[appart terry]Vulnérables, misérables, nous les hommes▬ Terry Arsène
InvitéInvité
Sujet: [appart terry]Vulnérables, misérables, nous les hommes▬ Terry Arsène Dim 10 Aoû 2014 - 0:21
Vulnérables, misérables, nous les hommes
Vous les femmes, vous le charme Vos sourires nous attirent nous désarment Vous les anges, adorables Et nous sommes nous les hommes pauvres diables
Elle sait pas abandonner Arsène, elle sait pas jeter l’éponge. Dire j’en peux plus. Arsène est la rage tenace, la haine qui vous pousse à dépasser le monde. Elle est la et elle affronte les jours avec ce regard hautain, cette peur disparu. La volonté est devenue malsain, les regards sont devenus aussi faux que tendre. Elle glisse cette liqueur le long de sa langue et tous les mots qu’elle prononce sont un bien dangereux nectar. Elle attire, elle instigue, surprend, obsède. Condamne. Arsène ne laisse jamais rien. On attend ces à plus tard formuler au détour d’un couloir. On revoit en boucle la jupe trop volante. On réclame, toujours plus. Et Arsène se livre. Arsène laisse les bras l’attraper, les yeux la dévorer. Elle a ces vêtements inutiles comme une vitrine sur la marchandise a souillé. Elle rigole. Elle se moque bien des bruits qui traînent. On prononce les noms, on déclare la petite vertu. Et Arsène fait taire les langues dans un souffle dangereusement court. Arsène est une pute, une pute tenace. La contre vous, dans votre dos. Guettant la chute.
Et elle l’avait vu passer Terry et c’était comme un rappelle. Alors tu es là, Terry. Alors tu n’es pas encore à moi. Elle l’aimait si fort Terry, avec sa voix saccadés, avec ses mains hésitante, son regard fuyant. Son putain de don. Elle avait eut l’éclair dans le regard, elle avait le frisson d’excitation. Ce sentiment qui vous gagne un peu plus, là, face à une proie que vous avez condamné en un instant. Alors Terry, va-y ordonne. Demande. Persuade-la. Efface la menace qui se joue tant de toi. Elle reviendra. Tu le sais Terry. Il est la le problème, elle revient toujours. 10h12 Mot doux dans la boite de petit dej. Coincé entre deux biscuits. Love Terry. 12h47 heures. Pause déjeuné, c’est le postérieur que l’on pose sur la table, poussant le plateau auquel tu n’as pas touché. Bonjour Terry. Salut Terry. Laisse-moi pénétrer ta vie. D’accord ? J’adore tant te regarder manger. Oh Terry, Terry. Formule le rejet, encore. Fait moi revenir au gallot, éternellement. 13h28. Tu sais que ton cours est passionnant, Terry ? Fait comme si j’étais pas la, ignore les clins d’œil appuyés, les jambes qui se croisent et se décroisent aux premiers rangs, la poitrine inexistante pourtant si joliment exposé. Ne t’en fais pas pour les élèves, je te retrouve à la récré. 17h05 Culotte dans ton cassier. Là avec les copies, n’est ce pas plus motivant pour corriger ?
Tu sais Terry, l’avantage de se nez rangé entres les pages de ton carnet. C’est que tu ne vois rien. Tu ne vois jamais rien Terry. Sinon tu l’aurais venu Arsène, sinon tu aurais senti le coup fourré se préparer, la menace grandir. Elle a fini les cours avant toi, mais ça, tu le sais pas. Parce que tu connais rien d’elle, tu sais juste qu’elle s’expose, tu sais juste quelle se donne. Tu sais juste qu’elle te veut. Trop fortement. Tu sais pas pourquoi Terry ? Parce que tu résistes, parce que tu es un pion à faire tomber. Une victoire a ce donné. Un trophée a affiché. Elle ne peut pas s’en prendre a toi de front, t’es trop de pouvoir Terry dans ta chemise jusqu’en haut boutonné. Et ca la fait chier, tu sais ? Un claquement de doigt et c’est a terre que tu l’as met. Qu’est ce que t’attend pour la faire chuter. Alors Terry, à quand le coup de pieds dans les cotes, a quand l’exécution par tes ordres décidés.
21h13. Elle connait tes habitudes Terry. Tu es cet hamster en cage qui répète en boucle un schéma ordonné. Si prévisible. Elle sort de son blouson le papier, l’adresse du crime. Et c’est le sourire qui ne la quitte plus. Elle a presque l’air d’une gamine. Impatiente. Elle n’hésite pas très longtemps Arsène. Elle a cette folie qui l’empêche de douter. Cet aspect hors de tout que lui a conféré le monde. Et la pierre s’écrase sur la vitre. Eclat au sol, jolie mélodie. Elle n’a jamais fait dans la douceur. Ou seulement dans les caresses qu’elle applique joliment entre deux cuisses écartées. Ca t’en sait rien non plus, Arsène tu l’as pas étudié. Tu l’as pas découvert. Tu le ferras jamais. Parce que t’as que la distance à foutre entre toi et sa personne. Ca a toujours été comme ça pas vrai ? Même quand elle n’avait pas encore sa putain de dégaine de femme fatale, t’osais pas la regarder. C’est pas un vide entre vous Terry, c’est un gouffre. Un gouffre aussi grand que le monde.
Ne t’inquiète pas Terry elle s’est installé. C’est pas tout confort chez toi, mais elle ferra avec le canapé. Elle dénude le corps, ne gardant que le nécessaire, et elle laisse les vetements trainer, un peu de bordel en plus, tu lui en voudras pas, pas vrai ? Et la poignet se tourne et son regard se pose dans le tiens malgré la demi obscurité.
« Tu as fini plus tard que prévu, chérie. Ton service c’est bien passé ? Madame Salvine a été heureuse de sa quarte fromages ? »
Elle s’enfonce un peu plus dans le canapé Arsène, alors que les jambes déjà se balancent de façon provocante.
« Et s’il te plait Terry. Pas de don toute suite d’accord ? J’ai encore rien fait. Tu seras un amour, merci. »
Pourquoi tu résistes Terry tu ne penses pas que tout serrais plus simple de te laisser aller ?
Sujet: Re: [appart terry]Vulnérables, misérables, nous les hommes▬ Terry Arsène Dim 10 Aoû 2014 - 15:46
Lune rousse
La fatigue, partout. Du bas de ton dos jusqu’en haut de tes épaules, dans ton sang - en belles cernes sous tes yeux, t’agrippant comme un animal - coriace indélébile implacable. Cette fatigue tu la connais, c’est toujours la même qui vient et qui revient. Elle t’habite depuis des jours - à moins que ce ne soit des années ? - et tu la nourris de plus en plus en travail, l’endort au café, l’entretiens comme une maîtresse, une amie. Tu commences à l’aimer un peu trop, ta fatigue ; à lui céder un peu trop de place. Et ce soir de fin de semaine, t’avais enfin décidé de la laisser gagner. Lâcher prise - c’est si rare de ta part après tout.
Rien d’anormal, rien de bizarre alors que tu gares ton vespa bleu cobalt près de l’appart, t’y extirpant avec un baillement. Le temps de te griller une clope, tu regardes le ciel et tu te dis que le repos est à quelques pas, quelques portes poussées, et tu souris légèrement dans la nuit, la tête déjà à ton oreiller. Les dernières volutes s'élèvent, et cigarette écrasée tu rentres, content d'être enfin chez toi. Seul chez toi.
