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 Repousser les limites des lignes de ta main ▬ Indiana Arsène

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MessageSujet: Repousser les limites des lignes de ta main ▬ Indiana Arsène   Repousser les limites des lignes de ta main ▬ Indiana Arsène 1400359500-clockSam 2 Aoû 2014 - 23:17


Repousser les limites des lignes de ta main
Elle attend, Arsène. Elle reste devant la porte. Il n’y a qu’un visage qui l’intéresse vraiment. Alors elle ne prête même pas attention à tous ceux qui passent la porte. Indiana. Ca fait longtemps n’est ce pas ? Elle a beau t’apercevoir parfois, dans les couloirs, croiser ton regard au fond dans la cuisine. Elle n’a pas fait un pas. T’es parti quatre ans. T’es parti alors que les changements été fort, alors que le monstre prenait place. Alors qu’elle apprenait durement, à s’imposer au monde. Tu sais, parfois, elle se demande si t’as pas prit la fuite. Si t’as pas déserté cette univers là, si c’est pas seulement refuser la connerie dont ton père est la cause. Elle y a pensé, lorsqu’elle t’a salué sur le départ. A bientôt Indy, à bientôt. Le chuchotement à ton oreille avait ce jour là été si amer. C’était rien encore, c’était juste les prémices d’une existence prête à exterminer le monde. Tu sais, elle est forte maintenant, elle a le regard qui ne se baisse plus, le menton relevé fièrement. On ne l’atteint plus Arsène. Peut  importe les mots, les marques. Toutes les blessures. Arsène ne se laisse plus avoir. Tu vois, elle n’a plus besoin de ta protection. Elle n’a plus besoin de tes sentiments coupables, de ton regard triste. De ta pitié a la con. Elle n’a pas besoin que tu répares les conneries d’un autres Peters.  Après tout, toi aussi Indiana, t’es un gentil garçon.

Elle a pas de raison de t’en vouloir Arsène, c’est vrai. Pourquoi elle le ferrait ? Tu n’es pas l’homme coupable des contacts poisson. Tu n’es pas les lèvres souillé sur la peau. Tu n’es que le regard d’un gosse perdu devant l’action. T’y est pour rien. Elle ne devrait pas t’en vouloir. Elle ne devrait pas porter sur toi la haine qu’elle déverse pour ton paternel. Seulement t’es revenu Indiana, et dans ton absence  ce visage au rides qu’elle croit connaitre par cœur. Pourquoi ce visage Indiana ? Pourquoi ces traies si familiers, pourquoi les cernes qui le caractérise, pourquoi ce regard pointant dans la meme direction. Pourquoi tu reviens avec ta dégaine de père, ta démarche d’oncle qu’elle a beaucoup trop vu. C’est à elle de foutre la merde Indy. Alors pourquoi c’est toi qu’envoi tout valser dés quel te croise. Putain de visage. Putain, putain, putain. Paye-toi un nouveau tour du monde s’il le faut, mais dégage, avec tes allures de fantômes. Rallume pas les démons.

Tu sais pourquoi elle ne t’a pas accueilli Indiana ? Tu sais pourquoi elle est restée tétanisé, devant cette rencontre ? C’est un choc, un coup en plan cœur qu’elle a reçu. Elle avait pas prévu ça Arsène.  Elle t’a laissé lui tourner le dos, et pour la première fois depuis des années. Elle a tremblé. Elle a laissé son monde tangué fort. Fort, à cause de toi. A cause de lui. Elle n’y a pas cru, au début. Elle a hésité sur l’appellation à te donner, sur le nom à utiliser. Elle est restée muette sans jamais t’accoster. Elle a mit du temps avant de calmer ses pensées néfaste que tu as fait resurgir. Et elle s’est décidée. Se mordant la lèvre, serrant les poings, elle a décidé de continuer. Indiana, c’est pas de ta faute. Mais dans son cerveau ce n’est pas quelque chose de concret. Alors elle a peint joliment ses lèvres, alors elle a préparé la tenue avec une application certaine, et elle s’est décidé a enfin te trouver.

C’est pas ta faute si tu réveil toute la haine coincé dans sa cage thoracique.
La porte s’ouvre.

«  T’en a mit du temps. Trop occupé à intoxiquer les A ?»

