Du porc, des cartes et d'la bière nom de Zeus [PV Narcisse]
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Sujet: Du porc, des cartes et d'la bière nom de Zeus [PV Narcisse] Sam 19 Aoû 2017 - 13:21 - Et un DDR pour danser si on veut. - Mais … pourquoi.- Bill. J’suis pas sur que ce soit une bonne idée. - Hé, on va rester assis autour d’une table pendant des heures, un petit Dance Dance Revolution pour se dégourdir les pattes c’est pas déconnant ! - Vrai, MAIS, il sera sans doute tard avant qu’on ait envie de bouger, et j’ai pas envie de déranger mes colocs en faisant un numéro de claquettes. - De toute façon c’est trop tard pour aller le ranger. - My my, Bill et ses idées.- Je dirai même plus ses idées dé-Bill. - … - … Carl.- JB. - Tu pourrais au moins attendre qu’on ait commencé à boire avant de faire ce genre de blague.- Oui JB. Bien JB. - Merci.- De rien JB. Je suis votre humble serviteur ô grand … Une bourrasque souffla subitement sur Carl, l'interrompant et le faisant grimacer sous la surprise. Voyant que les arbres alentours, eux restaient stoïques jusqu’aux feuilles, il tourna une moue accusatrice vers le dénommé JB, qui affichait maintenant un sourire satisfait.- C’est pas très poli de lâcher des vents comme ça, lança Carl d’une voix faussement enfantine. Dans les allées serpentant entre les cabanes-dortoirs, le trio remontait tranquillement le chemin vers le bungalow où l’un d’entre eux avait élu domicile. Il était composé de trois jeunes gens s’entendant comme larrons en foire : Carl, hôte et habitant du lieu de destination, ainsi que deux amis proches qui répondaient respectivement aux noms de Bill et John Benedict, mais que tout le monde, à sa demande, s’accordait à appeler JB. Le premier, Bill, était un fêtard endurci de l’âge de Carl et dont l’appétit pour la viande bien cuite n’avait d’égale que la noirceur de sa chevelure. Cela dit il était roux et mangeait principalement son steak saignant ou en tartare. Quant au second, il était de un an leur cadet, mais était prompt à afficher une maturité qui les reléguait quelques années en arrières. S’ajoutant à cela le fait qu’il les dépassait d’une tête, il écopait souvent malgré lui du rôle de figure paternaliste qui devait calmer les ardeurs de ses camarades lorsque ces derniers s’engageaient un peu trop loin sur les chemins de leurs délires. Carl, lui, n’était plus à présenter. Son nom est synonyme d’Archétype de classe de personnage un peu touche à tout, distribuant des points dans plein de compétences de sa fiche de jeu afin de s’adapter aux situations qui se présentent plutôt qu’à les forcer à s’adapter à lui. Bien qu’on pourrait l’orienter vers la classe d’alchimiste de par son habitude à préparer et consommer des substances qui modifie temporairement ses caractéristiques, ainsi que par son goût pour la cuisine et la science. Mais un maître du jeu refuserait sans doute, sous prétexte que ce n’est pas boire une tasse de café qui permettrait de gagner face un troll berserker. Soudés par les liens propres aux aventuriers, le petit groupe avait vaillamment accomplies de nombreuses quêtes au cours de leur vie scolaire, que ce soit à eu trois ou avec d’autres compagnons de route. Dans leur palmarès figurait des récits tels que “La traversée de la rue des bars”, une longue soirée placée sous le signe de l’arrêt obligatoire pour consommer ; ou encore “Trois hommes et un dauphin”, relatant la découverte d’un dauphin échoué sur la plage et à qui ils avaient tenté de porter secours avant de finalement découvrir, après maintes péripéties, qu’il s’agissait d’un métamorphe qui faisait la sieste sous sa forme animale. A cela s’ajoute bien d’autres histoires, plus ou moins épiques ou riches en émotion, ainsi que des parties de frisbee. Le frisbee est sans aucun doute leur activité la plus commune, du fait qu’il est si aisé d’en sortir un pendant les pauses ou lors des sorties, Prismver ne manquant pas d’endroit où pratiquer. D’autant plus qu’avec leurs pouvoirs, ils trouvaient