Comment avoir la timidité d'une renfermée face à un gars qui a le tact d'un vers de terre [PV: Julian]

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Comment avoir la timidité d'une renfermée face à un gars qui a le tact d'un vers de terre

♕Andréa Whiteraven & Julian T. Sullivan♕

Une journée ensoleillée qui commençait en douceur. Le réveil n'était pas brutal pour une demoiselle encore toute endormie. C'est avec la difficulté d’émergé du sommeil qu'elle alla vers la salle de bains pour se laver et se préparer. La douche la réveilla et la jeune femme s'attela à coiffer sa tignasse rose qui était blonde autrefois. Ses yeux vairons fixèrent leurs reflets dans le miroir et soupirèrent. Depuis elle tenait tant à cacher la vraie couleur de ses yeux? Depuis quand elle ne voulait pas que tout le monde sache qu'elle était blonde naturellement? Elle soupira et coiffa ses cheveux en un chignon grossier pour une fois, quelques mèches retombant autour de ce visage aux traits fins et s'échappant du chignon. Une fois laver et coiffer, la demoiselle alla mettre son uniforme qu'elle avait customiser avec quelques badges par-ci par-là sur le haut et elle était fin prête!

Les cours étaient tranquilles et elle avait apprécié celui où elle s'entraînait avec son pouvoir. Elle ne faisait pas de mal à l'élève qui était son partenaire d'entraînement mais ça l'aidait de s’exercer comme ça. La pause de midi arriva et une véritable vague d'élève se précipita vers le réfectoire. Evitant habilement les gens, la jeune femme finit par arriver à bon port et se servit avant de poser son plateau avec son repas à une table vide, comme à son habitude. Picorant ici et là dans son plateau, elle ne fit pas attention à un petit groupe de gars qui s'installèrent en face d'elle, la regardant comme un fauve regarde sa proie.

Fronçant les sourcils, la demoiselle les ignora mais ils se mirent à la provoquer. Sans doute des E. Elle ne connaissait que les E pour être comme ça. Serrant les poings, elle se leva pour aller s'installer ailleurs mais l'un d'eux lui attrapa le bras. Grosse erreur. Car elle leva une main, une seul et le malotrus se retrouva à tourner en rond sous le rythme imposer par la demoiselle sans pouvoir s'arrêter. Une fois sûre qu'il était épuisé, elle darda les autres d'un regard absolument glacial et alla s'asseoir à une autre table vide en espérant ne pas être dérangée par d'autre imbéciles comme eux.

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Ft. ANDREA.

Fin de matinée, la pause du midi était enfin arrivé. Après un début de journée banal, ensoleillé et son lot de cours ennuyants.

Mèches lui arrivant aux milieu du front, tignasse désorganisée sur la tête, Julian se balade nonchalamment dans le couloir des C et des D. Son chez lui désormais. Son regard switch entre les visages des différentes personnes présentes, sourire aux lèvres, il salue presque tout le monde. Enjoué... Et il fini par exploser les tympans d'un de ses camarades avec un surnom qu'il vient de trouver -lui demandait pas le vrai nom de ce type par contre, il n'en sait fichtrement rien-. Après avoir récolté quelques grognements, il continue son chemin non sans être fier de lui. Écouteurs sur les oreilles, il chantonne entre ses dents alors qu'il descend les escaliers. A pas pressé, car il a faim Julian et il veut éviter la foule au réfectoire.

Une moue sceptique, il arrive enfin et cherche des gens qu'il connait. Mais il ne voit personne, blasant. Il vient toujours avec ses potes, alors en mettant les pieds ici tout seul, il se sent un peu paumé. Il retire les écouteurs de ses oreilles et les fiche dans la poche de son uniforme. Une chance aujourd'hui, la file d'attente au réfectoire est petite. En prenant son plateau, il remarque du coin de l’œil qu'une fille aux cheveux roses congédie des mecs qui l'ennuyait : avec son pouvoir, en plein de milieu du réfectoire. Un pouvoir assez impressionnant, inquiétant aussi. Et personne d'autre n'est intervenu, pas un surveillant ou un adulte. Tch, honteux pour un établissement scolaire. Il débloque, mais c'est pas la première fois que quelque chose le dérange dans ce bahut.