Tu sais te faire désirer, Indy. Elle qui patiente depuis un moment déjà, juste pour la fin de ton service. Pas un mot encore sur l’absence, le retour. Ton changement. Juste sur ces jours animés à Prism. Elle se force a resté dans le présent pour le moment. C’est comme reprendre ses marques avec toi. Pourtant elle se lance, pourtant, elle embrasse ta joue alors que la main glisse contre ton torse. C’est innocent Indy. Pour le moment.

«  J’espère que je t’ai manqué... »

Dit lui Indy, réclame toi aussi.


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MessageSujet: Re: Repousser les limites des lignes de ta main ▬ Indiana Arsène   Repousser les limites des lignes de ta main ▬ Indiana Arsène 1400359500-clockDim 3 Aoû 2014 - 0:59


Arsène & Indiana


Saloperie de gosses. Connards de A. La haine d’Indy, elle a pas bougé, elle est toujours là. Dirigée contre les A, contre les inégalités, contre les gens, contre le monde entier. Indiana est une bombe, une bombe qui ne s’est jamais privée d’exploser. Peut-être plus un lance-flamme d’ailleurs, tant il ne prend pas la peine d’accumuler sa frustration. Elle est là de toute manière, toujours présente, toujours grandissante: la vie a décidé de lui péter les couilles, depuis toujours et à jamais, et ça, il l’a bien compris, Indy.

Alors il se fait pas chier. Il est direct, il se prend pas trop la tête. Il emmerde, et à peine arrivé (du moins revenu), l’école entière a pu s’en rendre compte. Pas de place pour la maturité, si il fallait un modèle pour ces gosses, Ruthel est mal tombé en acceptant Indiana. De toute façon, c’est pas pour ses talents de cuistot ou sa pédagogie qu’on l’a engagé. On a recruté Indiana parce-qu’il est dans la liste WARNING, DANGEROUS MONSTER des petits papiers de Prismver. Quoi de plus dangereux qu’un homme brutal, impulsif, irréfléchi, capable de créer un incendie d’un mouvement de main ? Indiana est une arme, et comme d’autres armes ici de rouges vêtues, Ruthel préfère le garder sous contrôle.

Enfin, le contrôle, il l’a pas, ici, en cuisine. Il est pas là pour l’empêcher de cracher dans les premières assiette envoyées aux A. Il fait pas dans la dentelle Indiana, mais c’est pourtant tellement délicat par rapport à ce qu’il pourrait faire. Elève, il serait déja allé trouver ce Léocade. Il l’aurait plaqué au mur, il lui aurait défoncé le nez, les couilles, foutu à terre pour lui exploser les côtes.

Comme au bon vieux temps.

Arme dangereuse, il regrette de prendre de l’âge. Ses pulsions de feu, il les a toujours, c’est peut-être à cause de son don, mais il a toujours été comme ça. C’est pas du sang qu’il a dans les veines, c’est de la lave. Et ça va être difficile pour lui de se contenir - il a déja pas pu, sur cette foutue page de commentaires. Il a pas vraiment cherché ceci dit. Brutal et direct - et qu’on vienne pas l’emmerder. Quand bien même Ruthel le foutait dehors - ce dont il doute - finalement ça ne ferait que lui rendre service. Ca l’éloignerai de force de William, duquel il n’arrive pas à prendre ses distances.

La fumée est projetée, s’élève dans la cuisine, s’échappant de ses lèvres avec dynamisme. C’qui est génial avec Betsabe c’est qu’il peut fumer dans la cuisine. En principe pas pendant le service, mais elle est pas là, alors. Il ne reste que lui pour envoyer les dernières assiettes des E. Et malgré qu’il ait la clope au bec, il s’applique pour qu’il se régalent, glissant sur le bord des assiettes des petits gâteaux, des cacahuètes, ou quoi que ce soit. Un petit plus qu’eux auront, là où les A récoltent ses crachas. Fallait pas ouvrir ta gueule, Léocade.

Service terminé, il renifle, s'essuie le front d’un revers de main, suant. Il fait une chaleur à crever ici, et ça fait des heures qu’il bosse. La nuit est tombée il y a peu, et tout ce dont il rêve, là, c’est d’une douche. Le tablier est posé à sa place, la cuisine rapidement rangée et nettoyée pour demain matin. La vodka est sortie, déja entamée, portée à ses lèvres pour quelques gorgées pures - coup de fouet.

