Sujet: Let me Tell You The Truth, Sweetie Ven 30 Oct 2015 - 21:01
Everything you said is like music to my ears.
Tu chantonnais, allongée, observant le ciel bleu au dessus de toi. Une belle journée pour chercher de quelle manière tu t'occuperas de Goodwin et parfaite pour réfléchir à d'autres choses à faire. Réfléchir à ta prochaine bagarre avec William. C'est devenu une addiction. Réfléchir à ta vie à Prismver. Sans aucun sens. Réfléchir à la guerre des classes. Une raison comme une autre de foutre la merde. Réfléchir à la classe S. Pourquoi Hadès y est toujours ? Réfléchir à Hadès. My Evil King. Et tu ris presque à cette réflexion. Le roi. Dont les mouvements sont limités et qui se sert des autres pour faire partie des derniers debout. Des sacrifices ? Chaque mouvement d'un de ses pions en est un. Et tu sais qu'après les semaines qui vont suivre, tu seras plus qu'un de ces simples pions que sont les élèves. Tu feras partis de ces pions qui ne trahissent pas et se mettent dans le passage des ennemis qui foncent jusqu'au roi. Une place à la fois privilégiée et pourtant, qui, en toute logique, finit forcément mal. Si elle finit bien, c'est que la pièce est trop efficace. Ou que c'est une reine. Tu n'as pas la prestance ni la carrure d'une reine. Hadès n'a pas la carrure d'un roi, mais il en a le génie. Et c'est ce qui compte pour toi. T'es la pièce hors de l’échiquier.
Ashcorp te surprends. Il faut dire que ça faisait un bail que tu n'avais pas entendu parler de la D. Felicia au grand coeur. Le tiens se soulève de dégoût parfois. D'autre fois, d'une affection incertaine pour cette gamine qui trouve le monde trop gentil à ton goût. C'est pour ce genre de gamine que tu t'apprêtes à faire des choses horribles. Tu es une horrible personne, qu'elle va dire. Je sais, cette pensée me garde éveillée dans la nuit, tu lui répondra.
Tu ne peux plus te permettre des liens trop affectueux. Ils n'apportent que douleur et demande de la confiance. Confiance que tu as perdue. Confiance que tu jette parfois au profit de l'Adrénaline. Deux de tes trois drogues qui te permettent de te lever le matin et de te mettre à la tâche.
Si quelqu'un avait le pouvoir ici de voir ton âme, il la verrait doucement se tâcher, changer de couleur. Passer d'un gris triste à un rouge profond, comme le sang s'étalant après une blessure par balle.
Parce que la vie, c'est ça. C'est une femme qu'à plusieurs armes. Sur la majorité des personnes, elle tire avec un revolver puis les finit au sniper. Toi, elle t'as sniper. Sauf qu'elle à manqué, alors elle à sortit la mitrailleuse. Alors t'es pleine de trous.
A cette pensée, tu lève machinalement ta main, laissant le sweat rouge de ton frère (trois fois trop grand), glisser et découvrir ton bras immaculé. Pas une seule tâche visible. Pas de sang.
Tu lèves alors tes deux mains et compte tes doigts. Dix. C'est encore une putain de réalité. Le vent tente d'emmêler tes cheveux attachés dans une queue de cheval sommaire alors que tu te redresses en position assise. Depuis le temps, Felicia devrait avoir reçu le message. Tu étire, toujours assise, la partie basse de ton corps, emprisonnée dans un jean skinny (dans lequel tu flotte pourtant) et tes vans noires. Tu étires ensuite la partie supérieur de ton corps d'oiseau. Si faible et si fort.
Tu rentres ensuite tes mains dans tes manches et attend. Tes pensées franchissent machinalement tes lèvres.
"Un beau dimanche d'Automne... Presque trop beau pour être vrai..."
T'as un perdu foi en la vie, tu réalise, en attendant Felicia.
Sujet: Re: Let me Tell You The Truth, Sweetie Sam 31 Oct 2015 - 12:50
let me tell you the truth, sweetie
Elle n'était pas au courant de beaucoup de choses mais elle était décidée à les arranger. C'était simplement que depuis quelques temps, elle sentait que quelque chose n'allait pas. Felicia n'avait jamais été la meilleure amie d'Allyson mais comme avec tout son entourage, elle tenait à elle et refusait de la laisser tomber dans les durs moments - et comme tous les gens qu'elle connaissait et qu'elle tentait d'aider, Allyson, elle aussi, refusait d'en parler.
