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 Ta chaussette aurait pu me tuer ! | PV. Cyr

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MessageSujet: Ta chaussette aurait pu me tuer ! | PV. Cyr   Ta chaussette aurait pu me tuer ! | PV. Cyr 1400359500-clockMer 8 Mai 2013 - 22:45


    « Non... Je. Non. »


    Tennessee, bien qu’étant une jeune fille mentalement désorganisée (dans le sens où elle avait tellement d’idées et de trucs du genre qu’elles peinaient à loger d’une façon techniquement normale dans la tête de la jeune blonde. Parfois, elle aurait bien aimé être un PC, la vie aurait été bien arrangée et la vie aurait été d’autant plus simple. ), était relativement obsédée par l’ordre des lieux qu’elle fréquentait. Elle avait été élevée dans un environnement très, très organisé où chaque chose avait sa place désignée d’avance. Toute trace de désordre l’irritait et la poussait parfois à se fâcher. Sérieusement. Lorsque ses trucs sont tout en bordel sur son bureau durant les cours, elle a envie de tout lancer par terre. De même lorsqu’elle se retrouve devant un casier bordélique. Elle arrivait à supporter le désordre lorsqu’il se trouvait dans un lieu qui ne la concernait pas directement. Prenons par exemple une classe d’art plastique. C’était probablement le lieu qui concernait le moins Tennessee qui était autant habille de ses mains qu’un type avec six pouces par main. Sauf que là, c’était différent. Très différent. Ça la concernait trop. Cette pièce était supposée être le lieu où elle se reposait, où elle faisait les choses qu’elle faisait tous les jours. Surtout dormir.

    Sa chambre. Enfin, sa chambre à elle et à trois personnes.

    La blonde était appuyée sur le cadre de la porte, les bras croisés, les sourcils froncés et se mordillant la lèvre supérieure pour ne pas crier. Parfois, elle aurait préféré se réveiller et réaliser que tout était un rêve. La demoiselle avait eu une fin de journée chargée. Elle avait dû aider x, y et z à faire telle chose, terminer un ou deux devoirs à la bibliothèque, déambuler à l’extérieur et passer chercher un truc à tel endroit. Tout ce qu’elle avait voulu après était de retourner se reposer, se vider la tête, attendre le lendemain. Elle avait ouvert la porte d’une façon terriblement détendue pour, finalement, tomber sur ÇA. La réaction qu’elle avait eu était probablement sans prix. La jeune fille avait eu de grands yeux ronds comme des couvercles de pots de confiture, puis elle avait fais un de ces bonds vers l’arrière.

    Elle était pourtant sûre, surette, acide, d’avoir fait le ménage ce matin ou bien hier soir, elle ne savait plus trop. . Sa mémoire devait lui jouer un tour, c’était sûr. Il n’y avait pas d’autre choix. Elle avait oublié ou bien c’était un poltergeist. Tennessee ne savait pourtant pas du tout quelle option était la plus souhaitable. Elle aurait pu faire ami-ami avec l’entité, donc c’était probablement la première qui était la pire.

    Après une hésitation, elle entra, sans refermer la porte, en frottant ses vieilles ballerines sur le sol. Elle s’en fichait pas mal pour le moment, au moins ça ramasserait la poussière. Il fallait voir le bon côté des choses ! La demoiselle empoigna un crayon qui traînait par-ci, s’agenouilla et attrapa du bout du crayon une chaussette qui traînait par-là. Ce n’était, à vue d’œil, pas une chaussette qui appartenait à Andreah ou à Alice. Et logiquement, ce n’était pas une des siennes non plus.

    « Hu-hu… »

    Elle relâcha ce qu’elle avait pêché et croisa les bras en hochant la tête à la façon d’un détective qui avait découvert quelque chose. La miss se redressa et ramassait une des feuilles qui avait grimpées par-dessus une paire de chaussure. C’était l’écriture de Cyr. Elle grinça des dents, et froissa la feuille. Elle en était sûre.

    « Élémentaire ma chère Tennessee ! Sac à déchets ou on range tout ? »

    Il lui arrivait parfois de se parler à elle-même, elle n’y voyait aucune bizarrerie. Elle trouvait ça totalement normal, tant qu’elle ne commençait pas à se répondre. Elle partit à grandes enjambées vers la fenêtre. Elle l’ouvrit complètement et tout d’un coup. C’était bien connu, le désordre et la chaleur causait les mauvaises odeurs et s’il y avait bien quelque chose de pire qu’une chambre toute bordélique était bien une chambre bordélique ET puante. Elle se retourna pour regarder le désordre d’un œil inquisiteur, les poings sur les hanches.

