[terminé.] Un premier rendez-vous. [PV : Diana V. Soren]

C’était le grand jour ! Une seule nuit et une journée complète à attendre, mais c’était enfin le jour J ! Un moment qui allait rester à jamais graver dans la mémoire du jeune garçon qui n’avait encore jamais proposé un quelconque rendez-vous à une fille. Sauf quand il s’agissait d’une simple amie, mais dans un cas d’un rendez-vous plus « intime », c’était vraiment la toute première fois. Il était réellement stressé. Pour preuve, il avait même été attentif durant tous les cours qu’il avait suivi ce jour. Il s’était même montré intéressé, pour être honnête. C’était vraiment rare et pour cause, ce fameux rendez-vous.

En effet, comment quelqu’un comme lui n’était pas du genre à étudier, ni même à faire son intrigué à un cours. Il avait même réussi à comprendre quelques petits exercices, ce qui n’était vraiment pas courant chez lui. Cette Diana… Elle avait réellement réussi à le perturber, définitivement même ! Quoi qu’il en soit, et assez rapidement devrais-je dire, il venait de constater que cette longue journée d’attente était terminée. Il était temps de retourner au plus vite à son dortoir pour ainsi, pouvoir se préparer pour cette soirée si importante à ses yeux. Oui, car c’était en quelque sorte une expérience nouvelle, qui promettait d’être intéressante.

Une fois de retour dans son cabanon, il ne savait plus trop comment il devait s’habiller. Ça commençait à le stresser un peu trop, sur le coup, mais bon, il fallait qu’il se calme et pour se faire, il prit une douche bien chaude qui aurait pour effet de le détendre au maximum. Une fois cette douche prise, il commença à se sentir déjà un peu plus à l’aise. Il lui restait encore une bonne grosse heure et demie devant lui pour se préparer. Il enfila donc un pantalon tout ce qu’il y avait de plus normal, noir. Tandis que son t-shirt était rouge, avec des flammes orange au niveau du bout des manches et aussi au niveau du bas de ce t-shirt.

Il avait bien évidemment pris son écharpe avec lui, hors de question pour lui de l’abandonner ainsi. Bref, tout était prêt. Il se frotta la nuque, et bien rapidement, sortit de son cabanon pour la seconde fois de ce jour, se dirigeant au point de rendez-vous : le jardin. Tout c’était déroulé si vite la soirée précédente, en retenue, qu’il avait encore du mal à se rendre compte qu’il avait réussi à obtenir un rendez-vous avec une fille superbe, tout ce qu’il y avait de plus belle. C’était assez… Surprenant, vu qu’il n’avait rien de bien spécial lui, de son côté.

Enfin bref, après quelques minutes de marche, le jeune garçon arriva à destination. Il était presque vingt heures… Ouf ! Il n’était pas arrivé en retard ! Dix minutes de plus et il faisait déjà une mauvaise impression pour leur premier tête à tête. Mais maintenant qu’il était là, tout ce qu’il avait à faire… C’était attendre.

Il avait attendu ce moment depuis… Et bien depuis l’heure à laquelle ils s’étaient quittés, lui et Diana. C’était comme s’il n’avait rien espéré d’autre. En fait non, ce n’était pas « comme », c’était réellement le cas. Il n’avait passé cette journée que dans ce but bien précis ; revoir celle qui le perturbait tant sentimentalement, celle qui avait eu l’effet d’une bombe dans sa tête. Elle avait encore plus semé le trouble dans son cerveau déjà très peut organiser, ce qui faisait qu’il ne comprenait plus grand-chose à ce qu’il pouvait lui arriver en fait. Assez stupide, mais c’était sa réalité.

Soudainement, une odeur qui lui était familière se faisait ressentir. Enfin, une odeur, cela fait plutôt animal en réalité. C’était en effet un doux parfum, exquis. Il ne pouvait appartenir qu’à une seule personne : Diana. Elle était sur le point d’arriver, et en plus elle était un peu à l’avance. Bon, il était presque l’heure donc il était possible qu’elle arrive pile poil à temps… Mais l’important c’était tout simplement qu’elle arrivait. Elle ne lui poserait pas un lapin comme on le dit si bien. Et il avait en effet raison, une main se posa délicatement sur son épaule, le tout accompagné d’une douce « mélodie ».

