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 Cosinus, tangente et compagnie. [Ft Carlo E. Colombini]

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MessageSujet: Cosinus, tangente et compagnie. [Ft Carlo E. Colombini]   Cosinus, tangente et compagnie. [Ft Carlo E. Colombini] 1400359500-clockLun 13 Jan 2014 - 19:16

Mathematics.

Le réveil sonne. Neuf heures. Mais qu'est-ce qui m'a pris de le mettre aussi tôt ? Vue trouble. Étirements. Mon corps qui s'étend, à n'en plus finir, et qui s'entortille dans les draps chauds. Je ne veux pas en sortir.. Gémissements résignés. Il faut se lever. Un orteil hors du lit, puis un pied. Quand faut y aller, faut y aller.. Je m'assois sur le rebord, me frotte les yeux. Vision rétablie, connexion faite. Pour m'aider à me réveiller, je file prendre ma douche. Sensation réconfortante de l'eau chaude sur ma peau, je ne me sens pas dépaysée trop vite. Le temps passe trop vite, je dois déjà sortir affronter le froid de mon cabanon. J'enfile en vitesse le jean posé sur une chaise à côté de moi, ainsi qu'un pull ample et confortable attrapé à la va-vite.

Neuf heures et demi, je m'assois devant ma table pour mon petit déjeuner. Aujourd'hui, c'est révisions. Soupir. Au programme du jour, mathématiques. Même si je suis plutôt douée, ce n'est pas ma matière préférée. J'ai une mémoire photographique, ce qui m'aide dans pas mal de cours en fait.. Mais pour réussir, il faut ressasser tout ça, encore et encore. Allons. Plus je me dépêcherai plus vite j'aurai fini ! Me voilà partie, les mains dans les poches et mes écouteurs dans les oreilles. J'écoute beaucoup de musique, ça m'aide à toujours garder le sourire.

J'avance d'un pas léger, je passe les allées. Une fois devant la grande porte de la bibliothèque, j'entre en ôtant mes écouteurs. Je m'installe à une table de la vaste pièce. J'aime ce lieu, le silence presque religieux est apaisant. Lorsque je n'y travaille pas, je regarde les gens autour de moi. C'est obsessif. Je me plais à observer ce qu'ils font. Leurs manies. Ce qu'ils étudient. Quand ils partent dans leurs pensées. Pour un lieu mortel, je le trouve rempli de vie.

Après avoir installé mes affaires, je me lève à la recherche d'un livre. Je parcours les hautes rangées ordonnées, je me balade. Je ne suis pas très concentrée, ce matin.. Mes doigts glissent sur chaque tranche, mes yeux courent partout. Soudain, je m'arrête. J'ai trouvé. Une fois le manuel pris en main, je retourne m'asseoir à ma table. Maintenant, je n'ai plus vraiment d'échappatoire.

À nous deux, algèbre.

Le monde des chiffres s'ouvre devant moi, et je me plonge dedans. Fascinée par ce qui est écrit dans cette bible scientifique, je me sens à l'aise et comprends avec une facilité presque déconcertante. Tout semble comme une évidence. Je me ferme alors au monde autour qui vit, et mon unique but devient celui de me nourrir de chaque mot. S'abreuver de chaque équation. Je ne remarque même pas ce garçon qui vient de s’asseoir à la même table, avec cet air de touriste. Que vient-il faire ici ?
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MessageSujet: Re: Cosinus, tangente et compagnie. [Ft Carlo E. Colombini]   Cosinus, tangente et compagnie. [Ft Carlo E. Colombini] 1400359500-clockLun 13 Jan 2014 - 21:38
Cosinus, tangente et compagnie
FEAT. ROSE DAVIS

"Allez, courage. C'est pas si dur, je parie."

"Tu sais très bien ce que je pense des matières scientifiques."


