Bienvenue chez les Di Marzio

Amusons nous sous le soleil italien !

Aujourd'hui, Céleste s'était levé un peu plus tôt que d'habitude. En effet, notre amie n'arrivait plus à se rendormir, trop excitée à l'idée d'enfin revoir Zack. De plus, pour une fois, les deux tourtereaux pouvaient se voir plus d'une journée. La jeune fille avait invité le professeur dans son manoir, à Milan. La rousse devrait supporter son père mais, au moins, le brun serait avec elle... Tout en prenant rapidement son déjeuner, cette dernière enfila une robe légère, ainsi qu'un petit gilet. Après s'être maquillée et coiffée, celle-ci se rendit vers le studio du philosophe.

Profitant des quelques rayons du soleil, et de température assez clémente pour un mois de janvier, la demoiselle prit tout son temps pour se rendre à la demeure de son enseignant. Elle n'avait pas vraiment envie de voyager en avion, n'aimant pas être enfermé. La damoiselle toisa donc une dernière fois le sublime environnement de l'île, se doutant qu'elle ne reviendrait sûrement pas avant un bout de temps.

Lorsque la donzelle entendit l'horloge sonner une deuxième fois, un sourire niais se dessina lentement sur son visage crème. Oups, elle allait être en retard... Courant à toute allure vers le le studio de Zack, Céleste espérait que son petit ami ne lui en veuille pas. La jouvencelle arrangea ses quelques mèches rebelles avant de frapper à la porte, espérant que celle-ci avait l'air un minimum présentable.

Tout en humant l'agréable effluve qui s'émanait de son écharpe, l'étudiante scrutait attentivement le ciel, d'un petit sourire. Le monde était si vaste...  Dés que son professeur ouvra la porte, elle lui sauta au cou, avant de l'embrasser sans retenue :

- Vous m'avez tellement manqué...

Ah, Céleste. Tu avais déjà prévu tout un programme pour toi et le brun. Espérons que celui-ci conviendra au philosophe.

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Le jeune homme regardais sa montre. Il allait être en retard à son rendez vous avec sa petite amie, cette dernière avait en effet prévue de l'emmener en Italie, dans une de ses villa. Cette sortie allait vraiment changer notre ami d'univers, il n'était pas habitué au luxe, et son studio n'avait pas des allures de palace. Étonnant qu'une fille d'une telle classe s'intéresse à un professeur aussi modeste. Une fois la valise prête, notre ami partit se changer discrètement. Pour une fois il n'allait pas mettre son costume, non, il fallait changer de style ! Être jeune ! Il ouvrit alors son armoire et resta perplexe. En fait, il n'avait vraiment que des costumes. Le look du professeur était hélas classique, et celui de tes collègues aussi, quoique Luke était assez extravagant... Tant pis, ce sera chemise et, peut être un des rare jean que l'allemand possédait. Enfin près ! Et en retard. Un chance la jeune italienne l'était aussi. Le blond eut à peine finit de boutonner sa chemise à la va vite que sa belle frappa. Aucun collègue n'était la, il pouvais exposer ton amour au grand jour. Zack ouvrit la porte en souriant. L'étreinte de la jeune femme était délicieuse, ses cheveux avaient un agréable parfum, sans doute un shampoing de luxe. Le professeur caressa la joue de la jeune fille, son sourire ne faiblissait pas.

- Vous m'avez manqué aussi... J'ai hâte de profiter de ce temps de repos avec vous.

Le blond en profita pour donner à la rousse un baiser langoureux. Cela faisait si longtemps qu'ils ne s'étaient pas vus. Il fallait en effet être discret, leur relation était prohibée.

- Qu'avez vous prévu ?

