Sujet: Rencontre chez le Psy, Patient: Gabriel A. Oswald Jeu 7 Aoû 2014 - 22:31
Rencontre chez le Psy
Crever. Complètement crever. J'aurais jamais dû faire ce 10 kilomètre de course ce matin avant de venir au bureau. Et j'ai même encore oublier de m'apporter de quoi a grignotter. J'ai même oublier les vêtements d'Eric. Je fais quoi moi si jamais j'me transforme en mec par mégarde ? Toute façon j'ai pas le temps d'y penser j'ai consultation dans peu de temps. J'avais demander à voir le jeune Oswald. En espérant que celui-ci viendra. Je sais pas si c'est le fait que les élèves ce souviennent de moi du temps que je faisais la E ou c'est juste parce qu'ils s'en fichent, mais pratiquement aucun n'est venu me voir depuis mon arriver.
Étant crevé et n'ayant personne pour le moment, je lu le dossier de Gabriel en faisant des avions en papier avec les feuilles de l'imprimante. Mais pas n'importe quel avions en papier. Les modèles qui volent hyper bien et qui vont de poser en douceur dans les cheveux des profs et que ceux-ci ne les remarquent que lorsque quelqu'un leur fait remarquer. Ah que de nostalgie... Le bon vieux temps où on faisait chier le staff de l'école et dire qu'aujourd'hui j'en fais partie.
-Lizzy, pourrais-tu aller voir où en est notre ami ? Je commence à trouver le temps long j'ai rien à faire ce matin...
Ma petite gecko, qui était coucher près de la fenêtre au soleil, sauta au sol et partie en flèche à l'extérieur du local. Pendant ce temps là je continua de lire le dossier du jeune homme pour en savoir un peu plus sur lui avant son arrivé.
HRP: J'aime pas trop ce que j'ai écrit comme début, mais tout ce que j'écrivais me semblait merdique. Je ferai mieux sur les réponses ;; Amy Eric parle en #0099ff
Sujet: Re: Rencontre chez le Psy, Patient: Gabriel A. Oswald Sam 16 Aoû 2014 - 17:27
Psychanalyse Périlleuse. {Fe Amy}.
Gabriel Oswald méprisait les psychologues. Depuis sa plus tendre enfance, ces espèces de connards qui croyaient tout savoir à partir de petits riens le dégoûtaient plus que de raisons. Sans doute parce que lui-même devait entamer une psychiatrie d’urgence étant donné son trouble de la personnalité antisociale, mais lui estimait n’avoir aucun problème. Lui estimait être en parfaite santé, et commençait à en avoir marre qu’on lui propose sans cesse un psy’ pour régler ses problèmes, comme si c’était nécessaire. Lui ? Un problème ? Et puis quoi encore. Le britannique bénéficiait d’une santé mentale particulièrement solide, il s’en montrait persuadé. Et rien, pas même un soi-disant psychologue de comptoir pourrait lui faire croire le contraire. Oh, ça, non.
Ce fut donc avec un mépris particulièrement marqué qu’il reçut la lettre de convocation. On ne lui proposait même pas un rendez-vous, on le lui imposait comme si son cas nécessitait d’être traité au plus vite. La formation des phrases, le choix des mots lui déplut particulièrement, et il hésita un temps à ne pas s’y rendre. Pensant le pour et le contre, il décida finalement d’y aller, croyant qu’il était mieux de ne pas se faire remarquer quand il s’agissait de sa stabilité psychique. N’importe quel diplômé d’un carton marqué “Fac de psycho“ n’hésiterait pas à parler d’un complexe de supériorité, d’une mythomanie pathologique au cas où il trouverait une excuse suffisamment crédible, mais pas assez pour court-circuiter l’obligation de ce rendez-vous. Et allez qu’on lui tatouerait des maladies sur le bras, qu’on l’enverrait dans un asile, c’en devenait presque une phobie.
En tous cas, pas question de se montrer correct envers une dame qui croyait nécessaire de le voir lui. Pas question non plus de lui faire le moindre sourire, la moindre faveur, la moindre bonne impression pour éviter qu’elle se prenne d’affection pour lui. Il ne manquerait plus que cela, pensait-il avec aplomb. Il ne manquerait plus qu’elle veuille le revoir d’une manière régulière, cette Amy Johnson au nom basique et aux méthodes sans doute basiques. Sans s’interroger plus longtemps, l’adolescent franchit les portes du cabinet en remarquant une étrange bestiole derrière lui. Il avait eu la furieuse envie d’y mettre un coup de pied, mais maintenant qu’il était derrière la porte, il devait contenir ses sursauts de sadisme. Surtout quand il risquait de se faire qualifier de psychopathe à la manière dont Schopenhauer décrivait les gens torturant les animaux.
