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Hello my name isMaître du Jeu
Sujet: Leocade Remington & Hadès O. Stone Ven 11 Déc 2015 - 19:14
Vous avez été embarqué par ces gens étranges qui se disent cupidons, et, visiblement, téléporté. Vous avez le réflexe de regarder autour de vous - et force est de constater que vous n'êtes pas seul.
(Le lieu où vous avez été téléporté est dans la description du sujet)
Vous pouvez RP à votre convenance à la suite de ce sujet : il n'y a aucun ordre et aucune restriction, vous vous organisez comme vous le désirez.
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Sujet: Re: Leocade Remington & Hadès O. Stone Dim 17 Jan 2016 - 19:35
hadéocade ma gueule
« WOHOHOOOOO WHAT DO YOU MEAN ????? »
Voilà. Le verre de trop. Enfin, techniquement, la gorgée de trop. Jeté en haut du clocher par les cupidons, séparé de sa cavalière avec qui il passait une superbe soirée, il avait décidé de s'essayer à l'alcool. Hadès essayait toujours de ne jamais toucher à ce genre de choses mais les gens dans son genre aiment tester leurs limites, et c'était l'occasion parfaite. Hasard fructueux ou timing parfait pour des cupidons qui attendaient cette occasion et espéraient voir l'alcool comme premier vainqueur d'un jeu face au démon rouge, il n'avait pas envie de le savoir - l'éventualité dérangeante, dans tout ça, c'était la possibilité que quelqu'un débarque.
Les cupidons étaient répartis par deux.
D'ordinaire, ça ne l'aurait pas dérangé, mais dans l'instant, après tout ce qu'il s'était passé ce soir et avec l'attrait de ce qu'il lisait bon an mal an comme étant du rhum, il avait prit un risque. Et puis, comme le silence le gênait, il avait prit son téléphone et mit une musique à tue-tête. Toute l'école s'éclatait dans un TARDIS et lui il s'enjaillait avec une bouteille d'alcool en haut d'un clocher. Quelle tristesse. S'il y repenserait plus tard, il aurait probablement des envies de suicide - mais Léocade vint le tirer de cette solitude. Il poppa comme un monstre de MMORPG et si Hadès n'avait pas eu la flemme monstrueuse de se lever, il aurait été capable de l'attaquer. « Pourquoi tout le monde déteste Justin ? Son dernier album déchire. » Il baissa le niveau du volume de la musique pour entendre l'éventuelle réponse de son meilleur ami, non sans rester grossièrement assis contre le mur. Il s'étira, toujours scotché au sol, et de son analyse actuelle des lieux ne revenait que le mot DORMIR comme si la consommation de cette boisson avait augmenté ses désirs de sommeil.
Il posa la bouteille sur le sol qu'il désigna, comme une invitation à la partager. En y repensant, Hadès n'avait jamais partagé de vrais moments d'amitié avec Léocade. Ils n'avaient jamais passé de soirée ensemble, se voyaient rarement et se parlaient peu. Tout en baisse quantité mais en excellente qualité, c'est ce qui les qualifiait. Mais ce qui est certain, c'est que l'anglais appréciait la compagnie de son camarade de classe - il l'estimait bien plus que la majorité des gens ici. « J'ai grave la flemme de faire des trucs ce mois-ci, on a qu'à reprendre les méfaits l'an prochain. Tu veux danser ? » Il tendit les bras pour exhorter Léocade à le relever et à le faire danser, mais les laissa retomber mollement, prit d'un élan de flemme.
Le monde réel était tellement compliqué. Pourquoi avait-il accepté de venir à ce bal, déjà ? Par intérêt pour la fille aux cheveux roses ? C'était probablement ça. En l'instant, il avait gardé ses capacités de réflexion, il avait juste perdu toute envie de les utiliser. Rester ici, ça lui convenait très bien. Se marrer avec Léocade, ça lui suffisait amplement.