Il sort de la cuisine, ferme à clé les multiples serrures - y’a tellement de connards qui viennent taxer les cuisines. ... il était le premier à le faire, avant, mais maintenant qu’il y bosse, si il en choppe un seul, il lui fera la misère. ... A moins qu’il n’ait la chance d’arborer du rouge. Privilège, traitement de faveur: il en fait, les assume; et qu’on vienne pas l’emmerder pour ça. Indy est vraiment pas du genre à... «  T’en a mit du temps. Trop occupé à intoxiquer les A ?»

Surpris, décontenancé, c’est la crinière de feu qui accélère la lave de ses veines; c’est les pupilles de glace, les mêmes que les siennes, qui font détourner ces dernières. Elle a l’air d’une enfant Arsène, pourtant c’est bien une femme qui s’approche de lui, près, trop près, dépose déja ses lèvres sur sa joue qu’il lui offre pour que son regard fuit au plus loin.

Les gens ont peur de sa brûlure, sont écoeurés à l’idée de le regarder, l’approcher, le toucher; mais elle brise les barrières en un claquement de doigt, féline et terrible, elle est déja là, sur son torse; elle a donné un coup de pied dans le mur invisible qu’il s’est appliqué à dresser entre eux depuis son arrivée. Il l’aime, Arsène, il l’aime profondément. Et pourtant il l’évite, la fuit, garde ses distances. Peut-être qu’il a peur de son passé qui les a tout deux blessé, de son présent qu’il ne connait pas, ou de l’avenir qu’elle a l’air de déja détenir dans sa petite main tant elle a l’air sûre d’elle. Et c’est parce-qu’il connaît son potentiel qu’il l’évite comme la peste, sa cousine. Lorsqu’il est parti, elle était Reine en devenir. Et désormais revenu, il ne fait aucun doute, lorsqu’il la croise dans les couloirs, qu’elle l’est devenue, cette Reine.

Reine de quoi ?

Reine de son père.

Elle est celle qui a transformé son paternel en violeur. Elle est celle qui a brisé les repères d’Indiana, qui l’a fait haïr son sang, repousser et détruire sa famille. Arsène a réduit son père à néant alors qu’elle n’était qu’une enfant. Arsène a fait exploser son monde en éclats.

Arsène a brûlé sa vie alors qu’ils n’étaient que des enfants. Leur vies. A tout les deux.

Elle est un passé difficile à assumer, douloureux à se remémorer. William lui brûle le coeur, aujourd’hui, mais ce coeur était loin d’être intact.

Indiana est une brute. Il est dangereux, instable, violent, impulsif. Un gosse sans repères. Un gosse qui a grandit en haïssant son violeur de père. Un gosse dont le monde s’est enflammé bien trop tôt.
Et la responsable et victime de cet incendie, il l’aurait préférée enfouie quelque part dans son passé. Mais non, elle est là, la main sur son torse, et contrairement à lui qui a le visage brûlé et repousse la moindre chaleur, elle danse désormais avec les flammes.

« J’espère que je t’ai manqué... »
« Ouais... »

Le sourire fuyard est lancé, sa main ôtée de lui, son corps déja extirpé du piège de celle qui est désormais une femme. Quelques pas, une distance imposée, et des pupilles qui la fuient, cherchent à s’ancrer n’importe où tant que ce n’est pas sur elle.

« T’vas bien ? C’est cool que t’ai réussi à devenir assistante, vraiment cool... »

Assistante de William, histoire que l’incendie ne fasse que s’étendre, meurtrier, brûlant ce qu’il reste d’Indiana. Et ce dernier balance son pouce par dessus son épaule, désigne l’endroit le plus éloigné de cet étroit couloir, se mordille la lèvre, évitant toujours de la regarder comme si il était face à Medusa elle-même. Et il surjoue, la fatigue, met des moyens pour des apparences factices pour lesquelles il est loin de s’emmerder quand il ne s’agit pas d’elle. Il prend des pincettes, mais il ne sait pas faire dans la délicatesse, Indiana.

