Autre(s) compte(s) ? : Ezio, Delphia, Fen, Kei, Giulia Personnage sur l'avatar : Miss Fortune
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Hello my name isIsalynn Redbird
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Sujet: Re: Hell Birthday Ven 19 Fév 2016 - 16:12
Hell Birthday
RP de groupe
A voir la tête des convives, je devinais que ce n'était pas mon discours qui les avaient choqués, comme je le pensais, Faust avait dû être immonde pendant que j'étais dans la salle de bain avec Aiden. On ne refait pas les gens de toute manière, et tout le monde connaissait son caractère après tout. Une fois mes vérités lancées à leurs destinataires, j'entrepris de reprendre un verre et de discuter un peu avec Mag qui ne devait rien pigé à tout ça. C'est vrai que Hadès et Aiden savaient dans quel ambiance on trempais actuellement, Faust aussi même si c'était un pièce à part du puzzle. J'était en plein milieu d'une phrase quand une douleur me vrilla le poignet me faisant lâcher mon verre de surprise. Merci, ce n'était pas la moquette au sol, et ce n'était pas du vin dans mon verre. J'aurais eut du mal à expliquer à l'administration pourquoi il y avait une tache d'alcool sur le mobilier...Néanmoins c'était bien une coupe en cristal qui venait de s'exploser sur le paquet. Trop fière pour le dire à voix haute, je grommelais entre mes dents :
-Faust, tu me fais mal.
L'inconvénient quand on marmonne c'est que personne n'entends ni ne comprend. Dans son cas je pense qu'il s'en foutait, j'aurais pu hurler et taper des pieds il n'aurais pas réagit. Comme une enfant qu'on réprimande, il me traina dans toute la pièce sans que je n'ai la force de résister, l'esprit embrumé par le champagne. Allait on me faire la leçon sur l'état d'ébriété le jour de son anniversaire? Non parce qu'il était mal placé vu tout ce qu'il avait bu. Je regardais tout à tout Hadès, Aiden et Magnus mais la situation semblait aussi leur échapper. Nous nous arrêtâmes brièvement devant l'entrée. Je ne comprenais rien à ce qu'il me racontait, préoccupée par ses deux yeux de prédateur sur moi, habités d'une lueur de folie, j'aimais ça. La fin de la phrase fut plus précise en revanche, quand je le vit regardé Hadès, puis sentis l'air frais que la porte ouverte faisait entrer dans la pièce.
-Lâche moi!
Mes pieds s'ancrèrent dans le sol pour prendre la direction opposée, tout sauf ça! Mais l'eau dans l'entrée me fit déraper et ne m'enfonça que plus profondément dans l'étreinte du lion. J'étais tellement préoccupée par le bien être des autres que je n'avais pas remarqué que la proie c'était moi. Il pleuvait toujours à torrent et les effets en serait dramatique, Hadès allait tout voir, il saurait que je lui avait menti, lui cachant délibérément mon pouvoir. En plus du ridicule dont j'allais me couvrir en revêtant une queue de poisson par dessous ma robe de soirée, devant tout le monde, j'allais en plus décevoir l'une des seules personnes dont l'approbation m'importait. C'était déjà trop tard de toute façon, j'aurais dû être plus vigilante, je sentais déjà l'eau imprégner ma peau et mes vêtements, n'osant même plus regarder vers l'intérieur de la cabane. En un instant je me sentis glisser, de nouveau prise au piège dans ce bas de corps étroit ne m'offrant aucune possibilité de mouvement. Les bras de mon ravisseur me retinrent contre lui tandis que j'agrippais à pleine main sa chemise, enfonçant surement mes ongles dans sa peau au passage.
Son discours me glaça le sang, après tout je l'avais mérité non? A le narguer, à inviter d'autres personnes avec qui il ne s'entendrait jamais, il était exclusif et je le savais. Ma queue battait inutilement dans le vide, me donnant la sensation d'être glissante, presque visqueuse. Je pensais mourir de honte? C'était bien pire. Comme si ça ne suffisait pas, à présent que nous étions trempé jusqu'aux os, le S me releva sur ses épaules et me fit basculer dans une situation humiliante et inconfortable. J'étais à califourchon, la tête en bas, frappant à présent son dos de mes misérables poings. Je n'avait jamais prit conscience de ma faiblesse jusqu'à lors. Sur mes deux jambes, je pouvais riposter, me battre, enchainer des technique de combat, mais avec mes bras pour seules armes, je ne pouvais pas faire grand chose contre un homme bien bâti. Il revint dans cabane, fier de lui et je n'osais plus regarder personne, surtout pas mon parrain. Il devait être surpris et agacé, et si il bien une chose qu'il n'aimait pas, c'était les surprises. Que devait penser Magnus de tout ça? Et Aiden? Pensait il que c'était mieux que tout le monde sache?
