i promise u the hate is in the air Δ kylian

baby i'm preying on u tonight,

so what you tryin to do to me it's like we can't stop we're ennemies but we get along when i'm inside you you're like a drug that's killing me i cut you out entirely but i get so high when i'm inside you yeah you can start over you can run free you can find other fish in the sea ----------------------------------------

Un an de plus. Merde Nyx, t'as enfin tes 19 ans.

Pourtant elle s'en branle. Elle s'en branle total. Le seul point positif dans tout ça, c'est qu'elle change de chambre – la dernière était pas top, donc elle a bien l'intention de choisir la nouvelle. Armée de ses valises et d'un visage plus que blasé, elle court en quelques instants jusqu'au Bungalow 13, un peu surexcitée malgré tout – une habitude, elle est tout le temps dans cet état. Fracassant la porte d'un coup de pied après l'avoir déverrouillée, elle s’engouffre dans l'habitacle et lâche un des sacs sur le sol, se déchargeant rapidement.

Est-ce qu'il y a déjà quelqu'un ?

Un regard vers les chambres lui donne tout de suite sa réponse : personne n'a l'air de s'être déjà installé. Parfait. Un grand sourire aux lèvres, elle jette son dévolu sur la chambre avec la plus belle vue, ronronnant presque de cette tranquillité. Mais comme le silence en général ça lui plaît pas, elle branche son ampli à son lecteur mp4 et monte le volume à fond, se mettant à danser sans gêne en s'installant. Pouvoir désactivé, histoire de s'occuper un peu.

Elle est bien, Nyx. Elle a l'impression qu'elle va être toute seule, qu'elle va pouvoir passer sa vie en sous-vêtements sans craindre les regards inquisiteurs d'éventuels colocataires. Manger des chips sur un canapé en soutif, c'est son gros trip – no ok. Chantonnant avec passion, elle remplit d'ailleurs l'un des placards avec la bouffe rapportée, comptant ensuite l'argent qui lui reste ; suffisamment pour faire le plein rapidement. Et pour se construire une petite réserve, aussi.

Bien décidée à planter son nid dans cet endroit, elle se désape et traverse le bungalow, vêtements en main. Se glissant dans la salle de bain pour y déposer ses affaires, elle en profite pour actionner l'eau chaude et prend une longue douche, toujours en fredonnant. La solitude, y a que ça de vrai. Entraînée par son chant et détendue par le liquide quasi-bouillant, elle en sort environ vingt minutes plus tard – s'attarder quelque part n'a jamais été son truc, hormis lorsqu'elle est en bonne compagnie. La glace au chocolat, par exemple.
C'est vraiment une gentille compagne.

Sortant avec une simple serviette enroulée sous les aisselles, elle se fait un chignon et se pose sur le canapé, prête à passer le reste de la journée posée avec un gros pot de crème glacée et une quelconque série. Elle aime bien glander Nyx, quand elle est pas survoltée. Et après une bonne douche, elle est complètement amorphe. Elle se change et enfile une robe de chambre par-dessus son pyjama – en début d'après-midi, oui oui.

Mais c'est là qu'intervient le premier problème. Un intrus, qui s'est manifestement incrusté pendant qu'elle rangeait ses petites culottes en chantant « But we get along when I'm inside you ». Regard vers l'intéressé, plein d'agressivité. Et toujours dans une attitude instinctive, elle lui bondit dessus et le plaque au sol, assise sur son dos. Une vraie guerrière, avec la haine dans les yeux et dans les veines.

« ECOUTE BIEN SALOPARD SI TU ME DONNES PAS UNE TRES BONNE RAISON DE TA VENUE ICI JTE CASSE LE BRAS. »

Non, la probabilité d'avoir un nouveau colocataire ne lui effleure même pas l'esprit. Gardant le susnommé bras entre ses griffes, elle resserre la prise de ses cuisses sur le brun inconnu... Et jette un regard aux bagages à côtés.

Oh.

