Autre(s) compte(s) ? : Vladimir le A / Faust le S / Casimir le C / Hamlet le E Personnage sur l'avatar : Ren Amamiya/Akira Kurusu/Joker @ Persona 5, IRL Ben Whishaw
Âge / Classe ou Job : 24 ans, Prof d'Informatique, ex-ACDC Messages : 168
Hello my name isMerlin L. Pratchett
Carte spéciale Inventaire, objets importants pour le personnage:
Sujet: Flashback - How could I say no? ( Merlona ) Sam 23 Jan 2016 - 7:41
Parfois, la nostalgie a du bon et c'est pour cela que, plutôt que de vous servir de suite l'épave qu'est dorénavant Merlin, nous allons remonter il y a quasiment 10 ans en arrière, lorsqu'il était encore un jeune adolescent rêveur, bien qu'étrange. Le brun aux cheveux ondulés et la paire de lunettes aux verres épais vivant dans sa bulle, c'était lui. On pourrait donc s'attendre à me voir parler de lui en pleine révision ou, au contraire, en train de farmer comme un gros sac sur une version "Prismverienne" de World of Warcraft ne reliant que les habitants de l'île entre eux, manque d'internet oblige.
Sauf qu'en ce jour, le petit enchanteur avait tout autre chose en tête : passer son temps libre avec Solveig. Enfin, Midona pour la nouvelle génération. Il lui avait donc donné rendez-vous à l'entrée de l'établissement dans l'unique but de rejoindre la grande place. Impatient qu'il était, il arriva avec 20 bonnes minutes d'avance, vêtu de son uniforme scolaire et de sa cravate violette. Il tournait en rond lorsque l'alarme de sa montre sonna. Il la chercha alors des yeux, persuadé qu'elle serait forcément là, maintenant, tout de suite.Or, face à lui, voilà ce qu'il trouva :
- ... Personne. Hum.
Ni plus ni moins. Lui avait-elle posé un lapin ? Non. Pas Solveig. Elle devait avoir un problème. Les brutes de l'école, peut-être ? Hum... Non. Ils avaient mieux à faire en week-end que de s'en prendre à elle. Alors... Peut-être que...
- M-Merlin ! I... Ici !
Tel un automate détectant la présence de l'ennemi, le jeune homme se retourna immédiatement vers la voix de la jeune fille. Il avait vu juste : Solveig avait essayé de dompter sa crinière en autre chose que deux grosses couettes. Avait-elle tenté de se faire belle ? Peut-être bien. Mais ce n'est pas un ermite comme Lucifer qui allait capter si une fille cherchait à lui paraître belle ou non. Surtout qu'il s'en fichait pas mal, la suédoise lui paraissant toujours adorable quoi qu'elle fasse. Il se rapprocha d'elle avec nonchalance, la vivacité n'étant pas un tait que l'on lui prêtait même à l'époque.
Laissons cela de côté et retournons à nos deux jeunes gens dans la fougue de la jeunesse. Une fois face à sa camarade, le petit nerd laissa un bâillement lui échapper. Il aurait sûrement besoin de se reposer une fois arrivé à destination... Ou même bien avant pour peu que son esprit se tape un blue screen of death interne et force le système Merlin13ans.exe à reboot. il ferait avec. En attendant, il se devait de saluer la petite blonde à sa manière si particulière.
- Deux minutes de retard. J'ai pensé que tu n'arriverais jamais. Il ne faut jamais être en retard Solveig, c'est très mal vu. Le cosplay de Harry Potter avait employé un ton froid et sévère. Néanmoins, le petit sourire malicieux qu'il afficha ensuite montrait bien qu'il plaisantait. Si jeune et déjà à faire de l'humour pince-sans-rire, un véritable petit diable. Cette coiffure te va bien. Il hésita 2-3 secondes et ajouta : Tes yeux sont plus visibles comme ça. C'est mieux.
Le jeune garçon fronça ses sourcils, la désagréable impression d'être ridicule pointant en lui. Il posa son regard gris-bleu sur un arbre et se gratta les cheveux, comme souvent lorsque sa gêne faisait des siennes. Il pris son courage à deux mains et se décida à poser la question lui brûlant les lèvres. Enfin... Non, pas celle-là. Il avait beaucoup trop peur de se faire rejeter ( Le con. ) et de voir son adorable compagnonne ne plus vouloir lui parler s'il lui demandait de devenir sa petite amie. De toute façon ce ne sont pas vos affaires, bande de cochons. Il a bien le droit de gérer ses sentiments comme il le veut, d'abord. ( Et d'ainsi voir sa vie et celle de sa dulcinée ne devenir qu'un tas de ruines et de regrets, lulz. ) Bref, il se jeta à l'eau, son air grognon au premier plan pour masquer maladroitement sa timidité :
- Un tour aux manèges. Avec moi. Maintenant. Oui ? Non ? Décide.