    « On commence par où ? »

    Elle laissa entendre un soupire et commença à ramasser les divers papiers, documents, cahiers et autres trucs du genre qui traînaient. Par manie d’enfant d’enseignants, elle se mit à tout classer par sujet, puis par ordre alphabétique pour chaque sujet. Elle se permettait même de fouiner un peu dans ce qu’il lui passait entre les mains. Elle était toute seule, personne ne la voyait et elle le méritait bien. La miss aux cheveux canari regardait sur le bureau du damoiseau bordélique où il pouvait bien ranger tout ça. Tennessee ouvrit chaque tiroir, un par un.
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MessageSujet: Re: Ta chaussette aurait pu me tuer ! | PV. Cyr   Ta chaussette aurait pu me tuer ! | PV. Cyr 1400359500-clockJeu 9 Mai 2013 - 2:34
Voir des gens faire la morale ça m'fait chier; essaye d'sortir des bonnes paroles avant d'les prêcher.
relax baby be cool.


Cyr, en fin d'après-midi, sifflotant joyeusement dans les jardins, se dirigeant vers son cabanon, clés en main, clope au bec ; une heure à lézarder au soleil, perché dans un arbre -c'est bon pour le moral. Nagini, son magnifique serpent, avait failli manger RDJJ, le lizard message service d'Andreah ; tout allait véritablement pour le mieux. Merveilleuse journée. Il ne parvenait toujours pas à se sentir coupable vis-à-vis de l'hystérique aux cheveux rouges ; il s'y est pourtant essayé. Sûrement le nom de son lézard qui le rebutait. RDJJ. D'un mauvais goût.

Son serpent était d'ailleurs parti se faufiler dans sa chambre, il y a une vingtaine de minutes de cela ; garder ses affaires et faire peur aux voleurs, sûrement. Brave bête. Un sourire inspiré aux lèvres, il ouvre la porte du cabanon et s'y engouffre sans trop se soucier du reste. Une chambre entièrement féminine... Vraiment, quelle chance. Surtout qu'il n'avait pas hérité des plus laides, loin de là ; Andreah était seulement particulièrement pénible à supporter, lors de ses grands moments. Il ne connaît pas encore les autres. Sûrement doivent-elles être adorables.

Un étrange bruit fait revenir l'irakien à la réalité du moment ; un bruit de papiers qu'on froisse, d'objets qu'on déplace. Ou qu'on jette. « Qu'est-ce que... »

Une jolie blonde, soit. Une de ses colocataires – il y a de grandes chances. Qui range. Qui touche à SES affaires. Son précieux bordel, que même l'hurluberlu aux cheveux rouges n'avait pas osé toucher. Furieux, il plisse les yeux, puis se concentre ; aurifie la pièce entière, histoire de signaler à l'autre sa présence. Le temps d'une petite dizaine de secondes. Il n'avait pas atterri en classe A pour sa belle gueule ni pour l'originalité de ses fringues. Il n'avait pas écrasé l'intégralité de ses concurrents pour que cette petite merdeuse blonde vienne salir ses effets personnels avec ses sales pattes.

Cyr sourit doucement à l'autre ; et à cet instant, personne n'aurait pu deviner qu'intérieurement, il bouillonnait. « Je ne crois pas t'avoir déjà rencontré... Cyr Kingston, enchanté. » il amorce une légère courbette ; élégante, mais à la vérité caustique. « Et... Dis-moi... Qu'es-tu entrain de faire ? »

Détaillant la pièce en chantier d'un air faussement curieux, il s'avance jusqu'à se planter directement devant la merdeuse-sans-nom. « Oh, tu ranges, c'est cela ? Eh bien, il est vrai que cette chambre avait besoin d'un bon coup de ménage... » Cyr se met à soulever divers objets, comme en recherche d'un quelconque objet ; mais cette-fois, ce n'est pas une comédie. Où est-donc passée Nagini ? « Quel bordel... Mais, j'espère que tu n'as pas touché à mes affaires. » un nouveau mouvement de tête en direction de la jeune fille. Le sourire de celui qui ne croit manifestement pas une seule seconde à cette alternative ; ton convaincu – donc menaçant pour celle prise en faute. « N'est-ce pas ? »

Une boule de papier froissée attire son attention. Haussant un sourcil, il quitte un instant son poste pour venir la déplier ; son écriture, un essai, une de ses affaires. Il se raidit.



« Est-ce ce que je pense être ? »

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MessageSujet: Re: Ta chaussette aurait pu me tuer ! | PV. Cyr   Ta chaussette aurait pu me tuer ! | PV. Cyr 1400359500-clockJeu 9 Mai 2013 - 4:20


    .