La suédoise se doutait qu'elle avait d'autres gens auprès d'elle à qui se confier mais pour autant, elle ne laisserait pas tomber avant d'être certaine qu'elle irait bien. Et surtout, plus que tout, elle avait des choses à dire. Elle savait que la vie de la A n'avait pas toujours été facile ici. Elle n'en avait eu que des vagues échos sans jamais pouvoir affirmer ses doutes, le corps de la demoiselle témoin de la vérité des faits - mais elle avait fermé les yeux. Elle avait détourné la tête, même, parce que tout ça ne rentrait pas dans sa façon d'être, parce que l'éventualité de se salir les mains, même au nom du bien, lui semblait totalement fou.
Et maintenant, comme dans un soudain instant de lucidité que l'adrénaline avait créé, elle repensait à tout ça. Culpabilité tiraillant son ventre - mais y penser n'y changerait rien et elle ne pouvait qu'avancer avec l'idée en tête qu'elle se rattraperait.
Le voyage avait beau être instantanée, il lui sembla durer une éternité. Elle arriva sans grand mal sur le toit avec un peu de vertige et la sensation d'être passée à la machine à laver. Décidément, Felicia supportait très mal les sauts d'humeur - et lorsqu'elle se retrouva en face de la jeune femme, elle ne sut pas quoi dire. C'était plus difficile qu'il n'y paraissait de taper l'engueulade à quelqu'un quand on avait peur des réactions, et plus encore, quand on avait quelque chose à se reprocher. Faute de mieux, elle décida d'aborder les choses avec plus de calme qu'elle ne pensait avoir.
« C'est vrai ce qu'on dit, tu as rejoint le camp des S ? »
Elle cherchait ses mots ; la façon la plus délicate d'annoncer à quelqu'un qu'elle faisait du mal et qu'elle n'approuvait pas. C'était sans doute les revers d'une amitié avec elle, par rapport à ça, elle ne vous lâcherait pas la grappe. Même si au bout du compte, ce dont elle prenait peu à peu conscience, c'est qu'elle ne ferait rien.
« Ça t'apportera rien Ally', tu le sais aussi bien que moi... »
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Sujet: Re: Let me Tell You The Truth, Sweetie Dim 1 Nov 2015 - 0:01
Shut up. Just, Shut up.
Tu te relève dès son apparition. Malgré le fait qu'elle soit plus grande que toi, tu as une confiance et un aplomb nouveaux, retrouvés, qui te rendent presque plus grande qu'elle. Tu es imposante ainsi, Ally'... Sûre de toi, l'observant curieusement. Et sa première phrase te fais presque perdre ton sang froid. Mais tu reste calme, attendant la suite, puisque, premièrement, elle semble se méprendre sur la réalité qui est sous son nez. Alors tu sers des dents, attendant sa phrase suivante... Qui te soulève le coeur. Tu lèves une main, la stoppant et fixant le vide, tes yeux grands ouverts.
"Excuse moi, as-tu parlé de savoir ?"
Après une courte pause, n'attendant pas de réponse, tes yeux se lèvent vers elle.
"Ma chère naïve et hypocrite Felicia, nous allons avoir beaucoup de chose à mettre au clair. "
Tu lèves un seul doigt, la fixant dans les yeux, montrant le dégoût profond que la situation t'inspire via ton regard. T'as plus confiance en elle depuis un bail. Elle est trop naïve et hypocrite pour avoir le droit de dire qu'elle te comprend. Même William te comprend sûrement mieux qu'elle. C'est dire.
"Premièrement, non, je ne suis pas devenue une chienne du Ranker. Je ne sais pas qui à propagé cette rumeur ou si c'est toi qui à mal interprété les faits, mais saches que, non, je ne tiens pas à devenir une S et non, je ne suis pas du côté des S. Il y a une différence entre la personne et la classe. Tu en es le parfait exemple. Ta place serait chez les C, ceux qui ignorent le problème jusqu'à ce qu'il disparaisse."
Tu ressemble à une peste en parlant ainsi, mais t'en a marre. Marre qu'elle croit tout savoir, qu'elle joue la glue au lieu du bouclier. Elle arrive toujours en faisant genre qu'elle peut tout réparer. Elle s'est prise pour Bob le bricoleur ou quoi ? Tu prends une profonde respiration, cherchant ton calme. Qui c'est fait la malle à Tahiti.
