Sujet: Despair, where the enjoyment goes out ( Joshua ) Dim 25 Jan 2015 - 12:18
Without your smile, the blackness swallows me...
Depuis combien de temps es-tu assise là, petite princesse ? Depuis combien de temps essaie-tu de songer à ce que tu dois faire ? Tu te morfond et tu t'enlise dans ton tourment. Tu es si seule depuis déja quelques temps. Tu es si perdue que tu ne sais plus vers qui te tourner. Pauvre petite reporter qui broie du noir. Pourquoi n'essaie-tu pas de sourire un peu pour te délivrer de tout cela ? Tu étais si fringante et joyeuse avant. Tu étais si forte et vivante. Et pourtant là, tu ressemble à une épave larguer au milieu d'une tempête. Tu vogue réellement sans intérêt dans la vie en ce moment. Tu te morfond toute seule.. Et tu n'arrive pas à décrire ce que tu ressens. C'est si étrange. Si désarmant. Pour toi, tout était si beau, si rose, si fuschia... si.... merveilleux. Tu souriais toujours, tu riais toujours. Surtout de tout le monde et parfois seulement pour passer le temps, tu riais et t'amusais... Mais là... Tu déprime, tu désespère. C'est la première où tu es si violemment happée par la dure réalité de la vie. Toi qui flottait encore sur ton merveilleux nuage illusoire. Tu étais encore bien bercée par ce dernier. Mais tout es disparu. Tout est devenu bien vide. Tu n'as plus rien. Tu n'as plus aucune main à laquelle t'agripper alors que tu as besoin d'aide... Tu n'as plus cette présence réconfortante qui vient rire et déconner devant divers films banaux... C'est le black-out total... Et là, tu n'en peux plus. Tu commence à craquer. Tu as tenue bon longtemps. Toi qui possède un moral très fort et solide. Un morale quasi indestructible, du moins, c'était ce que tu croirais petite italienne loin de chez elle. Tu flanche. Tu craque. Tu sens ton coeur se fendre un peu plus et éclater. Tu sens tes pensées être écartelées encore et encore...
Une larme naît petit à petit sur le coin de ton oeil droit. Sur le coup, tu ne bouge pas. Tu reste immobile. Tu ne bouge pas vraiment. Tu reste là, assise sur le rebord du toit, les jambes dans le vide. Tu sais que si tu tombe, tu pouvais facilement te rattraper grâce à ton don... Alors cela ne t'inquiète pas vraiment. Le temps file et tu croule sous la détresse. Petit à petit, plusieurs larmes coulent sur tes joues. Silencieuse, tu passe doucement l'une de tes mains sur ta joue... Tu observe les larmes recueillies sur tes doigts... Tu ne sais pas comment le prendre... Toi qui pleurait si rarement. Toi qui habituellement riait de tout pour éviter de pleurer.. Maintenant que tu pleure, tu es ... surprise... et encore plus désespérée. Tu ne contiens plus tes larmes après quelques secondes. Tu n'en peux plus... Tu n'es plus capable de supporter ta solitude. Celles qui illuminaient ton monde étaient parties loin de toi. Sur le coup, à l'époque, tu n'avais pas réagis.... Tu avais restée de marbre... Tu avais accumulé encore, encore et encore... Mais maintenant, ta limite venait d'être atteinte. Tu entends le son des cloches qui annonce la fin des cours, et pourtant cela ne te fais ni chaud ni froid. Tu venais de manquer l'après-midi de cours car tu n'avais pas été capable d'avoir la volonté d'y aller. Tu ferais fasse à la musique si un problème survenait.. Ça tu t'en moquais...
Tu tourne et retourne ta main droite plusieurs fois en silence. Tu l'observe la contemple. Tu tente de sourire un peu alors que tu t'imagine serrer la main de ta meilleure amie quand vous vous amusiez. Tu tente de retrouver le sourire avec un peu d'inspiration. Mais ce dernier ne vient pas te trouver. Ce dernier te fuit et tu recommence à déprimer. Tu ferme les yeux un moment alors que tes larmes ne semblent pas vouloir se tarir...
'' Sono così sola senza te adesso (Je suis si seule maintenant sans toi)... la vita è così smorta senza la tua gioia. (la vie est si terne sans ta joie.) Félicia... questo è troppo duro per me di custodire il sorriso come prima (c'est trop dure pour moi de garder le sourire comme avant)''
Tu ramène finalement tes jambes contre toi, tu les enserre dans tes bras avec vigueur. Tu essaie de te calmer. Tu essaie de tarir tes larmes. Tu tente de retrouver ton calme. Mais c'est dur... Si dur. Tu t'en veux tellement en fait. Tu n'as toujours pas pu t'excuser pour certaine chose que tu avais fais. Tu es certaine qu'elle t'en veut en partie. Et cette idée te fait encore plus de mal. Et tu déprime encore plus. Tu es coincée dans une roue qui n'est pas partie pour se terminer. Un jour, tu retrouveras le sourire.. Mais quand, tu ne sais pas.. Pour le moment présent, tu reste là à pleurer et à te tourmenter.