    Par chance, Tennessee n’était pas tombée nez à nez avec Nagini. Pour diverses raisons, c’était la meilleure chose du moment. Elle n’aurait pas pu envoyer Esmeralda casser la tronche du serpent, puisqu’elle n’aurait pas fais le poids. Elle était bien classe avec ses couleurs de nébuleuse, mais elle n’était pas bien forte. Elle n’était bonne qu’à embêter et à envoyer des lettres. Puis Tennessee n’aurait pas vraiment pu se la jouer Neville Longbottom, vu qu’elle ne semblait pas avoir d’épée et que même à ça, elle ne savait pas en manier une. Imaginez donc un peu la blondinette se mettre à courir dans une pièce avec une dangereuse épée en train de tenter de tuer un innocent serpent.

    La demoiselle continuait de replacer bien droite les diverses feuilles qui traînaient, c’étaient probablement les choses les moins difficiles à ramasser. Elle n’était pas encore prête à s’attaquer aux vêtements qui couvraient le sol. Pas qu’elle était particulièrement dédaigneuse, mais plutôt qu’on ne savait pas ce qui pouvait traîner sur des vêtements. Bactéries quelconques, maladies dégueulasses. Elle n’avait pas encore envie de risquer sa santé. Elle allait le faire plus tard, elle n’avait pas le choix, mais armée de son fidèle crayon. En espérant qu’il ne se décide pas à l’abandonner à la dernière minute, il fallait même se méfier des objets inanimés. Surtout dans ce genre d’école. Elle déposa bruyamment le paquet de feuilles et de cahiers sur le bureau, vu qu’elle n’avait trouvé nulle part pour le ranger. La miss se redressa pour admirer de haut la fin du début de sa difficile quête de propreté.

    Elle se tourna dos à la porte et fit en sorte que son regard couvre entièrement la pièce. Par où allait-elle continuer ? Oh, le coin là-bas avait l’air assez bien fournis. La blonde s’y rendit rapidement et en tira du dessus quelque chose qui ressemblait fort bien à un paquet de ce qui avait semblé être un truc qui se mangeait. Elle n’arrivait pas à déterminer de quoi il s’agissait, mais elle ne s’en préoccupait pas trop. Tennessee kidnappa le paquet et l’enfouit dans un vieux sac en plastique qui ne traînait pas loin. Elle fit de même avec tout ce qui semblait jetable. Tant pis si elle jetait des choses encore utiles! Il n’avait qu’à pas laisser ses trucs traîner s’il ne voulait pas que ça se produise. Elle plaiderait, dans son propre jugement, non coupable malgré les futures accusations !

    La jeune fille avait bien sentit quelque chose d’anormal dans la chambre, autre qu’une odeur. Elle n’y avait pas porté attention, pensant que son imagination lui jouait des tours. Ce n’était pas rare que cela se produise, elle était habituée. Après avoir débarrassé le coin qu’elle avait convoité, elle se redressa en se passant un bras sur le front. Souriante, malgré que déjà exténuée. Son regard se déposa sur Cyr.

    Elle buggua quelques secondes.

    Hein.

    Depuis quand il était là, ce type ?

    Tennessee le fixa avec questionnement. Ce n’était certainement pas Andreah, encore moins Alice, donc c’était probablement Cyr, l’heureux propriétaire de la chaussette.

    « Oooh. Cyr. C’est ça, forcément que t’étais Cyr. T’as pas une tête d’Alice. Moi c’est Tennessee ! Tu peux m’appeler Anaxagore si tu veux. J’suis de la classe B. »

    Elle lui tapota la tête pendant qu’il faisait sa courbette. Elle avait toujours trouvé cette manière vieillotte, peu importe de qui elle venait, du coup elle se permettait d’en rire un peu.

    « Ce que je fais ? DU MÉNAGE ! Cette chambre était toute dégueulasse quand je suis entrée. C’était horrible. Je veux dire, comment on fait pour vivre dans un bordel pareil ? J’arrive pas à comprendre ! Et ouais, j’vais te le dire tout de suite, ménage ça va un peu de paire avec rangement. Tu peux pas trop faire du ménage sans ranger, c’est impossible. »

    La demoiselle se déplaça dans la chambre jusqu’à un point bien précis. Le point de la chaussette ! Elle se pencha pour ramasser le crayon et, par le fait même, de soulever la fameuse chaussette. Elle agita le crayon d’un côté, puis d’un autre avec pour seul but : ne pas la faire tomber. Elle zyeuta le garçon lorsqu’il parlait, ne ressentant pas le besoin de le fixer.

