Sujet: La faim justifie les moyens [PV Eurydice] Mar 27 Juin 2017 - 21:09
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Sujet: Re: La faim justifie les moyens [PV Eurydice] Ven 30 Juin 2017 - 5:47
Était-il étonnant de dire qu’Eurydice n’avait pas fermé l’œil de la nuit ?
Il y avait quatre types d’Eurydice nocturnes - ce qui pouvait influencer les raisons de ses incroyables moments d’absence en classe : la jeune princesse qui refuse de fermer l’œil pour jouer à un jeu ou lire un bouquin, l’espiègle qui cherche à faire les noises aux surveillants, la curieuse voulant regarder les étoiles et l’insomniaque. L’Eury présente en classe aujourd’hui se classifiait dans cette dernière catégorie. L’adrénaline avait été une vipère horrible contre le sommeil profond que la reine des boucles rouges aurait souhaité avoir.
La nervosité, les réminiscences de tous les souvenirs les plus honteux de son existence et tous les sons agressifs nocturnes que ses oreilles perçurent l’avaient mené à tourner dans tous les sens dans son lit. Elle pouvait se compter chanceuse d’avoir fermé l’œil deux petites heures. L’absence de sommeil lui avait coupé l’appétit, son seul plaisir qu’elle avait en matinée. Elle avait grignoté une petite tranche de pain, les jointures adossées contre sa pommette et une moue ostensible sur son visage.
Elle aurait voulu dormir contre son bureau, un livre à ses avants pour cacher son visage endormi du professeur magistral de la classe. Eury avait cependant un cours de maîtrise des pouvoirs, ce qui l’obligeait, contre son gré, à se forcer pour dessiner. La séance avait été un désastre. Les esquisses avaient à peine réussi à tenir debout, enfin, celles qui avaient réussi à apparaître. Son imagination perdue et sa concentration quasi inexistante, elle se félicitait silencieusement de ne pas avoir éclater en sanglots alors que son professeur la réprimandait sévèrement. Ce dernier avait fini par abandonner en voyant que les cernes marquées sous les yeux d’Eurydice était la raison pour laquelle elle absorbait chacune de ses paroles sans toutefois réellement l’écouter.
De mauvais poil, elle avait quitté la classe à la course à l’instant même où la cloche avait retenti dans les larges couloirs de l’établissement. Sans prendre le temps de regarder si elle avait récupéré tout son matériel, il y avait une chose qui poussait la brunâtre à courir agressivement. Le goûté dans les salons. Des biscuits et cupcakes fraichement présentés sur de beaux plateaux en argent, ça, c’était la chose qui pouvait remonter son moral. Et il fallait courir pour atteindre les sucreries sans que ces « stupides A et B » ne parviennent à tout manger.
Eurydice était rapide. Sa course la mena directement dans le salon à aire ouverte le plus proche de sa classe. Violemment, elle pousse la foule d’élèves, hésitant même à enfoncer ses canines dans la peau de quelques-uns, pour parvenir à la large table garnie de desserts. Elle ne prend qu’une fraction pour décider ce qui lui plait avant de voler un immense cupcake au chocolat dont le chapeau est recouvert de glaçage. La force de la foule oblige Eurydice à se pousser de l’endroit, mais elle s’en contre fiche, elle a sa collation. C’était bien la seule chose de sa journée qui parvint à esquisser un petit sourire sur le coin de ses lèvres.
Enfin, le sourire ne perdura pas éternellement.
Une épaule large et costaude fracassant son échine. La confiserie ne tient pas dans ses mains et glisse contre le sol. Le gâteau ne fait pas de bruit lorsqu’il tombe contre le sol, mais la respiration coupée, choquée par la vision de son petit plaisir démolit par un autre élève remplit le silence.
- MON GÂTEAU !