Je ne savais même plus ce que je disais dans tout ce que je balançais à Faust. Je voulais qu'il me lâche mais je ne voulais pas me retrouver à gigoter par terre. En fait je ne voulais que personne ne me touche, qu'on me laisse tranquille avec mon orgueil blessé. Le doré n'était pas de cet avis et ne semblait pas en avoir fini moi, il nous fit revenir dans la salle de bain et verrouilla la porte. Le bruit de la serrure me fit frissonner, même si cela n'empêcherais personne d'entrer, le fait de me retrouver seule et à sa merci ne me plaisait autant que d'habitude. Je me trouvais à présent dans la baignoire, de mieux en mieux, quitte à ne plus pouvoir bouger, autant y aller jusqu'au bout. Cependant l'eau chaude me fit retrouver mes esprits, au lieu de continuer dans ma torpeur, je revins à moi. Combien de temps avant qu'un des trois garçon n'enfonce la porte? Une pensée me gifla en pleine tête, Hadès ne ferait rien. En temps normal je jouissait d'une protection absolue et je n'aurais pas douté une seule seconde qu'il m'aurait tirer de ce mauvais pas. Mais là, avec ce qu'il avait vu, il estimerait peut être que je méritait juste une leçon.
-Espèce d'idiot! Quand veut tu que je retrouve forme humaine si tu remet de l'eau dans la baignoire?! Et depuis quand ton vocabulaire descend aussi bas dans les ignominies sexuelles? Je ne suis pas ta chose Faust! Et tu ne peut pas me contrôler selon ton bon vouloir!
Je ne savais pas si j'étais horrifiée ou en plein état de rage. Mais sa séance de déshabillage me fit optée pour la première option. Qu'est ce qu'il comptait faire au juste? Ou était passé le Faust gentlemen et raffiné, avait il disparut aussi vite sous les effets de l'alcool? Je refusais de croire qu'on pouvait dériver à ce point aussi vite, mais après tout c'était déjà une personne imprévisible et déraisonnable. Je retenais presque mon souffle quand la pièce s'assombrit, de la même façon que si on avait étendu une ombre sur sa globalité. Comment avait je pu me tromper à ce point sur Hadès? Finalement comme à mes attentes, il usa de son pouvoir pour mettre un terme à tout ça. Je me retrouvais par terre, me redressant sur les coudes pour relever le buste et garder le peu de dignité qu'il me restait. Tout le monde nous regardait, tout le monde voyait la scène qui se jouait, il y a encore quelque seconde, entre nous deux. Je jetais un bref regard au Lion pour m'assurer que la surprise ne le ferait pas faire quelque chose d'encore plus insensé, et sentis le contact du coton spongieux sur ma peau. C'était apaisant de sentir autre chose que de l'eau, puis je me sentis soulevée du sol et osa enfin regarder de nouveau Hadès. Je n'aurais sincèrement pas cru qu'il pourrait me soulever, aussi je me promettais de ne plus le qualifier de crevette anorexique. J'aurais rougit bêtement si je n'était pas déjà blême de honte. Il me déposa dans les bras de mon meilleur ami, bloquant Faust dans sa propre prison.
Après être passée de bras en bras, je me félicitait de surveiller ma ligne, il fallait bien que mon esprit se raccroche à une pensée terre à terre. Je sentis la gorge d'Aiden trembler, comme un animal grognant, se retenant d'attaquer. C'est la première fois que je le voyais dans cette état, vraiment très énervée. La dernière fois, il était plutôt triste et blessé mais là, sa haine était palpable, en fait tout le monde était en rogne et c'était en grande partie de ma faute même si ils le nieraient tous. Les réprimandes de mon ami ne se firent d'ailleurs pas attendre. Dire que j'avais bêtement jugé Seth devant lui, sans me préoccuper de ce que ça pouvait lui faire, et qu'après j'offrais ce triste spectacle...Il avait tous les droits de me faire la leçon, je ne méritais pas mieux à vrai dire. Il échangea quelque mots avec Hadès qui me rendaient encore plus mal. Je ne supportait pas d'être une petite chose fragile à ce moment là. J'aurais aimé aller vers Faust et le gifler pour le faire reprendre ses esprits. J'étais Isalynn, et non pas un petit poisson vulnérable privé d'oxygène. C'est alors Magnus vint sauver la situation, lui redonnant un air beaucoup moins dramatique et offrait une porte de sortie à tout ce bordel.
-J'y crois pas, tu avait prévu que ce serait un fiasco et tu as prévu le restaurant? En temps normal je serait vexée, mais là, tu ne peux pas savoir comme ça me fait plaisir. J'ai grand besoin de sortir d'ici et de passer à autre chose.
En disant cela, je descendais de mon perchoir en forme d'Aiden ayant retrouvé mes jambes et pas là même, ma motricité autonome. Je pris mon courage à deux mains avant de m'exprimer à mon parrain.
-Je sais que tu va dire un truc du genre "Tu aurais pu le dire" ou "tu es stupide filleule, ce n'est pas ton pouvoir qui compte". Mais je crois que j'ai du mal à me faire à l'idée que je ne suis pas un petit soldat à ton service parfois. J'ai pas été élevée comme ça tu vois. Alors désolée d'avoir menti sur mon pouvoir, je ne voulais pas t'alarmer en temps de crise, mais il semble qu'un petit malin ait soudoyé l'élève changeur de pouvoir pour me faire devenir "ça" et je n'ai aucune idée de comment redevenir la Isalynn qui aurait pu envoyer valser ce malotru à l'autre bout de la pièce. Bien sûr j'aurais demandé à ce même élève de me rendre mon ancien pouvoir si j'avais su qui c'était et surtout si je n'étais pas sûre de l'avoir entendu dire "Bien fait pétasse" dans la mêlée.