Mais la vie est chienne Terry, tu devrais pourtant le savoir.
Le plus marrant dans tout ça, c’est que si elle n’avait pas parlé, tu ne l’aurais même pas remarquée. Du moins pas tout de suite. Mais sa voix éclate, toujours si douce, si sucrée, et ton regard se lève vers elle. Et malgré la pénombre, tu vois sa peau trop largement exposée - et ton regard glisse avec hâte, s’aimante sur son visage, confus - s’accroche à ses yeux. Et merde, t’as encore tes lentilles, et merde, tu peux pas te cacher derrière tes verres. Tu as croisé son regard, et te voilà comme un animal pris au piège. Acculé.
« Vous …. T-tu …. V » Vous ou tu, c’est difficile de choisir alors que ta seule envie est d’ouvrir la porte et de partir, partir loin - rentrer chez toi. Oui, chez toi, ton vrai chez toi, ton chez toi sans elle. Il doit forcément y avoir une erreur, hein ? Mais une seconde aux airs d’éternité passe, et tu commences à comprendre, lentement, ta logique se mettant en marche. Tu reconnais tes meubles, tu reconnais ta chère cafetière sur la table près de la fenêtre - fenêtre brisée en morceaux et l’addition se fait dans ta tête.
D’accord, elle est entrée par effraction et se promène maintenant à moitié nue dans ton appartement. D’accord tu vas devoir payer pour cette fenêtre - alors que t’es dans une fin de mois un peu serrée. D’accord, qu’est ce que tu fais d’elle. D’accord qu’est ce que tu fais de toi, figé ainsi devant l’entrée - t’oublies même de respirer.
T’as ton regard encore ancré au sien, et t’as la bouche entr’ouverte, les mots encore en suspension. Alors, vous ou tu, Terry ? Il y a un moment où il faut se décider. Tu penses, tu penses très vite. Tu te dis que tu la connais sans la connaître Arsène. Elle était cette fille un peu plus jeune que toi, chez les B - à qui tu avais peur de parler. Elle était cette fille qui a essayé de t’attraper avec son don, comme elle le fait avec tout le monde, tout le temps - en se blessant. Elle était cette fille que t’as pas voulu blesser. Et maintenant, elle est partout, Arsène, elle est haine. Elle te suit, tous les jours, elle t’harcèle, et elle n’abandonne pas. Pourtant tu l’ignores - tu fais semblant de ne pas la voir, tu la repousses d’un sourire, tu forces avec ton don, tu fuis, fuis, fuis. Mais comme un cauchemar, elle revient - dans ta boîte à goûter, dans ton plateau de self, dans tes cours, dans ton casier, dans ta vie toute entière. Elle te hait Terry, bien sûr qu’elle te hait. Parce que t’es l’échec sur son tableau de victoire - et même si tu essaies de t’en excuser, rien ne changerait. T’es son obsession, alors tu vis avec.
« Si c’est votre culotte que vous cherchez, je l’ai remise dans votre casier. » T’es mignon Terry d’essayer de trouver la solution au problème en lançant une réplique digne d’un dialogue de porn. Regarde là, regarde cette foutue situation Terry. C’est pas un problème de culotte Terry. Finalement, t’as opté pour le vouvoiement hein, parce que la tutoyer aurait signifié lui donner un peu plus de terrain - déjà que tu n’en as plus beaucoup. Sourire poli sur tes lèvres, tu te baisses pour te déchausser, et tu accroches ta veste au porte manteau, reprenant peu à peu tes droits. T’es chez toi après tout - alors avance, Terry. Tes doigts trouvent l’interrupteur et la lumière se fait, rendant la situation plus claire, plus embarrassante - sa peau nue venant une fois de plus t’agresser les yeux.
Oh, les corps humains féminins, tu les connais. Tu les enseignes même, face à des classes d’adolescents stupides qui gloussent dès qu’ils entendent le mot vagin. Alors, même si Arsène est là, attirante, terriblement attirante, surnaturellement attirante, tu sais que rien ne pourra se passer. Parce que t’es pas ce type de mec, et que tu l’as jamais été - parce que ta tête est bien bien ailleurs, perdue dans d’autres pensées. T’as la victoire de la raison sur la chair dans le sang, toi. Tu passes ta main dans tes cheveux, un peu nerveux - comme toujours en présence d’autres êtres humains, en présence d’elle - et en trois pas tu es devant elle, la table basse vous séparant.
Bien bien. Et maintenant ? T’as aucune envie qu’elle commence à utiliser son don - car tu seras obligé de riposter avec le tien et dieu sait que c’est fatiguant ; alors tu restes un instant là à trouver une possible solution. Un petit arrangement quoi. Elle a fait tout cet effort pour venir, alors dans ce cas …
« Je vais vous servir un café, on va parler, et a-après, je vous raccompagnerai chez vous, d’accord ? » T’es trop galant imbécile, trop gentil, à vouloir la raccompagner - surtout que d’entre vous deux, c’est sûrement toi qu’aurais le plus besoin d’aide en cas d’agression. Mais c’est comme ça, c’est en toi, et maintenant qu’elle s’est invitée chez toi tu ne peux pas juste la jeter dehors. De toute façon, elle ne se laisserait pas faire, t’en es certain. Alors t’attrapes ta cafetière qu’est toujours pleine, toujours allumée, et tu remplis deux tasses que tu poses sur la table, avec un sucrier. Tu peux pas lui offrir plus, t’as pas plus dans ton appart’ bordélique et rendu exigu par les tonnes de bouquins qui s’empilent ça et là - bric à brac d’apprenti sorcier.
Le canapé est pris, tu t’assieds par terre. Par terre chez toi - et quelque chose te fait sourire un peu plus, l’ironie du sort, l’incohérence de la situation. Tes yeux se baissent sur le café, brûlant entre tes paumes moites, avant de retrouver son visage. T'avales ta salive qu'a un goût de tabac froid. Et non, elle est toujours là, et ceci n’est pas un cauchemar, t’es bien en face à face avec Arsène.
Et face à elle, parler devient une torture - encore plus que d’habitude.
« Bon … Que me vaut l’ho-honneur de votre visite ? »
Et oui j'écris à la deuxième personne j'ai aucun respect lalalalala, bref j'espère que ça te plait ♥
Sujet: Re: [appart terry]Vulnérables, misérables, nous les hommes▬ Terry Arsène Lun 1 Sep 2014 - 7:36
Vulnérables, misérables, nous les hommes
Oh Terry… Terry. Terry
Relève la tête un petit peu, s’il te plait. Regarde-la. Dis, tu ne la trouves pas belle Arsène ? Allez, juste un petit peu, juste ça. Fait un effort. Qu’est ce qui ne te plait pas ? La couleur de ses cheveux ? Sa petite poitrine ? Sa voix trop sensuelle ? Ses petites attentions au court de la journée ? Qu’elle soit sur ton canapé ? La vitre de ton appart qu’elle a brisé ? Vraiment Terry, elle ne comprend pas que tu ne l’aime pas. Tout en entière, tu es sur ? Il n’y a pas un petit quelque chose pour te faire succomber ? Et par malheur, elle n’aime pas le café. C’est peut être ça qui ne colle pas entre vous. Elle est si désolé. Elle ferra un effort, promis. Tous les efforts qu’il faudra Terry pour te mettre dans son lit. Ou le tien, tu sais, elle n’est pas compliqué.