Elle a beau crier, qu’une petite vague de regards aboutit sur elle avant que les conversations ne reprennent de l’ampleur dans la salle. Elle était invisible aux yeux de ses collègues. Ses joues sont sur le point d’exploser. La rage interne lui brûle les entrailles. Cette dernière se traduit chez Eurydice par de grosses gouttelettes grasses qui s’écoulent de ses petits miroirs marrons.
- Je vais tous leur arracher la tête.
Les mots avaient été susurrés. Elle aurait voulu avoir son immense pinceau pour dessiner un énorme dinosaure afin de terroriser les élèves, car il n’y avait aucun moyen d’avoir un dessert maintenant. La table était vide.
Sujet: Re: La faim justifie les moyens [PV Eurydice] Ven 7 Juil 2017 - 0:35
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Sujet: Re: La faim justifie les moyens [PV Eurydice] Mar 11 Juil 2017 - 5:33
Eurydice ne savait pas ce qui était plus décourageant : entendre les dents des élèves à ses côtés croquer dans les succulents gâteries ou apercevoir les miettes grasses sur la nappe blanche de la table sous ses yeux embrumés. Si elle avait pu sauter sauvagement sur l’un de ses confrères pour lui arracher l’un de ses goûtés, elle l’aurait fait avec plaisir. Or, l’être humain était une créature complexe. Même si toute la volonté d’Eury s’orientait pour une vengeance sanglante, son corps, lui, n’osait pas bouger une seule de ses petites phalanges. Cette petite voix lui susurrant une litanie de souvenirs honteux traversait ses pensées rapaces, compromettant par conséquent l’envie à ses bras de mouvoir.
Et puis les larmes. Les putains de larmes de crocodile – bien qu’assez silencieuses. Le couinement d’une pauvre petite bête. Elle avait beau les essuyer, elle reniflait sans cesse et le mucus qui s’écoulait de ses narines ne faisait qu’empirer ses yeux rougis. Les larmes salées brûlaient ses prunelles. Eurydice n’aimait pas pleurer en public, enfin, personne n’aimait vraiment montrer une partie vulnérable de soi. En même temps, elle pouvait se compter chanceuse que la majorité des gens l’ignorait. « Une bande de f*ckers » bafouilla-t-elle.
Tous sauf un. Un être incroyablement généreux. Posté à ses avants, elle ne vit que sa main se présenter, porteuse d’un gâteau pas plus gros que sa paume à lui. Une voix masculine, chaleureuse et compatissante. Les yeux de la brunette s’écartent grossièrement lorsqu’elle l’entend dire :
- Hey, j’vois que ton gâteau est tombé, du coup… ça te dis un cookie ? J’en avais pris deux mais je peux me passer de l’autre.
Elle relève la tête aussitôt pour admirer les traits de son héros. Son cœur fit un bond dans sa poitrine en constatant les cheveux foncés du garçon ainsi que son doux visage lui présenter un petit sourire sincère. Eurydice rougissait, les larmes toujours bien présentes sur ses pommettes chaudes. Il n’y avait rien de surprenant chez le jeune homme, mais les lumières qui brillaient ardemment dans les yeux de l’artiste étaient suffisantes pour croire qu’il valait tout l’or du monde. Timidement, elle tira la main pour attraper le cookie. Son dessert! Elle salivait pratiquement.
Une épaule de trop, un corps lourd, des gens pressés et boum, un biscuit contre le sol.
Contre. Le. Sol.
Le plancher froid… aux côtés de son gâteau.