Un autre soucis me tracassais, Faust restait enfermé chez moi et vu son caractère de cochon, je craignais de retrouver ma petite cabane, explosée à mon retour. J'avançais vers la porte, posant ma main dessus. Pourquoi en es tu arrivé là Faust? Je refuse de croire que ce n'est qu'a cause de l'alcool, que t'arrive t'il mon ami? J'aurais voulut pousser la chaise et laisser sortir le S, mais je savait que je devais lutter contre cette idée. Hadès saurait quoi faire de lui, et j'irais m'enquérir de son état une fois les tensions apaisées.
-Tu peux faire quelque chose pour lui Hadès? Je préfèrerais qu'il ne soit plus là à mon retour, et si possible sans trou béant dans le mur.
Je pris le bras de Magnus et un parapluie afin d'éviter de redevenir trempée. Je pris aussi la housse contenant ma nouvelle robe afin de me changer en chemin. Finalement c'est vrai qu'on se souvient toujours de la fête pour ses 18 ans.
Pseudo du joueur : Narratroll Autre(s) compte(s) ? : Casimir / Merlin / Hamlet / Galahad Personnage sur l'avatar : Togami & "Twogami" Byakuya @ Danganronpa / Irl Dan Cohen
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Sujet: Re: Hell Birthday Sam 20 Fév 2016 - 1:49
-Espèce d'idiot! Quand veux-tu que je retrouve forme humaine si tu remet de l'eau dans la baignoire?!
- Tu préfères peut-être remuer par terre comme une truite et conserver l'eau de pluie sur ta peau ? S'il n' y a que ça pour te faire plaisir.
Il se rapproche avec l'optique de la sortir de la baignore, mais voilà qu'elle gueulait à nouveau, limite hystérique.
- Et depuis quand ton vocabulaire descend aussi bas dans les ignominies sexuelles? Je ne suis pas ta chose Faust! Et tu ne peux pas me contrôler selon ton bon vouloir!
Le blond était surpris. Qu'est-ce qu'elle racontait ?
- Te contrôler ? Faire de toi ma chose ? Par pitié. Si je cherchais à te manipuler, tu ne t'en rendrais pas compte un seul instant, aussi intelligente que tu puisses être. Le lion soupire, toujours plus exaspéré. Si même le peu de monde avec qui je me montre sincère vire à la paranoïa...
Et soudain, l'environnement devint autre. Tout se retrouva dans la pénombre et Faust glissa sur ce qu'il restait d'eau au sol. Le lion savait ce qu'il se tramait et les dires de Hadès confirmaient la situation. Un discours moralisateur à deux sous, pour changer de la masse souhaitant apaiser le fauve. Ce dernier roula des yeux et se retrouva seul dans la salle de bain l'instant suivant, ses réflexes amoindris par l'alcool ne l'aidant pas à réagir sur le vif.
- Profite de la baignoire pour dilater cette boisson abrutissante, Faust. Je ne suis pas certain que tu veuilles forcer en la présence de deux élèves en A. Par ailleurs, je pense que, hm, Magnus ? ...se débrouille bien dans le domaine.
Le doré se redressa , le visage impassible. Hadès espérait-il faire peur à Faust de la sorte ? Visiblement oui.
- Ce n’est pas une menace mais de la simple logique et je sais que tu en es conscient. If you keep going the way you are now, you’re gonna have a bad time.
Le fauve usa du pouvoir copié qu'il utilisait actuellement, à savoir la métamorphose physiologique ( Ou un truc du genre, j'ai pas la liste sous les yeux. Merci la box dans les choux. ), afin d'augmenter sa masse musculaire. Il donna alors une violente frappe à la porte, mais celle-ci ne broncha pas, malgré l'empreinte qu'avait laissé le coup de Faust. Comme il le pensait, il était bloqué dans cette pièce, et pas à cause d'un simple verrou. Rageant.
- Un poisson, un clébard, une taupe et une crevette rouge que je peux mettre au tapis d'un seul coup de poing ? J'en tremble d'effroi.
Qu'importe. L'acteur était venu dans cette pièce pour une raison précise, autant s'y mettre. Il se débarrassa donc de ses autres vêtements et passa sous l'eau chaude. En une minute, sa douche éclair était prise. Le temps de se sécher et de se rhabiller, seulement trois minutes avaient passées : il n'avait pas de temps à perdre. Il coiffa ses cheveux humides en arrière d'un geste de la main et décida qu'il était temps de sortir de cette cage. Ainsi, il délaissa son apparence filiforme pour une beaucoup plus ronde et ses vêtements s'adaptèrent malgré la prise de poids.
Mais comment ? À question simple, réponse simple : depuis quelques mois, le lion avait pris l'habitude de faire enchanter ses habit savec le pouvoir de l'élasticité : il rendait service à quelques élèves en manque d'argent et de son côté, il n'avait plus à s'enquiquiner à composer deux gardes robes différentes, ni à embarquer des costards de rechange avec lui. Le seul défaut là-dedans était que ça le moulait un peu, mais mieux valait cela que de se rebeller contre Isa et ses acolytes la troisième jambe à l'air. Un sourire mauvais se dessina sur ses lèvres et il murmura pour lui-même :
- Un jour, les blaireaux désirant me museler comprendront peut-être que pour m'avoir, il faudrait commencer par ne pas se regrouper entre monomageias. Même un type bourré reste plus logique que vous, tas de sous-merdes.
Le lion activa son pouvoir et, ne pouvant établir un contact physique ou visuel, "scanna" la zone à la recherche d'une magie. Avec ce processus, la magie copie était moins puissante, moins durable et surtout, plus difficile à manier, mais qu'importe : il n'avait pas vraiment le choix. Bien sûr, il savait déjà quel pouvoir faire sien et une fois ce dernier copié, la cabane entière sombra dans le noir.