toujours moyen de rendre leurs parties plus intéressantes, un coup de vent pour décaler la trajectoire est si vite arrivé. Il est d’ailleurs devenu naturel pour eux de garder un frisbee dans leurs sacs au cas où une occasion venait à se présenter. Et bien décidé à poursuivre l’écriture de leur légende, cette belle compagnie décida de se retrouver un beau soir afin de prendre part à une nouvelle quête. Après avoir étudié et planifié proprement la chose, il s’équipèrent lourdement en conséquence à leur boutique habituelle. Bière, jus de fruits, deux bouteilles de liqueur pour refaire les stocks, chips, saucisson, fruits secs et bien sur un pot de crème fraîche. JB s’arrêta. - Carl ? Pourquoi ce pot ?- Irish coffee. J’t’en ferai si tu veux. - Ho. Cool. A cela s’ajoute le plat de résistance, un gratin de pâte pour cinq personnes que le caféinomane avait préparé la veille et qu’il ne restait plus qu’à cuir. Un plat de circonstance et de consistance pour tenir face aux épreuves qu’ils allaient affronter. Et Dieu sait ce qu’il pouvait arriver au cours d’une soirée jeux de cartes ! En tout cas sans doute pas un strip-poker : aucun des trois jeunes hommes n’étaient motivés par une telle perspective, allez savoir pourquoi. Carl poussa la porte du bungalow et embrassa la salle commune du regard afin de constater qu’elle était vide. Tout guilleret, il s’essuya les pieds sur le paillasson et entra dans ce lieu qu’il considérait comme sa seconde maison. S’effaçant du passage, il s’inclina très théâtralement en direction de ses camarades. - Si ces messieurs veulent bien se donner la peine. Ils se la donnèrent et Carl referma la porte derrière eux. Ses invités n’eurent même pas le temps de finir d’enlever leurs chaussures, que Carl fondit sur eux et leur prit les sacs de course, les arrachant presque. Glissant en chaussette vers la cuisine, il s’activa à déballer l’ensemble de leur victuaille. Mettre les bières au frais, sortir le gratin ainsi que du fromage, disposer le saucisson sur une planche à découper, mettre les chips et les fruits secs dans des bols, sortir des chopes en verre et de l’essuie tout, il se mouvait de droite à gauche à vive allure mais sans mouvement inutile, avec l’expérience de celui qui avait l’habitude de mettre en place l’apéro. - Tu veux qu’on t’aide ? lança Bill, dont la politesse empreinte dans la voix exprimait la connaissance de la réponse. - J’ai presque finis ! lui répondit la silhouette qui tourbillonnait d’un placard à l’autre, en passant par la case mettre-le-four-à-préchauffer. Carl était de ces hôtes qui aimait tout préparer et déléguait le moins possible. Etait-ce par envie de contrôle, de sentiment de chef de groupe lorsqu’il était dans son milieu ou par refus de faire travailler ses invités sous son toit ? Lui même n’en était pas sur. Mais il avait finit par développer son rythme dans la cuisine et ça lui convenait tant qu’il restait efficace avec pas trop de monde dans ses pattes. Mais dans ses pâtes il pouvait y avoir du monde, au sens figuré. En général il prévoyait de belle quantité pour bien nourrir. Disposant les affaires sur la table du séjour, il invita ses compagnons à prendre place.- Par contre j’veux bien que quelqu’un découpe le saucisson, lança-t’il en posant un gros couteau à côté du cylindre de viande séché. JB leva les yeux au ciel et s’empara de la lame en céramique. Tout le monde avait ses faiblesses et ses entorses. Pour Carl, c’était la découpe du saucisson. Si quelqu’un pouvait le faire à sa place, il ne s’en privait pas. Bill, de son côté, avait entamé le décapsulage des bouteilles et Carl, une fois posé, en profita pour en chiper une avant de la vider délicatement dans sa chope après y avoir versée de la grenadine au préalable. Le mélange rosée lui mit l’eau à la bouche et lui rappela que l’acheminement de la bouffe depuis la ville leur avait donné chaud. Il leva son verre, deux bouteilles suivirent.