Bafouille pas Terry voyons, pas avec elle. Tu sais bien que ça sert à rien. Oh, c’est plus fort que toi ? Mais elle le sait très bien ça. Mais tu sais ce n’est pas l’envie qui lui manque de te reprendre a certain moment. Elle voudrait poser ses mains sur ta peau, t’arracher tes vêtements. Te balancer des phrases du genre, dévore moi. Et tu sais quoi Terry, ce n’est pas pour ton corps ultra musclé qu’elle ferrait ça, non. Arsène aime cette gène sur ton visage. Parce que tant que tu restes dans cette optique la. Tu admets qu’elle est plus forte que toi. C’est pas parler de ton don, ni du sien. C’est juste parler d’humain. Ca devrait te dire quelque chose, il y en a plein tes bouquins. T’apprends ça par cœur. T’étudie les corps. Elle aussi, ça tombe bien, non ? Travaux pratique, tu penses quoi du pelotage de seins ?
« Si c’est votre culotte que vous cherchez, je l’ai remise dans votre casier. - C’est un cadeau, me remercie pas. Je sais combien mes présents te touches »
Je sais combien je peux parler et mentir, je sais combien je t’exaspère, je sais presque le nombre de fois ou ta langue peut tourner dans ta bouche avant de l’ouvrir. Je sais Terry, je sais que je suis insupportable, je sais que tu n’as pas envie d’être polie, je sais que tu voudrais que je parte. Je sais, je sais, je sais. Mais je le veux de ta bouche. Je veux la limite que tu ne sais pas franchir, je veux ses limites dont je m’empare, je veux que tu écrases une fois pour toute. J’ai pas de cœur a piétiner, de quoi t’as peur hein ? De m’écorcher ? C’est pas tes mots qui vont me faire mal Terry pour ça t’es pas assez doué. J’veux l’insupportable sensation de dégout incrusté sur ton visage, j’veux que tu cries, j’veux que t’en ai marre, j’veux que tu satures de ma propre personne. Que t’en puisse plus. Et que t’en redemande.
Combien ça crie Terry, dans ton cœur. Ca cris fort ? Assez fort tu penses ? Sur une échelle de 1 à 10 tu le situe comment ? Lui sort pas le 1, elle arrivera pas a te croire. C’est pas possible, tu peux pas rien ressentir Pas avec elle. Tu lui manques déjà bien assez de respect en refusant ses avances, ne va pas lui dire que même la haine elle ne sait pas la provoquer. Ressent Terry, bats toi. Ca gronde dans ton corps, n’est ce pas ? Mais a quel point hein ? C’est son rôle de te faire atteindre le 10. Le stade critique. Ce moment ou t’explosera. Et se sera sa victoire à elle. Savoir qu’enfin tu te livre, savoir qu’enfin tu t’exposes. Elle veut tes mains tremblantes de fureur. Ton regard teinté d’un peu de folie. Arsène elle veut dans ton corps cette envie de la détruire.
Elle sait que t’attends que ça Terry, de sortir tout ce que t’as. Elle en est convaincue en tout cas. Et t’as besoin d’elle pour ça. Elle va te rendre dangereusement fou. C’est son but. Si elle ne peut pas te rendre fou d’elle par les baissé appliqué sur ton cou. Elle trouvera bien un autre moyen. Ne jamais la sous estimé, tu sais.
Il serait tant d’utiliser ton précieux don pour renverser le monde, Terry. Parce que tu t’en sers pour quoi la, hein ? Exiger un café a ta pose de dix heures ? Putain de gâchis. Un don pareil, dans tes mains a toi. Si ridicule.
Rapproche toi Terry, t’as raison. Tu veux qu’elle enleve se qu’il lui reste en haut ? C’est pas un souci tu sais, fait comme chez toi hein ? C’est presque un meuble dans ton décor, non ? Elle peut fumée ici ? Bien sur, tu fumes comme un pompier. Et dans le pire des cas, elle ne t’aurait même pas demandé. Elle s’assoit sur le canapé, croise ses jambes, balance sa tête en arrière sur le dossier alors qu’elle installe la cigarette entre ses lèvres.
« Je vais vous servir un café, on va parler, et a-après, je vous raccompagnerai chez vous, d’accord ? - Déjà ?»
Compte pas la virer comme ça Terry. Ca marche pas. Si tu veux qu’elle s’en aille. Il faudra l’exiger. L’exiger très très fort. C’est comprit ? Pas en bafouillant sur un s’il vous plait. T’as qu’à l’appeler madame pendant qu’on y est. Putain. Trop de politesse. Tellement de politesse. Ca te fatigue pas à la fin Terry ? Avec un tel balai dans le cul tu dois pas marcher très droit. Elle comprend pas tout ça. Elle te comprend pas toi. Et c’est ça qui l’énerve. Ca parmi un tas d’autre truc. T’es chiant Terry. Terriblement chiant. La a être bien plus humain qu’elle. La, a être gentil avec tes années de retard. C’est pas le jour pour lui proposer un café. Elle aime pas ça. C’est qu’une fois que t’as posé le tout sur la table basse qu’elle te le fait remarquer. Tourne en rond Terry, pli toi en quatre pour elle. T’as raison offre l’hospitalité au loup, et prépare lui un fucking café pendant qu’il bouffe les mouton.
« J’aime pas. T’as pas plutôt un chocolat ? »
Tu t’installes et elle te fixe, intensément. Pourquoi cette visite ? Elle sait pas vraiment. Elle a besoin d’une raison pour faire chier les gens ? Non. Arsène est comme ça, s’imposant au monde. Sans raison, toujours. Alors parle lui de la pluie, parle lui du soleil. Parle-lui de toutes les conneries que tu veux. Bafouille sur les mots. Allez. Arsène ne t’écoutes jamais vraiment. Arsène n’écoutes jamais vraiment personne. Arsène fait semblant, elle hoche la tète. Se mort la lèvre. Elle laisse le regard se faire intense et alors qu’aucun son ne sors. Elle prend place de cette manière si malsaine. Avant même que le don s’enclenche, ils ont déjà tous un pied dans la tomber.
Gardons le duel de don pour lui part. Elle est bien ici. Alors jouons encore un peu.
« Une visites comme ça. Pour le plaisir. Ca ne te fait pas plaisir de me voir, Terry. Tu n’es pas heureux ? »
Bien sur que non, alors maintenant, avoue le. La cendre de la cigarette tombe au sol alors que la fumée qu’elle laisse passé ses lèvres t’es soufflé directement dessus. Tu sais la politesse et le mensonge quand elle te vois, elle trouve que ça se ressemble un peu trop.
« Moi qui était si heureuse de pouvoir passer du temps avec toi, chérie. D’enfin partager quelque chose. Plus qu’un « Non Arsène vous n’avez vraiment pas envie de moi je vous assure ! » . Voila que l’on ne pense qu’a une chose, me faire partir. Et en plus ici. Il n’y a que du café. Je suis malheureuse, très malheureuse. Et c’est de ta faute. J’espère que tu seras te faire rattraper . »
Combien de temps tu vas tenir Terry, combien de temps pour ce petit jeu. Combien de temps pour que ta politesse dégueulasse se fasse en fin la male. Alors, crache Terry. Tu n’en seras que plus beau.
