Disappearance, melancholy and spaghettis ❦ PV Neal, Dulcie, Valtameri, Brent, Éléanore et Lilinn.

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C'était officiel, désormais.

Neal Drake avait disparu.

Effacé. Il était parti sans prévenir personne. Même pas ses amis. Lâcheté, ou tout simplement prudence? Personne ne pouvait le savoir. Tout ce qu'on connaissait était réuni dans une simple lettre. Lettre contenant quelques phrases d'adieu. Presque rien de son contenu n'avait été divulguée au "grand public".

On ne quittait pas facilement Prismver en dehors des périodes de cours. En le faisant dans les règles, c'était plus que compliqué. On devait avoir une raison valable, et remplir des kilos de paperasse inutile. En revanche, si on voulait éviter ce genre de formalités, ça devenait tout de suite plus simple. Se faufiler parmi les touristes. Baisser la tête. Et partir.
Neal avait opéré de cette manière. Ce qui expliquait que personne ne soit au courant de quoi que ce soit.

Dulcie n'aurait jamais cru ce garçon capable de ce genre de choses. Certes, il était en C. Mais c'était quelqu'un de sérieux. Jamais personne ne se serait douté de quoi que ce soit à propos de lui. Après tout, c'est l'exemple type de l'étudiant comme tous les autres, se fondant aisément dans la masse.

Mais s'il ne revenait pas, ce serait elle qui viendrait à lui. Elle en était intimement convaincue depuis qu'elle avait réalisé ce qui les liaient.

____________________________________

" Fratellino,

Pour tout te dire, je ne sais pas. Tu sais, ce garçon en C disparu il y a quelques jours; je le connaissais. Non pas que son absence me gêne plus que cela, mais il y a... Autre chose. Au fond de moi, quelqu'un me crie de partir d'ici sur-le-champ et de courir le ramener, là où est sa place. Mais avait-il ses raisons? Avait-il décidé de fuir son destin? Toutes ces questions ne me laissent aucun répit. J'ai réfléchi, tu sais. Et j'ai pris ma décision. Je prends le train pour Venise dans deux jours et je pars à sa recherche. Ne t'inquiète pas pour moi, je sais où je vais et ce que je fais. Si toi aussi, tu ressens la même chose que moi, viens. Et rassemble d'autres personnes. J'aurai besoin de main-d'oeuvre pour parvenir à mes desseins.
Cette lettre m'aura donné à réfléchir. Et rien que te parler me pousse à faire ce que mon coeur m'ordonne. Merci d'être là pour moi.

Ti amo,

Ta Dulcia. "

Dulcie sentit ses paupières s'alourdir. Non. Elle se l'était déjà répété une bonne centaine de fois. Si elle s'endormait maintenant, elle risquait de manquer la prochaine gare. Pour rester éveillé, elle repensa à ce mot qu'elle avait déposé dans le sac de cours de Brent, son cher grand frère. Elle posa sa tête sur l'épaule de celui-ci. Brent Jackson Stewart. La personne à qui elle avait offert toute sa confiance. Il avait finalement accepté. Et avait réuni plusieurs personnes.

Dulcie regarda les personnes assises en face d'elle. Elle n'en connaissait aucune. Il y avait un jeune homme à la chevelure étrangement bleue, une fille aux mèches de feu et une autre dont les siennes tiraient presque sur le rose et mâchonnant pensivement un mikado entamé depuis une heure.

Ils n'avaient pas eu tant de mal que cela à sortir de l'établissement. Ils n'avaient eu qu'à troquer leurs uniformes contre des vêtements normaux. Puis ils ont fait exactement de la même façon que Neal. Ils avaient tous réuni leurs maigres économies et avaient pris cinq billets pour Venise. Car c'était sans aucun doute là où il s'était réfugié.

Venise. Sa chère ville natale. Dulcia avait toujours pensé qu'elle ne remettrait jamais les pieds dans cette ville pourtant tellement merveilleuse. D'ailleurs, elle n'en avait pas tellement envie non plus. Mais c'était ce qu'on pouvait appeler un cas de force majeure. Et puis...

Une voix mécanique sortit la jeune brune de sa rêverie. Une femme annonça que le train arriverait à son terminus dans dix minutes. Exaspérant. Non pas qu'elle s'ennuyait. En réalité, elle avait peur. Peur de ne pas émerger de cette situation de non-retour. Mais elle avait fait un choix, et elle assumerait. Elle ne rentrerai pas au pensionnat sans le jeune homme. Attaché et bâillonné s'il le fallait.