Les différents protagonistes se retrouvèrent soudainement dans une immense salle blanche. Un blanc qui laissa ensuite place à un monde au carrelage noire et aux murs tapissés d'écrans. Tous, sauf Faust, étaient dans une cage aux barreaux rouges cramoisis et, sous eux, le noir devint transparent, se transformant en une trappe en verre laissant apercevoir un gouffre dans lequel des centaines de lames prêtent à embrocher de la chaire fraîche attendaient.
- Alors, vous aimez cette sensation d'être des lions en cage ? Moi pas.
Les écrans s'allumèrent et l'on pouvait y voir plusieurs scènes, le tout dans un brouhaha inintelligible tant les voix et les sons s'entremêlaient. Là, une blonde de petite taille tombait dans un lac. Ici, un homme dans la trentaine et au sourire dérangé se rapprochait en bousculant la sécurité sur son passage. Une fois face à la caméra, celle-ci fût prise d'une secousse et s'abaissa sur un ventre en sang, transpercé d'une large lame. Ailleurs, on pouvait voir le reflet de Faust dans un miroir. Il se faisait maquiller pour la prochaine scène à tourner. Sur un autre écran, un tas de livres faisait face à la caméra. Autre part, des enfants sé'loignaient de celle-ci. La vue se concentra ensuite à une fille aidant l'acteur de tout ceci à se relever. Elle souriait.
- Et sérieusement, qu'est-ce que vous allez vous imaginer ? Que j'allais lui faire du mal ? Vous êtes une belle brochette d'abrutis. Sur tous les écrans, le même souvenir s'afficha. On pouvait y voir Isalynn se retourner et sourire à cette caméra que l'on devinait être les yeux du lion. L'instant d'après, la rouquine était face à Faust, dansant avec lui, mais tout indiquait que cela provenait d'un souvenir différent, la rousse ne portant plus la même tenue. Aussi fou que cela puisse paraître, je ne plante pas mes crocs si profondément lorsque c'est un proche qui me fait face.
Faust trébucha contre l'un des "murs-écrans". L'alcool lui faisait eprdre le contrôle, autant de lui même que de son pouvoir falsifié. Le sol sous les pieds de ses "prisonniers" redevint noir. Sur les écrans, celui d'un ordinateur s'affichait. On pouvait distinctement y lire des messages haineux, mais tous défilaient bien trop rapidement pour se faire une idée du contenu précis. Le défilement semblait interminable. Alors la scène changea et maintenant, le protagoniste se retrouvait projeté au sol après une explosion. C'était la première fois que Faust, en passe d'être rétrogradé, constatait que quelqu’un lui avait retiré son contrôle de la roche. Et soudain, sa tendance à copier la magie Explosion prenait sens.
La magie employée changeait progressivement pour une autre, encore et encore. Sur les différentes vidéos comme en cet instant précis, l'acteur ne contrôlait visiblement pas grand chose si ce n'est les grandes lignes. Sa seule volonté actuellement étant d'emprisonner ces squatteurs, voir sa vie défiler aux yeux de tous n'était pas dans ses plans.
- Vous m'exaspérez. Vraiment.
Maintenant, les jours défilaient, laissant apercevoir des formes floues, mais portant une cravate rouge. Elles envahissaient un espace bleu. Cet espace devint peu à peu doré. Hadès apparu face caméra, concentré. L'objectif se fixa sur un plateau d'échecs. La partie semblait serrée.
- Et toi, depuis quand t'attaches-tu à tes pions ? Tu parles d'un stratège.
Le "film" passa une nouvelle fois à une autre scène. Hadès semblait déboussolé, seul au milieu de la rue et la caméra s'abaissait pour mieux scruter son visage. Il se prit alors une gifle. Pas de réaction. C'était la soirée où le Démon rouge avait flanché durant l'attaque sur les habitants de l'île. Faust, face à son "public", se tenait le crâne. La douleur se faisait de plus en plus présente.
- Tu veux me menacer ? Commence d'abord par ne pas me défier alors qu'un de tes précieux jouets se trouve dans la même pièce que toi.
L'obscurité tomba à nouveau et toutes les télés s'effacèrent à l'image d'une aquarelle sur laquelle on jetterait de l'eau, laissant place à un énorme écran, digne d'une grande salle de cinéma. Cette fois, la voix était distincte, parfaitement audible.
- Faust. Je... Je suis désolé...
Le lion se figea net devant les spectateurs. Ils ne doivent pas voir ça, pensa-t-il.
- Désolé que tu doives revenir pour me voir dans cet état... Je ne voulais pas te le cacher mais... Tu es dans tes études et... Je sais que tu m'en veux toujours pour ta mère... Pardon Faust... Pardon...
Faust pâlit et se retourna face à l'écran. Sur celui-ci, un homme approchant de la cinquantaine était couché dans un lit d'hôpital. Il était d'une maigreur inquiétante. Sur son crâne se trouvait une masse de cheveux blonds tirant sur le blanc et ses yeux, embués de larmes, étaient d'un gris profond. Son lien de parenté avec le doré était évident. La voix de Faust transperça alors les enceintes, sonnant comme un ouragan de frustration.