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Céleste ne pu s'empêcher de sourire lorsque son professeur ouvra la porte de son studio. On pouvait deviner que ce dernier sortait de la douche, et sa chemise était entre ouverte. Pour une fois, il ne portait pas l'un de ses costumes, mais un jean, qui le mettait bien en valeur. Souriant légèrement, la demoiselle sauta au cou de son petit ami, en le serrant doucement. Ah, depuis combien de temps ne l'avait-elle pas serré contre elle ? Leur relation était beaucoup trop dangereuse, ils ne pouvaient pas se permettre de l'exposer au grand jour... Il est vrai que cela déplaisait à la jouvencelle, mais elle aimait Zack. Et souhaitait rester avec lui, savourer le peu temps qu'ils passaient ensemble. Pour une fois, les deux tourtereaux avaient tout une semaine devant eux, afin de profiter du soleil italien, des plages, ou d'expositions... Ah ! Tu avais si hâte petite Céleste. Tellement hâte que tu embrassas ton bien aimé sans te soucier de la présence d'un colocataire du blond. Tout en lui souriant légèrement, la rousse caressa sa joue, avant qu'il ne l'embrasse à nouveau. Lorsqu'il lui demanda ce qu'elle avait prévu, l'adolescente ne pu s'empêcher de sourire :

- On pourrait profiter de la piscine et de la plage... Il y'a de beaux musées aussi, et des expositions intéressantes...

La rousse préférait la première option, afin de voir son beau professeur torse nu. Ils ne s'étaient contentés que de baisers et d'étreintes, et la demoiselle espérait obtenir un petit peu plus cette semaine. C'est pour cela que la damoiselle partagerait sa chambre avec le philosophe, elle rêvait de passer la nuit à ses côtes. Leur voyage pour quitter l'île fut assez silencieux, ils se contentèrent chacun d'un ouvrage, peut être un peu gêné par cette nouvelle situation. Puis, lorsqu'ils arrivèrent à Londres, les deux jeunes gens furent plus causants. La littérature fut leur principal sujet de conversation, mais ils évoquèrent quelques fois leur voyage.

Au moment de monter dans l'avion, Céleste serra le bras du blondinet. Elle détestait être enfermée, surtout pendant deux heures. S'installant sur un fauteuil, légèrement tremblante, la demoiselle fixa son professeur :

- Nous ne serrons que tout les deux... Avec mon père... Et ma belle-mère...

Un léger frisson parcouru le corps de l'adolescente lorsqu'elle nomma Angelo, "son père". Cependant, Flavia serait là, du moins, elle l'espérait. Son métier lui prenait beaucoup de temps. Rafael, quant à lui, était en Ecosse, chez sa petite amie. Au moins, il ne la taquinerait pas. Posant sa tête sur l'épaule de son professeur, elle vint lier délicatement leurs mains :

- On pourrait peut être parler un peu de nous... On a pas eu l'occasion de se voir beaucoup, ni de se connaître...

Il était bien rare que Céleste parle d'elle... L'amour peut faire changer, dirait-on...

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La proposition de la jeune fille figea quelques secondes le jeune homme ce qui eut don de lui faire perdre son léger sourire. Il n'aimait pas parler de lui. Il ne l'avait jamais fait d'ailleurs. Si, il ne s'était livré qu'une seule fois, il y a très longtemps, à son professeur de philosophie. Il regarda la rousse au fond des yeux, elle aussi n'avait pas eu une enfance facile, peut être notre ami pouvait lui dire ce qu'il avait sur le coeur sans n'avoir rien à craindre. Pour la première fois, le jeune allemand eut du mal à trouver les mots. Mais cette jeune fille était différente des autres, il se livra et fut très bavard

- Je... Je n'ai jamais connu mon père, j'ai donc grandit avec ma mère jusqu'a mes six ans. Avant qu'elle ne...

Le blond stoppa son discours, cette partie de son enfance lui restait en travers de la gorge, il se souvenait de chaque détails, le corps de sa mère inerte, les médecins qui tentaient de la sauver, les soirs où les infirmières le laissaient se blottir contre son corps, il lui racontait ses journées, et enfin ce jour, cet horrible journée où ses grands parents ont décidé que leur fille devait arrêter de se battre. Zack repris légèrement son souffle et abrégea quelque peu son histoire.