Je décerne à ce gosse le prix du meilleur séducteur since 2004. Quel bg quoi. Je suis sûr qu'il va pécho sa petite intello fingers in the nose d'ici la fin de la soirée avec un tel lvl. Comment résister à tant de prestance ? Le Bachelor peut se rhabiller quoi. Allez, vas-y champion, montre-lui c'est quoi un enchanteur capable de défaire un soutif d'une seule main, like a boss poto !
- Si tu ne veux pas, nous pouvons aussi nous rendre à la bibliothèque et réviser ensemble.
Bordel comment tu me casses ma hype Merlin. Tu fais chier, merde.
hrp : vu que c'est un flashback et que Merlin est du genre passif je n'ai pas spécialement la foi de faire plus long. On verra par la suite selon l'évolution. ( Et oui j'utilise petit Potter en gif irl, j'suis un dingue. )
Sujet: Re: Flashback - How could I say no? ( Merlona ) Sam 23 Jan 2016 - 12:27
flash
Tu pouvais sentir ton cœur battre dans ta poitrine comme s'il voulait s'en échapper vicieusement. Tu regardes ton reflet dans la glace pour la dix-huitième fois et un soupire sort - encore - de tes lèvres alors que tu retires l'élastique de tes cheveux, déçue. Tu n'arrives à rien - tu ressembles à rien. Tu as hâte que l'on t'enlève cet appareil dentaire, déjà - apparemment, il n'y en a plus pour longtemps et tant mieux. Tu rajustes tes lunettes sur ton nez, perplexe en réfléchissant à comment ranger ta tignasse pour ne pas être gênée aujourd'hui - avoir les cheveux longs, c'était bien, mais putain d'encombrant. Tu finis par céder à la simplicité, relevant le plus gros dans une queue de cheval haute et coinçant les cheveux qui tombent sans cesse devant ton visage sur le côté par une barrette Invaders avant de remettre tes binocles en tirant sur les manches de ta chemise, un peu stressée. Tu vas passer la journée avec Merlin - au fond de toi, ton cœur est en fête. Le reste de ton corps est horrifié ; plus tu passes du temps avec lui, plus tu as peur qu'il finisse par te détester, comme tout le monde. Mais t'as compris que Merlin n'était pas tout le monde. Tu rajustes ton collant rapidement et ta cravate rouge que tu voudrais déchirer et incinérer pour simplement prendre ton sac et partir en direction du lieu de rendez-vous - ça sonne si ambiguë dans ta tête comme mot, parce que c'est impossible que ça soit un vrai rendez-vous, mais ça ne t'empêche pas de garder ces souvenirs précieusement au fond de toi comme si c'était le cas. Tu finis par apercevoir le brun après un moment de chemin et de ta petite voix fluette, tu l'interpelles comme tu peux.
▬ M-Merlin ! I... Ici !
Et voilà tu as encore bégayé. Tu en as décidément honte - c'est pas comme si tu étais vraiment atteinte par ce genre de trucs, non, t'es juste hyper putain de stressée. Dang it. Tu l'as vu se retourner vers toi, tes yeux se remplissant d'étincelles comme à chaque fois que tu le vois - tu as l'air si vivante, Solveig. Tu le regardes bailler avec un mélange d'amusement et d'inquiétude - tu n'as pas trop envie qu'il s'endorme n'importe où mais au final sa voix s'élève et tu es trop captivée pour t'inquiéter - sauf qu'au final tu baisses légèrement la tête, presque honteuse avant que son sourire si familier ne te fasse légèrement froncer les sourcils - il s'est encore moqué de toi tss - pourtant tu ne peux t'empêcher de sourire légèrement. Pour mieux virer à l'écarlate sous ses quelques compliments qui te prennent de court, te faisant cligner des yeux, regrettant d'avoir rabattu tes mèches blondes pour ne pas pouvoir te cacher derrière. A la place, tu te rabats sur ta pauvre chemise qui n'a rien demandé, jouant nerveusement avec le bas de celle-ci en regardant avec une divine admiration tes pieds.
▬ M-Merci...