« ‘Scuz, j’suis crevé... b’soin d’une douche... »

Et il recule, s’échappe, se répandant en excuses pas vraiment sincères dans un malaise beaucoup trop évident.

« On ira boire un verre un d’ces quatre... » Ou pas.

Mais il l’aime, sa cousine, malgré tout.
C’est juste qu’elle est un monstre. Comme lui.

Et supporter celui qu’il est au quotidien, c’est déja trop. Il est franchement pas sûr d’avoir le courage et la force d’affronter celui-ci, surtout avec le lot de blessures qu’il apporte avec lui.




#2c4e99 × Mi-août, après les interventions d'Indy dans les commentaires.

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MessageSujet: Re: Repousser les limites des lignes de ta main ▬ Indiana Arsène   Repousser les limites des lignes de ta main ▬ Indiana Arsène 1400359500-clockDim 3 Aoû 2014 - 1:48


Repousser les limites des lignes de ta main
Arsène sait ce qu’elle est. Sait ce qu’elle est devenue. Ce qu’elle a toujours été. Elle est la jolie pute qui détruit tout ce qu’elle touche. Elle est le cœur en miette qui n’a jamais su battre comme il faut. Elle sait, elle a reconnu il y a longtemps déjà, qu’elle était la seule coupable. Bien sur, on peut tout lui mettre sur le dos à Arsène. Tout. Tout les corps qui s’épousent, tout les baisés qui se volent. Tout. Les emmerdes, et même maintenant la guerre des classes. Tout. Et le monde a bien raison. Parce qu’Arsène a toujours été un poisson, et cela avant même d’avoir ce regard si dure. Arsène détruit, vous pourri jusqu'à la moelle. C’est de ça que t’as peur Indiana ? C’est ca qui fait fuir ton regard ? Tu sais très bien qu’avec quelque caresse de plus, elle te ferra devenir ce connard de père que t’as tant maudit.

Pourtant toi aussi, tu sais que c’est de sa faute, à Arsène, avoue-le. C’est Arsène. Tu ne trouves pas que c’est facile de l’accuser ? Tu ne trouves pas qu’elle est l’existence que tous réclament ? Le bouc émissaire a utilisé.  Allez Indiana, toi aussi accuse. Fait le pas de trop. Arrête de l’apprécier. Regarde, c’est facile pourtant. Tu sais pourtant de qui elle est l’assistante. Avoue le, tu as déjà imaginé ses doigts glissant sur les vêtements légèrement froissé, la nuque recouverte trop tendrement de baisé. Peut être même que tu ne regardes plus le bureau de William de la même façon, depuis que le surnom Pute lui est étiqueté. T’as peur Indiana ? T’as le cœur qui tremble face à son danger ? Elle joue avec le feu Arsène, elle est come toi. Elle cherche la zone limite qu’elle ne doit pas dépassé, et elle provoque en forçant cette zone qu’on lui a refusée. Elle rigole Arsène, toujours. Elle a apprit à rire de tout, et surtout des autres. Elle a apprit à être détesté pour des raisons sur. C’est son énergie. Alors donne-lui des raisons d’être plus forte encore. Déteste la a ton tour. Fait le, qu’elle est une véritable raison de vouloir te faire chialer.

Tu n’es pas comme les autres Indiana. Avant d’avoir se regard plein d’angoisse sur ta personne, tu as d’abord été ce gamin qu’elle aurait suivit au bout du monde. Mais on ne l’a pas laissé devenir la gentille Arsène qu’elle aurait du être, elle n’a pas put être la gamine qui te demande de raconter tes belles histoire, qui réclame des cartes postale. Non, elle est cette femme qui tourne autour de ton aimé. Elle est celle qui, s’installe dans ton esprit pour pouvoir tout contrôler. Indiana, il faut te décidé. Fuit pas comme ça. Tu lui rends pas service a ainsi l’esquiver. Fait comme elle, combat le mal par le mal. Tu verras c’est plus simple qu’il n’y parait.

Menteur. Bien sur qu’elle t’a pas manqué. Bien sur que t’étais mieux, loin d’elle. Bien sur que t’étais mieux dans ta fuite. Fuite de ton putain de passé. C’est même pas le tiens, c’est vrai, de quel droit elle te tiendrait attacher. Pourtant c’est les chaines qu’elle repositionne dés lors que son corps s’installe tout contre toi.Ca te coute d’être revenu sur tes pas ? Prismver, casse départ. T’avances pas Indiana. Elle est presque désolée pour toi. Si son cœur était encore en marche, tu lui ferais presque de la peine tu sais ?