Sujet: Re: [appart terry]Vulnérables, misérables, nous les hommes▬ Terry Arsène Jeu 11 Sep 2014 - 0:35
Lune rousse
Il a la normalité qui transpire de sa peau, Terry, et pourtant, il est tellement étrange.
Le voilà en tailleur devant sa table basse, et on peut se demander ce qu’il attend pour s’énerver. Pourquoi il appelle pas la police. Pourquoi, il n’a pas, comme la majorité de l’Humanité sur cette foutue planète, l’envie de balancer sa tasse à la figure d’Arsène - café ou chocolat ? Il a longtemps cherché, Terry, ce qui pouvait le rendre si fermé aux émotions des autres. Ce truc, au delà de la patience et de la gentillesse innée qui coule dans son petit coeur d’enfant.
Mais il a jamais trouvé.
Alors, quand il voit cette flamme de haine dans pupilles bouillantes d’Arsène, il se questionne. Il se demande ce qu’il fait de mal, et tout de suite, la réponse s’offre à lui, claire et pourtant si floue, toute nimbée de brouillard. Son tort, c’est d’être différent, son tort, c’est d’être lui. Lui, il l’est que le papier peint qui n’est pas en droit de donner un avis, de juger quelqu’un. Lui qui est incapable de détester Arsène. Pas plus qu’il ne peut l’aimer. Il la voit, il la ressent, il a le chaud au bout des joues et des doigts, mais c’est tout. Et c’est ça qui l’enrage, la jolie jeune femme.
Il est juste comme ça, insupportable pantin au coeur dont la mécanique un peu paniquée ose à peine penser à la notion de “sentiments.”
« J’aime pas. T’as pas plutôt un chocolat ? » « Non. » Il sourit, Terry. Il a pas d’autre chose à lui dire que non. Toujours non. Ce non teinté d’excuse, agaçant, mais qu’on ne peut pas contredire, pas rejeter. Calmement, il boit son café, regardant d’un oeil fuyant les dégâts qu’elle a pu infliger à son appartement. Il grimace légèrement, l’amertume sur les lèvres - c’est le café il dira - et il prend l’autre tasse, celle d’Arsène, dans ses doigts. Il veut avoir l’air naturel, à l’aise - chez lui. Mais c’est inutile, Terry. Ca fait bien longtemps que cet endroit n’est plus ton territoire - et elle le sait la lionne. Elle sait que t’es bien en dessous d’elle dans la chaîne alimentaire. Elle te traque. Toi la plus inoffensive des proies.
La plus inaccessible.
Elle débite ses paroles théatrales, ses paroles de grande femme. Elle parle beaucoup Arsène. Elle est à coup sûr une de ces personnes qui ouvre sa bouche uniquement pour le plaisir d’entendre sa propre voix. Terry, il aime bien la voix d’Arsène, ou du moins il la supporte. Pas les mots et les saloperies qu’elle lui balance, non, juste son timbre de voix - si déterminé, fort, vibrant. Arsène a tous les défauts du monde - mais il ne peut s’empêcher, quelque part, d’admirer le cran dont elle fait preuve dans chacune de ses phrases gorgées de poison. Admiration. Un peu de jalousie. Et un océan de points d’interrogation.
«Et c’est de ta faute. J’espère que tu seras te faire rattraper . » « Non. » Ses lèvres trempent dans le café d’Arsène, et il repose la tasse maladroitement. Et il sourit encore. Il prend son temps, doux, tranquille, passant une main dans ses cheveux, posant un coude sur la table. Il s’agite, il bouge, il étale sa nervosité en petits gestes, tocs, manies qui le calment peu à peu. Il secoue la tête, niant encore les affirmations de la jeune femme. Puis sa voix, d’une constatation implacable.
« Ce n’est pas de ma faute. » Terry les connait sur le bout des doigts, ce qu’on appelle les causes à effet - et il sait qu’il n’a rien à faire dans le malheur d’Arsène. Rien à faire dans la vie de quiconque. Alors, à qui la faute, dans ce cas là ? Il se le demande souvent, Terry. Pourquoi elle est comme ça Arsène, si aggressive, cruelle, mauvaise - pourquoi, alors que c’est elle, qu’est en détresse. Inutile de le nier, il le voit bien Terry - il l’observe. Il inspire la fumée qu’elle lui crache au visage comme un dragon, et se concentre sur son pouls qui a diminué, qui a sombré dans une lente et calme tranquillité.
« Alors. A qui la faute ? » Il murmure presque pour lui même. « Qu’est ce qui vous empêche d’être heureuse, Mlle Peters ? » Qu’est ce qui peut être assez fort pour la pousser à entrer par effraction dans sa maison juste pour lui parler. Qu’est ce qui peut être assez aggripé à ses entrailles pour la rendre ivre et obsessionnelle ? Est-ce que c’est quelque chose de concret, de palpable, quelque chose à passer sous la loupe d’un microscope ?
Ce serait si bien. Il aimerait tant pouvoir disséquer son coeur, son cerveau, tous les endroits où elle cache ses cruels sentiments et ressentiments. Pour mieux la comprendre. Pour mieux lui parler. Pour mieux l’apprécier, peut être. Il lève les yeux sur elle, il la pique de sa douceur. Elle a la langue bien pendue, et ne cesse de parler. Elle a besoin de parler. Et le voilà, oreille attentive, pour l’écouter.
Alors parle, Arsène.
Quand j'étais petit j'étais un jedi tellement nerveux que lorsqu'il pleuvait souvent je m'électrocutais.
Sujet: Re: [appart terry]Vulnérables, misérables, nous les hommes▬ Terry Arsène Ven 3 Oct 2014 - 3:09
Vulnérables, misérables, nous les hommes
« Alors. A qui la faute ? »
Tu l’entends presque, la claque. Le choc qui teinterait presque l’air. Pas de trace sur ta joue, non pas la marque de ses jolis doigts sur tes joues pales. Rien. Rien de physique. Et c’est pour ça qu’elle fait mal, cette gifle. Cette question qui interpelle, cette question qui n’a jamais eut de réponse mais à laquelle tu as toujours cherché à en trouver une. Comme pour combler un vide. Combler ton cœur. Tu as cherché le coupable, longtemps. Tu as trouvé le monde, comme une excuse facile bonne à sorti a tout va. La faute à qui, la faute au monde. Au monde entier. La planète. Aux Hommes.
La faute à qui, a tout le monde. La faute à qui. Pas à elle. Certainement pas à elle.
« Qu’est ce qui vous empêche d’être heureuse, Mlle Peters ? »
Il enfonce le couteau dans la plaie, Terry, et tu ne le savais pas si vicieux. Tu ne le savais pas si habile, à taper la ou ça fait mal. A saisir ce que tous ne voient pas. Ce que tous on oublié de voir. Même toi.
