WIP▬ Case départ.

Quand il vit un C aux cheveux bruns l'aider dans sa tâche, il ne put s'empêcher de sourire spontanément. Il n'arriverait à exprimer combien voir les différentes classes aider lui réchauffer le cœur. Juste voir que d'autres partageaient son idéal et son espoir. Ah, oui. Les avertissements de Gabriel lui importaient peu, au final, les quelques souvenirs qui lui restaient n'avaient plus aucun impact sur lui. Il ne penserait pas qu'il avait tort de s'impliquer dans WIP.

Puis, il se concentra dans son travail, il exécuta son devoir bienfaisant en faisant abstraction du reste. Si bien qu'il fut surpris par le bruit fracassant qui faisait écho dans le grand hall. Il leva la tête par curiosité, et prit un air terrorisé en voyant le sol fissuré par le marteau. La blonde avait abattu l'arme à une courte distance de Dino. Et à présent, il angoissait, Warren. Il angoissait parce qu'il avait un très mauvais pressentiment pour la suite. Mais, il restait figé. Et son expression ne changea pas après le baiser que Dino échangeait avec la blonde qui détenait le marteau. Toujours figé. Il attendit l'intervention d'Hercule pour enfin rediriger son attention sur sa tâche, essayant d'oublier ce qui venait de se passer devant ses yeux.

Les encouragements de Felicia l'apaisèrent un peu, sur le coup. Cette jeune fille gardait un optimisme efficace et contagieux. Oui, cela avançait bien. Et il esquissa un faible sourire en le voyant. Les réparations avançaient et pouvaient enfin reprendre leur cours.

Enfin, pas tout à fait.

Il entendit soudainement des bruits de fracas métalliques. Un individu dont le visage était caché par une cagoule fit son entrée ; non loin de lui gisaient des brouettes renversées qui contenaient le matériel récupéré pour l'opération, ainsi que des pots dont la peinture avait tâché le sol. Warren contempla le résultat avec une pointe de tristesse. Car c'était toujours douloureux de voir des gens qui ne les soutenaient guère, mais encore pire, qui s'amusaient à anéantir leurs efforts. Car c'était toujours douloureux de voir des gens qui prenaient un malin plaisir à ruiner des efforts fournis.

Et l'homme masqué alluma la mèche d'un pétard.

Il écarquilla les yeux, et sentit la peur l'envahir de manière instantanée. Il vit assez rapidement le danger que représentait ce pétard, et commença à s'affoler. Le désastre devait être stoppé au plus vite. Il n'avait pas peur des dégâts matériels que provoquerait une explosion. Non. Il craignait les blessures qu'elle causerait aux membres présents aux alentours, à lui. Et instinctivement, tout en poussant un long cri de frayeur, il se jeta sur un seau d'eau destiné aux nettoyages et réparations, l'attrapa d'un geste un peu maladroit et balança le liquide sur le dangereux inconnu, afin d'éteindre la mèche.

Essoufflé à cause du stress, il poussa un long soupir étouffé ; suite à cela, il lâcha le seau vide qui tomba bruyamment au sol, et tenta de retrouva un rythme cardiaque et une respiration normaux. Et il réalisa un bon moment après ce qu'il avait commis, lorsqu'il regarda le malfaiteur trempé, ainsi que le sol mouillé par son action impulsive. Silence. Il ne savait pas ce qu'il devait faire, alors, crispé, sans dire un mot, il s'éloigna lentement, discrètement, en direction de Julian en reprenant le balai, afin de terminer ce qu'il avait commencé bien avant ces incidents. Il avait bien trop peur d'affronter les représailles de la victime de sa panique.


HRP : S'il y a un problème vous pouvez me MP QWQ

codage par Palypsyla sur apple-spring

WIP

Il n’avait pas prévu ça à la base. Non, parce qu’à la base, c’était Spencer, Kéane, et une bataille de peinture en perspective dans le Grand Hall. Mais bon, il y a toujours des contretemps et le polonais s’y était rendu seul, sourire aux lèvres derrière sa cagoule, sous sa capuche. Il avait mit la totale, et il se tenait là, droit comme un I, malveillant - sans même que les autres puissent se douter qu’il ne faisait que déconner. Il s’en moque Orest, lui ça il est bien égal. Qu’il pose ses fesses sur une chaise défoncée ou un canapé, ça ne fait pas grand différence - rester allongé dans son lit lui semble bien plus attrayant.