Indiana, voyons, elle ne te savait pas aussi lâche. Regarde la, putain. Regarde ce qu’elle est devenue. Plus tu te comportes de la sortes et plus elle a envie de te faire payer. Parce que c’est ta faute Indiana, c’est sa faute. Elle se déclare coupable de tout, mais ça elle arrive pas. Elle veut pas avouer cette faute la…Alors regarde-la, vraiment, s’il te plait. Laisse-la te maudire. Elle veut affronter ce visage qui lui fait pourtant si mal. Elle veut vaincre cette dernière part d’ombre qu’il lui reste. Le dernier repaire dont elle n’arrive pas à se détacher. Elle s’en fou de tes blessures Indiana, elle est devenu bien trop égoïstes pour prendre le temps de regarder si tes genoux sont écorchés.

T’essaye de t’en aller. De défaire l’emprise. T’y arrivera pas Indiana, tu sais pourtant non ? Qu’avec Arsène on joue, qu’on le désire ou pas. C’est son don qui s’enclenche. Première manche.  Pars pas, d’accord ? Si elle doit employer sa force pour te faire rester. Elle le ferra. Tu sais très bien qu’elle est prête à tout pour gagner. Elle te rattrape, saisit ta main. C’est presque tendre. C’est bien pour ça que ça fait mal. N’est ce pas ? Le plus douloureux, ce n’est pas la haine naissance, c’est l’affection qui reste.  Elle tire sur tes doigts. J’suis la Indiana, t’as vu, j’suis la. Pars pas comme ça.

«  Je t’ai pas vu depuis un moment. La douche peut attendre non ? »

Et pour que tu ne laisses pas ton regard vogué au large encore une fois, c’est ton visage qu’elle attrape entres ses doigts. Tu sais, elle l’aime, cette brulure. C’est la seul chose qui te détache encore de lui. La voix n’est pas charmeuse comme elle le propose à ces autres victimes. Elle sait très bien la manière dont elle doit te faire flancher.

«  Tu veux me laisser ? N’ose pas me dire que je t’ai manqué alors que tu ne veux même pas me regarder Indiana. Moi tu m’as manqué, lit le dans mon regards. »

Elle ment bien mieux que toi, Arsène.  

«  On le prend ce soir, ce verre.  »

Elle te laisse pas le choix Indy, jamais. Elle décide de tout désormais.

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MessageSujet: Re: Repousser les limites des lignes de ta main ▬ Indiana Arsène   Repousser les limites des lignes de ta main ▬ Indiana Arsène 1400359500-clockDim 3 Aoû 2014 - 4:13


Arsène & Indiana


Contact. Les peaux se touchent, une main en attrape une autre, et lorsque ses pupilles éléctriques viennent trouver celles de la jeune femme, il brille déja chez le jeune homme une lueur nouvelle. Un soupçon de désir qu’elle a soufflé en lui, si facilement - c’est assez pour le maintenir immobile, la fixant, lui qui commence déja à lutter intérieurement pour chasser cette poussière de magie qui s’est glissée en lui.

C’est si peu. Et il le sait.

«  Je t’ai pas vu depuis un moment. La douche peut attendre non ? »
« ... Bien-sûr. »

Un nouveau sourire timide est balancé, mais elle n’est pas dupe, Arsène, et c’est son visage si carré qu’elle vient saisir dans sa paume, revenant au contact, se jouant de nouveau de la distance qu’il essai d’imposer.

« Tu veux me laisser ? N’ose pas me dire que je t’ai manqué alors que tu ne veux même pas me regarder Indiana. Moi tu m’as manqué, lit le dans mon regard. »

Et les quatre pupilles d’un même bleu électrique se croisent, s’électrisent. Et il trouve son contact sur sa mâchoire légèrement sensuel, un brin excitant - il bouge la tête, extirpe son visage de son emprise d’un mouvement de cou vif; elle sait pourquoi. Il ne veut pas jouer à ça, pas avec elle. C’était déja le cas il y a quatre ans, avant son départ, quand elle commençait à tester son don sur lui. Gentillement, comme aujourd’hui. En resteront-ils là ? A t-elle l’intention de pousser le vice, de lui faire subir à lui ce qu’elle fait subir aux autres hommes ? ... Provoquera t-elle chez lui ce qu’elle a provoqué chez son père, contre sa volonté, et qui l’a détruite ? Un frisson,et il s’échappe de nouveau.