Tu retiens difficilement un sourire, tes joues chauffant beaucoup trop à ton goût - ridicule. Tu relèves ensuite la tête vers lui quand tu as réussis à te calmer, écoutant sa proposition - brusque comme toujours, mais tu t'y es habituée. Et, malgré tous les films de prince charmant qui passent dans ta caboche d'adolescente, c'est bel et bien le mot réviser qui te fait tiquer. Parce que pour toi, les meilleurs moments que tu as passé dans ta vie étaient dans un monde de livres et de formules avec des dates ci et là. Et tu n'as jamais autant aimé réviser qu'en sa présence. Tu lui accordes un regard plein d'étoiles et d'entrain qui t'est si propre alors que tu souris plus honnêtement, éclaircissant ton visage et ses traits si fins.
▬ La bibliothèque !
Tu ressembles à une enfant à qui on vient d'offrir un cadeau. C'est aussi adorable que triste que ta vie tourne à ce point autour des études à quatorze ans - mais bon, on ne peut pas t'en vouloir, ça a toujours été comme ça, tu n'as jamais réellement été intéressée par autre chose.
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Sujet: Re: Flashback - How could I say no? ( Merlona ) Lun 25 Jan 2016 - 9:55
Merlin avait bien remarqué qu'elle souriait, ça oui. Il serait même juste de dire qu'il ne manquait jamais un sourire de la petite blonde, et pour cause, car même s'il ne s'en rendait pas compte, il en était très souvent l'élément déclencheur. Pour ce qui est des joues écarlates, Merlin, en bon petit bonhomme pas doué, mettait ça sur le compte de la timidité. C'en est exaspérant. Comment ne pouvait-il pas comprendre qu'elle était sous son charme ? Bon, d'accord, c'est difficile d'imaginer ce nolife en puissance être capable de séduire qui que ce soit, entre sa chevelure hirsute, ses grosses lunettes, son teint blafard et son comportement oscillant entre l'imprévisible et l'apathique. Mais tout de même.
Après, il fallait dire que la Solveig n'était pas bien douée non plus. Sérieux meuf, à vos âges, tu penses vraiment qu'un type aussi solitaire que Merlin s'arrange toujours pour être avec toi par pure bonté d'âme ? Come on. Ces saloperie de puceaux sont d'un gavant. Crotte de bique. Meh. Reprenons notre récit. Lucifer regardait donc son "amie" de haut en bas. Et non, ce n'est pas pour se faire une image sur laquelle s'astiquer une fois dans son lit, bande de gros dégueulasses. Ok, à cette période de la vie d'un adolescent, il y en a commençant à découvrir les "joies" ( Joie. Lulz. Genre les premières fois sont géniales. Mon cul. ) de la sexualité, mais ce n'était pas vraiment le genre de la maison : entre Solveig, complétement niaise, et l'indifférence générale du jeune Merlin sur le sujet... Disons que nous ne tenons pas là les favoris de la sélection naturelle. M'enfin. La réponse de la mignonne intello tomba :
- La bibliothèque !
Et là, c'est le drame. Le petit diable aurait mieux fait de la fermer plutôt que de proposer cette alternative. Bon sang. Le A visait les manèges depuis le début, lui, mais ç'aurait paru suspect s'il n'avait pas présenté une alternative. Si son air ronchon n'était pas livré de base, nul doute qu'un autre garçon l'arborerait dès maintenant suite à ce râteau indirect. Nous pouvons donc affirmer que Merlin avait un certain self control, car vous pouvez me croire, sous son visage stoïque, c'était en réalité facepalm et table flip dans son petit crâne. La déception le laissa par ailleurs interdit plusieurs secondes. Il ne savait pas trop comment interprété les yeux illuminés et le sourire franc de la suédoise, au vu de la douche froide qu'elle lui infligeait involontairement. Déçu, le jeune garçon attrapa Solveig par la main et se retourna afin de ne pas faire voir son mécontentement.
- 'Kay.
Sans attendre, le brun embarqua avec lui la blonde et, comme d'habitude, ne capta pas une seule seconde l'effet qu'il devait faire à son amie en faisant entrer sa mimine en contact avec la sienne : il n'avait jamais vu quoi que ce soit de romantique à ce geste, habitué qu'il était à ternir sa petite sœur par la main afin qu'elle ne se mette pas à courir partout lors des courses. Au passage, ne vous inquiétez pas trop pour ce qui est de la vitesse de déplacement : l'enchanteur avait appris à accorder son rythme à celui de sa belle.