Le mec derrière lui râle dessus parce qu'il ralenti la file. Ça le secoue un peu. Comme quoi, y'a vraiment des gens qui ont faim... Et juste pour le faire rager un peu plus il fait mine d'hésiter grossièrement devant les desserts. Non, non Julian n'a jamais quelqu'un de contrariant. Jamais. Un sourire taquin aux lèvres, il remarque que le type a désormais un regard de tueur de la mort qui tue sur la gueule. Qui lui dit ''C'est toi qui va devenir mon dessert'' aussi. No stress, ça devait être un E. Julian choppe une pomme et file. Debout, plateau en main entre les rangées de table, il continue de chercher des gens qu'il connait. Et il vient se planter naturellement devant la fille aux cheveux roses de tout à l'heure.

- Hey ! Il penche la tête vers la gauche, comme pour mieux la regarder. T'es chou toi, je t'ai jamais vu avant.

Sourire en coin, ses yeux marrons sont teintés de malice. Normal, spontané. Il ne pense même à l'impact que peuvent avoir ses mots.

- J'peux m’asseoir avec toi ?

Question posée par pur courtoisie hein, parce qu'il est déjà en train de s'installer devant elle. Une fois ses fesses sur la chaise, il réajuste sa cravate verte et remarque que sa voisine porte la même.

- Oh, une C.

La perspicacité incarnée. Fourchette en main, il est déjà en train de piquer dans son assiette. La bouche pleine, il capte un quart de seconde qu'il loupe les formules de politesses habituelles -et c'est un exploit-. Il reporte son regard sur sa voisine un instant.

- Ça va, sinon ?

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♕Andréa Whiteraven & Julian T. Sullivan♕

Continue de manger tranquillement quand elle entendit quelqu'un l'interpeller. Et ce que le jeune homme lui dit la fit rougir avec une vitesse assez impressionnante alors qu'elle faillit s'étouffer. Chou? Elle? Mais ils ne se connaissent même pas et il lui dit ça comme ça. Il a autant de tact qu'un...qu'un... vers de terre. Oui, un vers de terre, c'est le premier animal qui lui était venu à l'esprit pour compléter sa phrase. Il lui demanda si il pouvait s'installer, chose qu'il avait déjà faite avant de commencer à manger. Il remarqua également qu'elle était dans la même classe que lui. Mais pas la même année, pensa-t-elle. Elle ne l'avait jamais vu. Plus vieux peut-être.

Après avoir entamer son plat, il reporta son attention sur la demoiselle et lui demanda si elle allait bien. Polie, elle lui répondit après avoir avalé ce qu'elle avait dans la bouche, ses joues encore un peu rose par ce qu'il lui avait dit

-Oui et toi? Je ne t'ai jamais vu en classe, tu dois être dans une autre année. Comment tu t'appelle?

Ses prunelles de rubis se posèrent sur lui, attendant patiemment sa réponse alors que les gens dans le réfectoire s'animaient, mangeaient, parlaient et pour le groupe d'imbécile qui l'avaient embêter, la fixaient comme des tigres. Elle fit l'impasse sur eux et se concentra sur le jeune homme, cherchant dans sa mémoire si elle ne l'avait pas déjà vu quelque part mais non. Elle ne l'avait jamais vu. Autant faire connaissance dans ce cas.

Elle le détailla sans trop de retenue, comme à son habitude et ses doutes se confirmèrent peu à peu: il avait l'air plus qu'elle, donc il était quelques années au-dessus d'elle. Logique sherlock. Retirant une mèche qui tombait devant ses yeux couvèrent de leurs lentilles, la demoiselle attendait la réponse en buvant une gorgée d'eau

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Ft. ANDREA.

Et la jeune fille piqua un fard sans raison apparente. Julian est là, en train de tortiller les pâtes autour de sa fourchette de manière grotesque. Glouton, affamé il mange vite malgré la qualité pourrie du repas. Sans trop de distinction, sans gène aussi. Contrairement à la demoiselle lui faisant face et qui le prend le temps de finir ce qu'elle a dans la bouche avant de parler.

- Oui et toi ? Je ne t'ai jamais vu en classe, tu dois être dans une autre année. Comment tu t'appelle ?
- Ouai, ça va.