C’est un terrain dangereux, Terry. Si dangereux. Et elle se braque, se redresse Arsène, comme pour se conforter dans une idée préfaite. Voyons Terry, tu ne vois pas qu’elle est heureuse ? Regarde, regarde comme elle leurs sourit. Arsène n’est pas malheureuse voyons, elle prend tout ce qu’elle doit prendre, elle ne dépend plus de personne. Elle domine Arsène, elle est forte. Tu ne le vois pas ? C’est évident pourtant. Elle n’est pas malheureuse Terry, non, non, certainement pas. Arsène ne le sera jamais. Arsène a tout ce qu’elle désire. Elle a lutté pour ça. Lutter pour cette place. Alors elle sourit, tu vois ? Regarde un peu, comme elle est heureuse, a se hisser au dessus du monde. Il est là son bonheur, son putain de bonheur. Elle l’attrape, et tant pis si les mains sont sale après tout ces batailles. Tant pis, tant pis. Elle s’y plait tu vois, dans son bonheur plein de taches.
Tu ne te souviens pas, Arsène ? De ce qu’il y a eut avant tout ces sourires dégueulasses ? Tu as oublié, dis, ce visage. Ce flou dans les yeux, ce noir sur les joues. Ce mal être qui ronge jusqu'à l’âme. Ses mains sur les oreilles et les battements de ce cœur qui semble perforer la poitrine. Ca ne résonne plus, dans ta tête ? Les rumeurs. Pute, salope, connasse. Tous ces mots qui glissent aujourd’hui si aisément sur ta peau. Il y avait eut ces images, ces images de toi. Cette vérité étalée aux yeux de tous. Des tiens surtouts. Alors c’est ça que je suis hein ? Alors c’est comme ça qu’on me voit. Alors c’est elle, Arsène. Cette fille la, cette carcasse vide de tout. Souviens toi, Arsène, cette avant Lust. Et ce jour là, surtout. Ce jour cataclysme, cette tempête et ce passé qui s’avoue. T’as avoué par les larmes ce jour là Arsène, ta putain de faiblesse. Ton putain de malheur. C’est elle, Arsène, elle s’abandonne si facilement contre votre corps. Elle est le jouet de tous, le plaisir d’un soir. Elle est là Arsène et on la prend, on la jette. Arsène est le soupire étouffé par des mains qui ne veulent ébruiter l’affaire. Les coups donné parce qu’elle n’était ce soir pas d’humeur. Elle a su être si silencieuse, la gamine. Parce que c’était que ça Arsène, une gamine. Ca s’oublie lorsque l’on souille le corps. On a beau appelé ça plaisir, elle n’est pas sur d’en avoir un jour ressenti vraiment. Elle baise Arsène, elle ne fait que ça. Elle ne fait pas l’amour. Et encore aujourd’hui elle s’envoi en l’air dans ces même chiotte qui l’ont vu pleurer une fois, une seule fois, une unique fois. Elle dit qu’ainsi elle terrasse le monde. Elle s’abandonne juste en essayer de se trouver que c’est elle qui domine la terre.
C’est les doigts qui ont étalé le mascara sur la peau abimé. Et c’est la colère qui s’est mise si fort a grondé. Elle n’a jamais été malheureuse, Arsène. Elle ne sait jamais laissé le droit à ça. Jamais. Parce qu’elle est forte, tu vois… Regarde comme elle a su avancer. Regarde-la, regarde comme elle s’est relevée. Elle est bien plus forte que toi, d’accord ? Pourquoi tu comprends pas Terry, pourquoi tu vois rien. Tu la respectes pas ? Elle fait ce qu’elle veut de toi, elle te bouffe, elle te ronge, elle te pourri la vie. Regarde, regarde comme elle connait tout. Tu comprends que c’est elle qui domine ? Elle est putain d’heureuse, et pas toi. Alors pour qui tu te prends à penser ça. T’as pas le droit. Pas le droit de juger, parce que t’y connais rien au bonheur Terry, t’es des ces gens qui disent non avec leurs sourire trop polie, t’es de ces gens qui s’écrasent, qui s’écraseront toujours. Toi t’as pas droit au bonheur Terry, t’as droit a rien d’accord ? A strictement rien. Elle, elle prendra tout. Et même à toi si elle le veut. Parce que c’est elle qui est forte dans cette histoire. C’est elle qui se moque. Alors arrête, arrête avec tes mots à la con. Arrête, arrête, avec tes connerie. Arrête, arrête, de jouer a celui qui entrevois son cœur. C’est pas vrai Terry, elle est heureuse. La plus heureuse…. La plus forte.
Et toi Terry, tu fais l’amour ? Tu fais poliment l’amour. Tu baises pas, hein ? C’est pas ton genre. Toi tu plaques des baisés sur la bouche d’une femme trop pure, trop douce. Ce genre de femme qu’elle sera jamais. Tu picores les joues d’une adorable, et puis tu lui ferras deux gamins. Tu rentras tard le soir pour avoir trop bossé. Ou alors t’auras que ce passage la, le boulot. Parce que t’arriveras pas à avoir autre chose dans ta putain de vie. Ta vie ennuyeuse, à outrance. Tu vois, pas de bonheur au programme. Que du faux. C’est pas être heureux tout ça. Elle pourrait te le raconter. Bonjour, merci, au revoir. Pardon, désolé. Trop de politesse. C’est de l’hypocrisie à étalé sur les tartines aux petits déjeunés. Je t’aime. Des conneries. Des putains de conneries. T’en veux-toi de cette vie Terry ? Elle est ou t’as définition des gens heureux ? Elle ne veut pas de tout ça. Non merci. Garde les clichés pour les repas de famille. Elle pensera à toi dans ces soirées de luxure qui savent l’emporter.
Tu seras jamais heureux, Terry. Ne la prend pas pour toi. Le bonheur, il se gagne. Alors à ton tour réagit.
Elle se relève, et c’est vers toi qu’elle s’approche. Dangereusement. Elle ne contourne pas la table, elle tape dans la cafetière, elle s’en fou bien du tapis de grand maman. Elle s’en fou de tout, t’as fait un pas de trop, Terry. Ne t’en prend qu’à toi-même. T’as cherché. Et alors le pied appuie sur le torse pour te faire perdre légèrement l’équilibre, puis elle se pose sur toi. Ton corps contre son corps. Le regard ne quitte pas le tiens. Tu panique, Terry ?
« Exige que je parte. Ca y est, t’as le droit. Formule. Allez Terry. Et ne bute pas sur un seul de tes mots d’accords ? »
Allez Terry, montre comme t’es fort. Donne-lui une raison de partir. Les gens aussi heureux que toi, ça la dégoute. Reste bien confortablement installé dans ta vie. Et crève sans faire de bruit. On t’oubliera si vite, Terry.
C’est ça dernière action, n’est ce pas ? Alors sur toi elle se penche un peu plus, à l’oreille elle murmure.
« Je suis parfaitement heureuse. Parce que je le prends, mon bonheur. Ne nous confond pas… »
T’aurais pas du Terry, trouver la corde sensible. C’est le voile que tu as voulu lever sur l’illusion. Elle n’est pas prête à ça. Elle a trop travaillé pour croire à ses idées. Elle a mit trop de temps à modifier la définition du bonheur, Terry. Fou pas tout en l’air comme ça. Vous ne jouez pas dans la même catégorie.