Oui, le petit doigt que tu affiches devant ta feuille de brouillon pour ton devoir maison de maths m'indique bien les sentiments que tu portes aux mathématiques. Oui, je sais les limites, les suites, c'est pas ton dada, mon coco. Mais tant que tu resteras dans le système scolaire, il faudra t'y faire. (Tiens, ça rime.) Hein ? Tu ne vas pas te transformer en ermite vagabond qui fouille dans les poubelles et se bat contre les petits agents de la circulation. Ah, ça me rappelle cette fois où tu as frappé un carabinieri, à Ro- Okay, je n'ai rien dit. Motus et bouche (pas) cousue.

Tu es de mauvais poil aujourd'hui, et ça se voit que t'as oublié ton peigne. Tes cheveux partent dans tous les sens, qu'est-il arrivé à ta belle raie sur le côté gauche ? Oui, je l'aime ta raie, elle est parfaite ta raie, tu sais que quand tu mets tes lunettes et ta raie, tu as l'air tout bien et tout propre. Et tout mignon. Et j'adore ça.

Un crayon atterrit violemment sur le sol. La mine éclate au contact du sol ferme et part de l'autre côté. Holà, on se calme ; tu sais parfaitement que ça ne mènera à rien de bourrer ta feuille de coups de poings, alright ? Tu te lèves, et tu sors de ta chambre furieusement, mais heureusement, ce que je lis dans ton regard n'est pas de la rage, mais de la décision. Ton livre d'algèbre et un crayon à la main, tu écrases les pauvres brins d'herbe qui n'ont rien demandé, victimes du géant aux yeux verts.

Tu te rends en fait à la tour annexe ; à la bibliothèque - bah oui, j'aurais dû m'en douter, mon Carlotto ne se laisse jamais déclarer vaincu - et en entrant, tu fais à attention à remettre ton rythme de marche en mode slow down. Et oui, car tu le sais bien : une bibliothèque, pour toi, c'est comme une église. C'est le temple sacré de la connaissance, l'asile du silence (et je sais à quel point tu aimes le silence), l'auberge du savoir. Amen. Je ne sais pas pourquoi j'ai eu envie de placer cet Amen-là, c'est un peu ta faute, regarde-toi, je vois déjà le col romain qui te pousse du cou à chaque fois que tu rentres dans un endroit plein de livres. Argh.

Tu prends une chaise, tu t'installes sur une table au hasard. Celle qui ressemble à un îlet perdu au milieu de l'océan, parce que ce sera toujours le seul endroit où tu aimes te perdre. Seule une fille, une jolie brune, au regard simple mais intelligent, se trouve devant toi. Elle a le regard perdu dans ses devoirs - tu devrais en faire de même, jeune homme ! Mais, tiens...C'est des maths qu'elle fait là, non ? Allez, vas-y, demande lui de l'aide, elle a l'air plus l'aise que toi devant une feuille remplie de signes à la con, allez, vas-y... Ah mais c'est bête, elle a ses écouteurs. Tu abandonnes, mais au moment même où elle lève la tête vers toi - un heureux hasard - tu oses lui demander un peu d'aide. Un tout petit peu, hein, pas beaucoup, tu ne veux pas déranger...

"Excusez-moi, mademoiselle ? Euh, je veux dire, excuse-moi, je, euh, est-ce que ça te dérange si je te pose une question ? C'est pour mon devoir de mathématiques..."

J'adore tes vouvoiements involontaires. C'est chou. Tes lunettes glissent sur ton nez, et tu t'empresses de les pousser vers ton visage.



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MessageSujet: Re: Cosinus, tangente et compagnie. [Ft Carlo E. Colombini]   Cosinus, tangente et compagnie. [Ft Carlo E. Colombini] 1400359500-clockLun 13 Jan 2014 - 22:22
Please, some help !

Les chiffres défilent sous mes yeux. C'est instinctif, ils se promènent dans mon esprit avec une clairvoyance folle. J'ai l'impression d'être une machine lancée, que personne ne peut arrêter. Sans doute ai-je parlé trop vite ; le garçon qui s'est assis à ma table m'adresse la parole. Je l'observe en même temps que les mots sortent de sa bouche. Il est plutôt grand, il a l'air même assez bien taillé, juste ce qu'il faut. À coup sûr, c'est un sportif. Je me demande ce qu'il peut bien faire.. Basket ? Il a l'air d'avoir un self control assez dingue, peut-être est-ce le judo qui l'intéresse ? Ses yeux verts sont jolis à regarder, je dirais que dans l'ensemble il n'est pas trop mal. Il a l'air sage, soigné.