    « J’ai pas trop eu le choix. Pour toucher aux affaires des autres, fallait que je touche aux tiennes inéluctablement. T’inquiètes, j’ai rien brisé ! »

    Elle n’aimait pas trop le ton qu’employait le jeune homme, surtout qu’il semblait d’une certaine façon la menacer. Elle s’inquiétait un peu, mais bon. Que pourrait-il lui faire ? Certainement pas lui couper la tête ! La demoiselle arrêta de jouer avec le crayon quand elle le vit prendre la boule de papier. Elle ricana nerveusement.

    « Oups… ? J’ai presque rien brisé, on va dire… »

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MessageSujet: Re: Ta chaussette aurait pu me tuer ! | PV. Cyr   Ta chaussette aurait pu me tuer ! | PV. Cyr 1400359500-clockJeu 9 Mai 2013 - 15:15
Pourtant les gens m'avaient dit, réfléchis prends ton temps. Ca s'passe comme ça dans la vraie vie, jamais comme dans ton plan.
mauvaise idée



Il réajuste machinalement son turban ; jette un regard sceptique à la chaussette que lui désigne Tennessee. « Je ne porte pas de chaussettes. » Tsk. Croisant les bras, Cyr jette un coup d'oeil au sol jonché de débris en tout genre, à la recherche de quelques uns de ses fringues. Se baisse pour ramasser l'un de ses pardessus en soie violette, brodé d'or. Vraiment ; comparer ses somptueuses tenues à de la lingerie féminine. Ou masculine. Andreah avait-il/elle prévu(e) le coup pour les deux ? Il lui demanderait, la prochaine fois. Il jette nonchalamment son vêtement sur le lit – en vérité, très peu traînent au sol, pour l'excellente raison que Cyr s'est approprié pratiquement les trois-quart du dressing ; sinon la pièce entière.

« Tu n'as rien brisé... » ton neutre – il lui tend son pauvre essai froissé. « Sais-tu combien de temps cela m'a prit ? Je suis censé le rendre demain. » demi-mensonge. En vérité, il lui reste encore une semaine ; le préciser enlèverait l'effet dramatique. Il veut la faire culpabiliser. Il veut l'empêcher de reposer ses pattes sur SES affaires. Bordel qu'il déteste ça, qu'un tiers vienne foutre en l'air ses efforts d'un coup de balais – lui détruire son édifice d'un coup de massue.

« Dis-moi... Anaxagore, c'est cela ? » effort surhumain pour faire paraître son ton neutre, à la limite du chaleureux; et non pas dédaigneux, comme il aimerait lui faire bouffer ses fringues. « Connais-tu le respect ? » Cyr a peut-être l'apparence du branleur de première ; il n'en reste pas moins appliqué dans son travail. Cette feuille de papier froissée, moitié-déchirée.... Inacceptable. « Nous vivons en colocation. Tu aurais au moins pu nous consulter avant d'entreprendre ton ménage; ne crois-tu pas ? »

Se désintéressant de Tennessee, Cyr continue son tour de chambre, à la recherche de quelques affaires à sauver – quelques uns de ses bracelets qui traînent au sol. Des créoles, aussi. Ses bijoux finissent à leur tour sur son lit ; faute de trouver meilleure place pour le moment. Mortellement calme, et légèrement agacé de ne toujours pas retrouver son serpent ; un colosse de deux mètres de long n'est pas censé passer inaperçu, bordel de Dieu. Dédaignant le reste du bazar, il s'occupe seulement du sien. Que l'autre s'amuse à tout nettoyer si elle le désire. Mais... « Certaines personnes détestent qu'on touche à leurs affaires. J'en fait partie. Surtout que... » un petit sifflement se fait entendre. Il tend l'oreille, puis s'aventure sous l'un des quatre lits présents dans la pièce – sûrement celui de Tennessee, ou de sa quatrième colocataire. Une impressionnante mâchoire manque de le défigurer – il parvient à rattraper Nagini avant, puis se relève lentement, emprisonnant précautionneusement le cou de la bête dans sa main. « Tu risques parfois de tomber sur des choses plus ou moins dangereuses. »

Nagini fini à son tour sur le lit -qu'elle quitte vite-, en compagnie du restant de ses affaires. « Après, le reste ne m'appartiens pas, je crois. »

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MessageSujet: Re: Ta chaussette aurait pu me tuer ! | PV. Cyr   Ta chaussette aurait pu me tuer ! | PV. Cyr 1400359500-clockVen 10 Mai 2013 - 14:19


    « Le respect, c'est mutuel, donc caches ce serpent ! »


    «Ah bon ?»