Oui, la voix de cette demoiselle était aussi douce qu’une mélodie, tout aussi agréable et envoutante. Elle n’avait dit que quelques mots, simples, sans la moindre consonance romantique, mais c’était suffisant pour rendre le jeune garçon comme… Heureux. Il allait enfin pouvoir passer un peu de temps avec elle, rien qu’eux deux, en tête à tête. En plus dans le jardin, quoi de plus romantique ? Surtout à une telle heure d’ailleurs. Quoi qu’il en soit, un frisson parcouru le corps tout entier du jeune garçon. Lester avait l’impression qu’il allait perdre tous ses moyens sous le stresse qui commençait d’ores et déjà à peser sur lui.



« Bonsoir, Diana. »

Il se tourna lentement vers elle en souriant, comme il le faisait si bien, de légères rougeurs aux joues. Lorsqu’il croisa son regard, il fut comme hypnotisé. Durant un long moment, il la fixait, n’osant plus faire le moindre geste. Elle était magnifique. Une beauté divine, simplement. Ses rougeurs se firent légèrement plus présentes. Elle portait une magnifique robe noir, un peu courte et avec un décolleté qui en ferait baver plus d’un. Elle s’était habillé ainsi, spécialement pour lui ? Et bien dit donc, il ne savait pas qu’il était aussi important, le petit ! Il était comme qui dirait… Très surpris.

Lui, il ne ressemblait vraiment à rien… Sa tenue était tout ce qu’il y avait de plus classique, représentatif de son caractère « flamboyant » comme dirait certains. On pouvait clairement voir qui avait fait le plus d’effort et ce n’était pas vraiment lui… Rien que ça lui faisait un peu de mal, parce qu’il avait l’impression de se donner une mauvaise image face à celle qui faisait chavirer son cœur. Il passa une main dans sa nuque, assez nerveux, il faut l’avouer, pour ensuite sourire à nouveau. Il ne voulait lui montrer qu’une seule chose : sa joie. Oui, uniquement.



« Cette tenue te va… À ravir. »

Il ne savait que dire de plus, le stresse était réellement imposant dans ce genre de situation. Lui, du genre timide ? Un peu, mais uniquement lorsqu’il se retrouvait seule avec une fille pour qui il pourrait ressentir quelque chose. Oui, en somme, seulement avec cette belle demoiselle qu’était Diana. Finalement, son regard se posa sur le visage de la jeune fille, constatant par la même occasion le léger maquillage qu’elle avait sur le visage. Cela la rendait encore plus belle que la dernière fois, c’est-à-dire le jour qui précédait ce rendez-vous. Visiblement, elle était vraiment la plus belle fille qu’il ait jamais rencontrée depuis sa naissance…



« Et puis tu es vraiment… belle… » Il rougissait de plus belle à ces mots, détournant le regard lentement.

Diana & Lester
Flower Power ♪ (noncetitreneveutstrictementriendire *meurt*)

Spoiler:

Bizarrement, il n’avait plus l’impression que le temps passait lentement, au contraire… Les minutes s’écoulaient bien trop vite à son goût. Des minutes qui devenaient même des secondes, en fait. Il avait l’impression que Chuck Norris venait de souffler sur l’aiguille du temps… Vieux salauds ! Arrêtes cette fichue horloge ! Quoi qu’il en soit, le jeune garçon ne savait pas trop quoi dire, cela se remarquait aux quelques compliments qu’il venait tout juste de lancer à la demoiselle se trouvant face à lui. Il était un peu stressé, que voulez-vous, c’était réellement son tout premier rendez-vous, il n’avait jamais eu de chance avec les filles.