Absolument pas confuse, elle lâche tout de même sa victime et s'écarte d'un air parfaitement désintéressé. De toute façon, elle a déjà choisi sa chambre, donc elle est tranquille. Un peu suspicieuse, elle renifle et lui accorde pas un seul sourire, le toisant. Cravate violette, évidemment. Tomber sur un A, quelle chance ! Aussitôt renfrognée, elle retourne s'installer sur son précédant siège et remet le son de la télé, déçue.

Oh, elle aurait préféré être toute seule un bon moment, Nyx. Elle l'a jamais été, depuis sa naissance. Alors en profiter quelques heures – quelques jours – c'est un luxe dont elle a pas pu profiter. C'est comme lui donner le paradis, puis l'en retirer presque aussitôt ; on a l'avant-goût, on espère qu'un jour on l'aura, et le retour à la réalité, c'est comme un sceau d'eau glacé dans la gueule.

Malgré tout, elle peut pas s'en empêcher, elle a envie de savoir qui c'est. Alors elle fonce, en un éclair elle est sur ses affaires et elle fouille l'un des sacs pour trouver un nom, ou quelque chose du genre.

« Kylian... Hatfields. Oh bordel de merde, manquait plus que ça tiens. Parce qu'elle a une sœur, la Queen ? Hahaha. »

Pour Nyx, les Hatfields sont juste des gros prétentieux. Des gosses de riches qui n'avaient pas besoin d'un pouvoir pour se sentir supérieurs. Elle les aime pas sans même les connaître, parce que les familles comme ça, c'est tout simplement pas son univers. Mais en regardant le brun en face d'elle, elle espérait qu'elle pourrait lui trouver une utilité, comme l'occuper quand elle s'ennuie. Sauf que c'est encore un violet, et un Hatfields en plus de ça. De plus en plus renfrognée, elle montre les dents d'un air agressif, décidée à abandonner toute civilité – qu'elle n'a jamais eu, de toute manière.

« Si t'es là pour t'installer, tu vas d'voir suivre mes putains d'règles. Déjà, tu la fermes et c'moi qui décide. Ensuite, j'ai d'jà choisi ma chambre, donc tu te démerdes avec les autres. Et si t'as une objection, parle à Richard. »

Et elle croise les bras, pleine d'arrogance. Torse bombé, fierté retrouvée – jamais perdu, à vrai dire.

« Au passage, Richard c'est mon cul. »

Tout en finesse.

#aa3f5d || pv kylian || rawr

*out of my control

Ta valise se pose sur le parquet, tandis que ton regard court curieusement sur la pièce. Aucune réelle décoration – le bungalow de base. Tu esquisses une moue à cette constatation, penches la tête. Vide de toute présence ou habité par des personnes hyper clean et pas très personnelles. Au mieux, ils se sont installés tout récemment.
Tu sais foutrement rien parce que tu viens d'arriver dans ce pensionnat, et que tu emménages simplement dans le bungalow qu'on t'a indiqué : le 13. Et étrangement, t'es pas très emballé.

Néanmoins, lorsque tu aperçois une silhouette féminine se glisser vers le salon – sortie d'un endroit inconnu –, tu reprends déjà un peu d'aplombs, mais qui se fait vite plus hésitant lorsqu'elle t'adresse un regard ; pas des plus chaleureux disons. Esquisse d'un geste de la main, comme si tu tentais de sympathiser avec une espèce nouvelle – faut dire qu'elle est pas claire cette nana.
Erreur fatale.
Sans que tu puisses ne serait-ce qu'assimiler ce qui se passe, tu te retrouves au sol, avec une sauvage sur le dos – et une grimace au visage, c'est pas comme si elle t'avait allongé avec délicatesse.