Il met une main devant ses lèvres, ferme le poing et avale ce qui restait dans sa bouche. Il remet sa main sur la table une fois le méfait accomplie. Son attention se reporte sur sa voisine et il parle de façon un peu plus posé.

- Désolé, c'est moche de parler la bouche pleine... J'chui en 8C, moi c'est Julian mais tu peux m'appeler Trevor si tu préfères.

Sourire au visage, clin d’œil taquin il fait tourner sa fourchette entre ses doigts. Le regard de la jeune fille oscille, quelque part derrière Julian : visiblement quelque chose la tracasse. Il retourne alors, avec le moins de discrétion possible évidement. Sans être vraiment étonné, il se retrouve nez à nez avec le groupe qu'à congédié la demoiselle quelques instants plus tôt. Et il les fixe, comme scotché. Well. Y sont pas l'air commodes ces types. Surement pas très content de s'être fait rembarrer en public ainsi. Le gugusse que Julian a emmerdé dans la file a rejoint ce groupe et il fusille désormais du regard méchamment le C. Celui ci se retourne alors, comme ci de rien n'était.

- On t'embête encore ? Je t'accompagnerai à ta classe si tu veux. Il indique sa cravate de son index. On est dans le même couloir de toute façon. Fait pas attention à eux, d'accord ? Ils pensent qu'il nous font peur. Grimace, il reprend plus bas : ...mais c'est pas vrai.

Il veut se montrer rassurant. Mais avec certains spécimens chez les E on peu s'attendre à tout et surtout au pire. Il fait passer à la trappe rapidement ses mauvaises idées. Julian n'est vraiment pas du genre parano et il compte rester de bonne humeur encore longtemps.

- C'est marrant... T'es devenu aussi rose que tes cheveux. Genre, comme, comme... Pause, ses sourcils se froncent il cherche un nom : moment intense de réflexion pour l'Australien. Genre comme Rondoudou. Splendide référence. J'peux t'appeler comme çaaa ?

Dis comme ça, ça semblait être une idée géniale.

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♕Andréa Whiteraven & Julian T. Sullivan♕

Le jeune homme lui répondit qu'il allait et posa le poing devant sa bouche, sûrement pour avaler. Une fois cela fait, il repose sa main sur la table et se présenta avec un air un brin sérieux qui disparu bien vite avec le clin d'oeil taquin et le sourire. Julian. Même si il lui a proposé de l’appeler Trevor. Elle secoua négativement la tête, signe qu'elle allait l'appeler Julian. Terminant ce qui restait dans son assiette, elle se présenta à son tour

-Enchantée Julian. Moi c'est Andréa.

Elle lui rendit son sourire et il se tourna vers le groupe de tout à l'heure avec autant de discrétion qu'un éléphant pouvait être discret dans une boutique de porcelaine. Non pas qu'il ai fait du bruit, au contraire, mais il s'est retourné d'un coup. Levant les yeux au ciel, légèrement blasée devant si peu de discrétion, la demoiselle ne dis rien et le regarde faire avant qu'il ne lui propose de l'accompagner à sa classe. Et puis elle s'était douté qu'il était dans le même couleur car elle avait remarqué bien avant qu'il ne le montre la couleur de la cravate et il avait dit lui même qu'il était en C. Julian lui conseilla de ne pas faire attention à eux, ce qu'elle faisait déjà, et rajouta qu'ils n'avaient pas peur d'eux. Dans son cas, c'est vrai qu'ils faisaient peur autant qu'un papillon faisait peur. La comparaison résume tout, même s'ils n'ont pas la tête de papillon, un papillon c'es beau, eux ils sont... ils sont... ils sont ce qu'ils sont quoi.

Julian la sortit de ses pensées et la compara à... rondoudou, cette petite boule rose aux grands yeux bleus. Elle avait une tête de rondoudou?! Mais non, si Andréa se souvient bien, c'est parce-qu'elle était rose que ses cheveux. Devenant encore plus rose, elle tourna la tête

-Je suis pas rose! Et si ça peut t'amuser vas-y Juju.