- Jusqu'à ce qu'elle décède... Elle a été percutée par un chauffard. J'ai donc grandit dans un foyer, et j'ai suivit ma route... Et comme vous pouvez le voir je suis devenu professeur. Ma vie n'a rien d'extraordinaire en fait... Elle est un peu pathétique certes, mais c'est ma vie.

Le blond avait vraiment envie de lui en dire plus, mais ce n'était pas dans sa nature, il n'y arrivait pas. Étrangement, cette jeune fille l'intimidait, mais il ne savait pas vraiment pourquoi. Il préféra alors se taire et prendre la main de la jeune fille et serrer ses petits doigts. Il n'osait plus vraiment parler, il avait l'impression d'en avoir trop dit sur lui.

- J'accapare toute la discussion... Allez y, parlez moi un peu de vous.

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Le philosophe serrait toujours la main de la jeune femme pendant qu'il essayait de répondre aux questions de la belle-mère de Céleste. Elle était très vive et sympathique. Mais elle le prenait pour un de ses camarades. Le jeune homme ne lui révéla pas son véritable âge ni sa véritable profession afin d'éviter de choquer cette agréable dame. Il lui expliqua tout simplement qu'il avait connu la rousse sur l'île ou il vivait lui aussi. Il finit de se présenter sans plus de détails. La mère de Rafael était une femme tout à fait charmante, il n'y avait pas de véritable ressemblance entre elle et son fils quelque peu dépourvu de QI. Le voyage jusqu'à la villa se déroula dans le calme. Le blond n'avait pas lâcher la main de Céleste. Son histoire l'avait profondément touché. Il comprenait ce qu'elle ressentait. C'est si dur de perdre la personne qui compte le plus pour vous. Ils arrivèrent en silence à la villa. Le majordome de la famille s'occupa des bagages pendant que Zack découvrait la demeure. Il était bouche bée. Cette maison était gigantesque, le salon de la famille devait bien être aussi grand que son studio. La décoration était majestueuse, et sur les murs il y avait tant de tableau. Oh mon dieu, un De Vinci. Le blond avait des étoiles dans les yeux, et son pouvoir ne faisait qu'accentuer les choses.

- C'est magnifique...

Il eut presque les larmes aux yeux face à une telle oeuvre. Mais cet instant d'émotion fut interrompu par une voix froide. L'allemand et retourna et fit face au clone de Rafael, excepté que cet homme avait les cheveux couleur poivre et sel et une légère moustache noir de jais.

- Encore un de tes jouets Céleste ? Combien de temps durera t'il avant que te ne le jettes ?  

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Céleste fut quelque peu embarrassée lorsque Flavia demanda l'âge de Zack. Cependant, ce dernier répondit calmement qu'ils s'étaient connus sur l'île, ou il habitait. Flavia devait ignorait que le blond se trouvait être son professeur, celle-ci pourrait en être légèrement outrée. La rousse regarda les paysages défiler, silencieusement. Elle redoutait de revoir son père, espérant qu'il garderait secret son passé de... Fille facile. Surtout que ce dernier l'avait fiancé au fils du directeur de l'hôpital de Rome. Un pauvre noble hautain, et coincé. Lorsque la voiture s'arrêta, la jeune femme salua l'un des servants, avant de le laisser s'occuper de leur bagages. Le manoir n'avait pas changé, il était toujours aussi sombre. Laissant Zack découvrir leur salon, la demoiselle jetât un regard froid à Angelo, sale type. Pendant ce temps, le philosophe contemplait les moult tableaux de la pièce, les larmes aux yeux. La rousse ne pu s'empêcher se sourire, il était vraiment l'homme parfait. Néanmoins, cet instant de répit fut de courte durée. Le brun avait décidé de mettre son grain de sel dans leur relation, et il n'y alla pas de main morte. Zack ? Un jouet ? Et puis quoi encore ?! Serrant les mains, Céleste jeta un regard noir à l'homme, tandis que son visage se crispait. Bastardo.

- Tu as bonne mine aujourd'hui. Serais-tu sobre ? C'est une première ! S'exclama-t-il, dans un petit rire. D'ailleurs, de nombreux hommes attendaient ton retour avec impatience, la chaleur de ton corps devait leur manquer...