Sujet: Re: [appart terry]Vulnérables, misérables, nous les hommes▬ Terry Arsène Sam 4 Oct 2014 - 2:53
Lune rousse
Il n’avait jamais cherché à être offensant. Blessant. Non, il l’avait juste vue, découpée au scalpel fin de son analyse - et avait posé la question qui semblait être la solution au problème. Il avait juste voulu l’aider. Comme on aide un élève qui ne comprend pas un chapitre. Est-ce que c’était très froid, comme manière de faire ? Sa raison pensait que c’était juste. Mais son coeur tout chaud lui, lui disait le contraire - lui murmurait des choses incompréhensibles et indéchiffrables.
Il veut juste aider cette personne qui semble en détresse - mais a maintenant bien du mal à soutenir son regard. Parce que quelque chose a changé. Un éclat, coupant, aiguisé, du métal froid et bouillant à la fois, une faiblesse à la force écrasante - une tempête en un souffle. Il entr’ouvre les lèvres, cherche un mot à dire, une politesse - mais l’air lui manque, s’échappe, se coupe, se perd dans le salon. Et c’est de nouveau la moiteur sous ses paumes et le coeur en sonnette d’alarme qui s’emparent de lui. Parfois, il aimerait qu’il existe une touche CTRL+Z pour revenir en arrière. Et ci c’est encore trop technologique, même une vieille bande rembobinable lui ferait l’affaire.
Il est resté muet comme une carpe face aux stries noires de mascara qui ont barrés le joues d’Arsène. Statue de peur qu’a le tremblement coincée sous la peau. Qu’on l’insulte qu’on l’attaque qu’on lui rie au nez - qu’importe. Mais qu’on pleure devant lui donnait cette affreuse sensation d’avoir fait quelque chose de mal. Et quand il faisait quelque chose de mal …. Noir, souffle coupé, mal de crâne. Un spasme secoua ses mains, qu’il joignit sous la table. Les serrant. Fort. Plus fort. Arrête de trembler. Arrête d’avoir peur - peur d’une chose dont tu n’arrives pas à te souvenir.
Arsène avait pleuré. Il avait fait pleurer Arsène. De toutes les personnes, c’était elle qui lui avait montré ses larmes. Une boule d’épais regrets se forma au creux de son ventre, et lorsqu’elle vint le poignarder d’un regard, il accepta silencieusement sa sentence. N’opposant aucune résistance lorsqu’elle glissa sur lui telle un serpent, prête à l’étouffer. Les battements de son coeur en colère contre son palpitant paniqué eut l’effet de le calmer. Malgré le mal qu’il avait pu lui faire, son coeur battait encore si fort, si bien - si tout plein de vie. Sa tête roula sur le côté, et il contempla la cafetière se vider sur le tapis, soudain habité d’une morne lassitude. Une fois de plus, il abandonnait le combat pour éviter de donner des coups - alors qu’il avait déjà frappé. Plus fort qu’il n’aurait pu l’imaginer.
Les autres diront que c’est de la gentillesse. Les plus âcres opteront pour le terme de lâcheté. Mais lui, tout de suite trouvait que tout ça n’était que fatigue. Quoiqu’il fasse, il n’arrivait jamais à comprendre les réactions d’Arsène. Et s’il avait été son échec pendant toutes ces années, il avait comme l’impression que les rôles commençaient à s’inverser. Arsène, le grand mystère qui ne pourra pas être résolu - si agaçante, intriguante, et changeante.
« Exige que je parte. » Un bout de sourire étire le coin de ses lèvres. Ce sourire qui est trop triste pour être heureux, mais pas assez pour être vraiment malheureux. Ce sourire si énervant qui regroupe à lui seul toute l’amertume et la douceur du monde. Le sourire de Terry. Lentement, il décolle sa joue du sol pour regarder dans les yeux celle qui était venue chez lui pour qu’il lui demande de partir. Si illogique. « Je suis parfaitement heureuse. Parce que je le prends, mon bonheur. Ne nous confond pas… » Et tout gèle autour de lui. Le temps, le mépris d’Arsène, ses lèvres contre son oreille - et son coeur. Son coeur-oisillon tombe en léthargie.
« Je… ne crois pas au bonheur. » Il dit simplement. Platement. Implacablement. «Ce n’est que quelque chose d’inventé par l’Homme pour donner un but à la Vie. Pour justifier le fait qu’elle ne soit pas toujours facile. La Vie est une épreuve, alors on promet une récompense imaginaire à ceux qui réussiront à la surmonter. C'est stupide. Il n'y a rien de plus beau que la Vie.» Il ne butte pas sur ses mots, il les jette avec sa même voix trop polie, trop gentille. Pourtant il y a comme un mur de glace qui s’est instauré. Celui que les hommes de sciences s’imposent pour éviter de rêver.
De rêver à ces millions d’étoiles qu’ils ne peuvent que compter.
Il cligne des yeux, une fois, deux fois - retrouve son attention qui s’était perdue au dessus de l’épaule d’Arsène, loin dans le vide. Il prend conscience du poids de la jeune femme sur lui, et son coeur reprend son rythme après un raté. Palpitant cognant de piaf apeuré incapable de voler. Ses yeux bleus glissent, et trouvent de nouveaux ces dérangeantes marques noires. Sales. Lugubres. Blessantes. Un souffle tremblant sort de ses lèvres séparées. Dans cette panique mécanique, il aurait pensé que ses bras l’aurait repoussée avec cette tendresse inexpliquée et inexplicable - toujours si agaçante.
Pas qu’ils l’auraient serrée contre lui avec cette attitude désespérée.
Quelque chose dans son cerveau se bloque alors qu’il la serre si fort, Arsène, contre son corps. Et il est incapable de la relâcher. Parce que comme le gamin qui a peur de casser quelque chose déjà effrité, il le garde entre ses paumes, serrant à s’en faire mal - craignant que tout tombe en poussière s’il ouvre l’espace de ses mains. De ses bras. Comme le gamin, il a attrapé l’animal sauvage par instinct, mais à peur de se faire griffer s’il le lâche. C’était de la faute des marques noires - il avait voulu les effacer, mais Arsène ne l’aurait pas laissé faire. C’était de la faute de ces larmes traîtresses, surprenantes, inattendues - il avait voulu les essuyer elle aussi. Avec son air désolé et ses gestes pressés.
Mais il a pas réussi à viser ses marques noires, et il a pas réussi à approcher ses larmes. Alors il l’a capturée toute entière. Restant ainsi dans ce très très gênant moment de silence. Sa phobie du contact lui serrait la gorge. Mais il n'osait pas bouger. Plus bouger. Crispé dans ce moment d'éternité.
Raclement de gorge.
«V-vous savez, quand on est heureux, tout est une question de c-connexions neuronales.» Très bien. Qui s’en fout ? Il s’enfonce Terry, il patauge et redoute le moment où ses muscles desserreront naturellement son étreinte et où il devra affronter son visage. Son visage si bien enfoui dans les plis de sa chemise.
Les fenêtres brisées, le tapis bousillé, la chemise tâché de mascara. Décidément, tout ça lui aura coûté cher. Et peut être bien plus. «Je ... peux faire quelque chose pour me faire pardonner ?»
Quand j'étais petit j'étais un jedi tellement nerveux que lorsqu'il pleuvait souvent je m'électrocutais.