Dulcie se frotta les yeux et s'étira. Elle sortit un paquet des même friandises que la fille aux cheveux roses, et sortit un mikado goût banane. Elle s'appliqua à le grignoter doucement, en essayant de se rappeler de la disposition de la cité. Ce qui était d'ailleurs parfaitement inutile, puisqu'elle connaissait la ville comme sa poche.

La jeune fille termina son mikado, et se leva brusquement et haussa légèrement la voix.

- Je sais, enfin, nous savons tous pourquoi vous êtes ici en ce moment-même. Je n'ai donc pas besoin de vous le rappeler. Bien. Le plan est simple: vous me suivez, vous ne me quittez en aucun cas de vue, vous criez si il y a un problème. Si vous vous perdez, rendez-vous au palais des Doges. Pas besoin de plan, tous les touristes savent où il se trouve. Si par hasard vous voyez la cible, n'attendez personne, courez-lui après. C'est clair?

La jeune fille se rassit, à bout de souffle. Certes, elle s'était auto-déclarée chef de l'expédition, mais il fallait que quelqu'un prenne les choses en main. Et elle voulait que tout se passe comme prévu. Ils n'avaient pas le droit à l'erreur. Encore moins elle. Car en organisant ce voyage, elle avait pris toutes les responsabilités de son côté, chose qu'elle n'aurait jamais fait auparavant.

Ils réussiraient ou ils rateraient tout. Malheureusement, il n'y aura pas d'alternative. Pas cette fois.

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Prom'nons nous dans Venise~

Neal avait disparu. C'était la seule chose que j'avais réussi à apprendre sur l'affaire qui faisait maintenant le sujet de conversation chez le personnel, notamment, le départ d'un des étudiants du pensionnat. Ou plutôt la disparition, car nul n'aurait su dire quelle en était la cause, mais il n'était plus là. C'était une chose qui n'était jamais arrivé auparavant, c'est pourquoi les mesures prises par les professeurs allaient sûrement mettre du temps à être annoncées. Après tout, ils ne pouvaient pas laisser tous les étudiants dans le mystère, c'était même improbable. Un élève qui partait du pensionnat, et personne ne disait rien ? S'ils tenaient à conserver tous leurs étudiants - surtout les E à vrai dire -, ils avaient bel et bien intérêt à informer les élèves. Tous attendaient la résolution de cette affaire, mais il y a bien quelque chose que je soupçonnais, c'est qu'une très grande partie des personnes concernées attendent les nouvelles pour savoir si oui ou non elles pouvaient se lancer dans une telle tentative de fuite.

Personnellement, c'est pas que j'en avais quelque chose à foutre, mais c'était Neal et j'allais pas le laisser tomber. L'introduction de tout ça était plutôt sérieuse parce qu'il fallait bien tout mettre en place mais j'étais plutôt détendu. Je savais pas pourquoi mille et une personnes étaient venues dans la gare pour soit disant des recherches super élaborées et tout, mais bon je m'en fichais un peu. Toujours est-il que j'avais bel et bien envie de savoir qui partirait pour ces recherches moi-même alors j'avais décidé de me rendre au rendez-vous. Arriver à la gare et prendre le train n'était pas si difficile, et après ça nous étions tous à Venise, assis à la gare comme des gros clochards à attendre. On était sûrement une petite dizaine, des gens de toute classe, le truc c'était que je ne connaissais personne. Une fille prit la parole, petite, brune, moche /crève/, non je déconne elle était pas mal mais si je voulais mater des nanas je le ferai pendant les recherches. Donc voilà, je regardais vite fait les personnes présentes, et tout ce que je pouvais en dire, c'est que si on devait faire des équipes, autant que je sois avec celle qui bouffait des mikados, parce qu'elle était pas mal - ok je sors. Mais wait a motherfucking minute. Je regarde plus attentive. WTF ? ASLINN ? eghizefjedoe dieu punissez-moi d'avoir eu de telles pensées sur elle, non mais voilà quoi, j'ai jamais fait attention à son apparence en même temps. Bon il faut dire que mes paroles étaient plutôt véridiques.