- Et tu penses que c'est une excuse, vieux débris ? N'utilise pas ma condition physique, mes études ou ton divorce pour me prendre en pitié !!! Tu voulais attendre que ton cancer t'emporte pour me le dire ? Et bien vas-y ! Crève donc !
Alors les jours défilèrent sur l'écran à une vitesse affolante. Le père maigrissait toujours plus mais peu à peu, il retrouvait le sourire, content de voir son fils revenir malgré son caractère difficile. Tout ça, l'acteur n'en avait parlé à personne, pas même à Shaad. C'était la raison de sa disparition durant plusieurs semaines. Ces semaines durant lesquelles Hadès avait quitté les S et que le lion avait justifié d'un message cynique sur les réactions des lecteurs en disant revenir d'un tournage. Oh, oui, il y avait une part de vérité là-dedans, car il tournait effectivement un film, mais il s'était bien gardé de cacher la principale cause de son exil.
Faust, toujours aussi blême, annula immédiatement sa copie. Le monde parallèle s’effondra tel un château de cartes et la cabane reprit sa forme initiale. Le blond tremblait de rage, dos aux autres et, sans rien dire, prit le chemin du couloir menant à la sortie. Même si le spectacle n'avait pas duré plus d'une ou deux minutes, il en disait assez pour en apprendre plus sur le fier doré que plusieurs jours, nuits, semaines ou mois à vivre à ses côtés, pour peu qu'on en retienne tous les détails. Le doré trébucha contre un mur, le souffle court, en sueur. Le mal de crâne devenait insoutenable.
- Vous me rendez tous malade.
Son timbre de voix traduisait une colère froide plus que jamais menaçante. Il s'abaissa pour saisir le sac qu'il avait déposé en arrivant, celui contenant les cadeaux qu'il avait prévu d'offrir à Isalynn si cette bande de macaques ne s'étaient pas pointé. Il le jeta sans précaution en direction de celle-ci. La marque Dior se faisait voir sur l'un des paquets éjecté. Au vu de la forme de la boîte, c'était sûrement un parfum. Une robe violette et incrustée de diamant sur les coutures dépassait également. La voix de Faust résonna, chargée de haine :
- Joyeux Anniversaire.
La seconde suivante, il claquait déjà la porte. Tant pis pour son manteau ou son parapluie, il enverrait Monarchy récupérer ses affaires plus tard. Et que cette pluie battante aille donc se faire foutre avec tous les invités surprises.
Après cette soirée, le lion doré disparu. Il fera sa réapparition quelques jours plus tard, répondant aux délégués dans un "feu d'artifice" marquant les débuts d'un fauve bien plus enragé qu'auparavant.
hrp : faust bourré est un gage de qualité. allez salut.
InvitéInvité
Sujet: Re: Hell Birthday Ven 26 Fév 2016 - 1:10
Son propre pouvoir. Ne pouvant définir la sensation qu'il ressentait dans cette cage, il observa les alentours, un sourire mauvais sur les lèvres. Il était pris au piège. À la merci de Faust. Ses yeux écarlates en pleine analyse de la pièce, il se délecta de ce sentiment qui devint plus précis à chaque seconde, le poussant à contenir ses propres mots, à se concentrer sur un silence qui lui parlait toujours plus. Les mains le long du corps, immobile, son expression témoignait de tout ce qu'il ressentait dès à présent. Excitation. Faust avait retrouvé ses esprits, un affrontement pouvait commencer et... une seconde.
Qu'est-ce que c'était que ça ? Des écrans ? Sa propre vie ?
Haussant un sourcil, perdant le rictus qui se dessinait alors, il regarda la vie du lion doré sans rien ajouter. Cette scène, qui pouvait être intéressante en d'autres circonstances, ne piqua pas son intérêt. Bien qu'il observa avec amusement la scène où il avait été victime de ses propres sentiments, il ne pouvait en tirer une leçon adéquate, concentré sur ce qu'il se passait. Faust avait réussi à activer le pouvoir mais à en juger par ce qu'il se déroulait avec les décors, le monde était instable - et l'acteur toujours sous les effets de l'alcool. Déception. Son regard s'était éteint, et à présent qu'il le portait sur le visage du lion, il ne pouvait pas le respecter de la même façon qu'auparavant.
Faust ne pouvait pas être ainsi. Faust ne devait pas être ainsi.
Au bout du compte, l'anglais avait fini par le voir comme un rival, et il se trouvait chassé de cet élan d'espoir qu'il avait laissé le gagner - tout comme ces sentiments qui l'avaient submergé dans la ville et en l'instant. Il se dit qu'il aurait pu tous les transporter dans un monde à nouveau, la tenue d'un autre monde n'empêchant pas un nouveau transport, mais il n'était pas certain de l'utilité de son acte. Sur le long terme, il n'était pas certain que cette soirée ait une réelle utilité - le lion et le démon avaient témoigné de la réalité de leur relation, mais l'un comme l'autre, ils savaient de quoi il en retournait depuis le début. Enfin, il devait l'admettre, ça avait au moins eu le bon sens de tout mettre au clair. Quelle dramaqueen. Hadès devait admettre l'existence de ses sentiments, la différence, c'est qu'ils ne pourraient jamais le gêner dans ses actions futures. Il assumait la responsabilité de ce qu'il ressentait et il se jugeait largement capable d'en protéger la cause. S'il craignait cette faiblesse auparavant, en cet instant, il était certain de l'avoir surpassée.