« ECOUTE BIEN SALOPARD SI TU ME DONNES PAS UNE TRES BONNE RAISON DE TA VENUE ICI JTE CASSE LE BRAS. »

Cette fille est complètement folle. Tu pouffes à sa menace, prêt à dégager tes bras – elle a beau avoir de la force, elle a pas non plus des biceps de bodybuilder –, avant qu'elle ne décide de presser ses cuisses contre tes côtes. Aussitôt, tes iris sombres viennent croiser les siennes, tandis que tu hausses un sourcil. Pourtant elles se détachent presque aussitôt, tout comme son corps quitte le tien. Tu n'en attends pas plus pour te redresser, sans relever le comportement louche que ta, semblerait-il, colocataire adopte. Comme si cette scène on ne peut plus anormale était d'une banalité affligeante. Après un petit dépoussiérage rapide, tu jettes un regard à ton interlocutrice, qui quant à elle semble porter une attention particulière à ta cravate violette.
Et vu la gueule qu'elle tire en se rasseyant, c'est pas une bonne nouvelle.

Et c'est lorsqu'elle se jette soudain sur tes valises que tu conclues qu'elle a vraiment un trouble mental – ceci dans un léger mouvement de recul plutôt justifié. Elle pourrait te voler des fringues et s'enfuir avec à l'instant c'est à peine si ça te choquerait, au point où vous en êtes. « Kylian... Hatfields. Oh bordel de merde, manquait plus que ça tiens. Parce qu'elle a une sœur, la Queen ? Hahaha.
- Au risque de te décevoir, c'est un mec que t'as monté tout à l'heure chérie. »
Impassible et déjà totalement à l'aise, tu t'avances vers la cuisine, fais ta propre petite visite puisqu'il semble évident qu'il ne faut pas compter sur cette fille.
« Si t'es là pour t'installer, tu vas d'voir suivre mes putains d'règles.
- Bien sûr. » Marmonnement teinté d'ironie tandis que tu ouvres les placards, un poil désintéressé.

« Déjà, tu la fermes et c'moi qui décide.
- Ça va de soi... »
Tu refermes les portes et viens poser les paumes de tes mains contre le comptoir, t'y appuyant tranquillement, reportant un minimum d'attention vers ta colocataire.
« Ensuite, j'ai d'jà choisi ma chambre, donc tu te démerdes avec les autres. Et si t'as une objection, parle à Richard. » Tu plisses les yeux, sceptique. « Au passage, Richard c'est mon cul. » Et tu pouffes de nouveau, ta tête basculant en avant. Un mélange d'amusement et de désespoir sans doute. Sourire aux lèvres, tu contournes le meuble vous séparant, t'y adossant finalement, mains dans les poches. « Ok, sympa le petit surnom. Et ton prénom à toi? » Tu l'observes un instant, puis reprends. « Si je peux me permettre d'être civilisé et de pas directement fouiller dans tes affaires, évidemment. » Haussement de sourcil, et tu te redresses.

Sans un mot de plus, tu te diriges directement vers les chambres, ouvres les portes une à une jusqu'à tomber sur celle visiblement occupée. Un coup d’œil rapide, et tu t'avances vers le lit, jusqu'à te laisser tomber assis sur le matelas.
Regard à la porte laissée ouverte, où apparaît déjà l'occupante de cette chambre. « Je te manquais? »

hrp ; la réponse qui arrive trois ans après JTM TU SAIS

baby i'm preying on u tonight,

so what you tryin to do to me it's like we can't stop we're ennemies but we get along when i'm inside you you're like a drug that's killing me i cut you out entirely but i get so high when i'm inside you yeah you can start over you can run free you can find other fish in the sea ----------------------------------------

Nyx, c'est pas le genre de filles... féminines.
Non, elle c'est le genre énorme tank qui te fonce dessus si t'as le malheur d'avoir une gueule qui lui plaît pas, ou de t'interposer. Nyx c'est le genre j'réfléchis pas j'agis d'abord – on avise ensuite des dégâts, et s'ils sont importants on s'en bat les couilles avec un repasseur.
Alors quand elle écrase l'inconnu au sol, la seule pensée qui fait vibrer sa carcasse, c'est que quelqu'un a envahi son tout nouveau terriroire ; or elle est aussi humaine qu'élégante et, accessoirement, très territoriale. Ce qui lui appartient n'a pas intérêt à être entre les doigts sales de n'importe qui.
En particulier si c'est de la bouffe, soit dit en passant.