Alors là vous pouviez oubliez les flammes de bonheur dans les yeux, car c’était plutôt celles des enfers qui nourrissaient les prunelles de la fillette. Le visage d’Eury était si rouge qu’elle aurait pu peindre un canevas de Molinari. Les poings serrés, la fumée sortant de ses oreilles, elle ouvrit la bouche avant de se mettre à hurler en direction du cadre de porte par lequel les deux monstres étaient sortis :
- J’ESPÈRE QUE VOUS ÊTES PAS SÉRIEUX ESPÈCE DE…
Les insultes que proféra l’enfant colérique furent brutales, assez pour que la salle entière se taise – la censure étant nécessaire pour vos oreilles. Elle cessa de crier comme une hystérique lorsqu’elle s’étouffa avec sa salive. Le silence planant dans le salon, quelques-uns des élèves, intimidés par de tels propos iconoclastes, décidèrent de se faufiler à l’extérieur de la pièce craignant d’entendre Eury à nouveau profaner. Désemparée par l’histoire immonde qui venait tout juste de lui arriver, ses membres continuent de trembler tandis qu’elle cherche une échappatoire visuelle pour fuir les regards de ses confrères. Ah ! Lui !
- Mon… c-…cookie…
Sa voix était brisée et douloureuse. Elle ne se gêne toute de même pas pour adosser sa tête contre son torse et éclater en sanglots, laissant de la morve par la même occasion s’imprégner sur le tissu de la chemise de l’inconnu.
Peut-être aurait-elle dû sécher les cours pour dormir finalement…
Sujet: Re: La faim justifie les moyens [PV Eurydice] Mar 18 Juil 2017 - 20:58
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Sujet: Re: La faim justifie les moyens [PV Eurydice] Mar 25 Juil 2017 - 14:15
Une crise existentielle.
L’évaporation du temps et son instabilité. La perte de sensation sur le bout des doigts sous les douleurs abdominales. Beuglements, cris et hurlements, il était difficile parmi ces hoquets irréguliers, ces larmes salées et ces mots perdus dans une brume de sons incompréhensibles de contrôler cette pulsion humaine vécue par la petite Eurydice. Elle savait pertinemment que ce flot d’eau s’écoulant de ses minuscules hublots à moitié clos était d’une absurdité incroyable. Pourtant, il n’y avait rien à faire. Elle ne contrôlait pas les dangereux spasmes qui animaient ses muscles.
Elle aurait cru que, par ses rugissements désespérés, l’inconnu à ses flancs aurait opté pour une fuite furtive. Elle-même dans une telle situation se serait bidonnée jusqu’à ce qu’à s’en étouffer violemment. C’était donc pourquoi lorsque les bras chauds de l’élève à ses avants glissèrent contre sa peau pour venir l’enrouler dans un cocon de chaleur la surprit. En temps normal, elle se serait débattue, question de garder un peu de dignité. Mais la colère propulsée par ses larmes était telle qu’elle se laissa emporter dans l’étreinte.
Il lui murmura des mots rassurants tandis qu’il la berçait doucement de droite à gauche. Eurydice aurait souhaité lui tirer la langue en lui disant qu’elle en avait rien à foutre, qu’elle souhaitait plutôt poursuivre les criminels et qu’elle voulait impérativement récupérer son gâteau. Mais sa voix était étrangement douce et calme. La vibration grave qui traversait le torse du jeune garçon résonnait dans les parois internes de la petite Eury. Cela fit étrangement effet sur son animosité véhémente, laissant à la place la fatigue se hisser. L’élève repousse délicatement la fillette avant de lui mentionner :
- Allez, on va faire le tour des salons pour essayer de trouver quelque chose ?
Il ne lui laisse pas le temps de préparer une réponse qu’il appose ses pieds à l’extérieur du salon. Honteuse, Eurydice traine les siens au travers du portail de la pièce avant de suivre à une bonne distance son nouveau compagnon. Ses yeux brûlent par toutes les grossières larmes qu’elle a versées. Elle se les frotte vigoureusement, manquant presque par la même occasion de se buter contre le garçon. C’est le blanc du mouchoir sortit de sa poche qui lui rappelle que de la morve s’écoule de son nez. Rien de moins glorieux.
- Au fait, moi c’est Carl. J’suis étudiant en spé Physique-Chimie. Et toi ?
- On trouvera pas de gâteaux c’est trop tard, rétorqua-t-elle abruptement.