- Tu dois réviser quoi ? Moi c'est le contrôle d'histoire qui doit bientôt tomber. Il se décida enfin à reposer son regard grisâtre sur sa reine. Elle rougit de plus belle et planta ses jolies yeux bleus vers le sol. Tu veux m'aider à retenir les dates ? Chose inutile, vu qu'il mémorisait tout d'un simple regard. Mais elle n'avait pas à le savoir. Face à l'hésitation de sa collègue à quatre yeux, Merlin ajouta: En échange tu pourras me demander ce que tu veux une fois arrivé... Les derniers mots eurent du mal à passer, en économe qu'il est. Comme un livre... Ou n'importe quel autre cadeau.
Il reprit la marche pour dissimuler l'expression de son visage qu'il sentait chauffer à cause du trac, sans parler de son embarras quant au fait de se présenter comme le Père Noël du jour, lui qui était un éternel grippe-sou. Soudain, sa fourberie se réveilla et lui suggéra un plan qui pourrait "forcer" Solveig à le suivre là où il voulait initialement se rendre.
- Tu pourras y réfléchir après les révisions, on en profitera pour faire un tour dans les manèges.
Voilà, ça c'est le petit malin que j'aime voir ! Tu me redonnes espoir mon p'tit Potter ! Allez, je suis avec toi ! Tu peux le faire ! Envoûte-la avec ta grosse baguette !
- Ah. Tu préfères quel type de manège ? Si ceux à sensation te font peur, tu pourrais... Il hésita, la peur de se griller se faisant sentir. Mais il tint bon. Accroche-toi juste à moi, ça ira.
Purée Merlin, tu ne me rends pas la tâche facile là. J'ai une backstory à respecter moi ! P'tain de sale môme ! Tu devrais avoir honte de nous faire ça alors que l'on sait tous à quoi ressemble votre future relation à toi et la suédoise. Hey, deux secondes, pour quoi tu resserres ta main contre la sienne ? C'est quoi ce sourire gêné ? Et ils foutent quoi tes yeux plantés dans les siens ?
- Tant qu'on est ensemble, t'as pas à avoir peur.
... Je commence à penser que ce gamin est omniscient et s'amuse à torturer ses fans. Ça, ou alors je suis un très vilain Narratroll. Huuum... Non, c'est impensable de ma part, voyons. ❤ Laissons-là mon côté pute ces interrogations pour mettre fin à cette réponse rpesque.
Merlin conclut sa tirade en pinçant le nez de Solveig, comme il le faisait de temps à autre pour des raisons aléatoires ( Traduction pour les débiles au fond de le classe : c'est un geste affectif. ) et reprit la marche tout en regardant furtivement la future Midona lorsqu'il en avait l'occasion. Après quelques minutes de marche à éviter le plus gros de la foule en passant par des petites ruelles étroites ( Chut. ), ils arrivèrent finalement devant la bibliothèque. Le petit corbeau relâcha son emprise et pénétra ( Re-chut. ) à l'intérieur du bâtiment. Il avait beau connaître les lieux, les dimensions des étagères étaient toujours aussi impressionnantes. Ses prunelles grises revinrent se déposer sur Midoniaise. Elle rayonnait. Un peu comme le brun une fois lâché dans une boutique de jeu vidéo. Chacun son délire.
- Bon. Tu as besoin de quels livres ?
Tu ne m'auras pas avec ton air blasé mec. Tout le monde sait que la voir comme ça fait battre ton kokoro. Qu'est-ce que ça va être le jour où tu lui enlèveras sa culo- ON A DIT NON.
Sujet: Re: Flashback - How could I say no? ( Merlona ) Jeu 25 Fév 2016 - 1:16
flash
Tu ne te rendais absolument pas compte de la droite que tu venais de coller au A sans le vouloir. Pour toi, c'était naturel que de préférer les livres à la foule, les révisions à l'amusement ou encore étudier plutôt que faire ce que l'on est censé faire à ton âge. C'est ce qui te constituait - t'avait toujours fait défaut et mis à part. Aussi ne pouvais-tu pas comprendre les espoirs du brun pour passer du temps avec toi en dehors d'un monde de nombres, de dates, d'examens et de révisions. C'était ton monde à toi. C'était le seul qui te convenait. Un monde où jusque là toi seule vivait, toi seule régnait sous les brimades des autres sans personne que tu pouvais passer de l'autre côté de la barrière. Jusqu'à ce qu'il vienne à toi. Depuis ton monde prend de nouvelles teintes de jour en jour, des teintes dont tu n'arrives pas à te lasser et dont tu ne cesses de t'émerveiller. Et même si tu souhaites comprendre mieux que quiconque et plus que tout celui qui venait repeindre ton univers, tu n'y arrivais pas - il était hors de ta portée. Alors tu ne comprends pas le silence qu'il installe, le regardant avec un petit air perdu sans comprendre ce qu'il a dans la tête. Et puis après une brève réponse, il t'emporte, t'embarque à nouveau alors que ton cœur s'emballe au simple contact de sa main sur la tienne, tes joues chauffant brusquement. Tu le regardes en le suivant à ce rythme si parfait que vous maîtrisez à la perfection, détournant le regard quand le sien se darde sur ton existence.