Voilà, elle allait l'appeler Juju comme lui il allait sûrement l'appeler rondoudou. Un petit sourire amusée fleurit surs es lèvres et elle finit par rigoler devant la situation tellement elle la trouvait amusante. Elle riait tellement qu'elle en avait des crampes d'estomac et des larmes aux yeux, ce qui ne passa pas génial avec ses lentilles car elle glissèrent un peu. Rapidement, elle posa une main devant ses yeux et, de l'autre, elle remit bien ses lentilles. Une fois cela fait, elle reprit son souffle et expliqua à Juju pourquoi elle avait rit

-C'est venu tout seul désolée, j'étais entrain de réfléchir à la situation et les surnoms m'ont fait rire.

Les yeux encore un peu briller et un immense sourire aux lèvres, elle avait l'air de tout sauf d'être désolée et pourtant c'était le cas.

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REFECTOIIRE

Ft. ANDREA

Il tapote la table avec ses doigts, sourire aux lèvres. Il constate amusé que la jeune fille semble encore embarrassée. Elle tourne la tête, surement pour pas le regarder en face. Whut. Y'a des réactions que Julian ne comprend pas toujours. Mais c'est drôle.

- Je suis pas rose ! Et si ça peut t'amuser vas-y Juju.
- Gni. Si, si t'es rose. T'es toute rose.

Il insiste, ce con. Et elle l'appelle ''Juju'', un petit surnom en à peine quelques minutes. C'est pas grand chose, mais ça rapproche et il aime ça Julian. Puis elle commence à rire doucement pour finir dans un fou rire. L'adolescent ne résiste pas, il se fait embarquer. Pourquoi ils rient ? Aucune idée. On s'en fout, ça n'a pas d'importance. Il rigole plus fort qu'elle, ils ont tous les deux les larmes aux yeux. Et Rondoudou doit remettre ses lentilles qui glissent. Magnifique. Leurs ricanements font grogner les types derrière lui, mais il s'en fout.

Ils se calment tous les deux en même temps et il essuie les larmes qu'il a aux coins des yeux. Dernier gloussement. Julian pose les deux coudes sur la table et met la tête entre ses mains.

- C'est venu tout seul désolée, j'étais entrain de réfléchir à la situation et les surnoms m'ont fait rire.
- Pas grave, t’inquiètes je suis pas beaucoup mieux là.

Il lui rend son sourire fièrement et reste quelques instants comme ça, les mains encadrants son visage... Un peu louche, oui.

- C'est gentil d'me laisser t'appeler comme ça : j'ai du mal avec les prénoms.

Genre la vérité, là, il a déjà oublié son prénom. Il fronce un instant les sourcils, troublé : ça commençait et ça finissait pas un ''A''... Un effort Julian et non. Son prénom lui a échappé. Epic fail. C'était pas possible. La C lui avait dit son prénom un instant plus tôt.

Vite, Julian change de sujet.

- T'étais trop chou sinon, Rondoudou. J'avais pas fait attention, mais tes lentilles sont roses aussi.

Il se penche un peu en avant, vers la jeune fille pour regarder ses yeux d'un peu plus près. Plisse les paupières, il la fixe alors yeux dans les yeux. Narmol. Il revient ensuite doucement à sa place.

- Wha, je savais même pas qu'il y'en avait de cette couleur. J'en porte des vertes parfois, j'essaierai peut être des roses la prochaine fois. On sera accordé comme ça.

Et il sourie.

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♕Andréa Whiteraven & Julian T. Sullivan♕

Andréa entendait Julian tapotait la table de ses doigts, un sourire aux lèvres. Il avait l'air de s'amuser de son embarras. Et il en rajoutait une couche cet idiot, insistant sur le fait qu'elle était belle et bien rose! Et quand elle partit dans une crise de fou rire, il l'accompagna quelques secondes plus tard sans connaître la raison. C'est vrai que son rire est plutôt contagieux. Le groupe de E qui était derrière eux grogne mais elle les ignore royalement et s'arrêta de rire en même temps que Julian, reprenant son souffle après une telle crise de fou rire. Il posa ses coudes sur la table et mit sa tête entre ses mains avant de lui répondre. C'est vrai qu'il avait les yeux qui brillaient, il aurait pleuré de rire si il ne s'était pas arrêté. Juju lui rendit son sourire et resta comme ça à la fixer. Pour être honnête, il avait une tête de psychopathe comme ça mais la demoiselle fit abstraction de se détail, c'est vrai que par moment elle pouvait aussi passer pour une psychopathe quand elle le voulait.