- Tchin ! - Santé ! - Tchin ! Pendant quelques secondes, on n’entendit plus que l’écoulement des boissons dans les gosiers. - Alors Bill, tu fais péter la mallette de poker ? commença JB en reposant sa bouteille. - J’sais pas, j’ai pas très envie de faire du poker tout de suite. - Tu veux jouer à quoi alors ? - Franchement, un kems ça m’aurait bien plus. - Ouai bon, on est que trois, lâcha Carl toujours prêt à rappeler l’évidence. - Je sais, et ça fait chier. - Plus sérieusement, vous voulez qu’on fasse quoi ? Carl haussa les épaules et se servit d’un morceau de saucisson.- Putain ... En vrai j’ai aussi envie de faire du kems. - On pourrait pas voir avec un de tes colocs ?- Si, mais j’crois qu’il y a personne aujourd’hui, j’ai rien entendu en entrant, et m’semble qu’il y en a au moins un en soirée. - Tu te fous de moi ? T’avais dis que tu voulais pas faire de DDR pour pas les déranger.- Ouai bon, j’avais un peu oublié ce dét... Un bruit de chute d’eau très caractéristique se fit entendre de l’autre côté du bungalow, faisant immédiatement tourner l’ensemble des têtes dans sa direction. Sous la surprise, personne n’osa piper mot, pas plus lorsque la porte des toilettes s’ouvrit révélant à la lumière une fine silhouette que Carl reconnu immédiatement. Les trois compères continuèrent de fixer le nouveau venu en silence, mais son apparition et toute les implications possibles qui en découlaient causèrent chez eux une fébrilité grandissante. - Hé bien …, commença JB afin de briser la glace. - Messieurs je vous présente Narcisse l’un de mes colocs, repris Carl avant de rehausser la voix à l’attention du susnommé. Narcisse, ça te dirait de faire un kems avec nous ? On a à boire et à grignoter !
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Sujet: Re: Du porc, des cartes et d'la bière nom de Zeus [PV Narcisse] Dim 27 Aoû 2017 - 19:07
« — Du porc, des cartes et d'la bière nom de zeus. » Une bulle, où les pétales qui se détachent de leurs fleurs se rattachent, une par une, à ton cœur. Une bulle, où tu serais l'arbre de toutes tes pensées, où tes feuilles se faufileraient jusqu'au ciel pour plus de rayons d'soleil contre leur couleur verdâtre bien cirée. Comme des bulles de savon qui volent et volent dans l'creux du ciel, comme un bulle d'oxygène qui remonte à la surface de toute cette mer. T'aimerais être cette fine sphère qui s'promène dans l'atmosphère. Elle n'a ni peur, elle vogue seule dans sa quête, elle évite la noirceur. Or, tu n'es rien de cela Narcisse, t'fais partie d'l'humanité. Toi t'pas un grain d'poussière, mais qu'un être fait d'os et de chair. Ton regard se coince dans ton reflet. Le miroir pourrait se briser sous l'effet. Alors tu restes pas longtemps dans la salle de bain, te croyant seul. Tu ne restes pas dans cet endroit qu'est un de tes refuges lorsque tes pensées veulent te voir au sol, elles t'en veulent. C'était trop tard pour regretter, trop tard pour essayer de rêver. Les belles histoires ne t'appartenaient pas, rien n'existait dans les contes de fée. C'était c'que l'humain avait créé en parallèle d'un dieu. Ils voulaient croire aux belles choses pour pouvoir vivre plus heureux. Toutefois tu n'étais pas à t'laisser berner par un vieux hipster à la barbe mal rasée, ni à croire qu'en foutant une robe un prince charmant viendrait t'embrasser. Tu voulais nier toutes ces merdes, tu voulais retirer toutes ces croyances mièvres. Alors tu pinces ta lèvre et tu vas aux toilettes. Tu vas aux toilettes pour traverser une porte. Partir d'la réalité pour te fondre dans ta bulle sans savon. Partir de toute cette torpeur qui t'anime tous les soirs lorsque le soleil s'éteint dans l'horizon. Bruit. Bruit qui court, bruit qui t'inonde. Un putain de bruit qui t'sors de ton monde. Tout semble se dresser contre toi. Le silence se barre en courant comme un lâche et c'est comme un torrent d'gens que t'entends entrer dans l'salon pour prendre place. Pourtant tu ne bouges pas. Tu as ce petit brin d'espoir qui te dis qu'ils vont partir qu'ils n'ont pas à être là. Alors comme un con assis sur les toilettes, tu attends. Tu attends