Quoi qu’il en soit, ses compliments semblaient plaire à Diana, elle n’avait pas l’air de les trouver ridicule, bien au contraire, ce qui l’avait évidemment beaucoup surpris. Après tout il y avait de quoi. En tout cas, le jeune garçon était content de la voir, c’était tout ce qui pouvait avoir du sens à ses yeux. Bien évidemment, le simple fait de pouvoir la regarder dans les yeux de la sorte était encore bien plus important. Dans tous les cas, Lester sentait que cette soirée allait être la meilleure, une soirée inoubliable qu’il ne pourra simplement… Et bah jamais oublié !

Subitement, alors qu’il ne s’y attendait vraiment, mais alors vraiment pas, elle venait de lui offrir un magnifique sourire, avant de le serrer dans ses bras. Évidemment qu’il était surpris le petit ! Il ne s’attendait pas du tout à cette marque d’attention ! Et qui plus est, elle venait tout juste de lui dire qu’elle était vraiment contente de le voir… Et bien dit donc… Ces quelques mots avaient eu l’effet d’une bombe dans son cœur. Il était là, le garçon le plus heureux de tous les temps. Et pour en rajouter un peu, elle vint poser un léger baiser sur l’une des joues du jeune dragonnet. Bien évidemment qu’il avait apprécié !



« Moi aussi, je suis vraiment heureux de te revoir… Tellement même… »

Oui, il ne pouvait pas dire grand-chose de plus, mais bon… Il glissant lentement ses mains dans le dos de Diana, la serrant également dans ses bras, d’une manière accueillante et affectueuse, comme il ne l’avait jamais fait autrefois. D’un simple geste, il alla poser ses lèvres rapidement dans le cou de Diana, pour lui rendre autant d’affection que ce qu’elle ne lui en avait offert. Évidemment, ce n’était pas vraiment son fort, lui qui avait pour habitude de se retenir, ne disant pas grand-chose avec les filles et ne faisant pas grand-chose non plus. Et oui, pas toujours facile d’être un minimum timide !

Mais alors qu’il voulait se montrer un peu plus gentil, comme il le faisait si bien, il glissa en arrière à cause de l’herbe qui était légèrement trempée. Et bien évidement, dans sa chute, il ne manqua pas à embarquer avec lui Diana, qui n’avait pourtant rien demandé de son côté. La pauvre d’ailleurs… Malheureusement ensuite, la situation venait tout juste de devenir plus délicate… Il était allongé au sol et elle… sur lui. Et bien évidemment, pour rendre le tout encore bien plus embarrassant, la chute avait réalisé… L’irréalisable. Oui, c’était devenu une situation plutôt exceptionnelle. Quelque chose d’inattendu, somme toute.

En effet, dû à cette chute, les deux visages des étudiants c’étaient énormément rapproché… Tellement, que leurs lèvres finirent par se sceller en un baiser plutôt maladroit. Surtout pour un premier baiser, pour être franc. Et comme si cela n’était pas « suffisant », le système d’arrosage automatique du jardin se déclencha, celui-ci commençant à éclabousser les deux jeunes gens, qui étaient pour l’instant accoler l’un à l’autre, retenu par leurs lèvres visiblement. Tout ce que l’on pouvait dire, c’est que Lester n’était vraiment pas doué… Il se préparait déjà au revers de main de Diana… Après tout, il ne savait pas avec quelle force elle allait y aller. Une gifle ? Un coup de poing ? À voir…

Lui qui pensait qu’il se ferait simplement gifler, lui qui aurait vraiment imaginé se retrouvé avec une magnifique trace rouge sur le visage. Après tout, toutes les filles auraient fait ça dans ce genre de situation. Rares seraient celles qui auraient pardonné un garçon qui prenait les devants un peu trop rapidement à leur goût. Pauvre Lester, lui qui n’avait pas souhaité précipité les choses, voilà qu’il avait fait en sorte que tout s’accélère d’un seul coup, comme ça. Il espérait simplement que ce qui commençait à naître entre eux ne finirait pas par disparaître en fumée, alors qu’ils avaient finalement établis un lien plus qu’important aux yeux de Lester.