"Excusez-moi, mademoiselle ? Euh, je veux dire, excuse-moi, je, euh, est-ce que ça te dérange si je te pose une question ? C'est pour mon devoir de mathématiques..." Lorsque je constate qu'il m'a vouvoyée, je souris. Un de ces petits sourires en coin, mi-amusée mi-attendrie. Il est mignon, dans le sens ingénu du terme. Ce doit être quelqu'un de sincère, il a l'air gêné de me déranger. Pourtant, en essayant de sonder son regard, je sens autre chose en lui. Un côté plus sombre, caché. Tout le monde a ses secrets après tout !

Il a l'air perdu, les mathématiques doivent vraiment être un calvaire pour lui. En même temps, c'est vrai que c'est loin d'être une matière agréable et facile pour tout le monde. Je penche la tête, compatissante, et m'empare de sa feuille sans lui demander au préalable son avis. De toutes façons il va bien falloir que je vois à quoi il ressemble s'il veut que je l'aide ! Sur le haut de la feuille, je vois que c'est un devoir pour cinquième année. Je hausse un sourcil, perplexe. J'espère que je vais pouvoir l'aider.. Après avoir analysé son travail, je relève la tête vers lui, et lui adresse enfin la parole en souriant.

- Tu ne me déranges pas du tout, je veux bien essayer de t'aider. Par contre tu es en cinquième année, je ne suis pas sûre de tout pouvoir t'expliquer.. Je ne suis qu'en quatrième année.

Je concentre à nouveau mon attention sur la feuille de l'inconnu en face de moi, et tente de griffonner quelques notes sur un brouillon que j'ai sorti pour l'occasion. Après un bref coup d’œil, je me rends compte que son devoir n'est pas si compliqué que ça, globalement je me sens capable d'y arriver. Automatiquement, j'écris quelques résultats à la va-vite sur mon carnet, je cherche comment je pourrais lui expliquer tout ça. Déjà, il faudrait peut-être que je sache son niveau. Est-ce qu'il est vraiment largué ou est-ce qu'il y a juste un point qu'il n'a pas compris ?

- Juste pour savoir à peu près comment je dois t'aider, tu te situerais où niveau maths ?

Oh mais j'y pense. Je ne me suis même pas présentée.. Quelle nulle ! J'aurais dû commencer par là, je vais passer pour une intello sans savoir vivre. Idiote. Rattrape-toi maintenant, tant que tu peux limiter la casse !


- Excuse-moi, j'aurais dû commencer par là.. Je m'appelle Rose, et toi ?
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MessageSujet: Re: Cosinus, tangente et compagnie. [Ft Carlo E. Colombini]   Cosinus, tangente et compagnie. [Ft Carlo E. Colombini] 1400359500-clockMar 14 Jan 2014 - 14:04
Cosinus, tangente et compagnie
FEAT. ROSE DAVIS


Même si le silence règne, tu peux entendre d'ici le bruit que cause l'intérieur du cerveau de ta voisine de table, si l'on peut dire. Ca fait un broooombroooom, du style calculatrice scientifique en train de chauffer. Elle doit être bonne en maths, tu le remarques, plongée dans la mer de Pythagore, elle t'a déjà semée au détroit de Thalès, vers les affluents de Laplace. Quand elle lève la tête vers toi pour te répondre, tu réponds à son sourire avec un de tes petits sourires sincères, accentué par tes yeux brillants d'espoir.

Tu vois qu'elle a souri à ton vouvoiement involontaire, mais tu ris aussi. Tu as du mal à tutoyer les personnes que tu rencontres, peu importe leur âge - mais tu réussis parfois à te retenir, par peur de passer pour un ringard. D'ailleurs, cela te passe au dessus-de la tête, parce que ceux qui te traiteraient de ringard, tu les ferais voler au-dessus des nuages d'un bon coup de pied. Yeah baby.