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Sujet: Re: Leocade Remington & Hadès O. Stone Mar 23 Fév 2016 - 17:48
on that lonely night we felt the rush
Faut croire que la vie est faite d’une succession de petites surprises. Pour ça qu’au final on se dit toujours que c’est trop beau pour être vrai. Il devrait se dire ça, pour être capable de profiter des bons moments qu’on lui offre alors qu’il ne les mérite même pas. Il essaye, franchement. C’est pas évident. Ça fait un bail, il a du mal à se souvenir comment on fait. Du mal à réaliser qu’il passait effectivement la soirée avec Felicia, l’impression d’être dans un rêve étrange depuis le début du bal, d’avoir des hallu’, de virer schizo. Instable. Il avait bien fait d’oser lui demander d’y aller avec lui. Et puis trois secondes après. Putain il aurait jamais du. Parce qu’il a rien à foutre ici, elle a rien à faire avec lui, il s’amuse, elle aussi, elle a le droit, lui non, elle mérite tellement mieux, et faut qu’il se montre égoïste et qu’il la ramène toujours à lui, dépendant. Quel con. On lui lance des regards mauvais, il est le gars qu’on voulait pas voir ce soir. Rien à foutre. Feli, elle, elle lui sourit quand il la regarde, quand il lui parle. Alors pourquoi t’as enchainé les verres si t’en as rien à foutre, Léo’ ?
Il avait dit qu’il sortait prendre l’air, s’était frayé un chemin dans la foule et le monde s’était mis à tourner au point de lui donner la gerbe. Et puis ça s’était arrêté d’un coup. Plus de brouhaha ambiant. Pourquoi y a du JB qui passe..? Le temps que la vue trouble s’adapte, il reconnait pas les lieux, mais reconnait la voix qui s’adresse à lui.
"Pourquoi tout le monde déteste Justin ? Son dernier album déchire." Il est perplexe une seconde, puis cesse d’essayer de comprendre. "J’juge pas mec. Ça me surprend mais j’juge pas. En vrai t’as pas tord." Le bruit du verre qui tinte en touchant le sol, il reporte son regard sur la bouteille, puis sur Hadès à nouveau. Il pige mieux l’état du collègue.
— J’ai grave la flemme de faire des trucs ce mois-ci, on a qu'à reprendre les méfaits l'an prochain. Tu veux danser ? — Tu sais danser toi ?
Il esquisse un sourire narquois en le voyant lever les bras vers lui puis lâcher l’affaire tout aussi vite puis s’adosse au mur en face d’Hadès pour éviter d’osciller, parce qu’il a l’impression que le décors se remet à tanguer. Sos dos heurte un peu brutalement la pierre et il s’y laisse glisser pour finir assis à même le sol, les jambes légèrement pliées, posant ses avant bras sur celles-ci. Hadès écoute JB, il est définitivement en train de rêver. Il repose sa tête contre le mur et ses paupières s’abaissent, soupir, pas au top.
— J’ai grave la flemme aussi donc ça tombe bien.
Machinalement, il sors son paquet de clope de la poche de sa veste et l’approche de sa bouche après l’avoir ouvert d’une main pour venir coincer une des cigarettes alignées entre ses lèvres, rouvrant les yeux. Son bras retombe mollement, il dévisage Hadès sans rien dire tout de suite, puis baisse les yeux et se met à chercher son briquet.
— Je t’avoue que j’sais même pas pourquoi j’continue à jouer le méchant de l’histoire. Ça fait passer le temps à peine plus vite mais c’tout. Ça m’amuse plus tellement.
Trouvé, il fait crisser la pierre, approche la flamme de sa clope, il voit la petite lueur orangée en double, en triple, galère à viser pour incendier l’extrémité du bâtonnet empoisonné, y arrive finalement. D’un geste sec, il referme le zippo dont le couvercle claque dans un bruit métallique et se met à rire.
— Quelle merde, j’suis carrément trop bourré mec.