Mais rien, non, rien. Elle ne fit rien. Pendant un moment qui semblait tout aussi long que la journée d’attente passée en cours, ils restèrent ainsi, les lèvres accolées avec tendresse et affection. Finalement, elle écarta lentement son visage, le regardant. Lui, il n’avait d’yeux que pour elle. Son cœur s’était accéléré et ses joues étaient légèrement plus rouges qu’avant encore. Son regard se posa ensuite sur les douces et appétissantes lèvres de la jeune demoiselle auxquelles il venait tout juste de goûter. Elles étaient tout ce qu’il y avait de plus délicieuses au monde. La nourriture à côté de ça n’avait rien de comparable.

Et là, subitement, le choc. Il pouvait s’attendre à tout, mais certainement pas à ça. Elle venait de lui avouer qu’elle l’aimait. Lui ?! La petite chose insignifiante et stupide qu’il était ? Être aimée par une telle personne ? Si belle et intelligente ? Là, c’était vraiment surprenant. Il ne savait pas comment cacher son visage qui était énormément rouge, mais aussi tellement heureux… Pourquoi était-il heureux au fait ? Il ne comprenait pas lui-même. Peut-être qu’il était lui aussi réellement amoureux d’elle ? Peut-être qu’elle avait réussi à faire naître cette flamme dans le cœur de Lester ? Ce n’était pas impossible, loin de là.

« Je… Je pense que moi aussi, Diana… Je t’aime… »

Après quoi, ne laissant le temps au garçon de ne rien ajouter de plus, elle se repencha, pour l’embrasser à nouveau. Elle l’avait fait avec passion, longtemps. Visiblement, elle voulait profiter un peu plus de ce petit instant qui était le leur. Rougissant, le jeune homme se laissa prendre à cette douce sensation, glissant ses mains dans son dos avec affection et tendresse. Il n’avait jamais été aussi heureux depuis sa naissance, c’était tout simplement un moment magique qu’il n’aurait jamais cru réalité. Comme quoi, le destin peut jouer pas mal de tour quand il le souhaite. Ironique n’est-ce pas ?

Elle se releva finalement, tout en aidant le jeune garçon à se relever. Bien rapidement, les deux jeunes gens purent s’apercevoir qu’ils étaient… trempé jusqu’aux os. Par un temps pareil, cela ne serait sans doute pas très pratique. Certes lui il n’avait pas froid, mais elle ? Il était hors de question qu’elle reste ainsi sans quelqu’un qui ne puisse la réchauffer et bien évidemment, il comptait s’y prendre d’une façon plutôt simpliste. Il n’allait pas non plus allumer un feu ou quoi que ce soit d’autre, hein. Mais avant de s’avancer vers elle, il remarqua que ses vêtements étaient devenus… légèrement transparent. Il commença à rougir subitement, alors qu’il baissa les yeux vers son propre corps.

Et bien lui aussi, c’était déjà un peu transparent… On pouvait voir légèrement son torse, mais bon, ce n’était pas si grave, en soi pour ce qu’il le concernait. Il hésita longuement, très longtemps d’ailleurs, avant de finalement faire un pas timide vers elle et la serrer contre lui. Il voulait absolument éviter qu’elle ne prenne froid. Il n’y avait pas la moindre chance qu’elle ne tombe malade ! Si cela devait lui arriver à lui ? Pas grave, il s’en moquait, c’était en partie de sa faute s’ils étaient tous les deux dans cette situation assez embarrassante. Bah oui, maladroit qu’il était.

« Laisses-moi te réchauffer… Tu risques d’attraper froid… » Avait-il dit, tout en lui caressant légèrement son dos de ses mains chaudes.