- Tu ne me déranges pas du tout, je veux bien essayer de t'aider. Par contre tu es en cinquième année, je ne suis pas sûre de tout pouvoir t'expliquer.. Je ne suis qu'en quatrième année.

Bravo mon Carlotto, si nul en algèbre qu'il se voit réduit de demander de l'aide à une cadette. Oui, bon, je rigole. C'est vrai qu'ici tu n'as pas de "tuteur personnel" comme tu en avais à Rome - et en plus de t'aider pour tes devoirs, il t'avait aussi appris pas de choses, la vie, en sorte. Mais revenons à nos moutons ; la jolie brune te regarde, avec son regard brun noisette - crac crac crac, elle ressemble un peu à un écureuil. J'aime bien comparer les humains à des animaux, ne me jugez pas -  un peu hésitant devant ton devoir maison de cinquième année. Espérons qu'elle saura surmonter cette tâche difficile, ou bien au moins t'aider à la surmonter, car c'est là l'objectif d'un bon tuteur. Enfin, je dis ça, mais pour l'instant, c'est toujours la jeune fille next door - next chair - qui veut bien t'aider un peu. N'empêche, tu suis sa main de ton regard pendant qu'elle griffonne furieusement sur sa feuille et que ses mèches brunes lui tombent légèrement sur le nez. Tu ne la connais même pas, tu ne sais même pas quelle est son année et son pouvoir. Tiens, si ça tient, elle lit les pensées, et tu es dans la merde, mon coco.

Tu ne sais pas trop quoi faire, tu ne sais pas trop quoi dire - pendant ces moments-là, tu ne préfères ne pas la déranger, un peu comme les somnambules qu'on n'ose pas réveiller de peur qu'ils meurent ou qu'ils foutent en couilles. Ou comme les ordinateurs qu'on éteint pas au milieu d'une mise à jour. Jusqu'à ce que,

- Juste pour savoir à peu près comment je dois t'aider, tu te situerais où niveau maths ?

NIVEAU CACA, MADAME. MON FILS EST NUL NU- Parce que tu ne sais pas quoi répondre. Parce que tu ne t'attendais pas du tout à cette question, et que maintenant tu ne sais pas trop quoi répondre. Tes lèvres s'entrouvrent pour une réponse plausible mais pas trop ridicule, mais en même temps...

"Tu vas rire, mais je ne suis pas trop doué. Disons que je ne m'investis pas dans mes cours de mathématiques autant que je le devrais, donc le résultat est que je ne m'investis pas autant et aussi bien dans mes devoirs que toi. Mais en vérité, je suis un génie des mathématiques."

Tu souris de toutes tes dents en prononçant ta dernière phrase, pour en bien souligner l'ironie. Ou comment enfouir ta nullité sous des tonnes de mots et un petit compliment glissé par ci par là. Tu soupires, les coudes posés sur la table, et les mains croisées en businessman qui réfléchit, avant de la fixer dans les yeux.

"Disons-le tout de suite: je suis nul et je n'ai rien compris."

Et tu remets tes bras à sa position initiale, avant de glisser un petit rire enfantin. Tu vois quand tu veux, tu peux être honnête et sincère - et sortir ton adorabilité de tes poches. La jeune fille te regarde, avant de bafouiller légèrement et de se reprendre, te posant une nouvelle question.

- Excuse-moi, j'aurais dû commencer par là.. Je m'appelle Rose, et toi ?

Rose. Ce prénom lui va bien. C'est vrai qu'elle ressemble à une rose couleur saumon (parce que rose rose c'est trop ridicule à dire), adorable, simple, sans aucune manie spéciale, un style simple, une petite fleur, un oasis de simplicité au milieu de tous ces agités - mais toi aussi tu es un agité de toute manière.

"Je m'appelle Carlo. Excuse-moi aussi, où sont passées mes manières ?"

Dommage qu'il n'y ait pas de cours de bonnes manières ou de gentlemanières, parce que tu serais le premier de la classe en ayant trop la classe. Bon, je sors et je te laisse vaquer à tes conversations.

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MessageSujet: Re: Cosinus, tangente et compagnie. [Ft Carlo E. Colombini]   Cosinus, tangente et compagnie. [Ft Carlo E. Colombini] 1400359500-clockMar 14 Jan 2014 - 18:59

Use your brain.