Bref plus sérieusement la fille prit des mesures plus ou moins utiles puisqu'elle ne voulait pas qu'on la perde de vue. Et c'est là que je commençais à me demander si je m'étais pas gouré et si j'étais pas avec une classe de maternelle ce qui ne m'aurait pas déplu d'une certaine façon sachant qu'il y a aussi des petites filles /out/. Ainsi nous étions partis pour nous emmerder des heures, si on était des poids autant le dire parce que ça sert à rien de venir à quinze si on vient tous ensemble pour ne rien foutre et rester en groupe. Si on se perd, un point de rendez-vous, je sens que j'allais me perdre souvent moi. En plus la nana parlait avec un ton genre "ta gueule je suis ton dieu" mais avec moi ça marchait pas. Alors assis au milieu de ce groupe de personnes, je pris un air sérieux et, rien. Bon en fait il me fallait juste quelques secondes pour prendre mon courage à deux mains, c'est pourquoi je levais la tête en mode badass trop classieux et observais la fille. Parlant d'une voix légèrement agacée mais calme, pour garder le style, je plongeais mes yeux dans le sien avec un regard de loup genre "si tu crois que tu fais peur, je suis pire que toi" :

« C'est quoi l'intérêt de venir à quinze si on reste en groupe à regarder autour comme des clampins ? J'y vois pas vraiment d'utilité. Si c'est le cas, dis-le-moi, mais je t'avoue que j'ai pas trop compris. »

Voix classe, pas de bégaiement, le style. Bon ok c'est un peu parce que j'ai pensé exactement la même chose y'a moins de deux minutes mais j'ai quand même assuré. Je me lève pour venir à côté d'elle, genre t'as vu, moi aussi j'peux être le chef. Et puis histoire de ne pas en rester là, je décide de laisser une petite pause pour faire bien peser mes mots et je reprends - pour pas qu'elle se sente agresser :

« Personnellement je n'ai aucun foutu sens de l'orientation alors j'vais me perdre à coup sûr. Sauf que, tu vois, ce mec je le connais depuis un moment et je compte bien le retrouver. Je pense que toi aussi, alors si tu veux vraiment que ça le fasse, autant se diviser en groupes et chercher partout, tu crois pas ? »

Petit regard vers voussavezqui si vous avez lu avant. Mais genre trop discret tellement que la personne a même pas remarqué. Vu de plus près, y'avait pas mal de types qui semblaient tout aussi forts les uns que les autres. Et merde, j'aurai dû la fermer, j'vais genre trop me faire lyncher j'suis sûr. Bref, ensuite, je balaie les gens du regard, silencieux. Je sentais que ça allait être le bordel. Comme toujours. Je pose une carte face cachée et je termine mon tour /okmagueule/.

codage par palypsyla sur apple-spring

Spaghettis, spaghettis and spaghettis...

Neal D. Tyler ; Dulcianna N. Casabella ; Gautier P. Everfield ; Aslinn Campbell ; ...

Pendant que les autres faisaient leur petit discours, Aslinn pestait intérieurement. Qu'est-ce-qu'ils fichaient là à discuter ? Ils étaient à Venise et ils devaient retrouver un disparu. A. Venise. Bordel. C'était la première fois qu'elle y mettait les pieds. En fait, c'était la première fois qu'elle allait autre part que dans son village miteux d'Irlande ou au pensionnat. Alors, autant vous dire qu'elle était vraiment excitée. Elle avait envie de courir partout et de s'émerveiller devant chaque truc qu'elle voit telle une gamine dans un parc d'attraction. Ou telle sa soeur lors du marché aux légumes qui était organisé un dimanche par mois. Comme par hasard, le jour où se déroulait le marché, il pleuvait des cordes. Comme si même le ciel ne voulait pas qu'il se passe quelque chose dans ce petit village loin de tout.

Dès qu'elle avait entendu qu'un élève avait disparu et que pour le rechercher ils allaient à Venise, elle n'avait pas hésité. Non, elle ne connaissait à priori pas ce dernier, cependant :
1) Voyager, elle en avait toujours rêvé
2) Explorer un lieu inconnu, elle en avait toujours rêvé
3) Goûter la bonne cuisine italienne, elle en avait toujours rêvé
4) Ils étaient comme des héros dans un jeu vidéo, ou des enquêteurs, explorant chaque recoin dans l'espoir de trouver une piste qui les mèneraient au boss de fin/à l'assassin (sauf que là il n'y avait pas vraiment de grand méchant, mais bon) et dont l'histoire se terminerait sur un combat/une course-poursuite épique. Et ça, elle en avait toujours rêvé.

« [...] Je pense que toi aussi, alors si tu veux vraiment que ça le fasse, autant se diviser en groupes et chercher partout, tu crois pas ?