qu'ils partent en jouant avec tes doigts. Tu attends caché comme un gosse qui n'sait que fuir par désarroi. Mais ils ne se décident pas à partir. Ils s'installent, rient, cela pourrait être pire. Alors tu sors en faisant du bruit. Tu sors pour montrer qu'ils ne sont pas seuls, que t'es là toi aussi. —Messieurs je vous présente Narcisse, l'un de mes colocs. Narcisse, ça te dirait de faire un kems avec nous ? On a à boire et à grignoter ! Une once de chance se creuse dans ton coeur et ça te noie dans une sorte de chaleur. Enfin tu te dis que tu n'auras pas à broyer du noir, qu'une bonne soirée pouvait supprimer toutes ces choses qui viennent te piquer la nuit ; chaque soir. —Salut les gars. Que tu fais en y ajoutant un sourire amical, prenant une chaise pour t'asseoir entre eux tous. Tu sais très bien, Carl, qu'en me disant qu'il y a d'la bouffe j'suis obligé de dire oui. Puis un kems, j'crois que ça fait une décénie que j'y ai pas joué. J'suis total partant. Un silence. Encore un et tu brises tout avec une massue. Tu les fixes, sans tes détailler, pas l'temps pour dévisager, c'était l'moment pour jouer. —Bon qui qui se met avec qui ? J'suis doué pour être discret. Et tu hausses un sourcil très malicieusement. L'air est plus léger, heureusement. boum badabum. Tsssht.
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Sujet: Re: Du porc, des cartes et d'la bière nom de Zeus [PV Narcisse] Dim 24 Sep 2017 - 14:11 “Yeeesss ! Merci Narcisse, petit oiseau de providence tombé du mystérieux, quoique odorant, nid de l'inattendu. Ton apparition est comme ce croissant de lune nacré qui vient éclairer la route du pèlerin solitaire lorsque le dernier rayon de soleil a disparue et que l’huile de sa lampe n’est qu’un souvenir. Et alors que tu viens accorder la grâce de ta présence à nous, humbles mortels qui ne mériterions même pas de t’embrasser les pieds, je ne souhaites que pouvoir te rendre au centuple cette bénédiction, même si mille vies sur cette terre ne suffirait à m’acquitter de cette dette. Ô Narcisse, homme parmi les hommes et pourtant bien plus que cela, je te suis à jamais redevable et reste ton dévoué serviteur.”
Telles furent les pensées de Carl à l’adresse de cet éphèbe qui venait de sortir des toilettes, suite à son approbation à se joindre à leurs jeux. Et c’est de son meilleur sourire et de sa plus belle élocution qu’il le lui fit savoir :
- Nice. J’aime les gens discrets. Et il ponctua sa tirade d’un “poc” caractéristique d’une bouteille de bière aux fruits rouges que l’on décapsule, et avec laquelle il se battait depuis 30 secondes. Tendant l’engin encore fumant ainsi que le saucisson à Narcisse, il les déposa sur la table d’un air avenant avant de subitement se raidir, en proie au doute.
- Ah merde, j’te sors ça mais je t’ai pas demandé si t’en voulais. •Au pire ce sera pas perdu, roucoula Bill qui n’en ratait pas une.
Carl se reprit et alla chercher un verre propre qu’il posa à côté Narcisse. Puis lançant ses deux indexs en sa direction, à l’image de deux six-coups que l’on dégaine, il afficha un sourire de requin.
- Alors si t’es discret, j’ai le boulot parfait pour toi ! Je te prends, là tout de suite, à cette table, dans mon équipe ! Et il attrapa un morceau de saucisson qu’il mangea derechef. Le choix semblait plus qu’évident, du moins à ses yeux. Côtoyant Mister Power sur une base quasi quotidienne, il était sans doute plus simple pour ce cher Holm que de faire équipe avec le jeune homme plutôt qu’avec l’un de ses deux invités. En tout cas c’était ainsi qu’il le jugeait, n’étant pas au courant de tout les engrenages qui constituaient la machinerie sociale du nouveau venu. D’ailleurs la sienne carburait déjà pas mal, réfléchissant aux détails qui permettrait à Narcisse de se sentir plus à l’aise et espérant qu’il ne l’avait pas trop agressé en lui sautant dessus comme ça. C’est vrai que ça avait presque eu des airs de kidnapping, mais au moins il ne semblait pas le prendre mal et Carl espérait que ça continue ainsi.