    Elle plissa des yeux en regardant un instant la chaussette. Peut-être que finalement elle appartenait à Alice ou Andreah… Son regard s’arrêta sur un « T » rose brodé sur le côté de la chaussette logo d’une marque de chaussettes de sport qu’elle achetait que pour le T rose, bien qu’elle ne les avait pas portées très souvent, elle n’était pas trop « chaussettes ». Tennessee préférait être nue des pieds dans ses chaussures, qu’elles soient sneakers ou ballerines. Sur le coup, son regard balaya nerveusement la salle du regard et elle adopta le sourire typique de la personne qui s’était stupidement trompée, genre « Aaah, mais nah ! C’est rien, c’est rien ! ». Elle attendit que le jeune homme ait le regard ailleurs pour aller remettre la chaussette dans son tiroir –chaussette éventuellement non-usagée-, ni vue ni connue. Elle remit le crayon là où elle l’avait pris. La demoiselle espérait bien fort que l’homme n’ait rien vu. Ça aurait été la honte totale !

    Elle regarda le vêtement de soie jusqu’à ce qu’il soit lancé sur le lit. Elle râla un peu en pensant au fait que le garçon occupait quasiment tout le grand placard. Littéralement QUASIMENT tout le grand placard. Et il se permettait de parler de respect ! Il n’était pas le seul à avoir des choses à ranger. Ce type devait être en train de se prendre pour un petit roi qui vivait sous la maxime de « c’est l’hôpital qui se fiche de la charité ». Miss Tennessee appuya ses poings sur ses hanches et fixa Cyr. Prête à beugler, d’autant plus lorsqu’il parlait de ce ton neutre. Ça l’énervait encore plus que s’il lui avait parlé avec un ton fâché ou remplit de reproches. Gneuh gneuh gneuh je suis censé le rendre demaiiin, c’est un peu ainsi qu’elle interprétait les propos du type dans sa tête.

    « Bein… Tu le réécriras ? Ou au pire, tu le redonnes à ton prof en disant qu’il y a une idiote qui a touché à tes affaires et que tu y es entièrement pour rien. C’est juste froissé, j’ai rien déchiré. Si on l’aplati bien et qu’on le laisse sous un livre toute la soirée, il reprendra sûrement une allure présentable. Mieux vaut ça que de gaspiller une autre feuille. Les arbres ont pas besoin de ce supplice. »


    Elle avait arrêté de parler bien rapidement pour le laisser continuer. Elle se retenait de soupirer en l’entendant parler. Pourquoi il avait ce ton ? POURQUOI ? Il était probablement fâché ou du moins un peu irrité ! Pourquoi il prenait un ton neutre, voir un peu chaleureux ? C’est ce qui trottait le plus dans la tête de Tennessee. La miss n’avait probablement pas comprit que certains ne se contentaient pas de mentir que par les mots, mais aussi par les gestes et expressions. Elle n’aimait pas ça.

    « Oui, oui, Anaxagore. Et oui, je connais le respect. Je pense qu’on peut te renvoyer la question, monsieur-je-prends-tout-le-dressing-pour-moi-tout-seul. Y a d’autres gens ici qui voudraient ranger leurs vêtements ailleurs que dans une valise ou un tiroir ! »

    La demoiselle aux cheveux blonds n’avaient pas encore enlevé les poings de ses hanches, elle aura forcément la marque de ses ongles dans ses paumes après, chose pas très agréable. Elle tapotait rapidement du pied au sol, mais toujours d’une façon rythmée. Peut-être qu’avec cette attirance pour le rythme elle aurait pu faire une très bonne musicienne, mais jouer de la musique ne l’intéressait que très peu.

    « Si je vous avais consulté, probablement que tout serait resté en désordre pendant encore trois mille ans. On est jamais mieux servi que par soi-même, tu sais ça ? Le bordel attire les odeurs et les insectes. Puis regarde ! Tu fous tes choses sur ton lit au lieu d’aller les ranger. C’est pas compliqué, pourtant, de trouver de la place pour toutes tes choses. »

    Elle arrêta de parler encore plus rapidement que la dernière fois. Sauf que cette fois-ci, c’était parce qu’elle avait intensément buggué. Genre blue screen of the death. Ce truc était carrément énorme. Et pas beau en plus. Autant elle n’avait pas peur des petits lézards tout mignons, les hideuses grenouilles, des insectes gluants ou de tout autre animal, autant elle avait du mal avec les serpents. Surtout ceux de cette taille-là.

    « T’es pas sérieux ? Tu te prends pour Voldemort ou un truc du genre ? Tu nourris ton machin avec quoi ? Pas avec des humains j’espère… »


    Elle avait les bras pendants et la bouche entre-ouverte. Elle ne pourrait plus dormir sur ses deux oreilles maintenant, de peur de finir comme une souris. La demoiselle s’imaginait un serpent envahit au centre de son corps d’une forme de Tennessee qu’il avait mangé.