Sujet: Re: [appart terry]Vulnérables, misérables, nous les hommes▬ Terry Arsène Dim 9 Nov 2014 - 20:25
Vulnérables, misérables, nous les hommes
C’est pas son genre, à Arsène. Et pourtant. Ca dévale les joues si facilement. Stop, stop. Pas ça. Pas maintenant, pas avec lui. Jamais. Pas encore. Ca fait longtemps depuis la dernière fois… C’est peut être pour ça que ça semble incontrôlable cette fois si. Ca veut pas s’arrêter alors que le revers des mains se fait plus appuyé. Est-ce qu’elle a conscience de l’amertume qui enduit sa peau ? Elle est ternes Terry. Ternes comme toi. Mais elle sait pas tout ça. Et toi non plus. Vous savez rien de l’autre. C’est ironique n’est ce pas ? Vous pensez tous savoir ? Vous savez rien. Elle ne sait rien des hommes, tu ne sais rien du monde. Parce qu’il y a ces secrets dans vos poitrines. Vous êtes que des cadavres laissés sur le bord d’une route. La grande route de la vie. Des ignorants. Parce que vous ne savez affronter votre putain de passé. T’as questionné, Terry. Mais qu’est ce que t’as vraiment vu. Ses blessures ? Ses cicatrices ? Tu mets en places tous les éléments l’énigme ? Allez Terry, toi qui es si fort explique pourquoi elle n’est pas heureuse. Dis-lui. Trouve la solution. L’origine. Fouille bien comme il faut. Tu verras, t’en est pas si loin. C’est en toi. T’as-les même. Toi t’as juste fermé les yeux un peu plus forts.
T’es content maintenant Terry ? T’as l’impression d’avoir gagné ? Ca te donne raison ? C’est ce que tu voulais ? Tu l’as vu, tu l’as trouvé la faille dans ce corps la. Il glisse, et glisse encore le malheur d’Arsène, et ça brule son putain de cœur. Ce que tous pensent qu’elle a perdu dans ses nombreuses batailles. Ce qu’elle pense n’avoir jamais eut. C’est la, devant toi. Et pour quelque mot seulement. Il creve le palpitant. C’est comme une serrure que t’aurais déverrouille par on ne sait quel miracle. Un proximité que t’aurais pas voulu crée mais qui aurait noué une fraction de seconde vos existence. Elle pleure pas. C’est une règle. Tu sais, elle a même pas pleuré ce jour la. C’est pour ca qu’elle se pense forte Arsène. Forte. Plus forte que tous. Parce que c’est les mots qu’elle aurait voulu adressé à la gamine encore tétanisé par un tic tac bien trop lent d’une foutu horloge. T’as été forte. T’es forte. C’est pas grave. Ca va aller. T’es forte. T’es la plus forte.
Tu fais chier Terry, vraiment. Te met pas sur son chemin, petit homme. Joue pas à ça, gamin. Elle est rien dans ton petit univers. Juste un parasite que tu ne prends pas la peine d’enlever. Aussi inexistante dans ta vie que cette poussière sur tes meubles hérités. Elle est rien. Juste ce passage chiant de ta vie, le bourdonnement inconscient que l’on espère faire cesser, sans savoir trouver la provenance. Arsène n’a pas d’importante. Ose dire le contraire. Qu’elle soit la ou pas, ça ne changera rien, jamais. T’auras seulement un peu moins de mal a respirer. Alors pourquoi tu cherches. Alors pourquoi tu soulève les problèmes. Alors pourquoi c’est le cœur que tu touches. Laisse-la t’en vouloir. Pour tout ça. Pour la peine. Il lui faut un coupable. Il lui faut toujours un coupable. Et tu es le seul à lui faire face. Alors laisse ça Terry. Laisse-la se débattre. La prend pas dans tes bras. Ne lie pas vos existences. Ca lui fait mal. Terry. Fait pas ça. Pas de tendresse pour ce monstre la. Terry, fait pas ça. Terry, serre pas la menace avec cette tendresse détresse. Terry laisse la. Laisse la maintenant. Ca brule. Terry. Terry… Terry. Arrête. Arrête. Elle ne sait pas quoi faire face a ces gestes la. La douceur. Et quoi encore. Terry, elle va te faire mal. Elle veut t’en faire. Elle veut en faire au monde entier. Elle peut pas faire autrement. C’est son choix Terry. Alors laisse-la. Pars, pars loin d’elle. Isole-toi. Dresse tes remparts habituels plutôt que de briser tous les siens. Terry. Terry. C’est la haine qui fulmine contre ton torse. Les coups qui demande à partir, les ongles qui s’enfoncent dans les paumes. Elle en peut plus. Elle a envie d’hurler. Elle veut t’anéantir. Briser ce moment. Te frapper si fort pour que tu oublis le contacte de son corps. La touche pas. La touche pas. Ce corps la n’est pas fait pour cela. Elle te le donne, quand tu veux, et même maintenant, contre le sol si c’est ton choix. Mais baise la Terry, baise la comme tous les autres. Écorche-la d’une façon devenue commune. Ne lui laisse pas entrevoir ton vrai visage. Elle veut continuer à te placer au rang de proie, au rang de con. De connards. Plein de nom d’oiseau tu vois ? Reste dans la foule. Reste l’ennemi par défaut. Arsène veut insulter, détester. Haïr. Arsène veut t’en vouloir, veut leur en vouloir. Arsène veut détester. Arsène veut des coupables. Arsène ne veut pas de traitement de faveur. Arsène ne veut pas dépendre des autres. Arsène ne veut plus avoir mal.
Arsène veut pleurer encore.
La regarde pas, continue de serrer Terry. Serre fort. Brise lui les cotes. Serre. Serre pour que son visage ne soit pas visible. Pour que tu ne vois pas cette Arsène la. Pour qu’elle puisse te regarder de haut encore demain. Elle n’est pas heureuse, Arsène. S’il te plait Terry, pas de pitié. Pas de mot qui cherche à s’excuser sans savoir justifier les pardons, les pourquoi. Pourquoi tout ça. Continue, parle de science. Trouve lui des excuses, forme le monde avec tout un tas de fait. Explique tout ce que contiens son cœur. Anéanti tout ce qui est encore humain. Parce que t’y crois pas plus qu’elle. C’est rien le bonheur Terry. Alors c’est rien le malheur. Ca existe pas. Rien n’existe. Les larmes aussi, elles ne sont pas vraiment la. Les mains d’Arsène qui osent à peine toucher ton corps non plus. Rien. Rien n’existe. C’est rien qu’un mensonge de plus. Elle a l’habitude Arsène. Mais que se soit toi qui lui trouve des excuses, c’est bien la première fois.
Reste un peu comme ça Terry. Juste un instant de plus.