« Au risque de te décevoir, c'est un mec que t'as monté tout à l'heure chérie. »

Et elle grogne. Un juron filtre entre ses lèvres – en plus d'être un putain d'envahisseur, ce type a l'air encore plus arrogant que sa sœur. Et d'après ce qu'elle en sait, faut être à un niveau de narcissisme assez impressionnant. Ca l'agace, ça la pousse à bout.
Il survivra pas à trois heures dans ce bungalow, à ce rythme.

Tout la révulse, d'un coup. Son attitude, sa cravate, son nom de famille. Trop de mauvais facteur, ça donne à Tracy l'impression d'avoir ses règles. Et en plus, il se permet de la contredire, de se foutre de sa gueule.
Cette fois, le rictus qui déchire son visage se fait menaçant. Elle a tendance à réagir impulsivement et, même si casser les membres – tous les membres évidemment – d'un élève ne doit pas être réellement approuvé par le personnel. Quoique, peut-être qu'ils sont suffisamment occupés avec leurs problèmes sentimentaux.
Faibles. Plus qu'elle, plus que n'importe qui. De tous les pensionnats du monde, elle est tombée sur celui qui lui inspire le moins confiance. Elle pourrait partir et elle en a parfaitement conscience, mais étrangement, la perspective de revoir sa famille ne la réjouit pas tant que ça. Ca serait passer de Charybde en Scylla, quoi.

« Ok sympa le petit surnom. Et ton prénom à toi ? Si je peux me permettre d'être civilisé et de pas directement fouiller dans tes affaires, évidemment.
- L'est pas important. Nyx, ça suffira. »

Coup d'oeil suspicieux vers ses activités. Elle hésite, elle hésite intensément. Le suivre, c'est jouer son jeu. Et son jeu, elle l'aime pas des masses. Mais rester là, comme une conne, c'est le laisser gagner. C'est la destination du snobinard qui la convainc – elle fonce comme une balle vers sa chambre fraîchement aménagée, évitant habilement de se prendre le coin de la porte en pleine tronche. Son regard se fait plus perçant, plus agressif.
Il envahit son territoire, et son odeur, elle partira jamais. Surtout qu'il squatte bien le lit, ce connard.
Le seul maigre avantage, c'est qu'il pue pas la transpiration.

« Je te manquais ? »

Elle fronce les sourcils, sans répondre. Et en un éclair elle est sur le lit, collée contre le mur – le plus loin possible de lui, tout en étant plus élevée. Ca lui fait du bien, de se sentir supérieure – même un tout petit peu. Ca caresse tranquillement son ego, et l'empêche de péter simplement un câble contre ce type bien louche – sisi.

« Terriblement. » elle susurre, sa voix contrastant avec sa mine agacée.

Si elle le voulait, elle pourrait le chopper, et l'envoyer valdinguer avec suffisamment de vitesse pour qu'il dégage de sa chambre en quelques centièmes de secondes. Le problème, c'est qu'en entraînant les autres dans son propre rythme, elle les met trop en danger.
Finalement, elle se contente d'un coup de pied, le talon simplement enfoncé dans le ventre de Kylian. Le tout avec un sourire absolument diabolique, comme si elle lui ouvrait les entrailles au lieu de simplement appuyer dessus.

« C'est ma chambre, y en a au moins quatre autres pour toi. Si tu te bouges pas le derche, les autres – si y en a – pourront choisir et tu te retrouveras avec celle que personne voulait. »

C'est pas un conseil. C'est juste un moyen de l'écarter. Elle le pousse du bout des pieds, dans l'intention de le faire rouler hors de son lit ; s'il veut obtenir son petit paradis, il faudra passer sur le Tank. A savoir son corps.
« Et si tu pouvais éviter d'étouffer le pensionnat entier avec ton parfum, on t'en sera tous reconnaissants. »

Et Tracy lui décoche un regard brûlant, le fixant droit dans les yeux. C'est pas elle qui baissera la tête, encore moins devant un type pareil.

#aa3f5d || tu mets 3 ans jmets 2 min lol