Aujourd'hui, en cet instant, s'il ne pouvait certifier la véracité de ses pensées, il en certifiait la nécessité. Il ne pouvait pas s'y laisser aller. Tout comme il avait été capable d'oublier les gens qui lui avaient fait faux pas, il saurait tirer un trait sur les sentiments qui l'obstruaient dans sa quête de victoire - car si elle était pas au bout de sa longue quête de vie, qu'en resterait-il ?
« Quelle dramaqueen. »
Sans savoir à qui Hadès adressait ce message, il jeta un dernier regard à l'assemblée avant de tourner les talons. Il n'avait pas envie d'assister à une soirée en compagnie d'autres personnes, mais ça n'avait rien de personnel : c'était dans son caractère. Sa filleule comprendrait. Les autres pouvaient ne pas comprendre, ça lui était égal - l'anglais ne voulait pas s'en soucier.
InvitéInvité
Sujet: Re: Hell Birthday Mar 1 Mar 2016 - 11:20
Feat Isalynn, Faust, Hades et Magnus Hell Birthday
Le côté positif a tout ce bordel c'est qu'Isa retrouva vite ses jambes parce que même si les sirènes c'était sexy, ça le serait moins pour aller au resto qu'avait réservé Magnus et honnêtement, même si Aiden ne le connaissait pas plus que ça il le bénissait d'avoir pensé à ça, ça permettrait a Isa de quand même profiter d'une bonne soirée d'anniversaire sans Faust pour faire de la merde. Le deuxième positif qu'on final elle devait a Faust même si ça avait été assez foireux, c'est qu'au moins elle pouvait s'expliquer avec Hadès et plus besoin de lui cacher quoique se soit et de ses sentir mal ou autre. Surtout qu'au final ça avait l'air de plutôt bien se passer et ça c'était vraiment une bonne chose. Sur se coup la, le flair du blond l'avait abandonné et était parti se planquer loin très loin et il arrivait a comprendre comment il avait pu autant se planter. Enfin c'était pas si étonnant que ça vu qu'il était pas doué du tout pour le social et comprendre ce qui avait dans la tête des gens. Malheureusement, au moment ou Aiden se retournait pour suivre Isa et Magnus, ils se retrouvèrent tous dans un endroit complètement différent, dans une cage dans une pièce avec des écrans partout ou défilaient tout un tas d'images, de films sans queue ni tête pour Aiden. En plus il ne comprenait même pas d'où venaient ses images même si au bout d'un moment il fini par déduction a comprendre qu'elle venait de Faust mais le A avait du mal a saisir pourquoi il leur montrait ça. Pour qu'ils aient pitié de lui ? Qu'ils se sentent mal ? Ça paraissait très peut probable aux yeux d'Aiden comme justification. Et peut importe ce qu'il s'était passé avant dans la vie de Faust, peut importe si Isa avait été heureuse avec lui, la, tout de suite il se comportait en véritable connard et gâchait tout. Le blond resta donc planté sans bouger et sans rien dire de toute façon qu'est-ce qu'il pouvait dire ? Tu fais chier ? C'était pas vraiment une bonne idée. Puis, au bout d'un moment cet endroit étrange disparu pour laisser place à la chambre d'Isa a nouveau et Faust s'en alla après avoir balancé son cadeau a Isa. Donc il lui avait bien acheté quelque chose au final, peut être qu'il tenait quand même a elle même si leur relation avait l'air sacrément tordu.
« Quelle dramaqueen. »
La phrase d'Hadès le fit sourire et il n'aurait pas dit mieux mis a part que justement Faust savait s'y faire pour faire une belle sortie inoubliable. Aiden regarda Hadès partir puis reporta son attention sur Isa et Magnus. Honnêtement lui ça lui disait bien d'aller avec eux mais il était pas sur qu'il puisse en fait ou qu'ils ne préfèrent pas y aller entre eux. Alors comme d'habitude, Aiden se lança oubliant totalement de faire preuve de subtilité, de toute façon c'était pas son truc.
- Euh... Bah si vous voulez bien de moi je veux bien venir avec vous...
Il peinait à croire se qu'il se passait sous ses yeux. Pièce sombre dont la seule lumière provenait de dizaines d'écrans tout autour d'eux alors que la seconde d'avant il allait pour sortir du bungalow avec Isalynn, plaisantant avec cette dernière pour tenter de lui faire retrouver un peu de bonne humeur. Enfermés en prison comme de vulgaires insectes, des lions en cage qu'il disait. Faust se dressait face à eux tel le prédateur mal en point qu'il était, parlant de choses que Magnus ne comprit pas, qu'il ne prit même pas la peine d'écouter en réalité, beaucoup trop absorbé par les écrans et tous ces sons assourdissants. Il aurait voulu parler, mais voir le sourire d'Isalynn le coupa dans son élan, il aurait voulu flipper un peu, se sentir aussi peu à l'aise que d'ordinaire dans ce genre de situation mais il n'y parvenait pas. Trop surprit, trop concentré sans doute, mais surtout beaucoup, beaucoup trop blasé par tout ça. Pourtant, n'étant malgré tout pas un homme idiot, il assimilait certains faits, n'ayant pas vraiment besoin d'analyser en détails pour comprendre que le S partait en vrille et que tous ces écrans n'auraient jamais dû être. Des bouts de vie qui le touchèrent un peu au fond, Magnus serra un poing, toujours debout à observer cette scène pathétique. Mais il ne savait plus réellement quoi en penser, ne voulait pas vraiment y songer bien qu'il ne parvienne pas à y faire autrement.