« On le prend ce soir, ce verre. »
« J’ai pas d’thunes. »

Qu’importe, ils le prennent chez elle. C’est ce qu’elle a décidé. Et déja, elle se met en route vers son casier, dans la petite remise des adultes, entre le hall et les cuisines. Deux casques de moto, l’un d’eux est fourré entre les mains d’un Indiana qui suit le mouvement, tiraillé entre fatigue, méfiance, et espoir. Espoir qu’ils reconstruisent quelque chose qui ait du sens, qu’ils construisent un avenir en assumant le passé. Ensemble. Parce-qu’Indiana n’y arrive pas, seul. Les années passent, et il est “le portrait craché de son père”, selon toutes ses connaissances. A la différence près qu’il a une énorme brûlure qui ne fait qu’accentuer la monstruosité de son visage. Un violeur à la brûlure hideuse. Voila ce qu’il voit dans le miroir, jour après jour.

Pourtant ce n’est pas lui qui l’a fait. Quand à son père, il était sous l’emprise d’Arsène. Ce n’était pas de sa faute, il n’était pas un monstre. Pas volontairement. ...Mais l’adulte ne peut oublier. Parce-que l’ado avait tout juste quinze ans quand il est entré dans cette pièce, et qu’il a surpris son père en train de violer sa petite cousine de onze ans. L’adulte n’oublie pas ces quelques secondes qui resteront à jamais gravées dans sa mémoire. Il n’oublie pas la façon dont il entrait en elle, il n’oublie pas le visage de la petite fille. Il n’oublie rien car son propre visage le lui rappelle jour après jour. “Le portrait de ton père” et c’est encore synonyme de vertiges et de frissons pour ce gaillard, cette brute, brute qui renferme complexes et secrets, mais ne trompe personne: Indiana pue la fragilité à des kilomètres à la ronde. Mais le truc, c’est que quand on lui fait remarquer, il explose la gueule du concerné, le faisant taire, l’écrasant sous cette force physique enrobant solidement sa fragilité mentale.

Et il grimpe sur la moto malgré lui, conciliant, obéissant. Mieux vaut coopérer que d’affronter. C’est bien la seule et unique personne au monde qui l’amène à de telles pensées. Et sur la moto, il y a ce contact entre ses cuisses, le corps de la jeune femme épousant le sien, son fessier outrageusement placé. Casque sur la tête, il en ouvre la visière, jette son regard au loin sur le côté, inspire l’air frais à pleins poumons; et plutôt que de l’entourer de ses bras, il préfère se maintenir aux poignées arrières, distançant son torse du corps attractif de la jeune femme.

De sa cousine.

Il clos les yeux pendant une partie du trajet, tente de faire le vide dans son esprit, se laissant happer par la vitesse et le vent qui lui gifle le visage, ne suffisant pourtant pas à le refroidir. Lorsque la moto s’arrête après de longues minutes de route - qu’il aurait souhaité encore plus longues - il descend de l’engin, se passe une main dans sa longue mèche ornant le haut de son crâne, effleure les côtés qui en sont rasés. Aussi brute soit-il, pour ce qui est de l’apparence, il est assez coquet: il veille toujours à sa coiffure, arbore un look qui lui ressemble bien mais toujours composé des pièces à la mode. Et comme très souvent, c’est aujourd’hui un débardeur blanc et un jean qu’il porte; son blouson de cuir est abandonné dans l’entrée de l’appartement d’Arsène, et sans se faire prier, il se laisse tomber dans le fauteuil à place unique de la pièce à vivre, observant les lieux. Il est de la famille, se met à son aise sans aucune gêne, soit vautré, le cul au plus bas, bras sur les accoudoirs - ce n’est de toute façon pas dans ses habitudes de chipoter sur des détails tels que la politesse.