Les cours ? Idiot. Comme cette réparation. C’est pas à eux de le faire, c’est des simples pantins qui ramassent les dégâts de RED et allègent la facture de Ruthel. Ils n’auront rien, pas même de la reconnaissance, et ils continuent. Ils réparent. Caresser l’administration dans le sens du poil - ça l’énerve Orest, mais il ne dit rien. Il trouve ça idiot mais il sourit quand même. Il a envie de les engueuler mais il déconne malgré tout - après tout, plutôt que chercher à convaincre des gens déjà résolus, autant les emmerder au maximum.

Enfin, la chose qu’il avait encore moins prévu, c’était que la plus grosse victime du pensionnat serait celui qui se mettrait sur sa route. De l’eau dans sa figure, et le voilà trempé jusqu’aux os, son pétard éteint, l’air complètement abruti. Il pouffe de rire, porte sa main à sa bouche pour ne pas que l’on reconnaisse sa voix - son regard vrille sur Warren qui s’est cachée vers l’un de ses camarades. C’est sûrement le plus faible ici et c’est également le seul à réagir suite à son intervention - surprise qui l’énerve et le rassure à la fois.

Toujours pas un mot, mais Orest se relance. Il ôte sa veste, décroche une batte de baseball de sa ceinture et explose une table à côté. L’arme tournoie dans sa main, caresse déjà le dessus d’une autre table. Il faut l’arrêter vite. Lui, ne va pas s’arrêter.

Elle tremblait, Adèle. Elle avait peur. Peur pour leur travail, pour les autres, et surtout elle-même. Sa lâcheté la dégoûtait. Elle n'avait rien fait quand ils s'étaient disputés, rien fait quand ce type idiot était venu mettre le bazar, rien fait quand il avait renversé le peau de peinture à ses pieds, rien fait quand il avait allumé le pétard. C'est là que Warren l'avait impressionné. Lui, le délégué timide des E qui avait réagi instinctivement. C'était le seul qui avait bougé. Et le perturbateur trempé riait. Il trouvait ça amusant ? Comment pouvait-on prendre du plaisir à détruire les efforts des gens ? La tête lui tournait. La petite C se sentait plus inutile que jamais. Elle avait eu l'impression de faire partie d'un ensemble, d'avoir un rôle en les aidant... Mais ce n'était qu'une illusion, quoiqu'elle fasse. Il saisit une batte de baseball et d'un coup bref, brisa la table en morceaux. Il s'approcha d'une autre. Le cœur d'Adèle  battait de plus en plus vite. Il fallait l'arrêter... Mais que pouvait-elle faire, elle ? Une gamine de treize ans, une C à qui son pouvoir ne permettait que de faire voler des avions en papier... Inutile, inutile... Et pourtant, elle voulait agir.

La petite fille sortit une feuille de papier pliée de sa poche. Elle avait toujours son matériau préféré sur elle, ne serait-ce que pour dessiner quelque chose ou prendre des notes. Adèle n'avait pas la force physique, pas le sang-froid ou les énormes capacités de réflexions de certains élèves. Adèle avait juste son esprit créatif, son imagination. Alors, elle soupira pour tenter de se calmer. Elle ne prêta plus attention à ce qui l'entourait pour un instant. Vide. Elle fit glisser ses doigts sur la surface de la feuille. Elle la décomposa, modifia sa structure elle-même pour ne laisser que de fines aiguilles entre ses mains. Silencieusement, elle lança les aiguilles de papier qu'elle venait de créer à travers la pièce. Elles filèrent, vibrant dans l'air, pour viser la seule partie découverte du visage de l'élève : les yeux. Le but n'était pas de les lui crever, loin de là. Elle voulait juste les obliger à se fermer, ôter la vue du perturbateur quelques secondes... Le papier tranche, le papier pique, le papier peut faire mal. Elle avait "attaqué" à distance, elle n'en était pas fière. Son intervention n'était pas très pertinente non plus. Dès qu'il s'en serait remis, il pourrait recommencer... En attendant, il était toujours avantageux pour les autres d'avoir face à eux un adversaire ayant les yeux qui pleurent.

HRP : Intervention la plus utile du monde, bonjour.