La demoiselle se figea, baissant légèrement la tête. Elle serait tellement fort ses paumes, que quelques gouttelettes de sang vinrent s'écraser sur le plancher. Plic, ploc, quelques larmes perlèrent également sur sa joue. Quel connard... Il devait payer, immédiatement. Sans jeter un regard au blond, la demoiselle fila à toute allure vers sa chambre, avant de claquer violemment la porte. En quelques secondes, Angelo avait tout gâché. Cherchant avec rage du papier et un stylo sur son bureau, l'italienne n'hésita pas à jeter ses affaires au sol, dans un cri de désespoir. Ne t'en fait pas Angelo, tu vas le regretter, amèrement. Lorsque l'adolescente trouva enfin ce qu'elle cherchait, celle-ci commença à écrire rapidement une scène de ménage violente entre Angelo et l'une de ses péripatéticiennes, ne voulant pas mêler Flavia à son désir de vengeance.

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La jeune femme fut profondément blessée par les propos de son père, et pour cause, il avait été très dur avec elle. Le philosophe se doutait que la rousse était une séductrice, la première fois qu'il l'a vu, cela sautait aux yeux. Mais à force de la connaitre, notre ami avait découvert que cette façon d'agir cachait un profond malaise, une grande souffrance. Ignorant l'air sarcastique d'Angelo, le philosophe s'exprima d'une voie claire et dure.

- Je ne crois pas qu'un homme qui connait aussi peu sa fille puisse se permettre de porter un quelconque jugement sur elle.

Ignorant ses vociférations, l'allemand se dirigea vers la porte de la chambre de Céleste. Il frappa légèrement en la suppliant d'ouvrir. Ce n'était pas la parole d'un inconnu qui allait changé son point de vue sur sa belle. Mais Céleste devait penser le contraire. Zack savait qu'elle était très fragile. Si cet horrible personnage osait à nouveau s'en prendre à elle de la sorte, le philosophe aura du mal à contenir son calme légendaire. Même être violent, et dieu sait qu'il avait horreur de ça en temps normal.

- Céleste... Ouvrez moi, je vous en prie. Vous pensez vraiment que je vais écouter la parole d'un homme que je ne connais pas ? Je vous aime, et j'ai confiance en vous.

L'allemand continua de frapper à la porte, entendre le jeune fille sangloter lui déchirait le coeur. Il voulait la prendre dans ses bras. Qui sait ce qu'elle pouvait faire derrière cette porte

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Alors que Céleste écrivait à toute vitesse une scène de ménage, afin de blesser son père, le blond frappait à la porte. La rousse était persuadée que Zack lui en voulait, et ne lui pardonnerait pas... Personne ne voudrait d'une fille au passé si sombre, et aux habitudes pas très chastes. Soudainement, son petit ami frappa plus intensément à la porte, en la supplia d'ouvrir. Lâchant son stylo, avant de tourner le regard vers celle-ci, la jouvencelle tenta de parler, malgré les sanglots :

- Non pas avant que je me sois occupé de lui... Je ... Il va le payer.. Je le déteste...

Cependant, la jeune femme craqua quelques minutes plus tard, les supplices de son professeur lui déchirant le cœur. La demoiselle lui sauta au cou, le serrant aussi fort que possible.

- Je suis tellement désolée... Que vous l'appreniez ainsi... Désolée de vous avoir rien dit... Désolée d'être aussi vulgaire... Mais... Mais...

Céleste se stoppa quelques instants, afin de reprendre sa respiration :

- Je voulais pas que vous me rejetiez... Je vous aime tellement... Je comprendrais si vous ne voudriez plus de moi... Depuis que je vous ai rencontre...j'ai arrêté ce genre de pratiques...

Liant ses lèvres à celles de Zack, la roues caressa sa joue, tendrement.