"Actuellement, la réalité des choses est que je me laisse volontairement diriger par Hadès."
Kestuvafer. Non, plus sérieusement, tu es satisfaite de l'impacte de ta phrase. Ce n'est pas tout les jours que quelqu'un devient une marionnette de son plein gré. On pourrait presque croise qu'elle à été manipulée. Mais Ally', elle est belle et bien consciente de ses actions et en savoure pleinement les résultats. La première étape, ça devait être Goodwin. Mais si Felicia veut passer sur le Grill en première, c'est son choix.
Sujet: Re: Let me Tell You The Truth, Sweetie Dim 1 Nov 2015 - 0:35
let me tell you the truth, sweetie
Ce serait hypocrite, là aussi, de dire qu'elle ne s'attendait pas du tout à se faire engueuler de cette façon. Pour autant, elle était surprise. Allyson ne s'était pas retenue dans ses mots et la suédoise en était si perturbée qu'elle resta silencieuse, incapable de trouver la moindre réponse à cette hystérie soudaine, désespérée, comme une âme criante qui trouvait enfin chaussure à son pied même si elle devait se voir éprise de la pire des souvenirs.
Elle n'avait rien à dire.
La blonde, incarnation de tout le bien du monde, ne trouvait pas plus l'ombre d'une bienveillance au fond d'elle. Aucun conseil. Aucune remarque. Juste l'idée qu'elle n'avait pas le droit de reprocher quoi que ce soit mais que malgré elle, malgré tout ce qu'elle avait fait jusqu'à présent, elle n'était pas en position de lui proférer autre chose que des excuses et la satisfaction d'avoir enfin, au nom de Hadès comme de celui d'un autre, accomplit son premier méfait. Mais elle n'était pas comme ça.
Car elle avait apprit, de la bouche de son frère à l'âme éventrée par la souffrance qu'il avait assumé mais pas pour autant choisi de porter seul, car elle avait cru que son sacrifice justifiait de le laisser livré à lui-même - et, lâche, emplie des regrets que son ignorance avait mis sur pied, elle faisait face aux retours de sa faiblesse. Elle savait, oui, elle savait puisque depuis des années, Allyson avait prit cette distance, comme une sécurité - l'assurance de ne plus faire confiance à celle qui l'avait déjà trahie. Et Felicia savait, oui. Mais cette naïveté enfantine n'était plus là, remplacée par les remords et la certitude que si elle ne pouvait pas réparer cette erreur, elle ne manquerait pas pour autant de faire tout dans ce but.
Elle n'avait pas besoin de la reconnaissance de cette amitié mais simplement de la certitude qu'elle ne se laisserait pas entraîner dans le pire. Réparer derrière les autres n'était pas juste une action stupide qui justifiaient les bêtises, c'était aussi le sacrifice de soi - et ça lui allait. Ça lui allait parfaitement. Si ça pouvait bien finir pour elle grâce à ça, elle n'hésiterait pas. Elle était prête à encaisser, c'est aussi pour ça, inconsciemment, qu'elle était venue.
« Tu as raison. Je ne le nie pas. »
Et c'était dans cette situation où elle méprisait sa propre existence, son caractère, cette faiblesse d'esprit qui la rendait aussi vulnérable que puissante. C'était là qu'elle se refusait à pleurer, hésitant à placer n'importe quelle expression sur ce visage qui n'avait pas le droit, présentement, de disposer de la détermination dont elle était emplie. Car les mots faisaient mal, car la vérité l'avait tiraillé, avait taillé de toutes parts, persuadée, malgré la cécité innocente et cruelle qui sondait son âme depuis des années, qu'elle ne méritait pas de la posséder. Et dans ce désespoir sentimental, devant la certitude amère, puissante et irrévocable qu'elle n'était pas mieux que le démon rouge qui, dans l'honnêteté de sa nocivité, la guiderait dans une voie où elle se trouverait enfin, elle se demanda une ultime fois si elle possédait vraiment le droit d'ajouter ça.
Mais tant pis, au fond. A quoi bon. Elle ne voulait plus penser, car elle se sentait brouillée par ses propres sentiments - alors à quoi bon s'y attarder, agir pour fuir. Elle n'avait qu'à faire ce qu'elle aurait toujours dû faire. Assumer ses sentiments comme les dernières pensées qu'elle estimait être en droit de lui adresser.