- Ouais ouais, c'est cool tout ça, alors on attend quoi là ? On se divise vite fait en groupe de trois, quatre ou cinq et on y va ! Je vous préviens, je refuse d'avoir des poids morts avec moi, vous avez intérêt à suivre ! »

Elle n'en pouvait plus là, elle devait absolument commencer à chercher. Dans son impatience, elle avait déjà mangé la moitié de son paquet de mikado. Et elle ne savait pas où en trouver ici, dans cette ville italienne. Et Aslinn sans mikados, c'est juste insupportable. Bonne chance à ceux qui décideront de partir avec elle.

« Et puis, on n'a vraiment rien, aucun indice sur où il pourrait être allé ? Non mais parce que Venise c'est quand même grand quoi. »

Sentant que son intervention allait de nouveau les replonger dans un long et interminable débat - enfin, selon elle, une discussion est longue lorsqu'elle dépasse trois phrases, donc bon -, elle ajouta tout de suite après :

« Et puis on s'en fiche en fait. Assez bavardé, notre temps est précieux, on n'a pas que ça à faire ! Alors on s'active, et on va chercher le disparu ! »

Invité**Invité**

[Bon, je ne veux pas passer ma vie à attendre mais ça ne veut pas dire que d'autre personne ne peuvent pas venir :P Et merci de ne pas dire qu'on me trouve par hasard ou autre car ça gâcherait le suspense et le goût du RP et déjà que je suis énervée car on me lâche "oui je vais RP" mais que je ne vois rien ensuite...J'ai pas envie qu'on me fait "ouais je te trouve, rentre" Et si je vois que vous écrivez des choses en rapport avec mes pensés, je sens que je vais exploser et faire le contraire de ce que je dis]

Spoiler:

Venise. La ville des amoureux. Le siège du romantisme. La cité des Doges. Je regardais la vue depuis le toit d'un immeuble, habillé d'une tenue noir avec un long manteau en cuir et de mitaine. Cela faisait des années que je n'y étais pas revenu. La dernière fois, c'était pour rendre visite à la Mafia Italienne. Comme j'étais un gosse, ils avaient dû m'oublier. Dans le jargon, seul l'argent et la famille comptait. La mafia de Détroit était ma famille. Mais, j'avais tué mes frères et donc j'étais considéré comme un traitre. Seulement, le Boss voulait faire de moi son arme et j'avais refusé. Je m'étais donc enfuit en allant dans la ville natale de Chris: New York. Même si on considérait Paris comme la plus belle ville du monde, New York était pour moi la plus merveilleuse des cités. Même si je vivais dans la rue comme un pauvre, je ne pouvais pas oublier les moments de joie que j'avais eu avec les autres enfants. Seulement, ces scientifiques avaient réussi à me tendre un piège et j'étais comme un rat pour eux. Je réussi à m'enfuir, mais la mafia et le FBI continuait de me rechercher. J'avais donc voyagé dans d'autre pays, jusqu'à ce que le bateau coula et que je fus naufrage sur une plage....Où j'avais rencontré cet homme. Oui, Ruthel Primsver. Il m'avait accueillit dans son pensionnat pour les gens comme moi. Seulement, même si on avait tous un point commun qui était nos pouvoirs, j'étais différent de tout le monde. Personne n'était un rescapé. Je ne pouvais rester là-bas, même si j'avais de bon souvenir. C'était pour cela que je m'étais enfuis. Je n'étais pas à ma place. Je n'avais ma place nul part ailleurs. Personne, sauf Ruthel et Damon, savait qui j'étais réellement. J'étais un criminel....Et j'avais tué des gens.

Là d'où j'étais, je pouvais voir la mer, les canaux et les passants vivant une vie paisible. Le vent faisant vibrer mon long manteau et mes cheveux, je contemplais la ville. Les autorités étant à ma recherche pour un crime que j'aurais commis, je devais rester cacher et trouver un moyen de quitter la ville avant que le FBI et la Mafia, voire même ces scientifiques, débarquaient pour me poursuivre. Je me mis à sauter de l'immeuble pour atterrir sur le sol d'une ruelle en pliant mes jambes à l’atterrissage, puis me mis à courir dans cette allée sombre et étroite. Personne ne pouvait savoir où j'étais. A chaque fois que je voyais les flics, je me jetais dans une fenêtre d'une maison ou me cachais derrière un mur ou une voiture. Je n'avais aucun ami à Venise, donc j'étais seul contre tout ces gars armés jusqu'au dent. Cela me rendait nostalgique de me dissimuler dans l'ombre, comme ça. Mais, en restant dans la rue comme ça, j'allais me faire prendre donc je décidais de me cacher dans les égouts de la ville. J'avais bien fermé la bouche à égout donc personne ne pouvait savoir que j'étais là. Cependant, je commençais à avoir faim et manger les rats allaient nuire à ma santé.