    « Ah…. Ouais… Peut-être, je sais pas… »
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MessageSujet: Re: Ta chaussette aurait pu me tuer ! | PV. Cyr   Ta chaussette aurait pu me tuer ! | PV. Cyr 1400359500-clockDim 12 Mai 2013 - 3:00
Pourtant les gens m'avaient dit, réfléchis prends ton temps. Ca s'passe comme ça dans la vraie vie, jamais comme dans ton plan.
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« Hm. »

A vrai dire, il a cessé de l'écouter à partir du moment où la courte quête de ses affaires s'était achevée ; le reste ne le concerne pas plus que cela. Reste le problème de son devoir ; impensable de le rendre imparfait. Il baisse à nouveau la tête sur son bout de chiffon censé représenter son dernier essai – se raidit. Encore. Puis lâche d'un ton acide - « Peut-être est-ce comme cela que tu fonctionnes, toi. » presque craché, son dernier mot – l'on mettra son fiel sur le compte du dépit. Elle l'interprétera comme cela. « Poses-toi donc des questions sur les raisons qui font aujourd'hui que tu te trouves actuellement chez la sous-élite. » d'un geste horriblement contrôlé, il se saisit une dernière fois de la boule froissée pour la jeter dans la corbeille à papier, à l'autre bout de la pièce. « Tu la videra, hm ? Après tout, je m'en voudrais de te stopper dans ton élan... Tu avais si bien commencé. Non Nagini, pas ce placard... » grimaçant, Cyr s'élance sur son serpent pour l'empêcher de trouver refuge dans l'armoire de sa camarade de classe B – sale bête. D'un geste négligent, il la renvoi dans ses propres affaires. Il s'est déjà ressaisi ; passé l'éclat d'il y a quelques dizaines de secondes à peine, passé ses poings serrés et sa mâchoire crispée. Sifflotant un air quelconque, il entreprend d'aller remettre ses affaires à leur place ; c'est-à-dire dans le dressing, tout en écoutant d'une oreille les lassantes élucubrations de sa colocataire – il s'en ennuie déjà. Qu'on la fasse taire.

« Ecoute... » calmement, Cyr entreprend d'accrocher ses affaires sur les différents cintres s'offrant à lui. « Il est vrai que j'ai bien du monopoliser une partie du dressing. Cependant. Note la nuance ; il doit bien vous en rester une petite partie. » d'un geste de la main, il désigne un petit coin ; ce qu'il a daigné leur laisser. « Je n'ai jamais interdit à quiconque de s'en servir. Mais... Vous préférez apparemment laisser traîner vos affaires à même le sol. Grand bien vous en fasse. »

D'un geste lent, l'irakien enlève son turban, puis dégaine un élastique pour s'attacher machinalement les cheveux. Ignore encore une fois Tennessee, tout en faisant mine de l'écouter, jouant au pseudo-plongé dans un pseudo-rangement. Il s'attelle à refaire son lit tout en gardant un œil sur son animal de compagnie – il la voit prête à sauter à la gorge de la blonde, il se méfie. Une fois sa tâche achevée, il se sort un livre de sa table de nuit puis s'asseoit en tailleur sur son sommier, baillant un bon coup ; jette un coup d'oeil à Tennessee, avec l'air de celui qui vient de se souvenir de la présence d'un invisible. Soupire. « C'est pas compliqué, pourtant, de se bouger pour ramasser les trois conneries qui traînent au sol et les accrocher sur des cintres. »

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MessageSujet: Re: Ta chaussette aurait pu me tuer ! | PV. Cyr   Ta chaussette aurait pu me tuer ! | PV. Cyr 1400359500-clockDim 12 Mai 2013 - 15:52


    « Dans mes plus beaux rêves, j'ai mon propre dressing...»


    Elle sentait bien son manque d’attention. Elle le sentait trop et ça l’énervait (non, ce n’était pas tout qui énervait Tennessee, mais beaucoup de choses l’embêtaient. Peut-être était-elle trop facilement irritable. ).Elle ne s’en rendait même pas compte elle-même. La blonde aurait pu être une pauvre cruche naïve, stéréotypées à la façon habituelle des blondes, et croire qu’il l’écoutait pour de vrai, mais malheureusement elle était intelligente. Elle comprenait que cet enfant roi se fichait carrément de ce qu’elle pouvait dire et qu’elle, dans le fond, parlait à un mur. Au moins, peut-être que le mur l’écoutait. C’est ce qu’elle aurait aimé croire. Il paraissait que les murs absorbaient les sons, donc peut-être qu’ils pouvaient mémoriser ses dires et l’écouter bien plus qu’un simple mortel. Les objets inanimés étaient parfois mieux que les humains, ce qui était plus ou moins dommage.