Cela a le don de laisser un froid entre les deux camarades. Les bajoues d’Eurydice étaient écarlates. Son pessimisme inhabituel provenait probablement du fait que la honte de cette scène était toujours bien présente. Elle sentait que les moqueries arriveraient bientôt dans sa classe et même les mots apaisants de ses amis ne pourraient la consoler dans une telle situation. Malgré sa réponse glaciale, elle ne s’empêche pas de tirer des doigts le mouchoir et d’évacuer le restant du mucus accumulé dans ses narines. Elle ajoute suite à cela que :
- Cette crise était stupide. Pas b’soin d’embarquer plus loin que ça dans mes délires.
Vrai après tout. Elle avait mis un lourd fardeau sur les épaules du dit Carl en osant appuyer son cuir chevelu contre sa poitrine. Et puis rien ne disait qu’il n’utiliserait pas la situation pour l’énerver et raconter des bêtises aux autres par la suite. Eurydice se savait immature et gamine. Rire d’elle-même et de sa tendance à voir les choses de manière enfantines faisait parti de son quotidien. Mais il y avait des choses pour lesquels elle ne se permettait pas de rire, surtout lorsqu’il s’agissait d’un moment comme celui-ci. Elle prit le temps de poser doucement ses yeux rougis dans ceux de Carl, laissant cette honte ostensible traverser ses propres miroirs. La princesse des boucles rouges constata les traces nuisibles sur la chemise de son héros. Elle blêmit à l’idée que la saleté ne puisse disparaitre.
- Ta chemise je…
Pas moyen de s’excuser, elle se surprend à voir des gouttelettes remonter dans ses yeux. Elle se pince les lèvres en tentant de calmer les contractions de son petit cœur. Vraiment, elle était épuisée et découragée.
- M’excuse voulait pas.
Les mots étaient sortis rapidement du bout de ses lèvres. Elle se sentit plus calme à l’idée qu’elle avait été capable de proférer des excuses raisonnables. Car elle s’en voulait beaucoup.
Sujet: Re: La faim justifie les moyens [PV Eurydice] Mer 16 Aoû 2017 - 18:42
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Sujet: Re: La faim justifie les moyens [PV Eurydice] Dim 10 Sep 2017 - 18:29
Outre ses habituelles explosions de jubilation et ses envies d’aventures, Eurydice n’avait jamais été très douée en ce qui concernait ses autres facettes émotionnelles telles que la déception ou l’exacerbation. En réalité, elle se connaissait comme étant cette batterie dont l’énergie ne se dissipait que durant de courts moments. Peut-être que si elle en avait l’envie, elle aurait l'occasion de constater que toutes ses actions, ses mots et ses dires, étaient régulés par un trop plein. Un trop plein sensiblement influencé par ses émotions brûlantes de cette ardente énergie incontrôlable. Alors souvent, elle passait du coq à l’âne. Cela arrivait parfois à l’épuiser - particulièrement dans de grands moments de détresse.
Pourtant, elle ne constatait que très rarement que ses sauts d’humeur pouvaient affecter les gens de son environnement. Le fait de voir les traits dudit Carl se durcir, freinés par ses propos abrupts, embêta la brunette. D’autres excuses balbutiées se placèrent rapidement et les larmes honteuses se glissèrent dans les hublots noirs de la princesse. Les épaules du jeune homme se relevèrent sous l’aide d’un sourire courtois.
- Bah. Un coup à la machine et on en parlera plus.
Eurydice hocha légèrement de la tête pour ensuite endurer le silence inconfortable qui suivit. Elle déglutit longuement, cherchant à cacher son regard de son sauveur, les posant sur le peu d’activité qui régnait dans le corridor. Ses pieds se frottaient nerveusement l’un contre l’autre tandis qu’elle réajustait sa touffe dépeignée.