« ... Wow. »
Brusque retour à la normale dans un silence de plomb, et ces cris qui résonnaient encore dans son crâne. Regard au blond qui trébuchait, empreint d'un peu de cette pitié idiote qu'il n'avait jamais réussi à masquer. Sincèrement... Touché, pour ne pas dire bouleversé, il ne savait même plus ce qu'il ressentait réellement, bien qu'il fût certain qu'en cet instant il n'y avait aucune animosité en lui. Ce qui était loin d'être le cas du Lion chancelant qui balança son cadeau avant de claquer la porte. Le brun déporta ses iris sur le sachet d'où une boîte et quelques pierres précieuses dépassaient. Il n'en cru pas ses yeux.
Oh putain. Putain putain putain.
Des étoiles dans les mirettes, il paraissait effaré Magnus, captant à peine qu'Hadès venait de quitter les lieux à son tour tellement il peinait à être certain de ce qu'il contemplait. Bordel de merde, mais il est vraiment vraiment, vraiment sérieux ?
« Pincez-moi je rêve, ce mec a combien po- aïe! »
Regard un peu trop noir à la A qui venait d'exaucer sa demande, se reprenant dans un soupir bruyant tandis qu'il ferma les yeux un court instant. L'essentiel restait de se calmer désormais, pour tenter de passer une bonne suite de soirée, histoire de ne pas pourrir définitivement l'anniversaire de la belle Isalynn. Il ramassa le sac, vérifiant avec grand soin que rien n'était abîmé et repensa à Faust, laissant son regard vagabonder sur la porte d'entrée. Ce mec est un parfait crétin. Mais un riche crétin qui avait du cœur visiblement, ce qu'il souligna à sa précédente pensée en étouffant un souffle, une esquisse légère naissant sur ses lèvres.
« Tiens. » dit-il simplement en tenant le paquet à son amie. « T'as intérêt à le remercier, genre vraiment, même moi j'ai pas de quoi te faire une robe aussi belle tu sais. Bon c'pas lui qui l'a cousue mais j'sais pas si tu te rends compte du travail que c'est, c'est totalement énooooorme quoi. J'en reviens toujours pas. »
C'est à cet instant seulement qu'il se rendit compte d'un petit détail. Regardant alors dans toute la pièce il paraissait chercher quelqu'un qui malheureusement n'était plus là.
« Stone est partit aussi ? Erf.. » Tant mieux, ça lui ferait des tickets resto en plus après tout. Puis il se tourna vers Aiden, n'ayant vraiment rien suivit pendant qu'il s'extasiait sur le cadeau de la rousse. « Tu viens avec nous toi hein ? Genre j'aime bien les têtes à têtes mais ce s'rait dommage pour la Reine de n'avoir qu'un seul cavalier à son bras pas vrai ? » conclu t-il en faisant un clin d’œil à la concernée.
Son regard accrocha ensuite l'horloge qui indiquait bientôt 21h20, il fallait faire vite s'ils voulaient arriver à l'heure. Mais ça le ferait, ça le faisait toujours après tout.
« Bon aller on va se changer, t'as rien contre le fait que j'te l'emprunte pour lui refaire une beauté n'est-ce pas ? On va dîner dans un endroit chic après tout. »
Autre(s) compte(s) ? : Ezio, Delphia, Fen, Kei, Giulia Personnage sur l'avatar : Miss Fortune
Âge / Classe ou Job : 18 ans , A, 7ème année Messages : 244
Hello my name isIsalynn Redbird
Carte spéciale Inventaire, objets importants pour le personnage:
Sujet: Re: Hell Birthday Lun 7 Mar 2016 - 11:23
Hell Birthday
RP de groupe
Tout est bien qui finit bien finalement? Alors on allait juste sortir, faire comme si de rien n'était et terminé la soirée en laissant un Faust ivre et enragé dans ma salle de bain? J'en avait fait des soirées bizarre mais alors celle ci les battait toutes. Nous étions presque sortit quand le décor changea à nouveau, mon reflexe fut de regarder Hadès, m'apprêtant à lui lancer un magistral "Mais qu'est ce que tu fou?!" ne comprenant pas pourquoi activer son pouvoir à nouveau. Ceci dit à voir sa tête blasée il n'y était pour rien, ça ne pouvait être que Faust et son don de copie des pouvoirs. Quelque chose me disait que la soirée n'était pas finie et que nous allions passer un sale quart d'heure. Si j'étais quelqu'un de très rancunier, lui était pire, il était revanchard. Autant je m'amusais de le voir torturer les autres, autant quand c'était moi la victime tout était beaucoup moins drôle. J'attendis alors que le monde distordu prennent place autour de nous, me demandant à quoi ça ressemblerait. Hadès avait mit du monde à perfectionner la maîtrise de son pouvoir, c'était un don hyper complexe qu'on ne pouvais pas manipuler à la perfection en 5 minutes.
