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| Claustrophobia (n.) the fear of small spaces. | |
| InvitéInvité | Sujet: Claustrophobia (n.) the fear of small spaces. Ven 3 Juin 2016 - 16:31 | |
Claustrophobia (n.) the fear of small spaces. ▬ Rory ~ début Juin.
Les mômes sont insupportables. Sérieusement ? Ne pourraient-ils pas aller se chamailler plus loin ? Non il faut croire qu’ils se sentent obligé de faire ça juste sous mon nez. Cette école part décidément en couille, tellement que je ne me souviens même plus de quand date ma dernière révision… les élèves et même en fait tout le monde ici doit tout de même bien s’en douter, vue que plus personne ne m’emprunte. Oui, il se trouve que même les gamins en béquilles se demerdent pour gravir les marches… je me demande comment font les quelques élèves en fauteuil roulants, toujours est-il que je ne les aperçois même pas. Est-ce qu’il y en aurait un autre comme moi dans un coin que je ne peux voir ? Hum… un dont on s’occupe.
Enfin, tout le monde s’en fou de ce que je pense, mais je suis presque sûr que ce qui vous fait trépigner d’impatience c’est bien de savoir quel est le grabuge qui se déroule limite à mes pieds. Comme vous devez vous en douter, c’est encore un E qui est dans le coup… bah oui, faut forcément que ce soit un petit con au sang chaud avec de grande idées dans la tête et pas foutu de discuter dix secondes sans hurler « injustice », qui puisse foutre autant de bordel. Je n’aime pas les E, je crois que cela ce voit, en même temps, j’ai une raison valable… qui est-ce qui pourrait me foutre dans un état pareil ? Les E par-dit ! Il n’y a qu’eux ici pour foutre limite le feu au bâtiment et après on dit que c’est les A les méchants, ouais mon… non attendez. Les A ce ne sont pas non plus des angelots, hein, que cela soit clair, c’est des petits merdeux gâteux qui se la coulent un peu trop douce. Oh mais les pires c’est bien les anciens A qui vont en E, alors eux… des plaies. Ils ont la gueule d’ange du génie et en plus ils s’en servent pour foutre le bordel. Ah bah, leur délégué, là, il est de ce genre là. Non pas celui qui glisse sur le ventre, l’autre là, Miss Monde… Comment ça il ne glisse pas sur le ventre ? Mais il ne vient pas de la banquise ? Ah… d’accord, non mais t’façon c’est pas de celui là dont je parle, moi c’est de l’autre, celui avec sa queue de cheval, bah lui, il est IN-SU-POR-TA-BLE. Une plaie pour le système.
Oui donc la bagarre. C’est donc partie d’un E, comme toujours, qui bref a cherché la merde avec un petit groupe de A moqueurs. Des têtes blondes toutes mignonnes et bien sûr, comme à chaque fois qu’il y a un E qui commence à hausser le ton, ça part en émeute et impossible de faire paisiblement la sieste. Pourtant il faut croire que certains essayent de calmer le grabuge, ce qui semble mal partie jusqu’à ce qu’un professeur intervienne… et après il y a ceux qui font genre ils n’ont rien vue. Je suis sûr que le fils du boulanger serait du genre à faire ça… Comment ça son père n’est pas boulanger ? Excusez-moi si Petrichor ça me fait penser à pétrir et donc au pain. Comment ce fait-il que je sois aussi bien renseigné sur ce genre de métier ? Oh mais ça c’est parce que vous ne vous rendez pas compte de ce que tout peuvent ce dire les gens dans un ascenseur. N’empêche que se petit binoclard, c’est de sa faute si maintenant je suis couverts de cette peinture orange ignoble. Raaah, lui aussi il mérite une bonne correction.
Oh tiens… mes portes viennent de s’ouvrir. OH MAIS QUI EST CETTE GAMINE ABSOLUMENT ADORABLE ?! Blbll. Enfin la pauvre, elle tombe à cause de la foule, à enfin, quelqu’un vient arrêter les trolls qui s’excitent. ‘Fin la petite n’est pas tombée seule, il y a ce Monsieur Endor qui est en fait celui qui a été bousculé par la foule et qui a fait donc chuter la petite. Oui lui je le connais bien et je ne sais pas pourquoi il ne m’aime pas. Il a toujours refusé de monter dans ma boite… OH. MAIS OHOHOH. Il est tombé DEDANS ! Ni une, ni deux j’ai refermé mes portes, enfermant la gamine aux drôles de cheveux et le rouquin. Si j’avais pu sourire de malice je l’aurais fait, surtout en voyant leur têtes paniqués quand mes portes se sont refermés. Aller j’allais un peu m’amuser, alors j’ai démarré pour les arrêter pile entre le troisième et le quatrième étage. Haha les cris du professeur encore au sol, au bord de la crise de panique était un spectacle dont je n’étais pas prêt de me lasser. L’heure de la vengeance a sonnée !