∆ mo'
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Sujet: Re: Leocade Remington & Hadès O. Stone Mer 9 Mar 2016 - 14:16
Et Léocade avait raison, comme souvent, comme à chaque fois qu’il déraillait, avec ou sans alcool, c’était la voix de la raison quand Hadès s’emballait. Deux familles différentes, deux caractères différents, deux nationalités différentes mais bien trop de points communs pour que ces quelques oppositions y changent quelque chose. Quelque part, l’anglais savait qu’il était plus important qu’il ne se l’avouait et qu’il ne le lui avouerait jamais, mais Léocade avait toujours été là dans les moments où il le fallait et celui-ci ne faisait pas exception. Quelque part, il lui donnait foi en cette notion d’amitié que lui-même n’avait jamais cherché à connaître et en laquelle il ne voulait pas croire.
Unique, réel, d’un soutien plus qu’important, cette lucidité qu’il lui transmettait en seulement quelques mots et lui fit reconsidérer tout ce qu’il avait bien accomplir jusque là. Tu sais Léo’, moi non plus je sais pas pourquoi je joue au méchant. C’est ce qu’il pense, sincèrement, ce qu’il aimerait avouer, mais comment le faire ? Obligation, image, identité. Peut-être une peur de le décevoir, mais avec quelques verres de trop, il perd ce contrôle sur lequel il a toujours mit un point d’honneur. Je sais pas non plus Léo. Ça l’amuse, c’est ce qu’il aime raconter, mais la réalité c’est ce qu’il s’entête à ne jamais dire.
C’est tellement prévisible au fond.
Tu le vois bien Léo’, le vide derrière ses iris écarlates. Il a perdu cette étincelle de combat en même temps que les adversaires qui donnaient le sens aux affrontements et cette envie de mal avec le respect qu’il avait pour autrui. Pourquoi continuer à faire tout ça Léo’ ? Pourquoi ne pas se ranger pour profiter de la vie qu’on peut mener ? Y’a même plus de plaisir et lui qui a toujours écouté le sien ne sait même plus pourquoi il continue à agir. Il n’est même plus à l’écart de tous ceux qu’il méprise et il détruit les bonheurs par haine sans se rendre compte qu’il repose tellement sur le sien. C’est même plus logique Léocade, je suis même plus logique. Tu le sais mieux que quiconque, y’a que toi pour partager avec moi ces mêmes yeux morts.
Donnons-leur une raison d’être, cédons à cette facilité d’abandon pour un peu qu’on puisse le faire. Ce serait pas une erreur. Ce serait pas une défaite. Personne reprocherait à l'éternel gagnant de ne plus répéter ses victoires.
« C’est con mais moi non plus je sais pas. J’y prends même plus de plaisir. Mais j’allais pas te laisser seul dans la merde, tu vois ce que je veux dire ? »
Un maigre sourire, la bouteille est posée et glissée à l’autre bout de l’endroit pour ne plus avoir à y avoir affaire. Cette merde a déjà fait assez de dégâts mais c’est peut-être de ça qu’il avait besoin - qu’on le sorte de son mensonge pour l’inscrire dans cette sincère humanité. Il regarde son ami du coin de l’oeil, s’autorise un bref sourire à l’idée qu’entre l’alcool et les cigarettes, ils nagent ensemble dans une telle débauche qu’ils n’auraient plus rien à reprocher aux idiots de cette école.
« Tu sais je voulais détrôner le Racketteur… ou quelque chose comme ça, je sais plus son nom mec. Bref. C’était l’objectif de ma vie, tu vois le délire ? J’avais rien ici et rien qui m’attendait dehors. » Courte pause. « Ça ferait trop gay de dire "jusqu’à ce que je te rencontre" mais t’as saisi l’idée. »
Il le regarde. Il est même pas certain que ce soit vraiment le cas vu son état actuel, mais Hadès fait de son mieux. Il a rien de mieux à foutre, et c’est comme ça qu’il a toujours agit, faute de mieux, par défaut. C’est pour ça qu’il continue à jouer au méchant - et ce soir il en est véritablement conscient.
« On a qu’à arrêter ensemble. Ce serait pas une fin horrible. »