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L'allemand sera la jeune fille contre lui. Il était soulagé qu'elle lui ait ouvert la porte. Il embrassa le haut de sa tête avec délicatesse. Il ne voulait pas qu'elle pense des choses aussi horribles, bien évidement qu'il allait rester, seul comptait la personne qu'elle était aujourd'hui, c'est à dire une jeune fille douce et sensible.

- N'écoutez pas les autres Céleste... Je sais bien que vous avez changé, et qu'importe ce que les gens disent sur vous, je ne vous laisserais pas tomber.

Il embrassa alors la jeune fille avec passion, l'inquiétude qu'il avait ressentit juste avant lui donnait des ailes apparemment. Il sera le frêle corps de l'italienne contre lui, sans détacher ses lèvres des siennes. Il voulait ainsi lui montrer qu'elle n'avait plus rien à craindre. Mais il n'avait pas les mots pour ça. Ah, on ne peut pas être doué en paroles amoureuses et à la fois en philosophie. Il avait horriblement de mal à exprimer ses sentiments. Il le regrettait parfois, par peur qu'elle se sente rejettée. Zack savait qu'il n'était pas n'importe qui pour elle, et c'était réciproque. Afin qu'ils aient plus d'intimité et que son horrible père ne vienne les déranger, le blond fait reculer la rousse dans sa chambre et il ferma la porte après son passage. Notre ami était légèrement intimidé, il ne s'était jamais retrpubé dans un endroit aussi intime avec Céleste. Il mourrait d'envie d'aller plus loin avec elle, mais il resta figé, c'était maintenant à Céleste de décider de ce qui allait se passer, était elle prête ?

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Lorsque Zack serra Céleste contre lui, cette dernière ne pu s'empêcher d'enfouir sa tête contre son torse, afin d'y verser quelques larmes, silencieusement. Elle était heureuse que le blond ne lui en veuille pas, et qu'il lui fasse confiance. Mais, dans un sens, celle-ci ne comprenait pas vraiment pourquoi il avait réagit ainsi. L'amour, probablement... Alors que le professeur embrassa son front, tout en essayant de la rassurer, l'adolescente tenta de lui sourire tendrement :

- Merci...

La rousse laissa le philosophe l'embrasser, tout en caressant ses épais cheveux... Qu'ils étaient doux.... Ce langoureux baiser donnait à l'italienne l'envie d'aller plus loin, après tout, celle-ci en rêvait depuis bien longtemps. Cependant, elle avait peur. Peur qu'il la laisse après s'être donné corps et âme. Il faut dire que sa première fois l'avait légèrement marquée. Mais... Zack n'était pas comme ça. Elle lui faisait confiance. Prenant son courage à deux mains, la demoiselle lia à nouveau ses lèvres à celles du blond, avant de commencer à déboutonner sa chemise, lentement. Les traits de sa musculatures étaient parfaitement bien tracées, si délicates. Le visage de Céleste prit d'étranges couleurs rougeâtres, comme si toutes les aventures qu'elle avait eut auparavant n'avaient jamais existé. La donzelle plongea ses yeux dans ceux de Zack, d'un air sérieux :

- Je... Je veux aller plus loin avec vous...

D'un geste délicat et tendre, la jeune femme vint passer le bout de ses doigts sur le torse de son partenaire, tout en restant attentive à ses réactions. Puis, cette dernière embrassa sa clavicule, avant de descendre doucement vers la musculature du philosophe.

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La température de Zack venait d'augmenter fortement. Les doigts de la jeune fille étaient si doux, et ses baisers faisaient augmenter son rythme cardiaque. Le blond caressa le dos de la jeune fille et ouvra la fermeture de sa petite robe. La robe dévoila les courbes de la jeune filles, elles étaient parfaites. Sa peau était pâle, colorée de quelques tâches de rousseurs. Le blond ne résista pas longtemps et lia à nouveau ses lèvres à celles de Céleste. Le lit leur tendait les bras. Le jeune homme allongea sa bien aimée et embrassa son corps nu. C'était une première pour le jeune couple, le blond plongea ses yeux vairons dans les yeux noisette de la jeune fille.