- Bon messieurs, dit-il en se tournant vers JB et Bill. Je ne vais pas vous demander de sortir pour chercher votre signe, du coup on va réfléchir au nôtre. Demandant à Narcisse de le suivre, Carl se dirigea vers sa chambre, espérant qu’ils soient assez discret pour que le fruit de leur réflexion ne s’entendent pas au delà des murs.
Alors, une idée de ce qu’on pourrait faire ? * * * *
Le liquide visqueux acheva de se déverser hors de l’ouverture, laissant quelques résidus sur le rebord qu’il essuya machinalement du doigt. Cherchant au début un mouchoir, il finit par porter le doigt à ses lèvres et passa un coup de langue dessus. Miam.
- Bon tu te grouilles ?
- Roh c’est bon ! J’ai le droit d’me faire un sirop quand même ! Carl versa de l’eau dans son verre et but une rasade avant de le reposer. Le sucre appelle le sucre, mais au moins c’était rafraichissant.
- La chasse est ouverte !
Les mains fusèrent vers le centre de la table, ramassant les cartes qui s’y trouvaient et y déposant de nouvelles. Narcisse leur avait dégoté un signe convenable : hausser les sourcils. Une solution qui tombait au poil et qu’il avait accepté sans ciller. Ca changeait un peu de ses signes capillotractés, mais ça avait le mérite de ne pas chercher à couper les cheveux en quatre.
Le jeune homme observa ses cartes : il avait déjà deux valets en main. Aucun autre de présent sur la table, mais c’était déjà un bon début. Il feinta en échangeant une carte contre une autre sur la table et prit un moment pour observer le jeu des autres. Leur concentration était visible, mais personne ne prenait encore le temps de faire le moindre signe, il était beaucoup trop tôt pour avoir 4 cartes identiques. Mais il en profita pour étudier plus attentivement les cartes qu’ils ramassaient. Il adressa au passage un sourire confiant à Narcisse, indiquant sa certitude quant au fait qu’ils allaient les défoncer à plate couture et leur faire regretter de les avoir défier à ce jeu où ils n’avaient aucune chance car leurs esprits étaient supérieurs et leur stratégie imbattable, sans compter qu’ils étaient beaux, bons, et sentaient la vanille ou tout autre parfum qui évoquait quelque chose de positif, voir parfait. Après c’était sujet à interprétation, le décryptage de sourire n’est pas une science exacte.
- La chasse est ouverte, annonça JB.
Spoiler: L’ambiance était maintenant plus tendue sur la table. Quelques chasses étaient passées et on pouvait sentir que les premières annonces allaient bientôt fuser. Cela se jouait à peu de fils, et Carl tenait l’un d’eux entre ses mains. Il avait trois valets en main et le quatrième se trouvait sur la table. Sauf qu’il avait également un neuf, qui était très probablement le dernier neuf que JB attendait. S’il le lâchait, ça deviendrait un concour de vitesse. entre les deux équipes. Il espérait que Narcisse soit assez attentif pour repérer le signal. Après il n’avait pas idée des cartes que son camarade tentait de rassembler. Peut-être voudrait-il tenter le double si l’opportunité se présentait. Il scruta son partenaire, tournant vers lui des yeux pleins de concentration. Mais ce qu’il ne voyait pas et qu’il oubliait souvent, c’est que quand il est concentré on croit facilement qu’il est en colère.
“Bon aller, je le tente.” Carl jeta son neuf et attrapa au passage le valet qu’il ramena à lui. Il n’eu pas à attendre longtemps avant que JB ne jette une carte à son tour afin d’attraper la carte fraîchement posée. Mais Carl levait déjà, aussi doucement et discrètement que possible, ses sourcils, évitant ce coup ci de regarder directement Narcisse afin que ce ne soit pas trop suspect. Le sort en était jeté. Alea jacta es. Veni vidi et caetera.
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