Il a l'air mal à l'aise. Je le sens d'ici, il suinte la gêne. En même temps, je pense qu'à sa place je ne me sentirais pas forcément mieux. Je n'aimerais pas vraiment demander de l'aide à un parfait inconnu, au risque de passer pour un idiot. Non pas que je trouve qu'il soit bête, loin de là. En fait, je suis presque sûre qu'il assimile assez vite. En trouvant les bonnes explications, j'espère que je parviendrai à l'aider..

Pendant que je griffonne sur le papier, je sens son silence peser. Comme s'il observait sans oser prendre part à ce qui se passe sous ses yeux, peut-être par pudeur, ou par respect. En lui jetant un bref coup d’œil, je me dis qu'il doit être ce genre de garçons à recevoir une éducation droite et honnête. En tout cas, c'est ce qui se dégage de lui. J'aime bien essayer de deviner comment sont les gens. C'est divertissant. Au fil des années, j'ai appris à cerner de mieux en mieux chaque individu. De jeu, c'en est devenu un hobby, comme une obsession. Ce besoin de nouvelles identités. Le plus drôle, c'est que je connais les autres presque mieux que moi-même. Ils semblent plus limpides. Plus clairs. Plus intéressants, aussi. C'est tellement plus facile de deviner qui ils sont, que de trouver qui je suis.

Mais je me perds dans mes pensées. Je secoue la tête, comme pour chasser toutes ces distractions dans mon esprit, et me concentre sur l'essentiel : ces chiffres. Je les assemble les uns aux autres, ils dansent sur le papier. J'admire leur courbe et les signes forment comme un ballet pour moi. Le garçon me répond. "Tu vas rire, mais je ne suis pas trop doué. Disons que je ne m'investis pas dans mes cours de mathématiques autant que je le devrais, donc le résultat est que je ne m'investis pas autant et aussi bien dans mes devoirs que toi. Mais en vérité, je suis un génie des mathématiques." Il me fait sourire, amusée. Devrais-je lui avouer que je ne m'investis pas vraiment dans mes devoirs ? Je me ravise, je ne préfère pas provoquer sa jalousie. En général, je fais en sorte que les gens ne le sachent pas trop, ce n'est pas vraiment dans ma nature de me vanter. Ceci dit, c'est quand même très pratique de retenir son cours facilement, et de pouvoir l'appliquer de la même manière.


- Je ne vois pas pourquoi je rirais, ce n'est pas vraiment mon genre..

Pas vraiment mon genre.. Voilà comment bien résumer la situation. Alors que je m'apprête à lui expliquer ses exercices, il se met à se qualifier de "nul" et m'explique qu'il n'a rien compris. Je pose mon stylo, ordonne rapidement mes feuilles en un tas et lui tends la sienne. Mon regard se veut compréhensif et encourageant, mes lèvres esquissent un sourire amical et j'entreprends de le revaloriser, ne serait-ce qu'un peu.

- Ne dis pas que tu es nul, à mon avis tu ne te doutes pas de tes capacités. Les maths, ça peut faire peur, mais je suis sûre que tu vas très bien t'en sortir ! Je vais t'expliquer au mieux, mais si tu as une question n'hésite pas à me couper, d'accord ?

Je me déplace pour m'asseoir à côté de l'inconnu, et non plus en face. À partir de là, je me plonge dans un rôle de tutrice. J'essaye de tout rendre facile à comprendre ; théorèmes, équations, courbes. Ce qui est limpide pour moi, je tente de le rendre pour lui. Je vais doucement, j'explique, je développe, je répète si nécessaire. Cette manière d'aider, ça me passionne. J'y prends un plaisir fou. J'ai envie qu'il comprenne.

