Après un ou deux oeufs de lancé tu réussis enfin à atteindre Levy, un de tes projectiles venant s’écraser sur son t-shirt dans un bruit particulièrement immonde tandis qu’une grimace se forme sur son visage et que ses yeux te fusille. Tu lâche finalement un bref éclat de rire lorsqu’elle commence à te hurler dessus, rire qui se meurt dans un second cri. Mercedes. Ton visage a à peine le temps d’afficher un air blasé que la main de ton amie se serre autour de ton poignet et t’entraîne à l’extérieur de la pièce à laquelle tu jettes un dernier regard pour te rendre compte que vous n’avez pas mis TANT de bordel que ça finalement. Le rire de la jeune fille se fait entendre de nouveau et t’entraînes tandis que vous courrez à toutes jambes vers … Le vestiaire du complexe sportif à priori. Un sourire naît sur tes lèvres tandis que tu tires à ton tour Levy, l’amenant près d’un lavabo avant de chopper le bas de son haut. « Avant que tu ne proteste, je nettoies l’oeuf que j’ai foutu sur ton t-shirt ! » Ce que tu fais effectivement pendant une bonne minute avant que la tentation ne soit décidément trop forte et que tu glisses ta main sous l’eau froide pour éclabousser la brune avec, dans un nouvel éclat de rire. « Pardon … Trop tentant ! » Tu continues à rire en te reculant, histoire d’essayer d’éviter une revanche de la part de ton amie. C’est en touchant le mur humide que tu te rend compte que tu as reculé tout droit dans les douches ; ton rire se transforme alors en un raclement de gorge tandis que tu pries pour que Levy soit magnanime avec toi, sans y croire le moins du monde.
HRP :C'un peu court, mais j'ai tout perdu la première fois que je l'ai écrit ;__; jtm c: ♥
Essoufflées, vous arrivez enfin aux vestiaires, et c’est penaude que tu découvres ton état. Visiblement, Maryne ne t’a pas épargnée. Cette dernière t’empoigne pour te diriger vers les lavabos et méfiante, tu encras tes pieds au sol – mais malheureusement, cela ne servi strictement à rien puisqu’il était mouillé et tu avais dû marcher sur des œufs en t’échappant des cuisines, afin d’échapper aux foudres de Mercedes, qui aurait probablement rameuté tout le quartier, et Betsabe après. La seule personne que tu plaignais dans l’histoire, c’était Phèdre, la femme de ménage ; mais tu ne t’en faisais pas pour elle, cette jeune adulte vous avait déjà couvert plus d’une fois toi et Marynette. La blonde avait beau dire que ce n’était que pour t’aider à te nettoyer, tu restais méfiante – non pas que tu n’aies pas confiance en elle, mais c'était plus du doute sur ses arrières pensées.
Finalement, Maryne t’aida vraiment. Mais seulement durant cinq minutes. Elle écrasa sa main contre le jet, ce qui t’arrosa – enfin, elle aussi mais quand même. Ton amie explosa de rire et recula pour ne pas se prendre une vengeance en pleine poire. Mais qu’elle rêve, tu es quelqu’un de très rancunier. La pauvre fini donc dans les douches – damn, pourquoi les douches Maryne, tu tiens à ta vie ou … ? En effet tu sautas sur la jeune fille ce qui la plaqua contre l’un des boutons de douches… et qui, au passage, l’alluma. Elle poussa un hurlement tandis que tu explosas de rire. « Ben tu vois, on est propres ! » Tu lui accordas une accolade amicale et tu murmuras : « C’est bien beau de se faire la guéguerre, mais maintenant, faut s’allier pour laisser une jolie trace de notre passage… » Sourire sadique. D’un geste subtile tu tiras de ta poche un rouge à lèvres piqué à tu ne sais plus qui, quelques marqueurs, un tipex et d’autres trucs du genre. « Bon, direction, les vestiaires des mecs. »