Zack ouvrit les yeux, il s'était assoupi contre Céleste. Son corps frémissait encore légèrement, leur première fois n'aurait pu être plus parfaite. Le philosophe passa ses mains dans les cheveux fins de la jeune fille, et joua avec. Le temps aurait pu s'arrêter, il ne voulait plus se détacher de sa Céleste. Il enfouit sa tête dans la chevelure de feu de l'italienne. Il respira son parfum avec un calme absolu, en attendant que le jeune femme se réveille. Lorsque cette dernière ouvrit les yeux, il lui sourit. Il n'osait rien dire. Ses joues avaient pros une légère teinte rosée, le jeune homme se sentait à nouveau comme un adolescent. Il aurait vraiment tout donné à cet instant pour avoir le même âge que Céleste. Tout en passant sa main sur les joues de celle ci, Zack osa rompre le silence.

- Si nous allions nous rafraîchir ? Vous m'avez dit que votre piscine était d'une rare beauté...

Il n'osait toujours pas la tutoyer, peut être qu'au bout de quelques jours, cela viendrait. Cependant il avait peur de commencer, ce ne serait pas bon quand ils reviendront sur la petite île. Si jamais par maladresse il la tutoyait en cours, les autres pourraient se douter de quelque chose. Jamais il ne prendrait ce risque.

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Céleste ne pu s'empêcher de frémir lorsque Zack lui caressa le dos. Il était bien plus doux que ces précédents partenaires. Son rymthme cardiaque s'accélérait peu à peu, tout comme celui du blond. La jouvencelle fut gênée lorsque que le professeur la déshabilla. C'était la première que celle-ci lui dévoilait son corps. Il est vrai que de nombreux homme le trouvait attirant, mais cela n'était peut être pas le cas du philosophe. Tandis que son petit-ami caressait les courbes de son corps, qui tressautait au moindre contact, la rousse embrassa son cou avec passion, avant de lui mordre délicatement l'oreille. C'était leur première fois, et elle fut parfaite.

Plongée dans un profond sommeil, l'italienne rêvait encore de cet instant magique, de la délicatesse de son partenaire. Soudainement, elle sentit quelque chose la chatouiller, ouvrant doucement les yeux, la demoiselle les plongea immédiatement dans ceux du professeur. Elle ne voulait plus le quitter. Le corps de l'adolescente frémissait encore, et la chaleur ne l'avait pas quitté. Tout en ne détachant pas le regard de Zack, notre amie lui sourit tendrement. Il venait de lui proposer de profiter de la piscine. Pourquoi pas, cela lui donnerait l'occasion de le voir en maillot de bain. Acquiesçant d'un petit signe de tête, Céleste enfila de quoi se baigner rapidement, avant d'attacher ses cheveux de façon à ne pas être gênée. Discrètement, elle jeta un coup d'œil vers son petit ami.

Dés que les deux tourtereaux furent prêts, ils se rendirent à la piscine extérieure du manoir. La rousse s'installa au bord de l'eau, tout en scrutant le ciel. Zack semblait émerveillé par la beauté de l'environnement. Doucement, la jeune fille se glissa dans son dos, avant de le pousser dans l'eau en riant :

- Vous n'êtes pas très adroit...

Céleste n'osait pas vraiment le tutoyer, par peur d'en prendre l'habitude. Mais cela ne semblait pas déranger le jeune professeur. Soudainement, la demoiselle lui sauta dans les bras. Frissonnant légèrement due à la froideur de l'eau, l'adolescente serra son corps contre celui de Zack :

- Je ne pensais pas que l'eau serait si froide...

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L'eau était froide, mais cela ne calma en rien les ardeurs du jeune homme. Il serra la jeune fille contre lui et lui donna plusieurs baisers en riant. Il était temps de lui montrer que le blond pouvait aussi s'amuser. Saisissant la rousse à la taille, le blond la lança dans l'eau pour se venger.

- Vous n'êtes pas très adroite non plus !