© YAM for Prismver
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| | | InvitéInvité | Sujet: Re: Claustrophobia (n.) the fear of small spaces. Mer 8 Juin 2016 - 12:26 | | Claustrophobia Cela faisaient quelque mois que j'étais à Prismver à présent, je n'avais toujours pas mit les choses au clair avec Warren, je n'avais toujours pas approché celui qui m'aiderait à devenir plus forte et j'avais parlé à ma marraine une ou deux fois peut être? Ma vie ici avait un aspect d'inachevé. J'essayais d'entreprendre pleins de chose mais pas moyen de réussir à les terminer, toutes mes tentatives étaient prisonnières de mes limites, entravées par mes minces possibilités. Je devais déjà réussir à mettre la main sur le S dénommé Faust pour lui expliquer mon plan, mais ce dernier jouait les courants d'air et évitait les heures d'affluence. Par ses délits il s'emprisonnait lui même loin de Prismver. Pour ce qui est de Warren, j'essayais de lui trouver une meilleure protection que lui même, après ce qu'il lui était arrivé au bal de noël, je n'avais pas envie que la situation s'aggrave. C'est pourquoi je m'étais rapprochée de Hadès son ami, sa filleule m'avait servie un prétexte idéal sur un plateau d'argent et contre toute attente nous nous entendions vraiment bien.
Tout ce qu'il me fallait maintenant, c'était aller au bout des mes différents plans et le faire discrètement. Avec ma taille de bonzaï et ma carrure de crevette je n'allais pas aller loin si on me prenait en flagrant délit. J'étais cloitrée entre des murs étroits, et je n'avais pas beaucoup de marge de manœuvre, ne serait ce que pour avancer. En parlant d'avancer, il fallait que je me rende à un labo dont j'ignorais et l'existence, et la localisation, j'avais beau retourner le plan de l'école dans tous les sens je ne voyais pas vraiment ou ça se situait. Heureusement que Prismver n'était pas une prison, parce que même avec les plans je serais incapable de m'en échapper. Je bifurquais dans un couloir qui me semblait assez bruyant, du coup pour éviter le tumulte je me mis à longer le mur. C'était un parcours sûr quand soudain le mur sembla s'ouvrir et je fus bousculée à l'intérieur d'une cage en métal.
Avant que je ne comprenne ce qui venait de se passer, les portes se refermèrent sur moi et m'emprisonnèrent dans l'appareil que je tentais d'éviter au possible dans la vie de tous les jours. Un ascenseur...il n'y avait pas pire, un bagne, une cage en fer, un mouroir pour une claustrophobes comme moi. Je me relevais aussitôt et tapais des deux poings contre la porte mais le haut le cœur qui me saisit me confirmait qu'on montait. Comme à mon habitude, je m'assis et mit la tête entre mes genoux en espérant que l'étage arriverait vite. J'enfermais mon esprit dans un endroit sûr le temps du voyage, mais soudain tout s'arrêta et rien ne s'ouvrit, l'ascenseur était bloqué, me gardant en otage, captive oubliée entre deux étages. C'est alors que je trouvais le courage de relever la tête et de voir que je n'étais pas seule, l'ascenseur avait fait un autre prisonnier.
-Je suis rassurée de voir que je ne suis pas la seule détenue ici...Vous êtes monsieur...?
Il ne me disais rien, je n'avais peut être pas encore eut sa matière, ou pas avec lui en tout cas. Je n'étais pas fan des adultes, mais si c'était mon seul secours dans cette situation...Un instant. Pourquoi avait il l'air aussi flippé que moi?! Le fait qu'un homme de son âge montre autant de signe d'inquiétude n'était pas du tout pour me rassurer!
-En fait il se trouve que je suis d'une claustrophobie maladive et je crois que cette chose ne nous laissera pas sortir de son plein gré. Je crois que je vais tomber dans les pommes.
Cette sensation je ne la connaissais que trop bien, mon esprit d'ordinaire bien bridé, partait à la dérive. Mes poumons s'asphyxiaient tout seuls et le manque de place n'arrangeait rien. Dans quelque minutes j'allais voir trente six chandelles. Bienvenue en enfer.
Aurora Hécate & Piers Morgan |
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