WIP

Orest ne s'attendait pas à une opposition aussi directe.
Bien entendu, il savait ce qu'il risquait en venant ici. Il savait que les membres de WIP viendraient à son encontre, mais il ne pensait pas qu'ils seraient aussi directs. Il avait imaginé des filles frêles, des gars téméraires, fins, qui parviendraient à peine à soulever leurs outils de travail. Il n'avait pas pensé au grand Hercule, à Dino, ou à ce sale hippie de C qui venait le provoquer ouvertement. Le polonais avait toujours eu un sale caractère, vite répondu aux provocations, souvent provoqué des bagarres contre des camarades de classes.

Alors, se retenir d'ouvrir sa gueule pour lui faire fermer la sienne, ça le démangeait. Il se mordit la lèvre inférieure, derrière cette cagoule, faisant tourner sa batte pour dissuader tout le monde d'avancer. Tout le monde à l'exception de Julian qui semblait vouloir faire montre d'un courage suicidaire en cette journée. Il espérait quoi ? Orest leva son arme, amorçant déjà le geste de préparation, paré d'une seconde à l'autre à attaquer le C. Il n'en avait aucune intention - à vrai dire, la violence avait beau être son truc, il n'était pas là pour ça.

Il voulait leur faire peur. Leur montrer que, quoi qu'on en dise, la paix n'existait pas.

Et puis, il y avait peut-être un peu de satisfaction personnelle, car si ça n'avaient pas été des conneries comme il avait l'habitude d'en faire avec plaisir, il n'aurait jamais bougé ses fesses jusqu'ici. Pourtant, malgré l'idée qu'il s'était imposé de ne pas faire de mal physique aux membres de WIP, ça le tentait énormément. Les mots de Julian l'agaçaient, l'insinuation -pourtant logique- qu'il puisse être de RED l'agaçait, et son ton l'agaçait. Il se torturait tellement dans ses doutes qu'il ne remarqua pas les papiers qui filèrent vers ses yeux.

Il les ferma, un instant trop tard, faillit porter ses mains à son visage jusqu'à ce que Julian ne plonge vers la batte. Les yeux toujours clos, Orest s'y accrocha de toutes ses forces pour ne pas céder du terrain au C. Il tira, ôtant l'une de ses mains de la batte pour frapper le jeune homme d'un coup de poing au visage. Profitant de la stupeur et de la douleur engendré par son geste, il saisit de nouveau son arme improvisée et toisa la bande de WIP. Tous se tournaient vers lui, cessaient leur travail - la situation devenait tendue pour un seul homme, aussi grand et imposant soit-il.

« La paix et la tranquillité n’existent pas. Un conseil, oubliez votre idéal idiot. »

Il avait prit soin de parler d'une voix différente pour ne pas être reconnu dans cet ultime élan de sincérité. Il fit volte-face, courut vers la sortie du Grand Hall pour ne pas être rattrapé, estimant que de toute façon, son objectif était atteint.

Tu sautilles gentiment, tranquillement en direction du grand hall. Grand hall dévasté. Grand hall détruit par le mouvement violent que forme les six membres de RED. Les nombreux dégâts ont d'abord réduit ton moral à zéro, avant de recevoir un LMS de WIP qui t'invitait à les aider à réparer le lieu démoli. C'est une guerre que tu ne comprends pas, à laquelle tu n'as jamais souhaité participer. C'est une guerre qui ne concerne pas, mais qui brise ton quotidien, qui te démoralise continuellement et que tu ne supportes pas. C'est une guerre qui contredit ton idéal de paix, principal ennemi de la tranquillité et de la joie que tu adores transmettre. Cependant, tu partages la mentalité de WIP ; s'il y a un problème, c'est à toi de le régler, au lieu de te plaindre. Si tu veux que les E aient un meilleur matériel, c'est à toi de les aider à pouvoir l'obtenir, quitte à le confectionner avec eux.