Après quelques minutes à parler d'algèbre et autres formulations sinueuses mathématiques, l'inconnu me regarde. Il me parle. "Je m'appelle Carlo. Excuse-moi aussi, où sont passées mes manières ?" Il a l'air différent. Carlo. C'est un joli nom, j'apprécie les consonances italiennes. Est-ce qu'il l'est ? Je songe alors à quelque chose d'absurde ; s'il l'est, j'aimerais lui demander si c'est vrai, que les italiens sont fougueux, qu'ils ont le sang chaud. J'ai toujours entendu ça, mais je n'en ai jamais connu personnellement pour le savoir. Les paysages de là-bas sont magnifiques.. Autant de soleil, de chaleur humaine. Enfin, peut-être que je me trompe totalement et qu'il n'est pas du tout italien. Sans réfléchir, les mots sortent de ma bouche d'une spontanéité effarante, presque pressante.


- C'est joli Carlo, j'aime bien. Est-ce que c'est italien ? Tu en es originaire ?

Et où sont-elles, moi, mes bonnes manières ? Depuis quand aborde-t-on quelqu'un de cette façon-là ? Mes joues rosissent légèrement, je baisse les yeux et m'excuse piteusement. J'aurais dû m'en tenir aux mathématiques..


- Pardon, ça ne me regarde pas..
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MessageSujet: Re: Cosinus, tangente et compagnie. [Ft Carlo E. Colombini]   Cosinus, tangente et compagnie. [Ft Carlo E. Colombini] 1400359500-clockDim 19 Jan 2014 - 20:40
Cosinus, tangente et compagnie
FEAT. ROSE DAVIS


Peu à peu, tu perds le semblant de gêne que tu avais, et tes mains qui demeuraient moites face à un tel devoir de mathématiques ne tremblent plus. Après tout, pourquoi stresser ? Ce n'est qu'une feuille, ce n'est pas comme si tu te préparais pour un combat, n'est-ce pas ? Mais pour toi, tous les cours de maths sont bien pire qu'un match de boxe : les combats sont truqués, d'avance perdus. Tu ne connais pas ton adversaire, et tu n'arrives pas à t'entraîner. Alors tu te fais mettre K.O., et ce à chaque round, et tu ne relèves pas de chaque défaite.

Voilà, maintenant tu te sens plus à l'aise – même si soudainement, tu te rends compte que c'est un peu stupide de jouer les timides, juste un peu, ouais – et puis les présentations sont faites. C'est fait. Te voilà désormais armé, grâce à cette gente demoiselle qui a eu la courtoisie et la gentillesse de t'aider dans cette lutte féroce. Rose. En fait, elle n'est pas humaine, c'est un ange tombé du ciel, un ange, je dis, parce que même moi je n'ai parfois pas la patience de te supporter.

Une fois extirpée de ses pensées, ta nouvelle tutrice se tourne vers toi. Avec un sourire sur ses lèvres, bien évidemment – vu les nombreuses blagues que tu as faites à cette intention, espèce de clown. En fait, si tu peux apparaître gêné à première vue, c'est parce qu'il t'est toujours difficile de croire que cette sainte personne ait accepté de te porter secours, et ce sans aucune contrepartie. Et oui, Carlo, c'est difficile à croire... Mais il y a bien des saints à Prismver. Si si. Ecoute-la, elle le dit elle-même.

Je ne vois pas pourquoi je rirais, ce n'est pas vraiment mon genre..

Stupéfiant, je vois déjà l'auréole briller au-dessus de son crâne et les ailes pousser de son dos. C'est vrai que cette réponse est naturelle, mais un peu déstabilisante. Ou bien c'est surtout ta phrase, qui sous-entend que tous les humains sont naturellement mesquins et enclins à se moquer du malheur de leurs congénères. Mais, vois-tu, il apparaît que tu es tombé sur quelqu'un qui ne pense pas ainsi ; grands Dieux, une personne bonne dans ce pensionnat-asile infernal ! Tu esquisses un grand sourire, heureux d'avoir enfin trouvé une aussi gentille tutrice :

« Dans tous les cas, merci beaucoup. C'est très gentil de ta part. »

