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 - She make me wanna die -

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Anonymous
InvitéInvité
MessageSujet: - She make me wanna die -   - She make me wanna die - 1400359500-clockDim 21 Juin 2015 - 23:01
Nightmare

Dis, Nevada. Tu crois qu'un jour on parviendra à être heureux sans eux ?

Je me noie Nevada, je me noie. Je vais à l'encontre de tout. J'ai l'impression de mon monde s'écroule. Que rien ne va plus, alors que j'avais tant espérer ce nouveau départ. Un père Nevada, j'ai un père. Ce type immonde qui n'a jamais donné aucun signe de vie. Ce fumier de première catégorie qui ne m'a jamais accordée une seconde d'attention. Il m'a appelé Nevada. Et je trouvais rien de mieux à faire que garder le silence. Je l'ai écouté pendant une heure me raconter en détails sa putain de vie dégueulasse, j'ai même appris le nom de sa maîtresse. Et tu veux savoir la triste vérité ? Il s'agissait de sa femme. Une double vie, Nevada, une connerie de double vie. Deux maisons. Deux femmes. Deux enfants. Ça me donne la gerbe rien que d'y penser. Ça sonne mal. Ça sonne creux. A moins que l'écho de mon cœur résonne à un tel point que mes oreilles en sifflent, lorsque j'y pense. Et puis, je l'ai rencontré. Il était là. Depuis le début. C'était si évident, que même nous, nous ne nous en étions pas rendu compte. C'était dans le regard, dans le sourire, dans le même émerveillement merdique qu'on avait pour la même équipe de basket. Tu vois ce que je veux dire ? On avait tout pour être liés. Mais on n'imaginait pas que ça avait des proportions aussi grandes. Aussi hallucinantes. Et pourtant, quand il m'a regardé, j'ai su. J'ai compris. Le regard aussi pure et limpide, aussi expressif, aussi tiraillé par cette nouvelle dégradante, salissante.

Je ne le détestait pas. A vrai dire, je l'appréciait. Il avait tout ce que je n'avais pas. Un don de rêve. Une famille qui lui manquait. Des parents qui n'oubliaient pas de lui envoyer leur lettre journalière, dans l'espoir que leur fils ne soit pas mort pendant le trajet. Mais non, tout allait bien. Tout allait très bien, à un tel point que lorsqu'il leur a parlé de moi dans une de ses lettres, son père a frôlé la crise cardiaque. Mills. Je portais le nom de mon père. Tout allait si bien. Jusqu'à ce que Kalvin vienne me chercher en pleine nuit, devant le bar d'où je sortais avec Maxxie. Il avait l'air paniqué, comme s'il avait découvert le plus gros dossier du siècle. Sur le coup, j'avais pas saisis que c'était aussi grave. Mais quand j'ai à mon tour fais le rapprochement. Tout a basculé.

Nous étions frère et sœur, à une année d'écart. C'était horrible. C'était terrible. C'était la chose la plus troublante que j'ai entendu, après le coup de téléphone du 24 au soir, pour William. C'était frappant. Délirant. On s'est assis, bouche béante, en tentant de trouver quoi dire. Mais il n'y avait rien à dire. Ramsès était mon frère. Tu me vois vraiment avoir un frère ? Difficile à accepter. Et pourtant, je suis rentrée chez moi en me jurant de ne plus jamais lui adresser la parole. Parce que je ne voulais pas de lui. Mais le lendemain matin, il est venu frapper au cabanon, croissants en mains. Le jour d'après, avec une caisse remplie de photos. Le troisième, c'était pour parler, pour me raconter tout ce qu'il avait découvert. Et puis.. Tu sais, pour cette fois, où j'ai tenté de me battre contre plus fort que moi. C'était encore plus difficile à croire. Il m'a ouvert, et sans me poser la moindre question, il m'a pris dans ses bras. C'était si agréable. Si chaleureux. Tu aurais adorer. J'avais enfin le sentiment d'avoir quelqu'un de spécial à mes côtés. Quelqu'un d'autre que toi et Gautier.

Le problème, c'est que je n'avais parler de rien, à personne. Je parle pas de cette histoire de famille... Je parle de Nikolaï. C'est dure tu sais. Je tente de m'accrocher. Mais quand t'es pas là Nevada, je parviens à rien. Je baisse les bras. C'est comme si je coulais dans une marée sans fond, en espérant qu'à un moment donné, quelqu'un finisse par écourter ma peine. J'avale des litres d'eau sans comprendre que dans ce monde de malades, je sombre. C'est comme si tout ce que j'avais fait jusqu'à maintenant n'avais servis à rien. Comme si mon existence elle même ne valait rien. Et il n'y a que toi, et toi seul, qui parviens à me garder la tête hors de l'eau.