Son intention n’avait jamais été de la mettre mal à l’aise, mais alors vraiment pas. Son objectif premier était surtout d’éviter qu’elle n’attrape froid, c’est tout. Il n’y avait pas la moindre pensée perverse qui lui traversait l’esprit… Bon d’accord, il avait eu un instant de faiblesse où il aurait souhaité pouvoir contempler plus longuement le corps de Diana grâce à ses vêtements légèrement transparents à cause de l’eau. Mais il s’était abstenu. Il ne voulait pas devenir comme les autres bêtes qui peuplaient cet édifice, pour lui, la perversité était une chose qu’il ne pouvait pas trop comprendre, avec l’intelligence incroyable dont il faisait preuve…

ENORME BLAGUE ! Lui ? Intelligent ? Certainement pas. Quoi qu’il en soit, il l’avait serrée dans ses bras, tendrement. Il ne sentait évidemment pas le froid, grand malheur pour lui, car malgré tout son corps était tout autant tremblotant qu’une feuille sous l’effet du vent. Ce qui était surprenant, c’était la réaction qu’avait eu la fille lorsqu’il lui avait dit de le laisser la réchauffer. Aurait-elle mépris ce que voulait réellement dire le jeune garçon ? Le moins que l’on puisse dire c’était que sa réaction était plutôt mignonne, en un sens. Sa timidité faisait littéralement fondre Lester, même s’il n’était pas constitué de glace…

Elle apposa finalement sa tête contre son torse et toujours avec autant de délicatesse, il glissa une main dans sa longue chevelure à la teinte rosée. Il lui caressa doucement, tout en souriant. Il pouvait ainsi humer son parfum, une odeur exquise. Il pouvait la sentir à la perfection grâce à son odorat. Cette fille, Diana… Elle était tout simplement parfaite à ses yeux. Mais alors qu’il allait simplement faire durer le silence, pour simplement profiter pleinement de ce moment si important à ses yeux, quelque chose de très surprenant se déroula sous ses yeux. Des faits qu’il ne pouvait nier.

Cet air, elle souriant. Elle était heureuse, elle avait l’air tellement heureuse du moins, mais alors, pourquoi pleurait-elle ? Pourquoi est-ce que ces larmes coulaient de ses si beaux yeux ? Il ne comprenait pas. Elle s’était également écarté de lui, le temps de se remettre de ses émotions visiblement. « Diana ! Ne pleure pas ! Et puis ne t’excuses pas non plus… » Il se rapprocha lentement d’elle, avant de lentement lui sécher ses larmes à l’aide de son index, la regardant d’un regard remplis d’amour. Un regard qu’il n’avait jamais adressé à qui que ce soit. Oui, il était complètement sur un autre monde, avec elle.

« Moi aussi, je suis vraiment heureux, Diana… Tu m’as fait découvrir tellement de choses en si peu de temps… » Il détourna lentement le regard, ses joues rougissant légèrement. « Tu es vraiment… La fille parfaite, à mes yeux. »

Après ces quelques mots, il ne pouvait résister à l’envie montante de l’embrasser à nouveau. C’était devenu plus fort que lui, il avait pris goût à ses lèvres, si délicieuse. Il en profitait pour laisser ses mains caresser ses joues si douces, tout en se délectant pleinement de ce baiser qu’il venait de lui offrir de bon cœur. Il l’aimait, c’était le moins que l’on puisse dire. Elle l’avait totalement séduit, sans même se fouler… C’était une femme incroyable.

Il n’était pas doué. On pourrait lui reprocher un tas de choses, mais la première que l’on devrait souligner, ce serait sa maladresse avec les filles. Oui, principalement avec les filles. Il ne savait comment s’y prendre avec elles. Compliquées, difficiles, caractérielles parfois même, voilà ce que représentaient les filles pour lui, au tout début. Mais maintenant, c’était plutôt différent. Il avait compris qu’elles n’étaient pas toutes à mettre dans le même sac, et principalement grâce à Diana. Elle était elle-même une personne d’exception, il ne pouvait tout simplement pas le nier. Ce serait mentir à soi-même et il détestait plus que tout le mensonge.