Nous étions finalement dans des cages d'étranges couleur, comme si les barreaux étaient teintés de sang. Mais je savais que tout cela n'était qu'une illusion, ceci dit les lames en dessous avaient tout ce qu'il y a de plus réel, et si l'envie lui prenait de nous transformer en brochettes, je ne donnais pas cher de notre peau. De nouveau je regardais Hadès, peut être agacée mais serein, avait il prévu que Faust tenterait de prendre son pouvoir? Quand à Magnus et Aiden ils semblaient un peu paumés, ça me paraissait surréalistes qu'ils soient là et je m'en voulait à mort de les avoir invités pour le coup. Ils étaient tellement adorables avec moi, tellement en décalage avec cette partie de ma vie. A moins moins c'était noté, si j'avais l'occasion de refaire des soirée, je ne mélangerais plus jamais mes cercles d'amis! Je ne voyais pas Faust en revanche, j'entendais simplement ça voix, un peu démente, qui me faisait froid dans le dos. J'avais déjà vécut cette situation, moins périlleuse certes, mais les cages ont toujours une faille, je commençais alors à détailler chaque boulot, chaque angle, l'espacement des barreaux, quand plusieurs écrans s'animèrent.
Avions nous des souvenirs de Faust devant les yeux? Il ne m'avait jamais parlé de ça je crois, cette femme c'était sa soeur? sa mère? Impossible de dater ce qu'on voyait sur les écrans, impossible même de dire si c'était réel...Jusqu'au moment où je me vit à l'écran. Je fis un pas en arrière, gênée et surprise à la fois, il ne fallait pas que je me laisse décontenancé et que j'essaye de comprendre où il voulait en venir. Un sourire aussi chaleureux...pourquoi avait il choisit ce souvenir? Je ne souriais presque jamais, pas de façon aussi évidente. Puis je fus affiché sur touts les écrans à des moment différents, cette fois ci je portait la main à mon ventre, le stress commençais à monter, ou peut être était ce de la culpabilité? Il s'était souvenu de tout ça, en dépit de ce qu'il m'avait dit tout à l'heure. Comment avais je pu avoir peur de lui, comment avais je pu croire qu'il me ferait du mal alors qu'il m'avait toujours traitée avec respect. Je l'avais blessé dans sa fierté et d'un coup, les images me devinrent insupportables, intolérables. Je détournais les yeux.
La mention à Hadès me fit relever la tête face aux écrans. Je tentais de me répéter depuis des mois que je n'était pas un simple pion pour lui, que je valais mieux que ça à ses yeux, mais il était le seul à m'impressionner ici. J'essayais toujours d'atteindre son niveau tandis qu'il ne voyait même pas d'écart entre nous. D'un coup apparut la scène qui avait semer le trouble sur l'île, l'attaque des habitants. De nouveau les images me parurent intolérables, Hadès en position de faiblesse? Comme un zombie ne réagissant plus, Faust complètement dément, tordu de douleur, je ne voyais pas Ezio ni les autres S. C'était donc ce qu'il s'était passé ce soir là, le commencement du Chaos et l'implication des humains dans les affaires de Prismver. Il allait trop loin, beaucoup trop loin, personne n'avait à voir ça et me faire traitée de jouet me fit plus mal que je ne l'aurais pensé. Pourtant j'avais l'habitude qu'on me considère comme la subordonnée de Hadès, mais le mot "jouet" dans la bouche d'un ami était redoutable. La partie suivante semblait concerné son passé familial mais mon esprit ne pouvait plus accumuler d'avantage de choses.
Tout revint à la normal et je pouvais de nouveau respirer, finalement les choses s'arrêtaient là pour aujourd'hui. Avant que je ne puisse articuler un mot, Faust balança son cadeau et parti de la pièce. Son ton haineux ne l'avait pas quitter, mais au delà de ça, la solitude émanait de lui. J'avais honte et c'était sûrement ce qu'il attendait de moi. Hadès adressa une de ses fameuses phrases très spirituelle et partit à son tour. Je restais béate, m'attendant presque à voir partir mes deux derniers amis, mais au lieu de ça, Magnus se baissa pour ramasser le paquet auquel je n'avais pas oser toucher, et Aiden proposa maladroitement de nous accompagner pour sortir. Je me rendais seulement compte que par automatisme, j'avais pincé Magnus quand il me l'avait demandé.
-Pardon...et merci. Aiden, si tu veux venir tu sera le bienvenu, je n'ai pas trop envie de rester seule pour la soirée. Je crois que tout l'alcool du monde ne suffira pas à effacer ce qu'on vient de voir.
J'ouvris le sac et Mag traduisit à la perfection mes sentiments. Ce parfum coutais déjà lui seul une bonne liasse de billet. Mais la robe était la chose la plus magnifique que je n'avais jamais vue. Je me demandais aussi pourquoi il faisait prendre mes mesures dès que nous passions devant le magasin haute couture près des studios. Je pensais qu'il voulait s'assurer que je ne grossissais pas... Je n'aurais jamais pensé qu'il me ferait faire une robe aussi somptueuses incrustée de diamant qui plus est. J'avais douté de lui pour un instant alors qu'il était capable de faire aussi belle chose. Ma culpabilité avait atteint un niveau inimaginable. Je la remit dans la housse et l'accrocha sur mon armoire, dès que j'aurais compris ce qui tourmente le lion, j'enfilerais cette robe, pas avant. J'acceptais la remise en beauté par les soins de Magnus et quittait enfin cette maudite cabane.
-Tâchons de faire quelque chose de cette fin de soirée! Et merci à vous d'être là, promis je ne vous inviterait plus jamais à une soirée avec Faust, je suis vraiment, vraiment, vraiment désolée!
N'empêche, quelle fille avait une chance aussi insolente que moi dans tout l'univers?
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Sujet: Re: Hell Birthday 
Ven 19 Fév 2016 - 16:12