▬ Oh heu, du français. Et de la bio'. E-Et oui, si tu veux, je pourrais t'aider...
Tu ne penses pas lui être vraiment utile, vues ses notes, mais tu veux bien essayer s'il a besoin de toi. Et puis sa proposition te fait cligner des yeux, un peu perdue et gênée.
▬ M-M-Mais non pas la peine ! Je veux dire, vraiment, c'est pas la peine... !
Déjà parce que ton petit coeur fragile ne le supporterait probablement pas. Mais il ne t'écoute pas, continuant avec son idée des manèges qui te laisse un peu réticente mais tu ne peux rien lui refuser. Sa question suivante te laisse avec un silence sur les lèvres alors que tu ne sais pas quoi répondre. Et la fin de sa phrase te fait virer au cramoisie, à se demander si ton visage ne va pas virer au violet tant le sang afflue dans tes joues. Tu voudrais baisser les yeux, les encrer plus bas que terre mais tu ne peux pas lâcher les siens, le petit sourire sur ses lèvres qui se fait trop rare à ton goût et qui fait louper un battement à ton coeur - ses doigts qui se resserrent doucement sur les tiens alors que ton souffle se coupe et s'enfuie de ton corps sous la fin de sa phrase. Oh, t'es mal Solveig, mal mal mal si mal de ne pas oser admettre tes sentiments en face de lui - t'es pas dupe, pas à ce point là tout du moins. Tu te rends compte que t'es foutue, qu'il t'a eue, qu'il a volé ton coeur en rentrant dans ton monde. Les doigts qui viennent pincer ton nez servent de lancement au retour de l'oxygène dans ton corps alors que tu essaies de calmer la chamade qui se déroule dans ta cage thoracique. Quel bordel dans ta tête. Tu aimais bien quand il faisait ça, quand il te prenait au dépourvu avec des mots qui te faisaient rêver comme la petite princesse que tu n'as jamais été. Et tu continues de le suivre au rythme de la foule qui semble si différent du votre, bifurquant dans les ruelles en synchro avec ses pas avant de mettre pieds dans ton monde.
L'antre du savoir et de la connaissance. Et tu relèves la tête, tes yeux pétillant de mille feux alors qu'un sourire naît discrètement sur tes lèvres, captivée par toutes les étagères, tous les ouvrages qui reposent dessus, l'odeur des vieux livres et du papier, le silence qui règne comme un serment sacré - tu ne te lasseras jamais de cet endroit. Tu retournes la tête vers lui, un léger rose sur tes joues calmées - la joie illuminant ton regard.
▬ Quelques textes de référence, des classiques et pour le reste j'ai les manuels. Du coup... Tu regardes autour de toi, regardant les panneaux pour les rayons avant de sourire un peu plus en apercevant le bon. Direction la littérature classique française !
Ah, Molière, Verlaine, Rimbaud, Baudelaire, tu ne te lasseras jamais de lire leurs oeuvres contrairement à la joueuse qui en a ras-le-cul. Et tu tires légèrement sur le bras du brun pour prendre les devants, cette fois, vous entraînant dans les rayons sur un léger rire harmonieux. Puis, une fois devant les livres, tu te rends compte que tu n'as pas répondu à sa question, tournant la tête vers lui.
▬ Ah, et pour les manèges heu... Je sais pas, en fait.
Tu fais un petit sourire gêné, détournant le regard sur l'étagère en parcourant du bout des doigts les noms d'auteurs.
▬ Je suis jamais montée dans un manège.
Jamais tu n'as mis les pieds dans une fête foraine, un parc d'attractions, rien, quedal. Encore une fois, il va couvrir ton monde de nouveautés.