« Pourquoi tu prends pas un studio à Prism’ ? C’beaucoup moins cher... »

Sujet banal lors d’un café banal entre cousins. On évitera le sujet de la famille, si possible on évitera aussi de parler des amours. Parlons de la pluie, du beau temps, et du prix des appartements - qu’on en finisse simplement, sans drame, sans tensions, de quelque genre que ce soit.

Qu’on en finisse, qu’on reprenne nos vies respectives en s’ignorant - on réglera tout ça plus tard; Indiana ne se sent absolument pas près, là, bête dans l’antre de la belle. Et pourtant, il a retrouvé son allure solide, son regard assassin (rien de personnel, c’est simplement naturel, et la raison pour laquelle il fait flipper le monde entier)(en plus du fait qu’il a la frappe facile). Il semble détendu, dédaigneux, Indy est un badboy dans l’âme, dans le look, dans le style et le comportement - il n’est pourtant pas à l’aise avec une menace telle qu’elle, mais il n’a pas non plus l’intention d’être un peureux soumis encore longtemps. C’est contre-nature pour lui.

Pour lui, comme pour elle. Alors, comment on fait maintenant ?



#2c4e99 × Mi-août, après les interventions d'Indy dans les commentaires.

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MessageSujet: Re: Repousser les limites des lignes de ta main ▬ Indiana Arsène   Repousser les limites des lignes de ta main ▬ Indiana Arsène 1400359500-clockLun 4 Aoû 2014 - 4:41


Repousser les limites des lignes de ta main
C’était une gamine Arsène. Elle savait pas. Elle a pas voulu. Ca s’est déclanché tout seul. Et il n’y a pas eut que sa vie de foutu en l’air ce jour la. Elle s’est sentie coupable, si tu savais. Elle s’est enfermée dans le placard de la chambre, sans rien dire. Elle a pas pleuré. C’est pas son genre, tu le sais bien pas vrai ? Arsène pleure pas. C’est contre les principes. Petite déjà, ça marchait pas. Ca restait bloqué dans sa gorge et elle n’avait que ces regards tristes à balancer. Les regards flous, les reflets de son cœur qui n’a pas réellement comprit l’importance des faits passés. Elle savait pas Arsène. Elle avait conscience de rien. Elle savait juste qu’il fallait pas en parler. Elle savait juste que c’était sale. Alors elle a rien dit, elle a gardé sa bouche douloureusement fermé. Même quand t’as tout découvert, elle a pas dit un mot. Arsène a toujours été si vide. Dépassée.

Elle a changé comme elle a pu, elle a lutté contre son passé. Contre la famille qu’elle a voulue oublié. Elle parle plus aux Peters, dans un sens, t’es le dernier. Elle fuit son père et ses sœurs. Elle fuit, parce qu’elle a beau assumé pleinement la démarche arrogante qu’elle aborde a Prism, elle n’assume plus tant que ça lorsqu’elle doit rentrer. Elle déçoit Arsène, avec son apparence de fille facile, avec son caractère de trainé. Elle est jamais vraiment a table a la maison, elle reste pas, elle sort le soir. Elle revient pas. Elle flippe. Il y a toujours des souvenirs pour qu’elle s’emporte, il a toujours des raisons pour lui hurler que tout est de sa faute. Faut pas la retenir Arsène. Elle s’est trop battue pour avoir cette force là. Elle veut pas penser que toi aussi elle te déçoit, elle veut pas voir dans ton regard que tu voudrais celle d’avant. Elle sait plus qui c’est la Arsène d’origine. Elle veut pas savoir. Elle veut seulement que le monde assume ce qu’elle a voulu devenir. Elle veut graver coupable sur le moindre des cœurs.

Et c’est le tiens qu’elle convoite le plus. C’est ton corps qu’elle veut bruler dans sa globalité. La marque sur ton visage n’est qu’une invitation à te consumer. Elle a besoin que tu souffres comme elle peut souffrir. C’est sa seul façon d’oublie. Elle a les cartes en main pour ternir tes jours. Elle a tes possibilités d’avenir dans sa paume. Tu connais l’emprise Indiana, et c’est bien pour ça que tu repousses, que tu essayes de creuser ces distances de sécurité.  Elle ne se formalise pas Arsène lorsque tu te débats. Elle sait très bien que ça ne sert à rien. Arsène est cette pression toujours un peu plus forte, exercé la, contre ta cage thoracique. Un jour à cause d’elle, tu suffoqueras.  Elle se l’ai promis. Elle causera ta perte, doucement. Elle deviendra la tumeur de ton cerveau. Tu es le dernier pion qu’elle doit faire tomber, tu es le dernier mur à abattre. Et entre ses objectifs d’anéantir toute trace de toi, il y a sa volonté. Sa volonté d’en finir, ce plaisir dégueulasse qu’elle ne peut réellement affronter.