Serre. Jusqu'à ce que l’ouragan passe. Serre-la, jusqu'à ce que le monde tourne de nouveau dans le bon sens. Serre-la. Jusqu'à ce qu’elle oublie ce que t’as réveillé. Serre la, pour ne pas qu’elle s’enfuit. Ne lui laisse pas ce choix la. Elle ne fait que ça, Arsène. Elle délaisse, elle brise ce qui pourrait l’affecté. Et toi t’es la, fragile, sans valeurs. T’es-la. Insignifiant. T’es-la. Et tu es bien la plus grande des menaces. Elle t’a sous estimé, Terry. Elle t’a pas vu venir, là, si bien planqué derrière les grandes vitres qui te servent de lunettes. Elle t’a spas vu venir, petit gars sur un scooteur en panne une à deux fois par mois. Elle t’as pas vu venir, scientifique le nez river sur bien plus de notes que de rêves. Elle t’a pas vu venir. Ou plutôt, elle se pensait bien assez loin de toi. Trop loin pour que ta gentillesse ne l’affecte. Mais c’est toute cette distance que t’as foutu en l’air en la serrant dans ses bras la. Elle pensait pas que t’étais capable. Elle pensait que les étreintes, tu savais pas faire. Que t’étais de ces gens maladroit qui tirent sur leurs manches à chaque fois qu’on les expose a un nouveau contactes. Elle a cru te connaitre, Arsène. T’avoir assez bien analysé pour savoir sur quel terrain vous évoluiez, tout les deux. Elle t’avait pas prévu ce courage la. Ce geste la.
Elle t’avait pas prévu Terry. Si elle avait du parier, promis, elle n’aurait pas misé sur toi.
Elle ne pensait pas qu’un jour, tu ferrais trembler son corps. Elle ne pensait pas que tu lui inspirerais cette terreur pour elle-même. Et pourtant Terry. T’es de cette catégorie qu’elle craint. Les gentils. Les attentionnés. Ces opposés qu’elle n’arrive assez à ranger dans sa pile de gens, rangé à l’étage mépris de l’humanité.
Allez, reste pas comme ça, Arsène. Releve toi.
Elle attrape le bras. Assez fortement pour que l’emprise se brise. Assez doucement pour que la brume qui vous englobe ne se dissipe pas. Elle est mal a l’aise, Arsène. Tu vois, elle est comme toi. Maladroite. Elle sait pas comment se defaire. Et elle n’a pas la force d’etre méchante. Pas le visage pour etre credible. Alors elle regarde seulement ailleurs lorsque ses yeux croisent les tiens. Et c’est la volonté qu’elle se force a regagner.
« Continue de croire que ça existe pas. Continue de me faire croire que c’est du faux. T’as rien, vu, comprit ? »
Continue de lui donner des excuses de scientifique, pour justifier que ça cogne un peu trop fort. Elle l’aime bien Terry, ta théorie. Pas de bonheur. Pas de malheur. Pas de souvenirs. Pas de blessures. Pas de sentiments. Pas d’instant dans tes bras.
" J'te laisse tranquille pour se soir. J'rentre chez moi."
Sujet: Re: [appart terry]Vulnérables, misérables, nous les hommes▬ Terry Arsène Ven 14 Nov 2014 - 0:25
Lune rousse
Il a laissé en suspend sa question, espérant une réponse. Un mot. Quelque chose.
Puis le temps est passé. Lentement, si lentement, trop lentement - et pendant longtemps, il a cru que son coeur allait s’échapper de sa poitrine, faire la grève, s’arrêter. Il a senti ses mains l’agripper, la chaleur de son corps lui supplier de serrer plus fort. Mais il n’a pas bougé. Le temps est passé, et lui est resté immobile. Ses bras autour d’elle, et l’odeur de ses clopes en plein dans le nez, à laquelle il a commencé à s’habituer. Il aurait voulu pouvoir bouger. Voulu pouvoir s’écarter d’elle, voulu pouvoir la serrer plus fort pour lui enlever ces foutues larmes. Mais il avait eu ce blocage. Ce blocage qu’il a toujours quand quelqu’un l’approche, quand leurs peaux se touchent. Comme si on avait injecté de la glace directement dans ses veines - de la glace brûlante, douloureuse. Une douleur qu’il a enduré, tout ce temps où elle est restée entre ses bras à pleurer.
Tic tac.
Elle se défait de lui, et il frissonne, se rendant seulement compte de la chaleur que leur corps enlacés avait crée. Il a la bouche fermé, les joues rougies et le regard inquiet qui vient chercher ses pupilles délavées. Elle a le regard qui fuit, Arsène. Et tout de suite, c’est la culpabilité qui vient s’emparer de son corps. Il a fait pleuré Arsène, et maintenant, la voilà qui baisse les yeux. Décidément, il n’aura rien fait de bien ce soir - peut être aurait-il du la rejeter dès qu’elle était entrée. Peut être qu’au final, ç’aurait été moins douloureux pour elle. Il arrête de la regarder, lui aussi - lui laissant le temps de se recomposer. Il fixe son plafond, la gorge serrée, la fatigue au fond de ses yeux azurés. Il ne la comprend pas. Il ne la comprendra jamais - et ceci peu importe à quel point il le désire. Arsène une étoile qui même entre ses mains ne pourra jamais appartenir à son ciel.
« Continue de croire que ça existe pas. Continue de me faire croire que c’est du faux. T’as rien, vu, compris ? » Il hoche la tête en silence, une promesse reste une promesse. Alors qu’au fond, il a bien envie de lui dire que cette histoire de connexions neuronales, c’était que du faux. Qu’une illusion pour les faibles, pour les lâches, pour les gens comme lui - et qu’elle en a pas besoin, Arsène. Depuis qu’il l’a connait, depuis qu’il l’a vue pour la première fois il y a si longtemps, elle a toujours été forte. Tellement plus forte que lui. Si forte qu’elle l’écrasait.
Un fois de plus il se fait écraser. Par elle. Et par le poids de tout ces mots qu’il n’arrive pas à dire.
« J'te laisse tranquille pour se soir. J'rentre chez moi. » Nouveau silence. Elle s’éloigne, et lui se relève sans un bruit, fixant la tâche sur le tapis pendant qu’elle se rhabille. Alors c’est ça, elle arrive, elle fait sa tempête, elle détruit sa petite routine et elle se barre ? Il va accepter ça ? Apparemment oui. Lui sait pas dire non. Lui sait pas la retenir, comme dans les films qu’il regarde pour passer le temps. Alors qu’elle se dirige vers la porte, il la suit. Deux pas de ses longues jambes, et il décroche une écharpe au porte manteau pour la lui passer autour du cou.
« Prends-la, il fait f-froid dehors. » Tutoiement qui glisse sur ses lèvres, dernier reste de la proximité qui les liait quelques instants plus tôt. Proximité dont il ne peut plus parler, mais qu’il n’arrivera pas à oublier. Pas lui, l’homme du moindre détail, du moindre geste. « Je suis désolé. » C’est glissé dans un souffle, alors qu’elle s’en va, laissant la porte grande ouverte. La fenêtre brisé. Le tapis tâché. Et son coeur assommé - par ses mots, par ses larmes, par son odeur et par sa chaleur.
Il reste un instant seul, debout, dans cet appartement tout un coup cruellement vide. Juste un instant d’hésitation, de vide - un petit instant pour ranger toutes ses émotions dans les bonnes cases.
Puis il ferme la porte, et ramasse la cafetière qui gisait au sol. Elle est encore tiède, dans ses paumes glacées - et pourtant lui arrache un frisson. Pour la dernière fois de la soirée, ses lèvres s’étirent en un sourire gonflé de tristesse. « Je suis désolé … je ne pourrais pas tenir cette promesse. » Je ne pourrais pas faire comme si ces larmes n’avaient pas coulé.
Quand j'étais petit j'étais un jedi tellement nerveux que lorsqu'il pleuvait souvent je m'électrocutais.