La franchise, c’était tout ce qu’il y avait de vrai et il venait de le prouver à nouveau à son âme-sœur. Enfin, si on pouvait considérer que c’était le cas évidemment. Il lui avait dit ce qu’il pensait vraiment, il lui avait même précisé qu’elle était parfaite, à ses yeux. Et bien évidemment, d’un air boudeuse, ce qui la rendait encore plus mignonne, elle lui fit remarquer qu’il était tout autant parfait. Mais ce n’était pas vrai, malheureusement. Il aimerait la croire, mais sa stupidité et bon nombre de défaut qu’il avait faisait qu’il ne pouvait se résigner à y croire.

Il avait malgré tout rougit à ces quelques mots, les compliments l’ayant tout droit touché au cœur. Elle savait comment s’y prendre, avec lui, visiblement. C’était à croire qu’elle le connaissait depuis toujours, qu’elle l’avait observé jour après jour ! Mais pourtant, cela ne faisait qu’un jour qu’ils se connaissaient, tous les deux. Quoi qu’il en soit, c’était vraiment l’harmonie parfaite. Ils s’entendaient à merveille, Lester n’avait jamais eu ce genre de situation par le passé, pour être plus franc. À croire qu’ils étaient destinés à se rencontrer et surtout, à finir dans une telle situation. Plutôt plaisante soit dit en passant.

Et soudainement, après avoir rompu ce magnifique baiser, délicieux, elle prononça les quelques mots qu’il n’aurait jamais osé dire par lui-même. Des mots qu’il voulait dire, mais qu’il n’avait pas la force de prononcer, de peur de se voir prendre ce que l’on connait sous le nom de râteau. Peut-être qu’elle le considérait comme un coup d’un soir ? Ou un simple jouet ? C’était les pensées négatives qui lui venait à la tête au début, parce qu’il trouvait tout cela trop beau pour être vrai, mais au final, non, bien sûr que non… Elle l’aimait vraiment, elle ne lui mentait pas.

Elle venait en effet de lui demander s’il accepterait de sortir avec elle. Il resta bouche-bée ; comment allait-il pouvoir répondre à cela sans montrer une joie enfantine inexprimable ? Comment allait-il pouvoir lui faire comprendre qu’il ne riait pas et qu’il était également d’accord ? Et bien il ne le savait pas lui-même. Un large sourire un peu débile s’étira sur son visage, il était rouge au niveau des joues, et commençait à avoir de léger tremblement au niveau de ses bras. Il était heureux, comme si on venait de lui offrir le monde et toute sa nourriture pour cadeau. Non, même plus heureux que ça, en fait.

Et bien évidemment, elle semblait croire qu’il allait refuser, mais non, hors de question ! Il prit donc l’initiative de lui relever le visage légèrement en attrapant son menton entre son pouce et son index, continuant de sourire. Il alla ensuite apposer son front délicatement au sien. « J’accepte… avec grand plaisir ! » Voilà ce qu’il lui répondit. Certes, ils ne se connaissaient pas depuis très longtemps, mais il voulait absolument rester avec elle, peut importait les conséquences de leur relation, il restera le plus longtemps possible avec elle, simplement parce qu’il l’aimait. C’était une perle rare qu’il ne pouvait simplement pas se permettre de perdre.

D’ailleurs, plutôt que de la laisser avoir froid, oui parce qu’il faisait toujours aussi froid en fait, il profita du fait que son écharpe était la seule « rescapée » de l’arrosage. Oui, elle n’avait rien, elle était encore en très bon état, pas la moindre goutte d’eau sur celle-ci. Il posa lentement une main sur celle-ci, pour ensuite l’enlever de son cou. Il regarda la demoiselle, pour ensuite placer cette dernière autour du cou de Diana. Ce n’était pas grand-chose, mais au moins, cela pourrait la rendre légèrement moins exposée au froid. De son côté, il n’avait pas froid. Ou du moins, il ne le sentait pas. D’ailleurs, après avoir enlevé son écharpe, on pouvait voir dans son cou une cicatrice assez large qui était habituellement cachée par son écharpe.

« C’est ce que j’ai de plus précieux, matériellement… Je te laisse l’utiliser pour te réchauffer… » Il ponctua sa phrase d’un sourire rempli d’amour pour celle à qui il venait de l’adressée.