Invité**Invité**

« J'irais voir Venise » © La rose écarlate.

feat pleins de gens !

_________Le train fonce. On peut entendre le bruit des roues qui roulent sur les rails. Je suis assise sur un siège dans le groupe de personne qui vient elle aussi du pensionnat. Nous étions tous là pour la même cause : un élève avait disparu et par la suite, des meurtres avaient été annoncé et le tueur ressemblait trop à l'élève disparu. Je ne le connaissais, même pas de nom. Alors qu'est-ce que je fous là merde ? Et bien, Venise. Oui, Venise. Qui ne frémit pas en entendant son nom, ses spécialités, ses canaux, ses lumières ? Personnellement, je rêve de découvrir cette ville. J'ai entendu pleins de jolis trucs sur elle et lorsque l'occasion s'est offerte à moi, je n'ai pas hésité une seule seconde. J'ai sauté dans le train avec les autres élèves. Néanmoins, j'étais aussi venue pour ces meurtres et pour cet élève. Était-ce lui qui avait tué tous ces gens ? Peut-être. Peut-être pas. Mais qu'importe. Je ne le connais et je n'ai pas à juger de ces actes. Certaines personnes qui sont dans le train doivent le connaître et ils sont bien mieux placés que moi pour juger tout ceci. Alors, je vais simplement écouter, observer et aider. Je devrais mettre de côté mes envies de vengeance et de justice car si cet élève a vraiment tué tous ces gens pour rien, ça risque de me monter au nez. Mais je ne m'énerverai pas car je ne connais rien de cette histoire. Et mon but principal est Venise je vous rappelle donc je les aiderai sans néanmoins être à fond dedans. Puis c'est assez amusant cette situation vous ne trouvez pas ? Un élève disparu, un groupe d'autre élève à sa poursuite. Vont-ils les retrouver ? Vont-ils rentrer vivant ? La suite après la pub. /PAN/

_________Bon, trève de plaisanterie. Moi, je me fais toute petite. Je suis dans un coin, observant chaque élève sans rien dire, ni insinuer. Une jeune demoiselle se lève et hausse la voix pour nous donner des « ordres ». je croise les jambes, posant mes mains sur mes genoux. La façon dont parlait cette fille me fit rire, mais intérieurement. Rien ne se percevait sur mon visage. J'ai juste un petit sourire en coin. Ou plutôt, une expression douce et agréable sur le visage si vous préférez. Histoire que vous ne m'imaginiez pas avec un sourire niais, hein ! Un jeune homme ouvre la bouche pour répliquer. Quand il parle, cette fois, je ne peux m'empêcher de sourire. Il a raison dans un fond mais sa façon de s'exprimer est assez comique. Mais j'approuve néanmoins ce qu'il dit. Les répliques d'une fille aux cheveux presque équivalent que les miens sont tout aussi justes (à mon goût). Venise c'est très grand et nous n'avons aucun indice alors autant se séparer en plusieurs petits groupes pour avoir plus de chance de le trouver et effectivement, il fallait s'activer. Au cas où il quitterait Venise. On serait bien con de se retrouver à Venise pour chercher quelqu'un qui n'y était pas. Je n'ajoute rien car les deux jeunes gens venaient de tout dire pour moi.

« Ça marche pour moi ! dis-je simplement. »

_________Pas de sourire pour cette fois, car la cause est trop sérieuse pour que je fasse un sourire. Je peux peut-être faire un sourire rassurant, mais bon, vu l'ambiance et l'envie de se mettre tout de suite au boulot, je ne préfère pas. Mieux vaut se faire toute petite je pense. Je préfère leur laisser le choix des groupe. Ils étaient peut-être plus renseignés que moi sur les groupes et je ne suis pas une limace. Je suis très efficace et je ne serai pas un boulet. Aller, we gooooooooooo !