- Tu sais…
Aussitôt que le son de la voix du garçon percuta les tympans de la capricieuse, elle planta ses miroirs grands ouverts sur le visage ennuyé de l’élève.
- Je dois admettre que cette situation est un peu folle. Ou du moins délirante, pour reprendre ton terme. Mais voilà, je me suis retrouvé dedans, sans trop savoir comment je dois l’admettre, mais je suis là et … tu sais …
Une moue traverse le visage blanchâtre d’Eury tandis qu’elle absorbe chacune de ses paroles. Oui cette situation était délirante, absurde. Elle s’en voulait d’agir comme une gamine gâtée dont chaque mésaventure la poussait à ses stupides larmes salées. Elle mordilla la peau de sa joue à l’intérieur de sa bouche alors que Carl ajoutait :
- … je trouve que ce serait dommage d’abandonner maintenant. Ca m’embêterait. Après, pour ce qui s’est passé dans la salle, c’était un peu sous le coup de l’émotion… et je comprendrai parfaitement que vadrouiller avec un inconnu t’embête. C’est pas comme si on se connaissait. Mais voilà, la perte de ce cookie avait vraiment l’air de t’avoir affectée et la bouffe ça me parle, ça me parle très bien même. J’me voyais mal te laisser dans cette merde alors que je venais d’y assister. Mais après, même si on a peu de chance de trouver de gâteaux dans les autres salons on.. tu peux toujours tenter ! Pour ma part, si je ne trouve rien, je suppose que je pourrai toujours tenter un tour à la boulangerie en ville pour m’en racheter un … enfin ce serait aller un peu loin, même si je ne suis plus à ça près je suppose.
Son visage se contracta afin de créer une grimace. La reine des boucles rouges ne trouvait pas la place pour lui répondre ou simplement l’encourager à poursuivre son discours. Elle sentait toutefois son petit cœur s’animer dangereusement et ses joues s’agripper à une teinte rosâtre. Le brunâtre à ses avants se masse les tempes et ferme les yeux. Les inspirations qu’il prend se synchronisent avec celles d’Eurydice. Puis, d’un regard ferme, lui lance vivement :
- Je la refais en plus court. J’vais aller m’embarquer dans mon propre délire pour trouver à grailler, libre à toit de venir si tu veux !
Un autre moment de silence vient ponctuer la fin de ses dires. Tranquillement, les pommettes d’Eury se mettent à brûler sous des couleurs rougeâtres et ses lèvres se referment l’une contre l’autre.
- Ah ! Je…
Sa voix est encore rouillée, mais le petit sourire ostensible sur le visage pigmenté de la petite semble être largement suffisant pour décrire le bonheur ressentit dans toutes les parcelles de son corps. Elle serre avec ses doigts humides le tissu de sa jupe avant de sautiller en direction de son nouvel ami, les yeux toujours étrangement humides et de lui mentionner :
- Viens pas me dire que c’est de ma faute après si tu as mal aux pieds.
Elle avait quasiment crié, ce qui avait relever l’attention de quelques élèves qui rodaient dans les parages. Elle glisse sa main sur le rebord de la chemise de Carl et l’empoigne solidement, de peur qu’il décide de changer d’idée et de la fuir. Puis, elle lui adresse son plus beau sourire, au-dessous de son nez rougis.
- On peut faire un concours aussi si tu veux. Celui qui ramasse le plus de cookies gagne !
Pas moyen qu’elle s’empêche de jouer à un jeu. L’esprit compétitif d’Eurydice alimentait ses muscles alors l’envie de courir partout dans l’école alimentait à nouveau ses esprits. Elle ne cessait par ailleurs pas de tirer sur le bout de tissu qui était maintenant collé à ses doigts, attendant impatiemment que le jeune homme amorce le pas.
- Ah ! Au fait mon nom c’est… - elle hésite une fraction de secondes, prête à attendre ses rires ou ses moqueries habituels qui suivaient la présentation de son prénom. C’est Eurydice.