Mais quand je te vois, dans cet état. Quand je rentre dans ma chambre, après avoir enlevé mes talons pour ne pas réveiller Gautier, et mes colocataires. Quand je te trouves allongés sur mon parquet, fixant le cadavre morbide de ta seringue encore dégoulinante; j'ai mal. Je me dis que cette fille était vraiment conne. Je me dis que c'est pas possible  de tomber amoureuse de toi, et d'accepter de te perdre aussi facilement. Je me dis qu'elle aurait du savoir te garder. Te préserver. Te protéger de ses conneries égoïstes.

Grey ? C'est son nom que tu répète sans cesse, la respiration lente et la bouche endolorie. Mais quand tes yeux se posent sur moi, c'est un large sourire qui se dessine sur tes lèvres, alors que je me penche vers toi, pour m’accroupir et glisser ma main sur ton visage humide. Qu'as-tu fais Nevada ? Elle ne savait pas la chance qu'elle avait. Tu le sais. Elle le regrette encore aujourd'hui. Mais à quoi bon y croire encore ? Tu le sais aussi bien que moi. Tu sais au fond de toi que plus rien ne vous uniras, plus jamais. "Tu veux qu'on fasse des cupcakes ?"
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Anonymous
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MessageSujet: Re: - She make me wanna die -   - She make me wanna die - 1400359500-clockVen 17 Juil 2015 - 18:26
YOU MAKE ME WANNA DIE
Juste avant le début de l'acte IV (parce que j'suis à la bourre de loooongtemps o/) •• Bérengère


Tu avançais doucement, la tête baissée et le regard vide. Que du noir autour de toi, cette sensation étouffante d’être prit au piège dans un endroit que tu ne connaissais pas. Il n’y avait rien que toi et ces bruits de flaque comme si le sol était imbibé d’eau, dans toute cette étendue tu cherchais ton ombre. Tu cherchais quelqu’un, n’importe qui, pour ne pas être seul et ne plus avoir peur. Bérengère. Bérengère n’était pas là, elle ne viendrait pas. Ton cœur te fit mal à cette pensée mais tu continuais de marcher, sans t’arrêter, fébrile automate que tu étais emprisonné dans ton cauchemar. Ton esprit, ton toi le plus profond qui te dévoilait bizarrement tout ce que tu redoutais le plus, tout ce que tu étais. Et que tu étais pathétique, Nevada. Faible. Inutile. Tu ne t’arrêtais toujours pas et pourtant tu ne bougeais pas non plus. Conscient d’être inconscient dans ce monde que tu ne contrôlais pas. Pourquoi je suis là ? Aucune réponse. Tu voulais partir, mais tu ne pouvais pas, t’y arrivais pas. Pas tout seul.

Y a personne ? Personne, Nevada. Sauf toi et ton corps perdu. Toi et ton âme brisée, ta tristesse dont les larmes créeraient la pluie si tu décidais un jour de les montrer au monde. Un pas de plus vers le néant, tu peinais à rester debout mais tu n’arrivais pas à tomber. Tu étais pris dans cet entre-deux qui te détruisait lentement. Trop lentement. À l’aide… Complainte que personne n’entendrait jamais, peur panique qui s’immisçait dangereusement dans son estomac pour grossir et entailler un à un chaque muscle, chaque bout de chair qui te composait.

… ? Tu n’avais pas remarqué avant les résonnances qui s’immisçaient doucement dans tes oreilles, jolie voix que tu connaissais mais dont avait oublié la provenance. Douleur au cœur, tu t’effondras, mains sur le sol et poings serrés avec cette sensation mélancolique de l’avoir aimée, cette voix.

Retour à la réalité, il ouvrit doucement les yeux le cœur encore battant et observa la pièce, un peu étourdi par ce rêve étrange qu’il venait de faire. Première constatation, ce lui ne lui appartenait pas, et à y regarder d’un peu plus près rien ici ne lui appartenait. Apolline.. C’est vrai qu’elle n’était pas là. Il se souvient d’être passée dans son bungalow pour passer l’après-midi avec elle, qu’il avait décidé de l’attendre dans sa chambre et qu’il s’était assoupi. Puis il avait rêvé, les souvenirs remontaient les uns après les autres et ainsi il faisait le ménage dans sa tête, toute la chronologie de son après-midi.

Puis il croisa la télé toujours allumée, vit la scène, entendit les voix, les cris et les applaudissements. Il la reconnu et son cœur loupa un battement. Suffocation, il se figea, surprit, pour ne pas dire choqué de la retrouver là, devant lui mais pourtant si loin. Qu’est-ce que tu fais là ?

Pourquoi..
Pourquoi, pourquoi, pourquoi.

Boom.

Les larmes montent, les sanglots sortent mais l’air ne passe plus. Les yeux écarquillés il la regarde fixer la caméra, et lorsqu’il croise sont regard heureux c’est la fin de tout. Grey. Grey.