'' Perché ? ( Pourquoi ? ) ''
[ Hrp : Petit rp à la base solo, mais ouvert si quelqu'un veut venir la voir. Je vais reposter au cours de la semaine surement sinon. Pas encore trouver d'image =(]
Sujet: Re: Despair, where the enjoyment goes out ( Joshua ) Dim 25 Jan 2015 - 22:54
Despair, where the enjoyment goes out
J’aimais bien aller sur le toit… Ouais il m’arrive de faire des déclarations assez hasardeuses. Et là tout de suite, c’est que j’aime bien aller sur le toit de la tour annexe. C’est comme si… le temps s’y écoulait plus lentement, comme si tous les tracas et les angoisses étaient restées au sol. Serait-ce la gravité qui les empêchait de monter ? Je venais de me réveiller, il était tôt. Il devait être 6h… Le toit… Je vais y aller pour voir le soleil se lever tient. Je sortis de mon lit en silence. Noa, Epona Lone et Ethan dormaient. Avec mon don j’étais le cambrioleur parfait. Aucun besoin d’ouvrir ne serait-ce qu’une porte ou un tiroir. Je fis mon lit. Je phasais à travers mon armoire pour tirer un hoodie, un pantalon et une paire de chaussette. Je posais ça proprement sur mon lit. Je tirais mon sac, je sortis une casserole et je fis chauffer du lait, j’y versais du chocolat en poudre. Une fois chaud, je versais le breuvage dans un thermos que je rangeais dans mon sac à côté de mon cahier à spiral et mon stylo. Je fermai mon sac, je pris ma pile de vêtement et une paire de basket et je phasais à travers un mur de la cabane. « Putain il fait froooiiid ! » hurlais-je tout en chuchotant. J’étais en caleçon avec un tshirt. J’enfilais mes vêtements devant la cabane, je ne voulais pas prendre le risque de les réveiller en m’habillant. J’enfilais mes chaussures, les mains dans la poche centrale de mon hoodie je me dirigeais vers la tour annexe. Euh… merde j’ai oublié un truc ! Je marche, je bouge, je n’aurai pas froid jusqu’à la tour, mais une fois sur le toit… en plus avec la hauteur il fera encore plus frais… « Je vais prendre mon plaid ! » Je phasais de nouveau à travers un mur, je pris mon plaid qui était plié sur mon lit et je le glissais dans mon sac. « Maintenant direction la tour. »
La rosée du matin était gelée, c’était assez beau. Je ne suis pas du genre frileux, un simple pantalon avec un hoodie me suffisait. Tout était calme, c’était agréable. J’appréciais ces instants, je souriais, je pris une longue et profonde inspiration, cet air pur. Les élèves ne se rendent pas compte de la chance qu’on a que de vivre dans cet environnement, c’est juste dingue. Dommage qu’ils soient trop occupés à tout gâcher avec leurs guerres stupides... Je n’y prenais pas part… Je n’aime pas me battre, je me contente de défendre les gamins pris entre deux feux… Je ne veux pas passer pour un vantard mais je sais que si je prenais part à cette guerre on me demanderait à passer en S… La force ne fait pas tout, le cerveau et la stratégie aussi. Disons que je faisais tout pour être au top sur tous les points, que ce soit physique ou scolaire. Je n’ai pas fait 10 ans de taekwondo pour rien… J’arrivais enfin au niveau de la tour. J’enfilais ma capuche et je marchais discrètement, je ne savais pas si la tour était surveillée. Je ne pris pas la peine de vérifier si la porte était ouverte. Je traversais un mur. Je me retrouvais face au long escalier en collimasson, je n’aimais pas le monter, ni le descendre. Ça me donne le tournis à chaque fois.
Je pris une profonde inspiration et je montais. Je prenais mon temps, rien ne pressait, le soleil ne se levait que dans 2h. Je suis large comme on dit. Normalement il n’y a personne sur le toit, je serais peinard… Je vous épargne la multitude de pensée traversa mon esprit durant mon ascension. Je ne poussais pas la porte, son bruit m’insupportait, je phasais à travers cette dernière. Et à ma grande surprise il y avait quelqu’un, une fille, cheveux bruns, long. Elle était assise sur le rebord, je tendais l’oreille… Des sanglots ? Je n’avais toujours pas fait un seul bruit. Je ne voulais pas l’effrayer, comme un oiseau que l’on essaye d’attraper de peur qu’il ne s’enfuie. Elle avait ramené ses jambes contre elle et elle semblait les serrer avec une certaine force.
Je sortis de mon sac mon plaid. Couvrir quelqu’un dans ces moments avait un effet réconfortant, c’est scientifique. Sans un bruit je m’approchais d’elle. Elle parlait italien, je connaissais quelque mot à cause de Sonera. Perché veut dire pourquoi… Vu sa posture et ses larmes, je dirais qu’elle a perdu quelqu’un de proche… Je suis passé par là… « Je ne sais pas… » chuchotai-je, les mots étaient sortis d’eux-mêmes, je n’avais pas voulu dire ça…
Je fis tomber ma couverture sur elle, elle portait mon parfum maintenant que j’y pensais… Enfin, celle de mon shampoing, il sent trop bon… Je m’égare. La couverture tomba pile sur ses épaules, avec douceur, la recouvrant entièrement. Je sortis mon thermos et j’ôtai le cache qui servait de gobelet et je lui servais un verre de chocolat chaud. « Ça ne te fera que du bien. ». Je fis un pas le côté et je me posai à côté d’elle, les pieds dans le vide. Si je tombais je pourrais me rattraper aisément, je ne fais pas du parkour pour rien… Et mon don aussi m’aiderait m’enfin on s’en moque.
D’une voix douce, chaleureuse et rassurante je repris la parole. « Ne fais pas attention à-moi si tu ne veux pas discuter. Je suis venu voir le … lever du soleil, c’est magnifique. » Je tournais la tête vers elle en souriant timidement. « Mais je suis là si tu ne veux pas que le navire craque irrémédiablement et ne coule dans le silence et la solitude. Parler… soulage d’un poids immense. ». Je fixais le sol en pensant à ma propre expérience, le silence est un monstre vicieux et addictif, moins tu parles, plus le poids de tes lèvres devient impossible à affronter.