Tu as un peu l'air d'un heureux idiot, avec ton sourire jusqu'aux oreilles, mais tu es le genre de personne à être touché, un peu trop touché même, par la générosité humaine, et c'est tout à fait compréhensible. En plus, elle ne te demande pas de l'argent, elle n'essaie pas de t'envoyer balader, elle n'essaie pas de te tuer avec son pouvoir – toujours inconnu d'ailleurs – et elle n'essaie pas non plus de te bouffer le kiki à tout prix – d'accord, bon, on ne peut plus rigoler ?
Elle s'assied à côté de toi, prenant à pleins bras son rôle de tutrice. Tu te concentres alors sur ce qu'elle te montre, te focalisant entièrement sur ses explications, pour ne pas perdre un seul mot et aussi pour ne passer pour un idiot malpoli – tout le contraire de ta personne. Les limites, les suites, elle réussit plutôt bien à démêler tous les nœuds qui s'étaient formés dans ton cerveau. Tu comprends peu à peu certaines notions qui te demeuraient floues dans ton esprit. C'est parfait. C'est limpide dans ta tête, et en la regardant s'acharner sur ses explications, tu comprends que tel était son but. Wow. Sa détermination et sa dédication t'inspirent l'admiration, là, attends, elle t'a même fait comprendre que tu n'étais pas nul, qu'elle croit en toi. Wow. Wow. Une standing ovation pour la demoiselle, s'il vous plaît. Le dernier chapitre d'algèbre n'a plus de secrets pour toi désormais, et tu vas déchirer au prochain contrôle, ça c'est sûr. Est-ce que ce sont ses mots ? Ses phrases ? Son ton de voix lent et attentif ou sa manière de reformuler ce que tu ne saisis pas ? Ou tout simplement son parfait don d'écoute ? Peu importe. Tu es complètement épaté et tous les mercis du monde ne sont apparemment pas suffisants.

« Dio. J'ai tout compris, en fait. Ouah, c'est une drôle de sensation, je ne m'attendais vraiment pas... »

Tu éclates de rire, parce qu'un poids énorme vient de te sortir de la tête et tu te sens LIBRE OUAIS LIBRE. Jusqu'à ce qu'elle ose te poser une question, en plein milieu de votre explication.

C'est joli Carlo, j'aime bien. Est-ce que c'est italien ? Tu en es originaire ?

A vrai dire, c'est la première personne que tu rencontres qui te demande si tu es italien. Après tout, regarde-toi. A part le teint peut-être, pas aussi olivâtre que les Calabrais comme ton père – chez toi, ça a été contré par le teint pâle écossais de ta mère, qui lui ne supporte pas le soleil, ce qui en fait, te donne un teint...banal caucasien quoi. Mais, le nez romain caractéristique, le petit accent vaguement caché, tes yeux verts méditerranéens et ces cheveux bruns qui se décoiffent au moindre sirocco montrent bien que tu es un fils de la Mare Nostrum.

Le rose recouvre légèrement tes joues – une personne qui aime ton prénom, c'est toujours un peu matière à rougir. S'intéresserait-elle peut-être à la culture italienne ? Dio Dio Dio Dio. Tu lui souris, tu réponds à ses timides et adorables excuses en riant un peu, et sans cacher ton enthousiasme.

« Ne t'excuse pas, voyons ! A vrai dire, je suis né à Rome, et mon père est originaire de Naples. Ma mère vient d'Edimbourg, cependant. Tu es intéressé par la culture italienne ? Il n'y a pas d'en quoi rougir. Et toi, d'où viens-tu ? »

[[OOC ; tellement pas d'inspiration, désolée ]]


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MessageSujet: Re: Cosinus, tangente et compagnie. [Ft Carlo E. Colombini]   Cosinus, tangente et compagnie. [Ft Carlo E. Colombini] 1400359500-clockDim 19 Jan 2014 - 22:44

Easiest way !

Au fur et à mesure que le temps passe, je sens qu'il se détend. Les traits de son visage se décontractent, il a l'air plus serein. Peut-être est-ce le fait d'avoir révélé mon identité, ou alors quand il s'est aperçu que je n'allais pas le pointer du doigt et me moquer de lui ? Nan, ça c'est vraiment pas mon genre. Ça me fait plaisir d'expliquer les maths à quelqu'un qui demande de l'aide, et en toute humilité, j'adore voir la reconnaissance dans leurs yeux. Je me sens utile, c'est agréable.