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Sujet: Re: Flashback - How could I say no? ( Merlona ) Jeu 25 Fév 2016 - 10:21
Merlin n'avait bien entendu pas capter une seule seconde à quel point ses actions venaient saccager les pensées de la petite intello coincée chez les E. Pour quoi ? Tout simplement parce qu'il était un véritable idiot, quoi que ses notes puissent en dire. Même le plus crétin des bêtas capterait ce qu'il se trame ici, mais lui, que pouic, il était aveugle comme une taupe coincée dans l'énorme trou du cul de ta belle-mère. Pour le moment, la seule chose dont il était sûr est que Solveig était aux anges maintenant qu'ils étaient plongé dans son élément... Ce qui faisait ressentir des émotions contradictoires au jeune garçon.
Si d'un côté, il était content de voir la fille qu'il aime rayonner et sortir, ne serait-ce qu'un peu, de son cocon solitaire, de l'autre, il était toujours frustré de ne pas la taquiner dans l'ambiance des fêtes foraines. Cela étant, si se manger un stop indirect était la compensation à voir le sourire sincère et les yeux pétillants de la suédoise, ce n'était peut-être pas une si mauvaise chose. La "belle" semblait captivée lorsqu'elle se décida à mener le jeu en indiquant que la destination ne serait autre que la section littérature. Et plus précisément les classiques Fraaaançais, oui mon bon monsieur ! Merlin la fixa sans rien dire, quelque peu perplexe, avant de se faire entraîner par la petite blonde. Il se risqua à dire ce qu'il pensait, au risque de passer pour un inculte :
- Il ont des histoires avec des dragons, des chevaliers et des sorciers ? Ou alors c'est toujours la même chose, avec des histoires de familles refusant que les amoureux finissent ensemble ? Il hésita, mais tant qu'à faire, ajouta : Mais le Marquis de Sade est marrant comme auteur.
Je ne suis pas sûr que tu arrives à pécho en citant ce mec, Merlin. Qui plus est en qualifiant ses textes de "marrant". Tu fais ce que tu veux gamin, mais j'ai vu plus lolilol que la vie de Justine et sa frangine Juliette. Il aurait été plus juste de dire que tu trouve les œuvres du monsieur intéressantes, mon Lulu. Après, il est vrai dans ton esprit sortant des conventions habituelles, ce qui est captivant est automatiquement amusant. enfin, avec de la chance, la jeune ado en face de toi n'avait pas encore ruinée son innocence en lisant les bouquins du Marquis... Auquel cas, elle va sûrement s'y mettre d'ici quelques jours et ce sera entièrement de ta faute.
Après quelques minutes, ils arrivèrent devant la montagne de livres, source de tous les plaisirs solitaires de la jeune Mido ( Non, je ne parle pas de branlette. Quoi que, si elle est d'ordre intellectuelle... ). Lucifer se demanda comment les gens faisaient pour trouver LE bon livre dans cette bibliothèque, tant la collection se montrait imposante... Toujours fourbe, il se fit la réflexion qu'il devrait essayer à l'occasion de défier ses camarades d'y retrouver un livre ayant fait un four et ce sans demander de l'aide aux responsables des lieux. Ce serait sûrement plaisant à observer. Pas surprenant qu'une dizaine d’années plus tard, il ait évolué en un sadique adorant intimider les élèves les moins obéissants avec 'laide de son pouvoir vicieux.
- Ah, et pour les manèges heu... Je sais pas, en fait. - Hé ?
Le jeune corbeau revint dans le monde réel. Il remarque alors le sourire étrange de la jeune fille qui lui confie une révélation horrifiant le brun :
- Je suis jamais montée dans un manège.
Merlin fit les yeux ronds. elle plaisantait, hein ? Même lui, le pauvre de service, était déjà monté dans un manège. Quel enfant venant d'un pays civilisé n'en avait jamais approché un ? Un instant. Cela voulait-il dire que... non. Pas croyable.
- Tes parents ne t'ont jamais emmené à Disneyland ? Ni dans un parc d'attraction lambda ? Ils ne sont pas nets.
L'information était difficile à encaisser, même pour un adolescent de son espèce n'ayant pas eu une enfance entrant dans les normes. Merlin fixa son regard gris son amie tout en penchant le crâne sur le côté. Son sourire calme revint décorer sa frimousse si souvent froide et même le ton de sa voix exprima une once d'excitation.
- Donc, tu vas avoir ta première fois avec moi !
... Oh Dear, il le fait exprès c'est pas possible sortez-moi de là par pitié.
- On ira doucement au début, comme ça tu pourras t'habituer. Et si tu veux plus de sensation, on passera ensuite à la vitesse supérieure.
