur influence sur l'administration et les professeurs... termina-t-elle avec conviction.

Son discours empli de détermination et de conviction me laissa sans voix. Je ne saurais comment décrire le faux espoir phénoménale qu'elle avait engendré juste avant, pour finalement le détruire en quelques secondes. Je ne saurais comment décrire la déception qui m'envahissait à ce moment-là.

— Je...vois. chuchotai-je.

À ce moment-là, elle m'adressa un sourire compatissant, et elle se laissa tomber contre le comptoir.

— Mais je parle, je parle, j'analyse... Mais je n'arrive pas à trouver de solution au problème, c'est tellement frustrant ! Alors... qui suis-je pour critiquer Entropy et RED ?

Si tu savais, Solveig, à quel point ta dernière phrase est vraie... Si tu savais à quel point ton avis ne mérite aucune estime.
Je n'avais plus rien à faire ici. Plus rien ne m'intéressait. Plus rien ne m'amusait. Plus rien ne me divertissait.
Il était temps de s'en aller.

— Et toi, qu'en penses-tu, d'Entropy et de RED ? J'imagine que ça te touche plus... demanda-t-elle calmement.

Je soupirai longuement, tout en appuyant mes mains sur le sol, comme appui pour me lever. Je plissai les yeux et pris un visage calme, presque doux. Presque.

— Je faisais partie d'Entropy dans le passé. Je me tus quelques secondes, et attendis d'être debout pour continuer. Et aujourd'hui, je fais partie de RED. ajoutai-je.

Je laissai la phrase faire son effet, car je savais que Solveig ignorait mon appartenance. Sa question venait de le prouver. Ainsi, je levai les yeux vers elle, avec un sourire aux tendances ironiques.

— Ce n'est pas grave si tu ne nous comprends pas. Tu ne faisais pas partie d'Entropy, après tout. Ce n'est pas toi qui as combattu pendant huit mois, huit longs mois pour n'obtenir que le mépris des hautes classes et l'ignorance du directeur. Bien sûr que non. Tu n'as jamais eu besoin de soutien. Tu n'as jamais été considérée comme une bonne à rien sous prétexte que tu portais une cravate jaune, ou même rouge... commençai-je.

Je regardai l'assemblée en époussetant ma robe avec délicatesse. Mais mes mots ne leur étaient guère adressés, et le volume de ma voix était inchangé. Le bruit étouffait mes mots, et ainsi donc, seule Solveig m'entendait.

— Ce n'est pas grave. Nous n'avons pas besoin d'être compris par les B ; décidément, aucun d'entre eux n'est capable de nous comprendre. Ils se permettent de nous juger sans rien connaître ! Il se permettent de nous haïr en se basant sur des préjugés ! Ils croient que la situation peut se régler avec des mots et nous méprisent parce qu'ils croient qu'on ne l'a pas assez fait. Certains nous détestent même sans avoir lu le blog. critiquai-je avec une voix qui gagnait en intensité à chaque phrase, mais non en volume.

Oui, Solveig, c'est de toi que je parle...
Je commençai à m'étirer, lentement, doucement. Chaque geste de ma part donnait l'impression d'être effectué au ralenti ; puis, lorsque j'eus terminé, je descendis mes bras le long du corps.

— La violence ne résous rien, mais au moins, on fait quelque chose. murmurai-je.

Je te vise toujours, Solveig...
Je lançai un dernier regard à Solveig, mon sourire toujours présent. Ce sourire qui n'était que désespoir, ironie et fausse compassion.

— Juger les gens sans les connaître, juger en les comprenant et se contenter de les observer avec une pointe de mépris, tu ne trouves pas que c'est absurde ? Hein ? Tu ne trouves pas que c'est absurde de critiquer ceux qui défendent la même cause que toi ? demandai-je avec une voix qui n'avait plus rien d'humain.

C'est en partie pour des gens comme toi que je veux me venger de ce pensionnat.
Sans même attendre sa réponse, jugeant que ma présence et cette discussion n'avaient plus aucun intérêt, je me mis à partir, à prendre le chemin de la sortie.

— Bon, je crois que je n'ai plus rien à faire ici. lâchai-je brusquement, d'un air déçu.

Ma main balaya l'air en signe d'adieu. Et je quittai la salle, pour de bon cette fois-ci. J'accomplis ce que j'aurais dû faire depuis un si long moment. Je laissai Solveig derrière moi, estimant que mon comportement lui avait bien fait comprendre que je refusais d'être suivie. Je désirais juste retrouver ma chambre, la solitude, car finalement, c'était le seul ami qui restait fidèlement à mes côtés. Malheureusement...

Je ne me rendais pas compte à quel point cette bataille m'obsédait ; je ne me rendais pas compte à quel point ce désespoir sans fin refusait de me quitter, même pour une soirée. Je ne me rendais pas compte que RED occupait la totalité de mes pensées. Je ne me rendais pas compte que ce mouvement constituait mon seul espoir.
Au final, je ne me rendais pas compte de mon égoïsme.

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