Passant la porte, Gabriel rentra et considéra toute la pièce avec dégoût, avant de poser son visage sur Mme Johnson. Il ferma la porte avec un soupir sans faire attention au lézard et se retourna avec une mine franchement ennuyée sur la gueule.
« Pourquoi vous vouliez me voir ? » S’avançant jusqu’à la chaise, il s’appuya sur son dossier et fixa le psychologue en s’approchant le plus en plus du bout de son nez. Il l’observa, il la considéra, il voulait vraiment qu’elle se sente mal-à-l’aise. Qu’elle regrette de lui avoir donné ce rendez-vous. « Non, en fait, laissez tomber. Je peux savoir ce que vous me reprochez au juste ? Vous demandez à voir tous les élèves de l’établissement ou vous vous en prenez à moi parce que j’ai eu quelques différends avec quelques hystériques de ce pensionnat ? » Référence évidente à la dispute qui l’avait opposée à Anarchy Scarlet quelques jours auparavant.
Quoi qu’il en soit, Oswald tenait plus que tout à se montrer détestable, mais une force de faiblesse particulièrement marquante se lisait en lui. Il ne savait pas comment agir face à quelqu’un qui était censé comprendre parfaitement les rapports humains, et tant qu’il n’aurait pas palpé le niveau de son ennemi, il se trouvait en terre inconnue. Il jouait avec le feu, risquant de s’y brûler à tout moments.
HRP > Désolé pour le retard, j'ai eu du mal à trouver l'inspiration.
Sujet: Re: Rencontre chez le Psy, Patient: Gabriel A. Oswald Mar 19 Aoû 2014 - 2:10
Rencontre chez le Psy
J'entendis quelqu'un entrer peu après que j'aie envoyer Lizzy chercher mon jeune convoqué. Celle-ci vint en vitesse monter sur mon épaule après que le jeune homme soit entré dans mon bureau. J'ai encore le nez dans son dossier quand elle sentie un regard se poser sur elle.
Le pauvre, je le fais venir ici sans raison visible. Et son regard pesant sur moi me semblait emplis de dégoût envers mon poste ou peut-être même envers ma personne. Je ne pourrais dire.
« Pourquoi vous vouliez me voir ? »
Je leva les yeux vers lui et referma son dossier sans dire un mot. Lui s'avança jusqu'à la chaise et me regarda comme pour m'analyser. C'était donc ce genre là de personne un analyseur. Dans son regard, il y avait un petit quelque chose qui voulais dire "Je ne veux pas être ici et vous le savez". Il veut que je me sente mal. Eh bien c'est raté ! Quand on vient de la E on s'habitue à ce genre de truc d'intimidation.
Je ne dis toujours rien après tout je veux que ce soit lui qui me parle et non le contraire. Bien que je n'aime pas l'approche du Psy "mhm" comme j'appelle, mais je veux tout de même que ce soit lui qui veuille bien engager la conversation avec moi.
« Non, en fait, laissez tomber. Je peux savoir ce que vous me reprochez au juste ? Vous demandez à voir tous les élèves de l’établissement ou vous vous en prenez à moi parce que j’ai eu quelques différends avec quelques hystériques de ce pensionnat ? »
Outch, mais c'est qu'il a du mordant ce petit. Je pris Lizzy sur mon épaule pour la déposer sur un petit coussin là pour elle sur mon bureau avant de commencer à parler avec mon cher patient... non en fait je déteste ce mot ça sonne malade...
«Je vais faire court pour répondre à l'ensemble de tes questions. Un, je ne te reproche rien. Deux, je ne demande pas tous les élèves de l'établissement ni juste toi à cause de tes quelques différents. En fait, j'ai une liste de quelques élèves qui ont quelques problèmes où qui ont besoin d'un suivit. Certains étaient suivit par un autre psy d'autre avait besoin d'en avoir un.»
Je me réinstalla un peu plus à mon aise sur ma chaise derrière le bureau et tira en même temps sur ma jupe qui remontait un peu trop le long de mes cuisses. J'adore porter ce genre de vêtements, mais je déteste quand elle remonte trop, parce qu'après on a les cuisses qui colle sur les chaises....
«Donc topo, j'aimerais juste avoir un suivit régulier avec toi Gabriel. Je ne veux pas que tu le prennes mal non plus. Je suis là qu'au besoin, mais j'aimerais que tu viennes me voir au moins une fois par mois. Juste pour que je puisse faire un suivit avec toi c'est tout.»
Je lui fis signe de s'asseoir, car en fait j'aime pas trop l'impression de me faire regarder de haut par cet enfant. J'espère aussi que mon ton calme et posé ne fera pas trop "Psy zen-zen", mais c'est toujours mieux d'être un peu zen que pas du tout.