Il n'avait cours aujourd'hui, du moins, il avait deux heures de permanence. Un prof n'avait pas put venir, la cause ? Il était malade, un truc du genre. Ce qui était bien en soit ! Comme ça, Maxime pourra prendre son temps de faire un tour dans un endroit qu'il n'a encore jamais mit les pieds. Certes, cela fait depuis ses 11/12 ans qu'il était ici ! Mais il reste encore plein d'endroit qu'il n'avait pas visité. Soit parce que ça ne l’intéresser pas ou bien il n'avait tout simplement pas le temps et remettait tout à un autre jour.
Aujourd'hui, Maxime ressentait le besoin d'être petit, d'être dans un monde de géant. Pour une fois, il avait envie d'avoir la sensation d'être faible. Lui qui au contraire, cherche à paraître fort et grand voir puissant. Ce qui n'était pas du tout. D'un pas tranquille, il monta jusqu’à l'étage des A et B pour ensuite se diriger vers la Salle des Grandeurs.
Rapidement, il fut devant la porte dont il fixe durant un petit moment la poignet avant de l'abaisser et d'ouvrir. Il fixa l'endroit qui ne comportait rien, c'était totalement vide. Maxime cligna des yeux et finit par faire quelques pas, fermant derrière lui. C'est là, que tout apparaissait tel un mirage. C'est là qu'il avait la sensation d'être si petit, une vulgaire fourmis dans tout ça. Des meubles de tailles immenses s'imposaient autours de lui. Maxime se sentit si petit, faible, impuissant. Ce qu'il était réellement, ce qu'il veut toujours renier, cacher au plus profond de lui.
Pseudo du joueur : Meriveri Autre(s) compte(s) ? : Matthew J. Adler && Myrcella B. Murphy && Mckenna A. Honeycutt Personnage sur l'avatar : Fumi Ohno - Tsubaki chou Lonely Planet •• Marzia Bisognin
Âge / Classe ou Job : 21 ans - B - 10ème année Messages : 500
Hello my name isLeann De Laine
Carte spéciale Inventaire, objets importants pour le personnage:
Sujet: Re: Small feat. Leann Mar 2 Fév 2016 - 20:25
Small ─ Maxime KaldwinUn vent hivernal s'était abattu sur Prismver et en quelques jours, la température avait drastiquement baissé, ce qui n'avait pas empêché les touristes de rester sur l'île. Et ces-derniers n'allaient sûrement pas tarder à devenir un problème. Trop d'élèves n'avaient encore une maitrise trop instable pour se balader librement dans les rues face à tant de témoins. Le fait était que la situation allait forcément finir par déraper. Que tous ces efforts que nous avions fait pour ébaucher une entente entre les classes allaient finir par être effacée à la moindre inattention d'un étudiant peu habitué à son don. Aussi accidentel ça serait, ça créerait une nouvelle vague de panique et " l'effet white day" n'avait pas encore suffisamment agit pour que chacun ne se remette pas la faute dessus. Je refusais de l'admettre en publique, mais il y avait de bonne chance pour que tout ceci ne fonctionne plus d'ici peu. Cependant, en tant que suppléante et donc faisant parti des initiateurs de ce mouvement, je ne pouvais pas faire part de ces doutes. Je devais défendre mon camp bec et ongle. Si même les délégués commençaient à douter, qu'en penserait le reste des élèves? Les cravates blanches avaient déjà bien assez de détracteurs comme cela.
Cependant, il me fallait quand même réfléchir à ce que nous pouvions faire si la situation dégénérait. Voir même trouver une idée de plan de sauvetage pour éviter que ça ce dégénère. A vrai dire, il n'y avait pas grand-chose que je puisse faire à ce propos. Il était clair que personne ne voudrait d'une nouvelle quarantaine et même si tous les délégués se mettaient d'accord sur le fait qu'il faudrait le faire, il n'y avait aucun moyen que le reste de nos classes respectives nous suivent. Pourtant, nous ne pouvions pas être partout pour vérifier qu'une personne "normale" (que ce mot pouvait me révulser) ne soit pas spectatrice de quelque chose de compromettant pour toute la communauté monomageia. Avec cet afflux, les effaceurs ne pourraient pas suivre le rythme. Comment faire ? Comment arriver à contourner tout ça? Comment ? Comment réfléchir dans un endroit si bruyant?! Il n'y avait pas à dire, depuis la grève, la bibliothèque était devenu le lieu de rendez-vous privilégié des prismverien et son niveau sonore avait augmenté exponentiellement avec son affluence. Une seule solution : la salle où personne ne va. La salle qui fait réfléchir. La salle des Grandeurs. J'attrape mon sac dans un geste brusque et sort de ma bibliothèque bien aimée d'un pas agacé. Si c'est pour discuter, allez dehors, crétins.
Toute mon agitation se dissipa pourtant dès que je franchis le pas de la porte de ce drôle d'endroit. Une pièce gigantesque aux murs blancs à perte de vue. Le vide absolu, le calme le plus parfait qu'il puisse exister. Pas un son. Pas la moindre distraction. Parfait. J'avançais un peu plus loin dans la salle pour m'assurer de l'absence de toute autre personne. Pas âme qui vive. Je fini donc par m'installer là, au milieu de rien, sortant de mon totebag un petit carnet cartonné décoré de cette génialissime citation de Mycroft "I'm living in a world of goldfish" et de quoi noter mes idées. Mais à peine eussè-je le temps de saisir mon porte mine qu'un bruit de pas raisonna dans l'endroit.
Soupire. Décidément, ce n'était pas un jour pour répondre à mes doutes existentiels. Je fermais mon cahier dans en un geste brusque en voyant la silhouette du visiteur se profiler devant moi.
- Salut Maxime, amorçais-je avec un sourire que j'essayais de rendre le plus aimable possible.
Je n''aurais même pas eu besoin de lever la tête pour deviner de qui il s'agissait. Il n'y avait que lui pour s'habiller de la sorte. J'aimais bien son style vestimentaire.
- Qu'est ce qui t'amène ici? Bien rare sont ceux qui s'aventurent dans la salle des grandeurs… Mais il semblerait qu'elle ne montre rien de très impressionnant pour aujourd…
Pas le temps de finir ma phrase que la pièce se mit soudainement à trembler. Comme si elle m'avait entendue, tout dans la salle se mit à changer. Une transformation lente qui nous emmena au sein d'un monde totalement différent du précédent…