« Tu as le droit de m'en vouloir et je ne te demande pas de me pardonner. Mais Ally, c'est une très mauvaise idée. Je le connais. Tu ne pourras plus revenir en arrière après ça. »
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Sujet: Re: Let me Tell You The Truth, Sweetie Dim 1 Nov 2015 - 11:30
Look at the sky...
Ses paroles sonnent creux à tes oreilles. Et tu te rends compte qu'il ne reste plus rien à toucher chez toi. Plus rien à sauver. Alors un sourire odieux se forme sur ton visage angélique.
"Heureusement Felicia, que tu ne me demande pas de te pardonner. Si tu l'avais fait, tu serais déjà en bas de cette tour. Je ne garantis pas l'état de ton corps après une chute tu sais."
Ensuite, tu penche la tête, réfléchissant à ses paroles. Ton sourire s'agrandit encore plus.
"La mauvaise idée, c'est de venir me le reprocher. Si tu le connais si bien que ça, tu sais qu'il ne perd jamais, non ? Moi, j'en ai marre de perdre. Revenir en arrière ? Mais ça fait 8 ans que je ne peux plus revenir en arrière !"
La dernière phrase était crié, un sursaut dans ton calme apparent. Impulsive. Mais tu te force à garder le contrôle. T'as pas envie de devoir aller chouiner dans ton lit parce que tu as commis un meurtre. Tu ris un peu. Un rire amer. Le rire de quelqu'un qui s'ancre aux autres parce que, seule, cette personne errerait sans but, attendant la mort. C'est un rire presque nerveux. Alors tu passes tes mains sur ton visage, te calmant puis regarde Felicia à travers tes doigts.
"Arrête de faire cette tête, Felicia. Tu ressemble à une victime qu'à une coupable avec. Car t'es coupable. Coupable de ta passivité face aux événements. Tu ne peux pas juste laisser les gens se faire démolir en les observant puis venir leur reprocher leurs actions une fois qu'ils se reconstruisent. Et je ne suis pas la seule dans ce cas Felicia. Observe autour de toi, ouvre les yeux."
Tu es plus calme, plus posée, alors tu te permets de regarder le ciel et le vide autour de vous, pensive.
"Pourquoi chercher à me stopper ? Que sais-tu de ses plans ? Tu sais qu'il est mauvais. Et que sais-tu de moi ? Plus rien Boström, plus rien."
Tu as utilisé son nom, nouvelle barrière entre vous deux. Plus la discussion avance, plus tu coupe l'un de tes derniers liens d'amitiés. Et doucement, tu penses....
Sujet: Re: Let me Tell You The Truth, Sweetie Lun 2 Nov 2015 - 10:46
let me tell you the truth, sweetie
« C'est justement pour ça, Ally'. »
C'était justement parce qu'elle avait fait indirectement du mal qu'elle fera tout pour le réparer. C'était pas juste avec ses outils que ça se passait ainsi mais en permanence, parce que l'idée de laisser quelqu'un, quelque chose, l'idée de voir la destruction régner au sein d'un monde qui habite la vie lui semblait juste impossible à supporter. Elle avait toujours été comme ça et ça ne l'avait jamais gênée de se dire qu'elle y sacrifierait sa propre personne - surtout si c'était ce qui mènerait à la résolution des choses. Elle avait entendu ses paroles, sa rage, ses reproches. Elle savait le mal qu'elle avait fait et elle n'avait rien de mieux à lui proposer qu'un soutien dans lequel elle fondrait ses regrets. Ce n'était pas pour elle, ce n'était jamais pour elle. On pouvait lui reprocher sa faiblesse mais pas son honnêteté, et si elle tenait à aller au bout des choses, c'était indéniablement pour Allyson.
Elle s'en voulait autant que la A pour sa cécité mais c'était en partie pour cette raison qu'elle ne la laisserait pas, c'était en partie pour ça qu'elle se mettrait au devant du mal, de la haine et de tout ce qui constituerait ses réponses. Elle endurerait tout et elle ne savait pas si ça pouvait l'aider à avancer, mais elle lui permettrait de s'en décharger un peu.