Tu sautilles joyeusement en rigolant, arrivant au point de rendez-vous avec plusieurs minutes de retard. Petite insouciante que tu es. Mais, ce n'est pas grave, ce n'est pas grave parce que ce n'est pas un retard trop important. Maintenant, tu arrives, vêtue d'un short rose s'arrêtant aux genoux et d'un T-shirt blanc ; le travail pouvant tâcher les habits, tu as évité les habits rouges et blancs habituels. À présent, tu te trouves à côté d'un élève en classe C et l'un des délégués des E, tu te trouves dans ton milieu. Cette ambiance paisible élargit ton sourire ; puis tu entends le C rassurer Warren, sans comprendre de quoi ils parlent, sans comprendre pourquoi le E a l'air presque paniqué ; puis tu remarques un élément perturbateur ; immédiatement, ton sourire radieux se transforme en une moue boudeuse, un peu contrariée par l'homme aux allures suspectes qui détient une batte de baseball. Ton attention se dirige surtout vers un jeune homme de la classe C qui provoque le malfaiteur masqué. Tu n'agis pas, préfères adresser un sourire enchanté à ton allié plutôt que de jouer au même jeu. Tu laisses une C assez jeune attaquer l'inconnu avec son don, ainsi que le C provocateur se diriger vers la victime pour tenter de lui saisir sa batte de baseball. Tu regardes, tu observes, tu ne fais rien d'autre, à côté de Warren qui semble de plus en plus inquiet.

C'est un conflit qui ne te concerne pas. C'est un conflit que tu n'as jamais souhaité, une nuisance dans ton idéal de paix. C'est un conflit que tu détestes, et dans lequel tu souhaites t'impliquer pacifiquement afin d'y mettre fin.

Et là, le C aux cheveux bruns reçoit un coup de poing au visage, fulgurant. Et là, toute trace de joie se dissipe ; tu affiches un visage à moitié choqué, à moitié furieuse face à cet acte inadmissible. Même RED ne blessait personne. Même RED faisait preuve de meilleures valeurs morales. Warren te quitte pour se précipiter vers le blessé, l'air affolé, tandis que le grand homme masqué toise tous les membres de WIP.

— La paix et la tranquillité n’existent pas. Un conseil, oubliez votre idéal idiot. dit l'inconnu.

Tu ne peux pas laisser passer cela, hein Noëlle ? Tu n'as pas besoin de te forcer pour croire audit idéal ; c'est ancré en toi. C'est ancré en toi et tu tiens à partager tes convictions avec ton entourage.

— C'est sûr que si tu arrêtes pas de perturber la paix elle peut pas être là ! C'est à toi d'arrêter ton comportement idiot ! hurles-tu.

Et il s'en va, il ne t'a peut-être pas écouté, il n'a peut-être même pas remarqué que tu lui tires la langue de manière puérile, vexée. Tu attends qu'il s'éclipse définitivement, avant de troquer ta grimace en un sourire chaleureux ; tu écoutes le blesser parler, redonner confiance aux troupes. Toi, tu joins tes mains, décidée à établir l'ambiance familiale qui devrait régner dans un tel projet.

— Oui il a raison ! On va pas abandonner tout au début. Qui ne tente rien n'a rien ! Maintenant qu'il est parti faut se remettre au travail et plus vite que ça ! Désolée pour mon retard ! Mais maintenant je suis là et je viens vous aider à tout réparer. Oh ! Et sinon mon don c'est de pouvoir vous offrir ce. que. vous. voulez. ♥ Pinceau. Peinture. Balai. Nourriture même. Hésitez pas à demander ! Moi ça me fait plaisir de vous aider hihi. annonces-tu en balançant légèrement la tête.

Ton regard survole les dégâts restants, avant de faire un choix, rapidement.

— Si vous me cherchez je suis en train de nettoyer la peinture par teeeeerre. déclares-tu.

Tu sautilles vers l'énorme flaque colorée, agrippant une serpillère ainsi qu'un seau d'eau savonneuse.

— J'ai jamais fait le ménage, mais y a un début à toooout. chantonnes-tu.

Tu trempes le chiffon dans l'eau, et commences à nettoyer les tâches de peinture.

Tu écoutes le C de tout à l'heure s'adresser à Warren, assis par terre ; tu te trouves bien assez près d'eux pour percevoir leur discussion. Ledit C a gagné ton respect, très facilement en tout cas, par les mots qu'il a employé.

— J'recommence bientôt. Laisse-moi juste quelques minutes et j'me remets à t'aider ok ? On avançait bien, d'façon.

— Tu es sûr que ça ira ? Si tu as besoin de te reposer je peux m'en occuper seul... il n'y a aucun problème tu sais, surtout vu le coup que tu as reçu. répond Warren, inquiet.

Warren n'a pas l'air de croire le brun lorsqu'il a dit qu'il allait bien, contrairement à toi.

HRP : sorry du pavey