    Elle grinça des dents et commença à faire les cent pas dans la chambre. Un bras croisé contre la poitrine, l’autre appuyé sur le bras croisé. Elle se rongeait l’ongle du pouce. Elle ne se souciait pas de l’apparence de ses ongles. Tennessee se maquillait bien au visage, mais elle avait rarement osé appliquer du vernis sur ses pauvres ongles courts et rosés. Les ongles de ses pouces étaient toujours un minimum rongé, c’était un de ses nombreux tics nerveux. À croire qu’elle collectionnait les tics. Le plus malheureux était qu’elle avait commencé à en développer pour calmer sa constante frustration, mais ça avait plutôt créé un mal pour un bien. Elle n’adressa même pas un regard à l’homme qui se tenait non-loin, elle n’en voyait pas l’intérêt. Il ne l’écoutait pas, alors elle ne le regardera pas. C’était donnant-donnant. Même s’il s’en fichait probablement comme de son premier crayon.

    « Je fonctionne comme ça, ouais. T’as un problème avec ça ? Je le vis bien. Roh, mais jettes pas ça ! Tu peux encore le sauver ! »


    Elle grommela tout en parlant. La blonde ne savait même pas pourquoi elle s’attardait encore à le convaincre de garder son devoir froissé. C’était peine perdu, elle le savait, mais elle voulait réussir à le faire changer d’avis. Certainement pour flatter son propre ego. Sauf que là, son ego en prenait aussi un coup relativement négatif, vu qu’il semblait têtu comme un âne –Cyr, pas l’ego, mais le second n’était pas mal niveau entêtement, aussi-.

    Elle n’écoutait que d’une oreille. Les premiers mots entraient par un des orifices auditifs et sortaient par l’autre. Ça n’avait pas pris énormément de temps avant que Tennessee tourne rapidement la tête vers le type de la classe A pour le fixer avec méchanceté. Si les ondes étaient perceptibles, la miss en serait probablement très, très, entourée en ce moment. La sous-classe ? Qu’entendait-t-il par ce terme ? Elle ne voulait pas le savoir, puisqu’elle savait qu’elle risquait de se fâcher encore plus. La frustration, c’était mauvais pour la peau, mieux valait éviter.

    « La sous-classe !? Regardes-toi ! Je préfère être dans cette sous-classe que de passer ma vie à enfler des chevilles et à me prendre la grosse tête ! C’est pas parce que vous avez du meilleur matériel et que vous avez les meilleures notes que vous êtes particulièrement les top mieux de l’école. Vous êtes des gens normaux avec du matériel cool, c’est tout. Je suis en B parce que c’est dur à maîtriser, la voyance. J’aimerais ça, moi, te voir en contact avec l’espace temps tout entier. Juste pour rire un peu. »

    Elle croisa carrément les bras. Plus aucun ongle n’était en train d’être blessé en ce moment. Elle fixait Cyr, l’air boudeuse. En plus, il lui demandait de vider la poubelle ! LUI. Vu comment il parlait, elle ne ferait rien du tout, c’était certain !

    « Non. Tu l’feras tout seul. J’ai plus envie, là. Puis fais en sorte que cette chose, ton serpent, reste loin de moi ! T’aurais pas pu avoir un petit lézard comme tout le monde ? Ton truc s’entendra pas avec Esmeralda, c’est sûr. Il va lui faire peur, à la pauvre chou. Même si elle est badass, dans le fond.»

    Tennessee n’avait pas encore prévu de se taire. Quand elle commençait à parler ainsi, elle n’arrêtait pas. Il fallait l’endurer jusqu’à la fin, donc avoir les nerfs solides était quelque chose d’obligatoire quand on la fréquentait. Ou pire, lorsqu’on était un colocataire de chambre frustrant. Elle s’en alla calmement vers le dressing. Elle inspirait, expirait, inspirait, puis expirait. Elle tentait de se calmer le plus rapidement possible, ce n’était pas bon pour sa santé mentale de se fâcher pour des choses aussi futiles. Parfois, c’était à la limite si elle ne virait pas bleu marine pour des conneries limites gamines. La blonde s’arrêta près du coin que Cyr avait indiqué, beaucoup plus calme que tout à l’heure. Elle s’était calmée tellement vite que ça en faisait presque peur et que s’en était quasiment douteux. Elle ferma les yeux et se mordilla la lèvre supérieure. Ses deux mains s’étaient rapidement aplaties contre le dernier vêtement du tas qui appartenait au jeune homme. Elle poussa d’un coup sec le tout vers la planche de cette section du dressing. La miss réouvrit les yeux et tourna la tête vers lui.