Le jeune homme la remercia et précisa qu'il avait du mal avec les noms. C'est vrai qu'il avait l'air assez étourdis vu comme ça mais elle secoua la tête, ses cheveux roses suivant harmonieusement le mouvement

-C'est pas grave t'inquiète juju, que je refuse ou pas, tu m'aurai quand même appelé rondoudou je parie.

Elle sourit, amusée par le jeune homme qui semblait réfléchir un isntant. Il essayait de se rappeler de son nom ? L'avait-il déjà oublié ? Bah, La demoiselle n'allait pas en faire un plat, il peut l'oublier si il veut, tant qu'il se rappelle qui ell est ça ne la dérange pas, et puis c'est vrai que rondoudou ça lui va bien à cette jeune femme aux cheveux teinté de rose. Julian l'a sortit de ses pensées en lui redisant qu'elle était chou. Elle piqua un fard à nouveau. Puis il remarqua la couleur de ses lentilles. Rose ? En quelques sortes, elles sont plutôt fushia/rose/rouge. Enfin ouais, il dit rose dont on va dire rose. Il rapprocha son visage du siens et elle s'enfonça par réflexe dans sa chaise alors qu'il la fixait droit dans les yeux. Pour revenir quelques secondes à sa place tout doucement. Oui, les lentilles à moitié rose/fushia/rouge sont rare à trouvé et dès qu'Andréa en avait vu, elle s'en est prise tout un stock, histoire de ne pas être en panne de lentille.

Puis elle imagina Juju avec des lentilles vertes, puis roses et sourit avant de rosir encore un peu mais sans se départir de son sourire

-C'est sûr que l'a, on pourra pas te rater, mais j'en ai sur moi, je te les donnes si tu veux, j'en ai encore pleins alors ça me dérange pas. Et puis je préfère paraître bizarre avec des lentilles rose qu'avec des yeux vairons.

Elle fouilla dans son sac et en sortit une petite boîte où il restait une paire de lentille, souriante avant de tilter. Elle venait de lui dire qu'elle avait les yeux vairons ? Elle ne dit jamais ça au premier venu en temps normal! Julian devait lui inspirer confiance pour qu'elle lui avoue ce détail. Bah, il l'aurait vu un jour ou l'autre de toute manière. Andréa posa la boîte devant julian et posa à son tour les coudes sur la table, croisa ses mains et mit son menton dessus, un sourire en coin collé au visage, comme si elle attendait de voir Juju avec ses lentilles roses.

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REFECTOIIRE

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- C'est pas grave t'inquiète juju, que je refuse ou pas, tu m'aurai quand même appelé rondoudou je parie..

Sourire du jeune homme qui dit tout : elle ne se trompe pas. Il aurait sans doute fait des efforts pour l'appeler autrement s'il avait comprit que cela l'a dérangeait, peut être. Rien n'est moins sûr. Une fois qu'un surnom fixé, choisi la personne était souvent amenée à se faire appeler ainsi par le C pendant un bout de temps... Comme le surnom horrible qu'il avait attribué à son petit frère depuis tout petit. Nestor.

Les joues de la jeune fille s’empourprent de nouveau sous le regard de Julian. C'est vicieux, de se jouer de la gêne des autres. Il le sait, faut qu'il se freine un peu, pour ne pas être complètement reloue. Les limites lui échappent : trop spontané, il ne réfléchit pas. Elle se renfonce dans son siège alors qu'il se rapproche d'elle pour mieux la fixer dans les yeux. Bien sûr, il n'a pas compris que ce comportement pouvait la gênait davantage.

Il est un peu lent d'esprit, malgré la vitesse avec laquelle il réagit.
Les deux C reprennent leurs places doucement.

- C'est sûr que l'a, on pourra pas te rater, mais j'en ai sur moi, je te les donnes si tu veux, j'en ai encore pleins alors ça me dérange pas.
- Pleins des comme ça ?!
- Et puis je préfère paraître bizarre avec des lentilles rose qu'avec des yeux vairons.

Elle cherche déjà dans son sac, sous le regard intrigué de son aîné et finit par poser une boite devant lui. Roudoudou imite par la suite la posture qu'il avait lui même prise un instant plus tôt. Il pouffe aussitôt.

- T'es sérieuse là ? Genre tu me les donne ?