D'ailleurs, je sens dans son regard quelque chose de spécial. Je crois pouvoir dire qu'il est à la fois surpris et heureux de voir que je l'aide, sans poser de question, ni de conditions. De nos jours, il est sûr que les vraies valeurs se perdent... Politesse, générosité, donner à son prochain sans rien attendre en retour, tout ça. Beaucoup de mots qui n'ont plus de réel impact aujourd'hui. Enfin bref. Dans ses yeux, je vois qu'il me regarde comme si j'étais un miracle, comme s'il avait perdu tout espoir et qu'au dernier instant j'étais apparue avec mon livre d'algèbre entre les mains. Cette vision m'arrache un sourire, et il ne va pas comprendre, mais je laisse s'échapper un petit rire de ma bouche.

Lorsqu'il me remercie avec un immense sourire dessiné aux lèvres, je ne peux m'empêcher de lui en rendre un. Ce garçon me rend curieuse. Il a l'air débordant de vie, sincère. Joyeux aussi ! Mais pas que. Sa politesse doit cacher autre chose. Comme les escrocs, vous savez ? En général, ce sont ceux qu'on soupçonne le moins. Ils font propre sur eux, on les estime de confiance, et BAM ! On se fait avoir comme des bleus. Je suis sûre que malgré ses apparences de jeune homme calme, gentil et bien élevé se cache un Carlo bien plus sombre..

Je pense en même temps que je lui explique, mon dieu il ne doit rien comprendre ! C'est tellement instinctif que je ne réfléchis même plus à ce que je dis, j'espère que je continue bel et bien de lui parler de son cours et non pas de réfléchir à voix haute.. Cette idée me fait monter le rouge aux joues, mais je constate rapidement que je ne me suis pas éloignée du sujet. Je dois avoir fini de parler, parce qu'il s'exprime à son tour. "Dio. J'ai tout compris, en fait. Ouah, c'est une drôle de sensation, je ne m'attendais vraiment pas..." Son annonce me surprend légèrement, car je ne pensais pas être si claire que ça. Enfin, je n'ai jamais été formée pour être enseignante quoi ! C'est plutôt gratifiant. Un sourire satisfait aux lèvres, je lui réponds.


- Je suis contente que tu ais tout compris ! Ça fait plaisir, vraiment.

Je note alors le nom de mon Lézard sur un bout de papier, avant de lui tendre en toute simplicité. Je lui ai choisi un sobriquet relativement ridicule, certes,  Monsieur Pouet n'est peut-être pas le nom le plus glorieux du monde. Ceci dit on ne m'avait pas prévenue que j'aurais à choisir un compagnon saurien à mon arrivée ici, et je ne m'y étais pas spécialement préparée ! J'avais donc improvisé sur le coup, et puis Monsieur Pouet est un lézard très serviable.

- Si par ailleurs tu as des questions pour quoique ce soit, n'hésite pas à m'envoyer un message !

Je dépose le morceau de papier devant lui, sur sa copie de maths. Au moins maintenant, il sait que s'il a besoin de moi, je suis là ! Puis, une fois l'aspect scolaire un peu mis de côté, nous discutons de ses origines. Italien, comme je le pensais.. Mes yeux pétillent, j'imagine le carnaval de Venise, les gondoles, la Sicile, Rome, toutes les places pavées. Ce pays me fait rêver. Lui, il vient de Naples, je connais moins. Je lui souris en essayant de ne pas lui dévoiler tout mon enthousiasme, je n'aimerais pas vraiment qu'il me prenne pour une dégénérée..

- Je.. Je ne voulais juste pas avoir l'air de te brusquer. J'aime beaucoup la culture italienne oui, c'est un pays qui me fascine ! J'adorerais y aller un jour, mais je n'ai pas encore eu l'occasion.. Pour ma part je suis tout ce qu'il y a de plus anglaise, rien de très intéressant en somme.

[[HJ : Désolée pour la longueur, c'est pas le maximum de ma forme !]]
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Cosinus, tangente et compagnie. [Ft Carlo E. Colombini]
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