« Il y a un dicton qui dit que si tu offres 99 soutiens à quelqu'un, il se souviendra du 100ème que tu as oublié de lui apporter. C'est pour ça que je n'arrêterai jamais d'en donner aux gens, quoi qu'ils me disent. »
Elle observa ses pieds et releva peu à peu les yeux vers elle. Felicia avait toujours fonctionné comme ça. C'est vrai, elle avait changé. Sa vision du monde aussi. Ce n'est pas pour autant qu'elle changerait dans sa manière d'être et c'est ce que la plupart des gens avaient du mal à comprendre : elle était indémodable. Sa rancoeur était inexistante et bien qu'elle soit capable de faire pire que ce dont elle n'aurait jamais imaginé être capable, bien que sa ligne de conduite s'estompe sous les feux d'un monde incontrôlable, elle ne s'écarterait jamais de son objectif. Elle s'avança devant elle, les mains dans le dos, prête à subir. Car dès l'instant, elle devenait un opposant pour elle.
« Si tu ne veux pas m'écouter, je ne peux rien y faire. Mais tu n'es pas la seule à évoluer. » Elle sourit doucement et ajouta avec légèreté. « Quand tu me verras tout faire échouer, tu regretteras de m'avoir aidé ici. »
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Sujet: Re: Let me Tell You The Truth, Sweetie Lun 2 Nov 2015 - 22:58
... Cause It's Where I Want To Be
Tu la laisses parler. Tu n'as plus vraiment grand chose à faire d'elle. Tu lui rirais presque au nez. Tout faire échouer ? Échouer quoi ? Elle veut empêcher quoi ? Sérieusement ? Un sourire narquois se forme sur tes lèvres.
"Qu'on se mette d'accord... Tu pensais vraiment que j'allais trouver ça facile ?"
Les gens oublient facilement que tu aimes la compétition. T'es pas non plus allé chez les A par erreur. T'es dans ton élément. Les défis ? Okay. Ça te conviens. Non, vraiment, tu prends cela comme un défi. Et tu lui souris finalement. Ce n'est pas un sourire pour elle. C'est le genre de sourire qui veut dire que tu apprécies la situation.
"Tout le monde évolue. Comme tu peux le voir, certains quittent les S. Et pourtant, d'autres y entre toujours. Pourquoi à ton avis ? Est-ce vraiment quelque chose que tu peux changer ?"
Tu penche la tête pensive.
"Tu sais, je me demandes si tu réalise TOI, Boström, dans quoi tu te lance. Il n'y a pas que nous. Il y a les S. Ceux qui ne veulent pas que cela change, ceux qui attendent la bonne occasion pour tout renverser, ceux qui ne veulent pas s'impliquer parce qu'il comprennent qu'ils ne passeront pas leur vie à Prismver. Ceux qui s'implique mais ne comprennent pas. Et ceux qui ont leur propre but, leur propre objectif. Chacun cherche quelque chose dans cette Guerre des Classe, Boström."
Tu soupires, fatiguée. Fatiguée parce que son évolution ennuyeuse pour le moment. Elle n'est pas encore arrivée à maturation. Mais malgré tout, et même si tu ne le montre pas, tu as vraiment envie de voir ce qu'elle est prête à faire pour atteindre ses objectifs. Voir si elle réussira. Vous avez chacune votre route. Mais rien ne t'empêche d'observer de loin celle qui fût un jour une trouillarde ignorant les problèmes et tentant de recoller les morceaux. Alors, tu l'observes. Il lui manque quelque chose. Malgré toi, tes paroles franchissent tes lèvres. T'as jamais été très douée en relations humaines.
"Tu ne vas pas y arriver."
Pas comme ça. Mais tu ne lui dis pas. Il lui manque une base plus forte, plus solide. Tu n'étais peut-être pas assez proche d'elle pour provoquer ce déclic. La briser ou la consolider. Comme il en fût pour toi. Alors tu l'observes. Parce que tu sais quand tu as raison. Et pour le moment, il lui manque quelque chose qui lui donnerait une mince chance de rivaliser avec l'esprit d'Hadès. Tu as confiance en lui, tu sais qu'il gagnera coûte que coûte ou goûtera à la défaite. Mais pas de victoire facile. Alors quoi de mieux que de chercher ceux qui s'opposeront peut-être à vous. A toi, bien décidée à suivre les directives du génie et mettre le bazar de ton côté, l'attendant le temps qu'il faudra.