On ne sait pas vraiment qui se force à faire face à l’autre. Arsène se noies dans les pensés que tu provoques et pour rester a la surface, elle s’attache a cette lignes de vie qu’elle a tracés pendant ton absence. Elle veut s’en sortir, et peut importe si elle a choisi la pire des façons. Arsène ne voit pas d’autre choix que celui la. Alors n’essaye pas de trouver une excuse valable. Ca sert à rien. Arsène a des réponses pour tout ce que tu formuleras. A agir ainsi tu ne fais que lui offrir plus largement le choix des armes. Elle va t’emmener loin Indiana, elle va t’embarquer chez elle, sur son terrain à elle. Tu te rends pas vraiment compte de l’erreur commise, mais elle te la rappellera, t’en fais pas. Elle te traine, avec elle. Elle ne laisse pas au hasard le moindre contact. Chaque mouvement, chaque geste en ta direction n’est qu’une raison pour te toucher. Maintenir l’envie. Lorsqu’elle effleure tes doigts, lorsqu’elle passe sa main contre tes cheveux. Tout parrait anodin, mais tu sais très bien que ce n’est pas par la délicatesse qu’elle veut te marquer. La tendresse est toxique. Votre sang  maudit.

Elle a se sourire invisible qui se dessine sur ses lèvres lorsque tu es confrontés a ses courbes trop fines. Tu as bien appris la leçon Indy, c’est bien. C’est dommage hein ? De ne pas pouvoir toucher. C’est dommage de ne pas pouvoir s’accorder le droit de s’égarer a tout ces fantasme la. T’as pas le droit Indiana. Pas toi. Elle offre son corps au monde désormais, elle le livre a qui veut bien le posséder. Elle s’expose toujours plus, elle s’affiche à tout jamais. Et toi Indiana, t’as les mêmes envies que les autres, peut être même plus qui sait. Avec toi elle pourrait mettre le paquet. Mais ca t'es interdit tout ça.

Les interdits ça se brise Indiana, ça ne sert qu’à ça. Mais t’es un gentil garçon, tu le ferras pas, hein, pas vrai? T’as pas envie de finir la transformation. Comment tu pourrais avoir envie d’elle hein ? Voyons. C’est ta cousine, c’est ta putain de cousine. Elle te laisse pénétrer son entre. Et tu t’installes Indiana, confortablement. Prend place,  soit à l’aise ici. Ca ne va pas durer. Elle s’est découvert un don Arsène, celui d'associer la moindre conversation banale a tous ses méfaits.

«   J’avais besoin de plus d’intimité. Je suis le genre de voisine bruyante, je ne voulais pas que ça déborde sur mes activités. Tu comprends ? »

Elle déambule dans l’appartement, elle sait que ton regard ne se pose pas sur elle, et pourtant. C’est la fermeture de la veste en cuire qu’elle descend trop lentement. Le bruit qu’elle accorde parfaitement sur le niveau de son don. Tu l’entends ce volume croissant Indiana ? Ce bourdonnement qui rempli ta tête, ce n’est que le désir que tu éprouves pour sa personne.  Cousine. Un putain de titre hein ?

«  Tu veux quelque chose. Une envie particulière ? »

Une autre envie que tes mains sur ses hanches, autres choses que ce corps trop fins contre le tiens. T’as l’air fort Indiana, si t’insistes un peu, surement qu’elle se brisera entre tes doigts. Se serait si facile de juste anéantir l’être qui te fait face, de supprimer ce démon qui te tourmente. Allez, tu veux quoi Indiana. Dit lui, a elle qui s’éloigne un instant, qui te laisse un sursis. L’appart n’est pas assez grand pour te laisser un recoin ou fuir. Elle fouille les placards de la cuisine en attendant ta réponse. Tes faux désires.


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