    Calmée ? C’était presque trop beau pour être vrai.

    « Une petite partie ? C’est le cas de le dire ! Cette PETITE partie, on doit se la séparer en trois avec Alice et Andreah. Tu trouves ça juste !? Pourtant, ça l’est pas. Techniquement, le dressing devrait être séparé en quatre parties égales, c’est pas bien compliqué. T’es pas un roi ou un truc du genre, t’as pas plus le droit que nous d’avoir le trois quart du placard ! C’est UN PEU normal qu’on foute nos affaires par terre ou ailleurs vu la place que tu nous laisses. Un peu de logique te ferait pas de mal, tu sais ? »


    Mains sur les hanches, elle le regardait se déplacer à travers la pièce et faire ce qu’il avait à faire. La miss, quant-à-elle, alla se poser sur sa table de chevet. Tennessee n’était pas du genre à s’asseoir à des endroits normaux. Elle avait tendance à trouver plus confortables les endroits où on ne devait techniquement pas s’asseoir. La miss se sentait invisible, et avec raison. Elle ne jeta même plus un œil au damoiseau, préférant regarder ce cher mur qui lui servait temporairement d’ami. Elle ne tourna même pas la tête vers lui quand il se remit enfin à parler.

    « Je les ramasse, mes trucs. J’ai juste nulle part où les ranger, ça me tente pas d’empiéter sur l’espace de dressing qui pourrait être laissé à Andreah et Alice. Aussi, quand ce genre de rangement est trop plein, les vêtements tombent facilement. Donc c’est normal qu’on se ramasse avec toujours un vêtement ou deux au sol. T’es sûr que t’as vraiment besoin de tout ce que t’as dans le dressing ? Je suis sûre que tu portes pas tout. »
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MessageSujet: Re: Ta chaussette aurait pu me tuer ! | PV. Cyr   Ta chaussette aurait pu me tuer ! | PV. Cyr 1400359500-clockJeu 23 Mai 2013 - 14:36
Pourtant les gens m'avaient dit, réfléchis prends ton temps. Ca s'passe comme ça dans la vraie vie, jamais comme dans ton plan.
isolated system



Non vraiment, ce n'était pas compliqué. Sauf pour cette blonde qui lui sert en ce moment même de colocataire – faut la voir s'énerver. Une véritable tornade ménagère. Cyr n'a jamais aimé les maniaques du ménage, et avait toujours mit un point d'honneur à s'entretenir son bordel organisé. Voilà ce qu'il détestait, ici ; devoir partager sa chambre avec trois autres personnes. Définitivement pas fait pour cela.

« Bien sûr que non, Nagini ne s'entendrait pas avec... Esméralda. » voix traînante, ton sceptique sur le dernier mot. Nagini était un nom bien plus cool que celui-là, pour sûr. « Elle tentera sûrement de manger ton lézard. Si j'étais toi, je le surveillerai. » à demi-absorbé dans sa lecture, il tourne lentement une page, le plus calmement du monde. Voilà que l'autre s'énerve sur le dressing. Il ne voit pas le problème, lui. Andreah lui avait laissé le dressing, Alice et cette Tennessee n'avaient jusqu'alors jamais réclamées leur part. « Techniquement. » Bah voyons. « Tant que cela ? Alors pourquoi râles-tu, l'altruiste ? Une partie du dressing est vide. Elles n'ont qu'à la prendre. » logique implacable. Ou peut-être l'autre s'énerve-t-elle simplement pour le plaisir de parcourir la pièce en long, en large et en travers. D'un inutile. Cyr relève la tête pour jeter un bref coup d'oeil au dressing, peuplé de tenues colorées en tout genre. Puis s'exclame d'un ton évident - « Bien sûr que je porte tout ! »

Bien entendu. Cyr n'est pas dépensier, Cyr n'est pas extravagant – il reste sur le moment présent et ne dévalise absolument pas les boutiques pour des choses qu'il ne portera peut-être jamais. Toujours est-il que laisser des vêtements d'une telle qualité traîner au sol serait tout bonnement criminel. Pas que ses colocataires s'habillent mal – disons qu'il a simplement plus de goût qu'elles.



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MessageSujet: Re: Ta chaussette aurait pu me tuer ! | PV. Cyr   Ta chaussette aurait pu me tuer ! | PV. Cyr 1400359500-clock
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Ta chaussette aurait pu me tuer ! | PV. Cyr
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