Boom.
Tu m’as abandonné.
Les battements de son cœur accélérèrent en flèche, il avait la sensation douloureuse de se sentir partir, de vaciller. Qu’est-ce qui se passe ? Brusque besoin d’oxygène. Sa main agrippa la poche de son jean, la serra à s’en défoncer les phalanges. Il avait mal putain. Besoin d’aide, besoin d’air. T’es où Grey ? Pourquoi t’es pas là, pourquoi t’es partie ? Son corps entier tremblait, et ses yeux fixaient à présent la seringue qu’il avait maladroitement tirée de son pantalon. Tu sais, celle qu’il avait toujours avant toi, et celle qu’il a toujours depuis toi. Ça lui permet de t’oublier, ça lui fait du bien. Il t’a remplacé pour avoir une chance de vivre encore un peu, mais Grey, ramène-toi parce que là il crève. Sans toi il n’est rien, rien de plus qu’une pauvre loque juste bonne à être écrasée.

« Grey… »

La nuit était tombée et le calme revenu. Plus de télé, il l’avait défoncé comme presque tout ce qui lui était passé sous les mains. C’était un bordel sans nom, elle était comme lui cette chambre maintenant, déchirée de haut en bas. Lui gisait devant le lit, complètement stone, murmurant sans cesse son prénom. Grey. Grey. Grey. Mais dans son esprit déboussolé parfois venait le tient, Bérengère, sans qu’il ne parvienne à le dire à voix haute. Tu n’es pas là non plus, pourtant il t’attend tu sais. Il compte sur toi pour te lancer dans une énième tentative désespérée de sauvetage, égoïste mais bel et bien accroché à toi parce que dans ces moments-là t’as toujours été là.

Mais bizarrement il ne fit pas attention quand il te vit soudain agenouillée face à son presque cadavre, il sourit mais pas pour toi. Tu lui ressemblais tellement sous cet angle tu sais.

« Grey ? J’veux pas.. J’veux… Grey, juste… Toi. »

Une main te tira à lui pour qu'il puisse t'enlacer doucement. Te serrer toi contre son cœur meurtrit parce que toutes les deux vous étiez sa vie. Et les murmures ne cessaient pas.

Tu m'as manqué, tu m'as tellement manqué.

©Gau

HRP // Mieux vaut tard que jamais hein, rp plus ou moins réactualisé par rapport au contexte du coup, même si pour l'instant ça s'remarque pas franchement. C'est moche en plus, pardon. Je t'aime ♥
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Anonymous
InvitéInvité
MessageSujet: Re: - She make me wanna die -   - She make me wanna die - 1400359500-clockMar 21 Juil 2015 - 22:17
SHE MAKE ME WANNA DIE
Je ne voulais pas te voir comme ça.
Ton corps tremblait sur le parquet de ma chambre, comme si chaque spasme parvenait à te ramener dans ce monde. Monde fébrile qui laissait cette seringue virevolter entre tes doigts, s'écoulant le long de tes veines pour venir tendrement embrumer ton cerveau. Tu sais Nevada, ce monde, celui que tu tentait doucement de quitter, tu l'aimais. Oui Nevada, tu aimais notre monde. Et j'avais beau te sourire, te rappeler que j'étais là, tu ne parvenais pas à déchiffrer à quel point nous confondre relevait de l’imbécillité. Je n'avais rien d'elle, et elle n'avait rien de moi. Et pourtant Nevada, je lisait dans ton regard qui peinait à rester stable, que celle que tu désirait par dessus tout, c'était elle et non moi. Ce soir, tu aurais voulut qu'elle te trouve, jonchant sur le sol, prêt à mourir pour ne plus avoir à vivre ce manque constant, ce vide qu'elle avait laissé en t'abandonnant.
Ce soir, je réalisais encore à quel point je désirais te sauver.

Mais alors que j'arrivais à te tenir contre moi, tu replongeais dans le néant. Silencieusement. Insciemment. Je sentais tes membres se détendre, sous l'effet de la drogue. Douce innocence qui te rapprochais chaque minute de la fin. Peut-être que finalement, j'aurais du te laisser partir. Mais je ne voulais pas d'une vie sans toi Nevada.

"Grey n'est pas là Nevada.. Elle est partit.. Tu te souviens ?"

Et je savais que non. Chaque dose de cette merde parvenait à te plonger dans un état lamentable. Débilité extrême. Elle te réduisait à l'état végétatif dans lequel tu te trouvait. Et comme un enfant, tu prononçait encore le nom de celle que tu voulait voir.

"Elle ne reviendra pas, elle ne peut pas revenir. Elle est encore en tournée, à Rio. Tu as vu ? Son concert était gigantesque.."

J'aurais pu te parler encore et encore, Nevada. Mais ça aurait été peine perdu. Tu n'entendais que l'écho de ma voix, et tu ne retenais pas un mot de mes paroles. Pourtant, j'aurais voulut hurler à la mort, pour que tu me répondes. Mais tu ne pouvais pas. J'étais seule. Seule face à cette situation pathétique. Alors je déposais mes chaussures sur le sol, et m'asseyant contre le mur, je déposais le derrière de ton crane sur mes genoux.

"Je suis là Nevada. Je vais rester là, ok ? J'attendrais que tu te réveilles pour faire mes cupcakes. Je pense que ça peut attendre, étant donné les circonstances."




©Mon cousin le plus cool.
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