Surprise. Il s'empare de la boîte mollement et l'ouvre pour découvrir des paires de lentilles. Son sourire s'étire creusant ainsi des fossettes aux niveaux de ses joues. Il en choppe une sur l'un de ses doigts et l'applique à l'un de ses yeux, mettant sa tête légèrement en arrière. Il cligne des yeux, les premières sensations sont désagréables. Il cligne des yeux, grimace : ses lèvres se pincent, ses sourcils se froncent avant que la lentille se mette correctement.

Victoire.

- Voila ! J'ai les yeux vairons maintenant comme toi naturellement. C'est cool, t'es la première personne que je rencontre qui a les yeux vairons, c'est rare. Ça te rend un peu unique, pas bizarre...Tu me montrera un jour, hein ?

Il glousse légèrement, de bonne humeur et met la deuxième lentille plus facilement. Secouant légèrement la tête de droite à gauche, il reprend la parole.

- HO, bon alors... C'est comment ?

Il attend son verdict, ça doit juste être cheloue. Bizarre de ce dire qu'il a les yeux de couleurs roses fushia désormais.

- Ça me dérange un peu que tu mes les donnent, je te donnerais bien quelque chose en échange au moins... Si je t’achète d'autre lentilles ça te vas ? Tu viendras les essayer avec moi dans le centre ville, je suis sûr qu'on peut en trouver d'autre aussi sympa.

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♕Andréa Whiteraven & Julian T. Sullivan♕

Tandis qu'Andréa attendait patiemment que Julian prenne les lentilles, elle hoche la tête en guise de réponse à sa question. Oui, elle en avait pleins des comme ça, tout un stock juste pour être sûre de ne pas tomber en panne de lentille et de devoir se balader avec ses yeux bleus lagon et vert émeraude. Ça lui est déjà arrivé une fois et les gens étaient tellement surpris qu'ils ne l'avaient pas reconnu tout de suite sauf ceux qui l'avaient déjà vu avec les yeux vairons. Mais autant dire que leurs surprises et la tête qu'ils tiraient l'avaient dissuader de se balader à nouveau comme ça. La différence est souvent mal vu, aller savoir pourquoi. C'est ce qui rend les gens unique mais le monde n'aime pas ce qui est unique alors la plus grande majorité des gens veulent que tout le monde se ressemblent pour qu'il n'y ai pas de tâche dans leurs jolis vie morne et sans différence, comparable à toutes les autres. Sauf qu'Andréa, elle avec ses cheveux rose et ses lentilles, ne veut pas ressembler aux autres. C'est d'ailleurs la raison de ses lentilles et de sa teinture.
Ne nous perdons pas non plus dans un débat qui peut durer des heures. La demoiselle regarde julian qui mit une lentille et sourit, montrant une fossette qui creusait sa joue, en lui disant que maintenant il était comme elle: avec des yeux vairons. Elle fût surprise par ce qu'il dit et sourit gentiment

-Merci julian, t'es bien le premier à me dire ça.

Il a une drôle de tête maintenant avec les lentilles et la jeune femme rigole un peu avant d'hocher à nouveau la tête.

-Oui ça te va très bien ! Ça te fait une drôle de tête mais ça te va.

Elle s'adossa au dossier de sa chaise et secoua la tête avant de lui répondre, poussant un peu son plateau.

-Tu n'as pas a être gêné. On est amis maintenant, les cadeaux entre amis sont normal. J'accepte néanmoins ta propositions, après tout, changer de couleur ne fait pas de mal. D'ailleurs.

Andréa prit son courage à deux mains et une grande goulée d'air avant de cacher son visage en baissant la tête, ses mèches roses la séparant de Julian et montrant ses racines qui commençaient à blondir tandis que la demoiselle retira ses lentille et, tout en gardant la tête baisser, les remit dans leurs étuis. Une fois cela fait, elle s'adressa au jeune homme

-Attention... TADA!!!

Et se redressa, dévoilant son œil droit aussi bleu qu'un lagon en plein été et son œil gauche aussi vert qu'une émeraude brillant au soleil. En temps normal, elle n'aurait pas fait ça, mais julian la mettait en confiance et elle se sentait bien avec lui, sachant qu'elle pourrait se balader avec ses cheveux d'or et ses yeux vairons qu'elle n'aurait nullement honte et ne ferait pas attention aux autres.

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