Non mais. Lucifer. Qu'est-ce que tu me fais là, avec tes phrases à double sens ? T'as complètement craqué ou bien ? J'espère sincèrement pour toi que la petite Mido est aussi innocente que toi sur la chose, parce que sinon elle risque de nous claquer entre les pattes pour peu qu'elle ait l'esprit mal tourné. ... Remarque, même sans la dimension sexuelle de tes dires, pas sûr qu'on évite la crise cardiaque vu ton expression joyeuse devant avoir l'effet sur elle de 1000 conférences E3 2015 de Sony sur moi. ( Si vous vous prétendez joueurs et que le combo The Last Guardian - FF7 Remake - Shenmue 3 ne provoque rien chez vous, alors je peux vous confirmer que vous ne faites que prétendre. ) ( Oui, je t'emmerde, génération ne jurant que par cet étron de LoL. )
- Les chaises volantes sont pas mal pour commencer dans les attractions à sensations sans que ce soit trop rapide. Les manèges avion aussi. Ou les tasses. Ce serait sûrement le mieux pour toi : tu serais avec moi donc tu n'aurais pas de raison de paniquer.
Pensif, il haussa un sourcil et posa son regard sur un point indéterminé.
- On peut aussi monter dans une grande roue. L'attente est moins longue et si on y va le soir, on aura une vue sur l'île seulement éclairée par les lumières de la ville.
Sa main alla gratter sa chevelure presque noire et ses yeux gris se décidèrent à ne pas croiser ceux de Solveig.
- C'est comme ça que mon père a séduit ma mère à leur premier rendez-vous. il l'avait emmené dans une grande roue et il n'y avait plus que la lune pour éclairer les alentours. Et elle se reflétait sur la mer. Elle m'a dit que c'était romantique. Le A croisa les bras tout en fronçant les sourcils, perplexe. C'est stupide. Pas plus que toi, Merlin. Je peux avoir la même vue en fond d'écran, ça n'a rien d'exceptionnel.
Eh beh putain. Ce n'est pas demain la veille que tu vas tremper ton biscuit, mon p'tit bonhomme.
- Depuis que ma petite sœur est au courant, elle veut que son futur amoureux lui fasse sa demande en mariage dans une grande roue.
Il était de nouveau passé à son visage habituel, plein de lassitude, et se regardait maintenant les rayons, à la recherche de livres pouvant intéresser Solveig. en se retournant, il surprit sa camarade complètement déboussolée. elle devait sûrement s'imaginer la scène, voir la demande en mariage, ou quelque chose dans le genre. Il ne fait pas bon d'être une pucelle introvertie et amoureuse lorsque l'on fréquente un mioche comme Lucifer, ça donne visiblement lieu à des surchauffes cérébrales.
- Tu vas bien ? T'es devenue toute rouge. Tu fais un malaise ?
Plus que probable mon Merlin, vu que tu lui as plus ou moins proposé d'assister à une scène similaire à celle qui a fait craquer ta mère et qui vend du rêve à ta sœur. C'est à se demander comment la suédoise arrive à survivre avec un inconscient comme toi dans le rôle du crush. T'es pas myope mon Potter, t'es carrément aveugle.
Sujet: Re: Flashback - How could I say no? ( Merlona ) Lun 25 Juil 2016 - 9:35
flash
Tu te sens un peu plus en confiance, ici. L'odeur des livres, les murmures des quelques indiscrets aux coins des rayons, les tables de travail, la friction du papier sous les doigts - ton royaume, rien qu'à toi. Ta bulle. Dans laquelle tu laisses entrer le A, ravie d'avoir quelqu'un pour partager tes intérêts - pas comme si tu en avais déjà fait l'expérience avec ton frère et oh tu préfères ne pas repenser à lui. A eux. Profite de ce bon moment que tu passes, princesse - ça ne se produira plus très souvent. La remarque du A te laisse légèrement pensive - mais c'est vrai que c'est toi qui aimes bien la littérature étrangère - quand bien même tu ne connais pas forcément grand chose à la suédoise. Ça fait si longtemps que t'as pas lu un classique de ton pays - et c'est peut-être pas plus mal.
▬ Eh bien il faut changer d'époque pour en avoir, mais ça existe. Les romans sur l'épopée et la chevalerie ont été la seule écriture noble pendant longtemps.
Tu notes le nom de l'auteur qu'il te donne dans un coin de ta mémoire un peu trop performante, te disant que tu iras y jeter un coup d'oeil plus tard - tu ne devrais pas ; aujourd'hui tu es sûre de ne plus jamais retoucher ses bouquins. Pas deux fois la même erreur.