Il s'éventa bruyamment avec un prospectus qu'un commercial lui avait donné. L'ambiance festive de la ville lui était inssuportable et il espérait pouvoir retourner rapidement dans son cher pensionnat qui devait sûrement se languir de son absence. Il retira sa veste en jean et la noua sur ses hanches, puis, releva ses lunettes de soleil. Nal ne semblait pas être ici non plus. Pourquoi était-il venu ici ? Oh, n'allez pas penser que c'était par compassion ou amour envers ses camardes : il était juste venu donner une leçon. Il s'était toujours considéré comme une personne compréhensive, il ne disait rien à ceux qui l'insultaient, il les observait sans instaurer de règles. Juste une, une petite règle implicite de rien du tout. On ne quitte pas Prismver définitivement sans être diplômé, cela chamboule tous ses classements. Et voilà que quelqu'un venait de fuir de son plateau de jeu sans autorisation, et cela l'irritait. Beaucoup. Il aperçu un groupe d'élèves qui lui étaient familier, remis ses lunettes et fit demi-tour dans une rue adjacente. Ceux-là ne venaient sûrement pas pour les même raisons que lui et il se fatiguait d'avance de ces gens-là. Il fallait qu'il trouve Neal avant eux.

ce court rp-pnj est une petite surprise à Neal de ma part disons. Je repasserai seulement vers la fin et non, vous ne pouvez pas reconnaître le ranker. Personne ne le connaît à la base. S'enfuir de Prismver, grr mauvais garçon.

Invité**Invité**

Initiative is doing the right thing without being told.

Victor Hugo

Neal. Meurtre. Venise. Disparition. Pourquoi n’était-ce que ces mots qu’Éléanore avait retenu des paroles de certains élèves de la classe C? Comment Neal avait-il bien pu s’enfuir à Venise de la sorte? Pourquoi? Elle était très curieuse de savoir, et malheureusement, elle n’avait pas de bons pressentiments quant à laisser Neal dans cette grande ville d’Italie. Il était tout de même son meilleur ami et c’est pourquoi elle embarqua les deux pieds joins dans cette aventure.

Voilà donc où ils en étaient, Venise. Deux filles et un gars discutaient quant à la façon de faire pour retrouver Neal. Une autre acquiesçait sans rien contredire. Éléanore croyait certes que les groupes pouvaient être constructifs et aider plus qu’un très grand groupe et elle comprenait très bien ceux qui n’avaient aucun sens de l’orientation, cependant, elle ne voulait pas être ralentie et son but était de retrouver Neal. Il faut surtout avouer que certaines personnes pouvaient bien être venues que pour le voyage. Plusieurs personnes ne semblaient pas connaître Neal. Il était quelqu’un d’important dans sa vie. Il était là pour elle, toujours, alors elle se devait et elle voulait être là pour lui, au moins cette fois. Peut-être ne voulait-il pas être retrouvé, mais elle n’en avait que faire. Il allait revenir à Prismver, avec ou sans elle. Était-ce peut-être égoïste de sa part? Elle s’en fichait complètement.

« Et puis on s'en fiche en fait. Assez bavardé, notre temps est précieux, on n'a pas que ça à faire ! Alors on s'active, et on va chercher le disparu ! »

Éléanore devait lui donner raison sur ce point, mais elle n’était toujours pas d’accord sur tout. Elle passa une main dans ses cheveux, laissa échapper un soupir d’énervement. Bien sur, elle était dans une ville superbe, elle pourrait bien entendu profiter de la vue de Rome, ville qu'elle n'avait pas visité depuis un sacré bout de temps, mais pour elle, ce voyage n'était pas pour s'amuser. Elle s'était bien préparée avant de partir. Finalement, elle posa un regard lassé sur l'ensemble du groupe.

« Je sais pas pour vous, mais j’ai pas envie d’avoir des gens qui vont faire du tourisme dans mon groupe. J’suis assez énervée de voir que Neal est seul dans cette ville, alors je pars de mon côté. Qui veut me suivre pour aider est le bienvenue. »

Trêve de bavardage. Elle tressaillait d’impatience. Replaçant son sac qui était en bandoulière sur son épaule, elle en sorti une carte – de la ville de Rome bien entendu – et en pointa une partie bien précise. C'était les bas quartiers, là où il y avait moins de touriste, les quartiers résidentiels quoi. Le genre d'endroit que la plupart des gens ne veulent pas chercher. Tant qu'il ne faisait pas sombre, ces quartiers étaient sécuritaires.

« J’vais chercher dans ce coin. On peut se diviser des bouts de la ville et se rejoindre tous le soir à un endroit précis. Moi du moins, c'est ce que je vais faire. »

Comme Neal a été supprimée j'archive ;_;

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