Mais il ne voulais pas la laisser se sauver. Il nagea vers elle et la serra de nouveau contre lui. Le blond avait vraiment retrouvé son âme d'adolescent, en plus joyeux ! Cette fille était son rayon de soleil, un jour il le lui dirait, quand il aura combattu sa timidité et sa maladresse. Le cadre dans lequel le jeune couple était idyllique, mais cela ne dura pas très longtemps. En effet, l'horrible père de Céleste était de retour. Toujours avec cet horrible sourire aux lèvre. Zack garda la jeune femme contre lui, il se doutait que son père était encore venu la blesser, et ce fut le cas.

- Profite d'elle avant qu'elle ne devienne comme sa mère... Ah mais oui ! ce n'est pas sa mère, heureusement, elle est totalement frappée cela.

Zack trembla de rage, il savait ce que cet homme avait fait à la "mère" de l'italienne. Cet homme était un véritable monstre. Le philosophe tenta de garder son calme tout en serrant le jeune femme contre lui. Cette situation avait l'air d'amuser Angelo qui redoubla d'insultes envers la mère adoptive de Céleste et le caractère de cette dernière. Mais le discours péjoratif fut vite abrégé par l'intervention du blond. En effet ce dernier venait de lui coller une énorme gifle. Zack ne s'était même pas rendu compte qu'il avait quitté l'eau pour corriger l'italien. D'un côté ça faisait du bien, frapper un être aussi abjecte qui en plus à le même physique qu'un de vos pires élèves est très jouissif. Mais l'allemand pu lire dans le regard d'Angelo qu'il allait rapidement regretter son geste. Qui sait de quoi le mafieux était capable. Mais Zack ne perdit pas son sang froid. Il resta la, à toiser son ennemi. Il ne le laisserait pas blesser sa Céleste de la sorte. Mon dieu Zack, dans quel pétrin vas tu te fourrer ?

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Tout en se moquant de la maladresse de Zack, Céleste tenta de s'enfuir, afin que le blond ne puisse point se venger. Malheureusement, ce dernier la rattrapa bien vite, et la lança à l'eau sans aucun scrupule. Tout en faisant la moue, la rousse fixa son professuer :

- Vous êtes cruel...

Cependant, l'adolescente ne lui en voulu pas bien longtemps. Dès qu'il m'empara d'elle, celle-ci ne pu s'empêcher de lui sourire, avant d'appuyer son index sur sa joue.

- Mais... Je vous pardonne

Cela faisait longtemps que l'italienne n'avait pas été aussi heureuse, et qu'elle ne s'était pas autant amusée... Tout en lançant à son partenaire un sourire angélique, notre amie lui demanda :

- Dîtes... Vous me promettez de toujours rester avec moi ?

C'était un peu stupide, certes. Cependant, Céleste voulait avoir la certitude qu'ils resteraient toujours ensemble. Après tout, c'était une jeune fille, qui rêvait du grand-amour... Malheureusement, Angelo était là pour tout gâcher, une nouvelle fois. Ce dernier insulta sans vergogne sa pauvre mère. Serrant les dents, Céleste n'hésita pas à sortir de l'eau et a gifler le brun :

- Bastardo ! Miserabile pezzi di merda ! Stronzo...

Se rendant compte de son geste quelques minutes plus tard, la jouvencelle eut un mouvement de recul. Merda... Il allait la tuer, la battre. Comme il l'avait fait le jour où elle avait utilisé son pouvoir contre lui. Attrapant la main de Zack qui, lui aussi avait eut le courage de le frapper, Céleste tenta de fuir tant bien que mal. Mais, les hommes du mafieux les attrapèrent et les séparent, en frappant le pauvre blond. La demoiselle était bien trop faible pour se dégager, elle fusilla donc son père du regard :

- Tu n'es qu'un moins que rien ! Sans tes hommes tu n'es qu'une sous-merde !

Essayant de se dégager, pour secourir Zack qui se faisait ruer de coup, la rousse n'hésitait pas à insulter sans retenue les pauvres mafieux.

H.S : JE TE MET AU DÉFIS D'ÊTRE PLUS CRUELLE HIHI