Tes fastidieuses recherches prennent un minimum de temps - c'est grand, une étagère et tu as beau avoir l'habitude de chercher, avec tes lunettes qui passent leur temps à glisser sur ton nez pour brouiller les noms des auteurs déjà écrits en tout petit, c'est pas forcément évident comme quête épique. Cependant, tu ne pensais pas que ce que tu prenais pour un fait divers de ta vie allait tant chambouler le brun. Il avait l'air de ne pas en croire ses yeux - toi tu te contentais simplement d'admirer les siens, comme toujours.
▬ Heu... Non, jamais.
Et oui tes parents ne sont pas nets. Un peu comme toi. Et ton frère. C'est de famille, semble-t-il. Il reprend un peu ses esprits et son sourire habituel revient orner ses lèvres, faisant repartir doucement le rouge sur tes joues - décidément, Solveig oh et encore tu ne sais pas ce qu'il te prépare. Et puis - diantre ; ses mots. La pointe d'excitation dans sa voix et - c'est bon, te voilà à nouveau à moitié ensevelie dans la gêne et un profond rouge écrevisse. Tu ne sais pas tant si c'est la manière dont il parle - si concerné pour toi, son expression joviale qui fait partir ton coeur dans un puissant feu d'artifices ou les vagues sous-entendus que tu peux discerner ; entre nous, à cette époque c'était pas encore ton fort les blagues salaces. Tu te laisses un temps pour souffler un peu, time out, reprendre une respiration normale et peut-être détourner les yeux de sa personne qui t'éblouie un peu trop - si bien que tu n'entends qu'à moitié ses explications sur les différents manèges adaptés à ta première fois. Et puis il se met à parler grande roue. Ça tu connais. Tu as lu plein de fois des couples qui s'embrassent, des mains serrées timidement et des aveux amoureux dans une grande roue - tu trouves ça un peu facile comme contexte. Et puis, personne n'a jamais fait ça avec un héros ou une héroïne ayant le vertige visiblement, ça aurait été drôle. Non, Solveig - comme lui tu ne comprends pas le pseudo-charme de cette boîte en fer qui tourne en répétition. Mais il a fallu qu'il te parle de ses parents. Maintenant que tu y penses, tu n'as pas tant l'impression de connaître sa famille - tout autant que tu ne parles jamais de la tienne. Romantique, oui, c'est le terme que tu mettrais sur le premier rendez-vous de ses parents. Sa remarque sur le fond d'écran te fait sourire et t'extorque même un petit rire moqueur que tu étouffes contre ta main, levant presque un peu les yeux au ciel devant son incompréhension sur la situation. Et puis boum, demande en mariage dans une grande roue - elle n'a pas froid aux yeux la petite soeur. Toi, tu t'imagines mal te marier. Tu as déjà du mal à t'imaginer dans une semaine ou quelques heures si bien que quand tu veux visualiser la chose - rien ne vient. Les seules images que tu peux sortir c'est simplement sa main sur la tienne, son sourire toujours un peu froid et moqueur, lui qui se penche un peu vers toi et
▬ Tu vas bien ? T'es devenue toute rouge. Tu fais un malaise ?
Tu frôles l'arrêt cardiaque, faisant tomber le livre entre tes mains. Ton visage est brûlant alors que tu reprends tes esprits - il te faut bien moins qu'une demande en mariage pour faire partir ton coeur dans des folies Solveig - oh tu as un sacré béguin, plus encore. Tu bégayes quelque chose d'incompréhensible pour simplement finir par hocher la tête, ramassant ton livre et te concentrant sur le dernier à trouver, les doigts tremblants, avant de tourner les talons : direction un coin calme pour travailler.
▬ T-Tout va bien, t'inquiètes pas.
Tu reprends un rythme cardiaque à peu près stable avant de te laisser tomber sur un siège confortable, posant tes livres sur la petite table en face de toi. Tu t'étires légèrement, prenant un ouvrage sur tes genoux. Tu hésites - ouvres l'ouvrage, fais voler les feuilles sous tes doigts un instant ; impossible de te concentrer dessus.
▬ Dis.
Tu gardes les yeux rivés sur la montagne de lignes qui composent les paragraphes sans être capable de les déchiffrer correctement - tu lis les mots mais leur sens refuse de se graver dans ta tête.
▬ Parle-moi un peu de ta famille.
C'est spontané et surtout ça ne te ressemble pas vraiment d'être aussi cash - ah bah voilà, te voilà gênée quand tu réalises ta demande commençant soudainement à bégayer en t'agitant nerveusement sur ton siège.
▬ E-E-Enfin j'veux dire non t'es pas obligé mais h-heu...-