InvitéInvité | Sujet: fash-back. rencontre. rentrée | ft. Doreen Jeu 3 Sep 2015 - 12:45 | | Chaque année c’est le même cirque au moment de la rentrée. Le défilé de valises pleines à craqué dans les allées séparant les petites cabanes qui servent de chambres aux élèves de l’institut Prismver. Je tire la mienne de la main droite, un gros sac de sport pendu sur l’autre épaule et mon lézard sur la tête. Je cherche le numéro de mon cabanon. Evidement je suis tout au fond, remarque en général, ça y est plus tranquille, ça limite les passages. Je ne sais toujours pas ne serait-ce que le nom de mes camarades de chambre, j’espère qu’ils ne seront, au moins, pas trop casse couilles, ce serait déjà ça. Arriver sur le devant de la porte, je pose mon attirais sur les lattes du plancher qui borde le devant de la maisonnette avant d’extirper de ma poche une petite clef que j’insère dans la serrure. Je tourne la poignée et pousse la porte qui émet un léger grincement. Pas un chat à l’intérieur, les lits sont dépouillés, les murs immaculés, le parquet et chaque surface parfaitement propre, les draps et les couvertures soigneusement pliés sur les matelas. Je choisi un des murs près de la fenêtre dans un angle de la pièce. Premier arrivé, premier servis. Et de toute façon je n’ai pas l’intention d’attendre cent-sept ans avant de m’installer, mes colocataires pourrait aussi bien arriver dans trois heures que demain. Du coup je commence à faire le lit et une fois ceci fait je sors les piles de vêtement que je classe soigneusement dans mon armoire (qui sera probablement déjà en bordel d’ici deux semaines). Quand je sors ma petite boite à bijoux, qui malgré sa vraiment toute petite taille (étant donné que j’en mets très peu) ne passait pas dans ma trousse à toilette, je ne manque ma de l’attrapé par le couvercle. Mauvaise idée, je sais, mais si j’étais futée et adroite, ça se saurait. Quand la porte du cabanon s’ouvre une deuxième fois je suis alors la tête sous le lit, juste le cul et ma paire de pattes qui dépasse, en train de chercher la deuxième boucle d’oreille, une simple perle nacrée ayant rouler sous mon pieux. A noter qu’évidement, je ne pouvais pas manquer l’opportunité de m’exploser la tête contre les lattes en sursautant. C’est donc, honteuse, que je sors de là-dessous (ayant quand même récupéré mon dû et que je découvre ma nouvelle camarade. Salut ! Lançais-je, essayant de faire comme si de rien n’était histoire de tenter de rattraper cette première impression probablement fantastique. |
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